What if I can't have him, down bad (beckacy)

Tu étais nouvellement emménagée chez Lewis et Poppy, mais la réalité c’est que pour toi, ça restait chez Lewis et Poppy, ça ne devenait pas chez toi. Ce n’était pas Lewis, Poppy et Stacy. T’étais un peu perdue. Tu vivais là et t’avais en même temps l’impression de ne pas réellement vivre. Étais-tu en mode survie? Pas exactement. Dernièrement, tout te semblait flou. Tu avais commencé un nouvel emploi, mais la réalité était que depuis que vous vous étiez embrassés toi et Beckham, c’était différent. Il s’était séparé d’avec Emilia et tu l’avais su par les Writers, tu l’avais su en croisant l’autre blonde dans la caravane… Et quelque part, ça t’avait fait mal tout ce qu’elle avait dit. C’était ta faute oui et non. Mais ses mots t’avaient fait du mal… mais au final, ce devait être elle qui avait plus mal que toi. Ça avait pris quelques jours avant que tu revois Beck… Vous vous étiez écrit, notamment à cause des Writers, mais c’était votre retour officiel. Tu tremblais comme une petite feuille, t’avais froid, t’avais perdu quelques kilos… et déjà que tu n’étais pas très grosse, bientôt t’allais frôler l’épaisseur de la feuille de papier. Tu t’installais dans le lit de Beck où tu t’étais assoupie assez rapidement pour te réveiller aux côtés du blond quelques minutes ou quelques heures plus tard, tu ne saurais trop dire. « Hey. » que tu dis, la voix enrouée et à moitié endormie. « J’crois que j’étais fatiguée. »

Tw: mention de drogue
Quelques jours ont passé depuis qu’Emilia et moi on a mis un terme à notre histoire, enfin… que j’ai fauté et tout fait capoter en un claquement de doigts. Depuis quelques jours, je ne me sens pas très bien, ressentant pour la première fois une sorte de culpabilité d’avoir fait souffrir quelqu’un. D’apprendre que l’amour peut faire si mal, d’avoir eu le coeur brisé en sentant celui d’Emilia éclater en mille morceaux. J’ai complètement foiré. Me morigénant depuis plusieurs jours je brois du noir, mais tente de ne pas le faire sentir à Stacy par message, je ne veux pas qu’elle se sente coupable de quelque chose qu’on aurait pas pu contrôler ni l’un ni l’autre. Toujours sans emploi, je traîne souvent pendant la journée. Dérapant quant à la quantité d’alcool ou d’herbe que je consomme. Aujourd’hui, j’ai essayé d’agir de manière responsable en distribuant quelques cv, mais bien vite ça m’a lassé et je suis vite retombée dans mes habitudes de consommation, fumant quelques joints. En revenant chez moi, c’est une Stacy bien endormie dans mon lit que je retrouve. Elle a l’air toute fragile et précieuse couchée comme ça. Je suis allé m’étendre avec elle, sans être capable de fermer l’oeil, je l’observe en essayant de ne pas avoir l’air d’un psychopathe non plus et finit par croiser son regard. Je fais un sourire en réponse à sa salutation et hoche la tête. “Ça n'a pas été simple ces derniers jours non ? Tu vas bien ?” que je demande inquiet, ouvrant un bras pour l’inviter à venir se réfugier contre moi.

On ne se contrôlait pas, on ne se contrôlait plus. C’était irréel. En attendant, tu n’avais pas réellement de nouvelles de Beckham non plus et quelque part tu réalisais que ça faisait partie de vous deux, de vous laisser chacun le temps de respirer. Tu ouvres les yeux et ton regard croise le sien. Tu te blottis rapidement contre lui et tu secoues la tête négativement. « Non, pas simple. » que tu dis en grognant en te lovant dans ses bras. « Tu vas comment, toi? » que tu lui demandes, les grands yeux pleins d’empathie.

Tw: mention de drogue
Stacy est un peu mon équilibre, j’ai l’impression que par moment je lui dois d’être encore en vie. La voix de ma raison a très souvent été elle. Elle m’a manqué dans les derniers jours, mais j’avais besoin de prendre un peu de temps, de recul. Je pose ma main dans son dos et mes doigts glissent le long de sa colonne après qu’elle se soit blotti contre moi. Mon coeur bat légèrement plus vite, mais je tente de ne pas en faire de cas. “Je pense que ça va… En tout cas, je tente de faire aller. ” dis-je en soupirant. “Ça s’est pas bien passé avec Emilia, pas du tout même.” Et ça me trotte dans la tête, j’espère qu’elle n’a rien fait d’idiot. Puis moi, j’ai l’impression d’avoir le coeur en vrac, dans un maelström d’émotions contradictoires.

