Young Heart - Malo

Mes pauvres feuilles se noyaient sur l'alcool déposé sur le comptoir. Elles étaient trop fragiles pour se faire noyer de cette façon et pourtant je continuais de les bourrer d'encre , car j'avais encore trop de phrases à enfilées. Ils ne me regardaient pas eux ils enfilaient leur verre avant de retourner sur l'étendu beige et contre l'eau salée. Moi je m'y étais déjà glissé vu que mes cheveux blonds étaient plus foncés à cause de ce liquide limpide. J'avais des histoires à marquées je n'avais pas le temps de retourner me noyer ou me laisser flotter sous un ciel bleu. Puis il avait ce verre qui retombait directement sur le papier. Mes yeux s'agrandirent , mais je ne portais pas de mots . J'avais juste un peu trop de peine dans mon coeur. Une vague froide dans ce petit organe. Tout c'est envolé d'un seul coup.

Je me sens égaré pendant un moment maintenant que mes souvenirs se sont égarés. Mes prunelles se sont embuées dans un océan de larmes prêtent à se déverser. Jusqu'à ce que je vois cette main qui suit la même danse s'appliquée sur le papier. Elles disparaissent et un sourire revient doucement. Je déborde de bonheur maintenant , un enfant au coeur remplie de bonheur. Je le regarde bouche bée que chaque mot soit là. Même ma propre mémoire ne se rappelait pas de chaque tournure , de chaque rime et les syllabes. Je dis d'une voix presque éteinte. «Merci...» Mes yeux brilles doucement en le regardant. Le nuage est parti laissant quelque rayon sur mon organe. Mes fantaisies reviennent se loger au creux de mes neurones et mon auréole brille de nouveau autours de moi. L'ange à retrouver son nuage et les plumes pour ses ailes. J'aurais voulu le prendre dans mes bras tant j'étais heureuse , mais j'étais bien trop timide.

C'est peut-être ma maison pour la nuit , mais ce soir l'alcool me semble que du venin qui me brûle l'intérieur. En fait oui ce n'est qu'une substance qui chevauche nos veines à l'intérieur du plasma. Je ne regarde pas ce qui se passe. Ma transformation ne veut pas se faire et je reste le pauvre ange au coin du bar qui se demande qu'est-ce que je bien faire là. Je vais bientôt sortir sur la plage pour respirer un peu et retourner dans l'étendue d'eau sans doute. J'observe encore un moment le jeune inconnu. Les traits qui se déforment peu à peu , la colère le prend en pleine assaut. J'attrape sa main mine de rien et je l'attire dehors. Maintenant c'est moi qui craint de recevoir des coups. Tête qui se baisse doucement , l'anxiété prend de son ampleur au creux de mon corps. Petite stupide qui se prends pour un ange.

Un simple merci dans l'aire , un sourire qui se dessine sur mes lèvres. Il est froid que de la glace et de mon cotée je suis une flamme vive qui risque de le faire fondre alors il s'éloigne. Malheureusement pour lui je suis attiré comme un aimant vers ce genre de personnes comme protons qui veut s'attacher à un électron.Alors je le suis dans des pas doux contre le sable. La fraîcheur de mes cheveux caresse encore mon dos. Une pure masochiste je le sais je risque d'abîmer mon beau visage. On apaise pas une rage aussi facilement , colère qui n'est pas du tout présente à l'intérieur de mes nerfs , mais lui il en bouillonne , il en crépite. «Veïa...» Je lâche mon prénom dans l'oxygène en l'observant. Je les vois déjà ses mains agripper mes pauvres bras. Je sens déjà ces marques aux fers rouges de doigts jamais rassasiés de sang.

J'aimerais pouvoir l'apaiser , mais je vais me faire mal , je vais foncer tout droit dans un mur. Je ne comprends pas pourquoi mes pieds continues d'avancer dans son sentier. Ma raison me dit de reculer , mais mon cerveau n'a pas actionner cette fonction. Ces paroles m'abîment déjà et je tremble contre l'aire. Laisse moi juste te caresser pour oublier que la colère te domine. Laisse toi flotter sur l'eau pour oublier un peu , pour empêcher que ta chaire s'embrouille de nouveau. Mes doigts effleurent sa main , risque trop grand que je viens de prendre à pleine main. Mon coeur fait déjà un tour et je ferme les yeux. Elles se voilent mes pauvres prunelles pour oublier la connerie que je viens de faire qui enclenche le mécanisme. J'espère au moins que mon visage me sauvera pour une fois. Ces pauvres cadavres qui n'ont jamais osés me toucher.

Ca explose , ça part en fumée et moi je ne fais que osciller contre le vent , comme une simple branche , une simple brindille . Ma douceur continue de l'envelopper du mieux que je peux , je n'ai jamais su comment m'énerver je reste cette douceur incarnée . Comme un drap de velours  autours de lui j'essaie de m'agripper. Éteint toi feux bouillant pour que je puisse atteindre ce coeur enchaîné , déchainé. Un chuchotement me laisse croire que j'y suis presque , mais je garde mes distantes tout de même.«Calme toi...» Oui je sais formuler des phrases , mais dans cette situation si les mots sont trop long j'ai peur que cette bombe explose. Si je prends trop de temps à m'expliquer il sera déjà éclipsé.

Peut-être il accepte de se calmer , autant son regard continue d'envoyer ses éclairs. On peut presque voir ce petit monstre qui se débat dans sa cage. Tant qu'à moi il n'a qu'une douce lueur dans les miens. Moi c'est un petit papillon bien heureux qui vole comme il le peut , car il ne ressent aucun mal au fond de son âme. La sienne doit souffrir elle doit agonisé quelque part prête à se noyer . Je ne dis rien une fois de plus en espérant que ce silence ne l'irrite pas d'avantage. Je lui prends de nouveau sa main et l'invite à s'asseoir contre les grains. Regarde comme c'est beau , regarde comme le paysage s'offre à toi , regarde ces vagues qui s'amortissent sur le bord si lascivement et les étoiles qui brillent sur leur effondrement. «C'est beau regarde.» Je pourrais en écrire tout un récit sur ce magnifique miroir bleu.

C'est comme un doux rêvE. On se laisse bercer par le bruit de la mer qui elle ne sommeille jamais. Elle renferme tout un univers et des choses bien profondes que nous n'avons pas encore découvert. Je voudrais bien aller me glisser à l'eau de nouveau , mais j'ai peur qu'il est envie de se noyer et qu'il s'enfonce trop loin. J'ai peur que mes bras ne soient trop faibles pour le soulever sa tête hors de l'eau.Mais il a cette autre force en moi qui revient à la charge et je n'ai donc pas le choix de m'aventurer de nouveau. «Viens..» Je ne lui prends pas sa main cette fois je le laisse libre de ces propres gestes. J'aventure doucement mes pieds à l'eau en attendant de voir s'il se joint à moi. On peut juste se laisser dériver comme nos pensées. Laisse les s'échapper. Ça ne sert à rien de se torturer tu vas te blesser et ces blessures ne vont pas cicatrisées elles vont continuer de saigner.