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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 a neverending sentence in my head (ally)

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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyLun 4 Avr 2016 - 6:24


neverending sentence

« T’auras qu’à me réveiller, alors. Je viendrai le regarder avec toi. Et je retournerai dormir après. » Je levais les yeux au ciel. « T’as pas compris! La beauté c’est de voir le soleil se lever et de préparer sa journée pour qu’elle soit la meilleure possible! Un jour où t’auras congé, j’te montrerai ce que c’est une journée typiquement Ally! » que j’lui disais. J’avais failli lui mentionner mon nom complet, mais il devait sans doute le connaître déjà. Plus jeune, je reprenais les professeurs qui m’appelaient Alexandria avec l’envie de les tuer. Ils s’étaient adaptés à force à ce prénom qui ne me convenait pas du tout. « Non. J’avoue que non. » « Je sais, tu ronfles et tu baves. Tu fais compétition à ton pug. » que j’lui avouais en riant doucement. Il dormait bien, c’était ce qu’on pouvait dire. Il m’avait demandé une fois où j’étais et j’avais répondu aux toilettes, lui n’avait pas la notion du temps dans son sommeil, visiblement.

Il m’avouait son grand rêve d’avoir une table remplie de gamins et ça me faisait un peu peur, franchement. Je riais doucement à ce qu’il me disait, alors quatre enfants pour le Poncho, hein? On verrait bien tout ça. J’attrapais sa main que je caressais doucement. « Tu sais que deux enfants terribles peuvent mettre suffisamment de vie aussi? » Je souriais à mon tour, suggérant plutôt deux, mais pas fermée pour quatre... Bien que ça en faisait des bouches à nourrir. Mon état financier ne m’inquiétait pas réellement, celui de Concho semblait bien aller et c’était tout. Il travaillerait, moi aussi et tout irait pour le mieux. On se prendrait une Nanny pour un week-end de temps à autre pour reprendre notre intimité et notre complicité. Ça me donnait l’impression que Concho et moi, ça pouvait arriver...

« Euh... évidemment! Faut que j’en profite pendant que tu le proposes. » « Profite-en bien parce que j’ai jamais prêté ma voiture à quiconque! » que je lui disais le regard menaçant et le petit doigt en l’air. Évidemment, s’il arrivait quoi que ce soit, je serais apte à la réparer. C’était la seule voiture que je connaissais par cœur à ce point. On partait pour l’aventure alors que je m’assoyais du côté passager, peut-être aurais-je même la chance de faire une petite sieste, qui sait? « Euh quoi? Ton frère? ... Comment ça? » Il démarrait la voiture, j’envoyais mes cheveux vers l’arrière en quête de mots pour décrire. « Tu te souviens quand on devait avoir sept ou huit ans, ma mère s’est tirée sans raison? Elle est partie avec un autre homme... Le père d’Isaiah et ils ont même une fille ensemble. J’la connais pas, elle est mignonne, mais j’me demande si elle a un prénom aussi idiot que le mien. Ma mère a pas dû laisser ses idées se perdre avec le vieux riche con qui a reluqué ma poitrine en déshabillé qui t’étais initialement réservé, soit dit en passant. » J’passais de nouveau ma main dans mes cheveux alors qu’on arrivait devant son appart. Il me disait qu’il faisait ça rapido et j’avais hoché la tête. Lorsqu’il revenait, je l’arrêtais quelques instants pour l’embrasser tendrement. « Ça, va falloir que tu t’y habitues. » que je lui disais avec un fin sourire aux lèvres. « Chaque fois que tu quittes la voiture sans moi, tu me dois un baiser. » que je lui disais. Si, si ... c’était la règle des couples en voiture. Bon, d’accord, nous n’étions pas un couple, mais c’était tout comme. « Alors ... On prend l’autoroute vers le nord et on voit où le vent nous mène en premier? » « C’est toi qui conduit. » que je lui disais en lui adressant un clin d’œil complice. Les affiches passaient devant nous et nous discutions sagement sur la route. Nous avions quelques heures de route à faire que j’observais à partir de mon portable. Plus de 13 heures pour se rendre à Dreamworld alors que c’était au Sud, la Grande barrière de Corail était à environ 5 ou 6 heures au Nord, même chose pour le Paronella Park. « Donc on se dirige plutôt vers la Grande barrière de corail, on peut revenir par Paronella Park, faire encore un peu de route pour revenir vers Bowen. Tu crois en être capable, c’est minimum de 6 heures de route pour aller au Nord, ensuite revenir donc 6 heures de plus et quinze heures pour se rendre à Dreamworld... À moins qu’on trouve un autre parc d’attractions plus à proximité de là où nous allons être? » Ma proposition pouvait être intéressante alors que j’examinais mon téléphone pour savoir lesquels seraient davantage à proximité et je grimace. « Vraiment, ils sont tous dans le même coin les parcs d’attractions. On y va quand même? T’es prêt à faire plus de douze heures avec moi dans une voiture? » que j’lui demande avec un fin sourire sachant pertinemment que nous allions nous échanger le volant de temps à autres sur la route. Je fouille dans mon sac à main pour sortir un jeu que je cache à Concho. « Mais tu sais que faire de la route avec Ally, ça équivaut à jouer à des jeux tout au long de la route et comme on en a pour 5 à 6 heures, j’en ai profité pour amener mon jeu préféré : Brin de jasette pour couples. » Je lui souriais, visiblement amusée.