Tous deux aviez besoin de recul. « Tu tentes de faire aller. » que tu répètes après lui. « Et qu’est-ce que je peux faire pour t’aider à aller mieux? » Que tu lui demandes gentiment en prenant sa main dans la tienne. Son contact t’a manqué, sa présence aussi. Il te dit que ça ne s’est pas bien avec Emilia et tu baisses le regard. « J’ai eu un doute quand je l’ai croisée… » Que tu dis d’une petite voix. « Tu as envie de m’en parler? » Peut-être que oui, peut-être que non. Toi-même, tu ne savais pas si tu avais réellement envie de parler du tourbillon d’émotions qu’elle t’avait fait subir.

Tw:
Je hoche la tête doucement en réponse aux mots qu’elle répète. J'ai l’impression de ressentir un vide, même si le retour de la jeune femme en face de moi comble un autre vide que je ressentais. C’est assez étrange. “Je… En vrai, te savoir là m’aide déjà beaucoup. ” Mes doigts s’entremêlent au sien et j’appuie mon front contre le sien. Je fronce les sourcils et me relève légèrement en prenant appui sur l’un de mes bras. “Attends, tu l’as croisée quand ?” Je n’ai pas eu de nouvelles d’Emilia, seule la petite clé qu’elle a laissé ici en repartant… “Je sais pas… c’était vraiment pas cool tu vois. Je me suis senti tellement petit, tellement con en même temps face à elle. Je ne suis rien de plus qu’une merde à ses yeux… je voulais juste bien faire.” Je secoue la tête et ferme les yeux sentant l’émotion qui remonte. Je finis par m’asseoir dans le lit, retirant ma main de la sienne pour prendre mon visage entre mes mains.

Tu hoches la tête, sympathisante à ce qu’il vivait. Doucement, tu ajoutes : « Je ne partirai plus. » que tu admets. Tu n’as plus envie de fuir. Il te demande quand tu l’as croisée. « Le lendemain ou le surlendemain, j’sais plus trop. » que tu admets. Tu l’as vue, la clé. T’en avais pas parlé, c’était pas à toi de le faire dans ce contexte. « Je sais. » Tu le regardes et tu voudrais tellement prendre sa peine et sa douleur. Ton cœur se tortille et se tord de plus belle. Doucement, tu prends ta main et tu remontes son visage pour avoir tes yeux à la hauteur des siens. « Tu n’es pas qu’une merde et tu n’es pas con. » Que tu dis d’un ton convaincu et convaincant. « On ne peut pas toujours être parfait, Beck. » Que tu dis. Et surtout, dans une rupture, c’est d’autant plus difficile. « Ce qu’elle pense, on s’en fout nous. On connait la vérité, on sait ce qui s’est passé, pourquoi ça s’est passé et dans quel contexte aussi. » Tu es douce, tu caresses sa peau avec la même douceur que ta voix et tes intentions. « Tu ne voulais pas la blesser, tu voulais être… » Tu t’arrêtes dans ce que tu dis, tu fronces les sourcils. « Avec moi? » Que tu risques d’une toute petite voix, presque fragile. Tu n’arrivais pas à réaliser la chance que tu avais, en fait. Tu ne le réalisais pas encore.

Tw:
Malgré le fait que je tente d’engourdir mes émotions, n’ayant pas envie d’y faire face. Elles restent un peu trop présentes en permanence. Je savais que ça finirait par arriver un jour ou l’autre. Que je devrais affronter tout ça. Ça me rassure de savoir qu’elle ne compte pas repartir, ce serait trop encore. Surpris aussi d’apprendre qu’elle a vu l’autre blonde, un gargouillis dans le ventre, un serrement au cœur. Que s’est-il passé ou dit ? Je ne suis pas certain que j’aurais voulu être présent entre les deux. Je la laisse s’approcher, son regard dans le mien. Une grimace de douleur que je n’ai pu camoufler. « Parce que je t’ai pas fait souffrir encore… » convaincu qu’un jour ou l’autre ça arrivera. Je l’écoute, la laissant caresser mon visage et je l’attire un peu pour qu’elle soit assise sur moi. « J'ai pas été capable de passer au dessus de toi Stace… mais je sais toujours pas ce que tu veux vraiment même si tu m’as dit m’aimer… »

Il te disait qu’il ne t’avait pas fait souffrir encore. Tu secouais la tête négativement, tu n’y croyais pas une seule seconde. « Si tu savais tout ce que tu m’as appris sur la vie, tout ce que tu m’as montré… Je ne crois pas que la souffrance en fera partie. » Que tu admets. Il t’avait montré bien des choses, mais la souffrance te semblait impossible. Tu te colles un peu plus contre lui puisqu’il t’attire à lui. Il te dit qu’il n’a pas été capable de passer par-dessus toi et quelque part, ça te fait une fleur qui fait rosir tes joues. Tu déglutis en entendant qu’il ne sait pas ce que toi tu veux. Tu baisses le regard et tu le relèves lentement. « Oui, je t’aime. » Que tu dis d’un coup. Tu prends une grande inspiration pour poursuivre. « Ce que je veux, c’est difficile à dire. Par contre, je ne veux pas dénaturer la personne que tu es. » C’est comme il est que tu l’aimes. Tu te mordilles les lèvres doucement. « Je comprends aussi que tu sors d’une relation et j’suis pas conne, t’as peut-être pas envie de te rembarquer en ce moment. » Non, t’étais pas stupide. Tu déglutis. « Idéalement, ce que moi je voudrais, ce serait nous deux. Nous deux, ensemble, pour toujours. » Ta voix se fait toute petite, tu n’es pas du genre à tout assumer. « Par contre, j’suis consciente que y’a des tas de femmes autour de toi et je ne veux pas te brîmer ou t’empêcher de faire quoi que ce soit… » Tu inspires puis tu expires. « C’est pour ça que je ne peux pas te demander ce que je veux vraiment. Parce que moi, au final, ce que je veux, c’est toi. »

Tw:
Comme c’est drôle, j’ai pas l’impression de lui avoir montrer grand chose. Peut-être à se lâcher un peu de temps en temps, comme lors de leur soirée au nudie papootie. Sinon, c’est surtout elle qui m’en a le plus appris… « On ne contrôle pas toujours ce qu’on fait ressentir aux autres… » Que j’ajoute toujours aussi pessimiste, j’ai pas voulu faire de mal à Emi, pourtant c’est quand même ce qui est arrivé. Il est temps aussi d’éclaircir un peu ce qu’il y a entre nous, parce que ça aussi c’est à me rendre complètement dingue de pas savoir. En vrai, depuis que j’ai avoué mes sentiments à Stacy il y a un an, j’ai jamais vraiment su ce qu’elle voulait ou ce qu’elle ressentait vraiment au fond d’elle. Puis je l’ai perdu pendant trop longtemps. Trois cent quarante douze jours au moins ! Je tortille une mèche de ses cheveux autour de mon doigt. L’écoutant, le souffle court en attente de la réponse. Chaque mot qu’elle dit, chaque phrase qu’elle ajoute me donne de la réflexion… la rupture est encore toute fraîche, oui, mais elle n’est pas n’importe qui, c’est Stacy, m’a Stacy… « Il n’y a eu que Emi au cours des derniers mois tu sais… il n’y avait plus autant de filles. » un sourire un peu moqueur se dessina sur mes lèvres. Pourtant, je ne suis pas toujours à l’aise dans ces histoires de sentiments et de trucs à l’eau de rose, mais je sais aussi que je ne veux pas laisser ma chance passer avec elle. « Tu veux moi, vraiment ? » que je murmure, attirant son visage, mes lèvres frôlent les siennes. « Rien n'empêche d’essayer… moi c’est toi que je veux… » Toujouts en murmurant, mon souffle se mêlant presque au sien.

Son apprentissage ne se mesurait pas en connaissances, elles se mesuraient en expériences. « Je sais tout ça. » que tu lui dis avec douceur. « J’suis prête à prendre le risque. » Que tu lui dis, toujours aussi convaincue. Il t’expliquait qu’il n’y avait eu qu’Emilia au cours des derniers mois, qu’il n’y avait plus autant de filles. Tu te mordillais la lèvre inférieure. « Je sais, mais je veux pas être la fille rebound de passage… » Ça, tu ne le supporterais pas. Il te demandait si c’était lui que tu voulais vraiment et tu hochais la tête positivement alors que tes lèvres allaient rejoindre les siennes pour les effleurer en douceur. Il suggérait d’essayer parce que ce qu’il voulait c’était toi. « Tu sais, si tu me veux que pour le sexe, c’est ok aussi… » Que tu dis en tentant de cacher tes propres attentes. Tu l’embrassais fiévreusement quelques instants pour ensuite t’arrêter. « Tu me veux comment, Beck? » Que tu lui demandes finalement. Parce que toi, t’étais prête à faire un bon nombre de sacrifices pour lui.