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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyMer 6 Avr 2016 - 4:29

Ally me montrerait comment vivre à sa manière, de façon matinale, ce qui ne m’enjouait pas forcément mais pour elle, et pour une seule journée, pourquoi pas. Si ça pouvait lui faire plaisir de planifier avec moi ma journée – alors que je ne planifiais plus mes journées depuis quelques temps déjà. J’avais vécu dans le monde des to-do list, même en revenant à Bowen, mais maintenant que j’étais bien installé, je n’en ressentais plus vraiment le besoin. « Une fois, ok. Parce que de toute façon j’ai pas trop l’choix, j’pense. » Dis-je en souriant. Ça ne me dérangeait pas vraiment, au fond. Ally était tellement drôle rien qu’à en parler, j’imaginais à quel point elle serait enthousiaste le dit matin. Je ne fis que rire à sa remarque quant à mes ronflements, ma bave et la comparaison avec mon pug. Je dormais bien, c’était au moins ça ! On parla ensuite de nos rêves de gamin, enfin plutôt le mien ; Ally semblait un peu plus réservée sur la question d’enfants. Moi, même le nombre était soigneusement choisi. « Ouais mais je suis tellement tranquille, doux et posé, peu importe le craziness level de ma conjointe, mes enfants seront des anges. » Dis-je en ne me croyant même pas moi-même. Parce qu’au contraire, j’étais un vrai hyperactif, et même si Ally me connaissait plus dans l’intimité qu’en grand groupe, elle allait bientôt comprendre que j’aimais bien être le clown de la place. Et sachant qu’Ally était elle aussi un peu folle à sa façon, je me disais que si c’était elle la mère de nos enfants, peut-être que deux suffiraient, oui. On verrait bien.

Bref, une fois que cette bulle qui nous avait traversé l’esprit de partir en roadtrip fut concrétisée, je me retrouvai au volant de la voiture chérie de belle rousse. « À personne ? Je me sens privilégié. » Dis-je avec surprise tout en démarrant la voiture, me dirigeant vers chez moi. Elle m’expliqua, sur le chemin, ce qui s’était passé avec Isaiah, son meilleur ami maintenant demi-frère, si je suivais bien. C’était assez incroyable, comme histoire, ça. « Ouais, je me souviens. » Avais-je répondu à propos du départ de sa mère. « Whaaaat. » Avais-je lancé avec surprise quand elle dit que sa mère s’était alors tirée avec le père d’Isaiah, en fait. Et un autre « Whaaaat. » d’incompréhension quand elle me dit qu’en plus, ils avaient eu une fille ensemble. Puis, je tournai un regard surpris quand elle me parla du déshabillé. « Ben j’espère que j’y aurai droit quand même. Un beau déshabillé sur une aussi belle femme ne peut pas être gâché par une réunion familiale ratée. Va falloir remédier à la situation. » Avais-je dit. Je n’étais pas très à l’aise avec le sujet familial, même s’il s’agissait de celle d’Ally, la mienne était tellement fucked up que je n’étais jamais vraiment en l’aise de parler de parents, de sœurs, de frères, etc.  Heureusement, nous arrivions chez moi, ce qui me donnait un moment de répit. Je sortis de la voiture et, quand je revins, Ally m’embrassa et m’indiqua que maintenant, à chaque fois que je quittais la voiture sans elle, je devais l’embrasser. Je rigolai. « J’aime assez cette nouvelle règle de vie. » Et je démarrai, lui proposant d’aller vers le nord et de voir où ça menait. Elle m’affirma que c’était moi le conducteur, mais, pourtant, quelques kilomètres plus tard, Ally me sortait les distances exactes et le temps de route associé entre chaque destination. Je soupirai en secouant la tête, un sourire amusé aux lèvres. « Ça, c’est pas ce que j’appelle se laisser porter par le vent, Ally. » Que je dis en la regardant et en lui faisant un clin d’œil avant de reporter mon regard sur la route. Elle, elle avait les yeux rivés sur son téléphone, sur la carte sans doute. Bon ben, tant pis pour mon goût de l’aventure. J’aurais bien aimé qu’on suive les routes jusqu’à s’en perdre s’il le fallait, mais ça ne semblait pas être dans les plans de la jeune femme. « Faisons comme t’as dit alors. » Avais-je tout simplement lâché, résigné. Elle releva par contre le fait que le parc était vraiment éloigné du reste. J’haussai les sourcils. « Sinon on fait tout ceux qui sont dans le même coin, et on fait le Dreamworld une autre fois ! » On pourrait sans doute profiter de cette occasion pour aller visite autres choses dans le sud, durant ce second périple.