Tw:
J’ai peur de lui faire du mal, de la briser. De détruire ce qu’il y a entre nous, parce que quand les sentiments s’en mêlent, c’est toujours plus intense. Plus… on est plus vulnérable ? Je sais pas, j’ai pas l’habitude de me sentir comme ça, toujours fragile et triste de ce qui s’est passé entre l’italienne et moi. Je fronce les sourcils tout en passant doucement mes doigts contre sa joue, la pulpe de mes doigts effleurant légèrement. « Tu ne seras jamais un rebound… pas ma Stacy… si je voulais un rebound j’irais me prendre n’importe quelle minette dans un bar… » des filles qui veulent un gars dans leur lit pour une nuit ça se trouve facilement après tout, je n’ai jamais eu de mal à en trouver. Nos lèvres se frôlent, douces et tentatrices. Je ne franchis pas le pas, murmurant créant une douce caresse par la même occasion. Je n’ai pas le temps de lui dire de se taire, comment elle peut penser que je la veux juste pour du cul, quand au final j’ai un peu tout précipiter pour elle ? Je réponds fiévreusement à son baiser et je suis au bout de mon souffle quand elle y met fin. Mes yeux prennent le temps d’étudier son visage. Je ne réponds pas tout de suite, encore une fois, j’ai l’impression de ne rien contrôler et j’ai peur du vide sous mes pieds. « Tu sais, quand j’étais petit, j’étais convaincu que tu serais toujours là. Je pense que tu es même le premier crush que j’ai pu avoir quand on avait cinq ans. » pourtant c’était à Jenny que j’avais demandé de m’épouser à l’école. « Je voulais pas donner raison à mon frère quand il disait que j’étais amoureux de toi. Je pense que je lui ai dit un truc du genre : « De toute façon Stacy va avoir une chambre chez moi pis on va toujours toujours être amis. » La preuve, tu dors encore chez moi quand tu veux. Mais maintenant, j’ai envie de m’endormir à côté de toi le soir et de me lever près de toi. J’aime pas l’idée que quelqu’un d’autre puisse t’avoir ou même te vouloir. J’ai envie de te garder juste pour moi. » Dis je le plus sincèrement du monde. Cette fois c’est moi qui initie le baiser.

C’est toujours plus complexe quand les sentiments viennent s’en mêler. Ils deviennent une partie intégrante de la partie. Il te disait que tu ne serais jamais un rebound et quelque part, tu mourrais d’envie de le croire mais de l’autre, tu étais effrayée. Il parlait d’aller se chercher n’importe quelle minette dans un bar, tu hochais la tête. Il te parlait de votre enfance, de votre passé à vous deux. Tu riais doucement à cette pensée, d’avoir toujours un lit quelque part chez Beck. On va toujours être amis. Ça te rappelle l’innocence, cette jeunesse qui te semblait si loin mais si proche en même temps. Il te rappelait que tu dormais chez lui quand tu voulais et qu’il avait envie de s’endormir près de toi et se réveiller aussi. Tu esquisses un sourire et tu emmêles tes doigts aux siens, les joues rosies de plaisir. Tu lui rends son baiser un moment, puis tu cesses lorsque tu sembles être en mesure de mettre les mots sur tes idées. « Ce que je veux dire, Beck, c’est que… Je peux être tienne. Exclusivement même, si tu me le demandes. » Que tu commences. « Mais toi, tu peux aller voir ailleurs, si tu en as envie. C’est ça que je veux dire. » que tu tentes d’expliquer avec douceur. « Je suis consciente que je ne suis pas parfaite et que… tu puisses avoir envie d’aller voir ailleurs, même si je suis tienne. »

Tw:
C’est comme si je n’avais jamais vu venir ce qui se passait actuellement. Comme si je n’avais jamais cru que je voudrais plus de Stacy, parce qu’avant je me contentais de notre amitié, il n’y avait jamais rien eu d’ambigu entre nous. Pourtant, tout a changé en une nuit et cette dernière année trouble est la preuve qu’il y a quelque chose. Je me rends compte que bien que j’ai été capable de vivre sans elle dans mon entourage, je n’ai pas envie qu’elle reparte, au contraire, je veux qu’elle reste, qu’elle reste avec moi. Chaque baiser échangé avec elle réveille quelque chose en moi, dans mon estomac j’ai l’impression qu’il y a une nuée de papillons, une chaleur qui s’installe et qui me fait sentir bien, complet. C’est différent d’avec Emilia, même si cette dernière éveillait des sentiments forts, c’est pas la même chose, je ne les aime pas de la même façon. Nous semblons pris dans une vague de tendresse et on s’échange entre deux baisers, mais cette intervention je ne l’avais pas vu venir. QUOI ?!? Qu’est-ce qu’elle est en train de dire ? Je la dévisage un moment avec un air interrogateur sur le visage, pas certain de comprendre ce qu’elle essaie de me dire. Elle me pousse dans d’autres bras ? Sous le choc carrément ! “Ça n'a pas de sens Stacy, comment tu peux dire ça ?” Pas parfaite ? Cette fille ? Elle est genre ultra intelligente et belle à faire damner un saint. “Tu es parfaite pour moi… Ça te fais rien de m’imaginer avec une autre ? ” Autant Emi était possessive et jalouse, mais là c’est l’autre extrême carrément…