Une fois notre trajectoire réglée, Ally sortit un jeu de son sac, et je reconnus le jeu Brin de jasette, édition pour couples de ce que je pouvais en lire. J’avais déjà joué à une ou deux reprises avec des amis – enfin, surtout parce que leurs copines avaient apporté le jeu. Je n’étais pas fan de ce jeu, parce qu’il m’amenait à trop me dévoiler sur des sujets que je ne voulais parfois pas aborder, mais en même temps c’était bel et bien la meilleure façon pour Ally et moi d’apprendre à se connaître. « Tu penses à tout, toi. » Elle n’avait eu que cinq minutes pour se préparer et pourtant, elle avait pensé à son jeu. Ça me faisait rire. « Je commence. » J’attrapai le dé qu’elle me tendait, et je le lançai dans le contenant pour les verres. Rose. Je jetai un regard vers Ally, qui s’empara d’une carte. « Tu peux me lire la première question. » Dis-je, préférant grandement garder ma concentration sur la route, surtout que je lisais très lentement. Elle me lu : « Êtes-vous réceptifs aux fantasmes sexuels de votre conjoint ? » Je rigolai. Déjà, ça me faisait bizarre de considérer Ally comme ma conjointe. Et puis, l’entrée en matière était assez directe. « Bah oui, je suis très réceptif. Tu sais bien que je suis prêt à pas mal de trucs pour réaliser tes fantasmes. Par contre tu m’as toujours pas avoué tes plus grands fantasmes … » Soulignais-je. Qui sait, ce petit voyage me permettrait peut-être de lui en mettre plein la vue. De la satisfaire comme elle n’avait jamais été satisfaite.


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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 1:09


neverending sentence

« Une fois, ok. Parce que de toute façon j’ai pas trop l’choix, j’pense. » « Je te le donne, si tu veux. » que je lui disais avec un petit sourire, parce que j’étais quand même ouverte à la situation. Mais il verrait que les levers de soleil c’est plus magnifique que tout... J’adorais toutes les températures, mais le lever de soleil, c’est magique, tout simplement. « Ouais, mais je suis tellement tranquille, doux et posé, peu importe le craziness level de ma conjointe, mes enfants seront des anges. » J’avais peur. Très peur. « Arrête, t’es un enfant à toi tout seul, Concho! » que j’lui disais pas plus naïve que ça. Il faisait de la danse un métier, ce n’était pas pour rien. Et moi aussi je l’étais un peu d’une certaine façon. La seule chose, c’était que mon père avait su canaliser mon énergie dans les différents sports dont les arts martiaux et depuis, ça m’était bien utile.

« À personne? Je me sens privilégié. » « Tu l’es. » que je lui confie en rougissant. Il l’était, je ne laissais plus grand monde retrouver cette intimité si particulière que je dévoilais peu à peu à Conchobahr. Mon amour de jeunesse, Levi, je lui avais laissé libre accès par le passé et plus maintenant. Ça me brisait de penser qu’un homme m’avait tout de même un peu brisée et que les morceaux à recoller allaient devoir être faits par un autre homme. Aucune relation sérieuse depuis tout ce temps... Des relations d’un soir, des fuckfriends et c’était tout. J’me portais relativement bien de tout ça. Et puis, il y avait la saga avec Nate et celle de Nelligan qui me rendaient perplexes un peu plus chaque jour. J’avais brisé la vie des deux, d’une façon différente et bien que je parvenais à me pardonner, je n’arrivais pas vraiment à m’en dissocier totalement. Il semblait surpris de toute la saga avec Isaiah et il revenait quand même sur son sujet préféré. « Ben j’espère que j’y aurai droit quand même. Un beau déshabillé sur une aussi belle femme ne peut pas être gâché par une réunion familiale ratée. Va falloir remédier à la situation. » Je souriais gentiment, charmée par Concho. « Ça tombe bien, je l’ai apporté. » que je lui disais avec un clin d’œil, amusée. Puis il quittait la voiture alors que j’avais cherché le jeu et un album pour la route. Du Tycho, des Backstreet Boys, Spice Girls, Phil Collins, Coldplay et même un de S Club 7 ... Oui, je vivais dans le passé et je connaissais encore toutes les chorégraphies par cœur, ça s’oublie pas tout ça. Il revenait et se déclarait assez satisfait par cette nouvelle règle de vie. « Ça, c’est pas ce que j’appelle se laisser porter par le vent, Ally. » « J’suis désolée. » que j’lui avouais avec un petit sourire coupable en laissant mon portable de côté. « Sinon on fait tous ceux qui sont dans le même coin et on fait le Dreamworld une autre fois! » « Ça me va! Il doit bien y avoir un minuscule parc d’attractions pour te faire crier comme une fillette! » que j’lui dis avec un air de défi et un clin d’œil.

« Tu penses à tout, toi. » « Toujours! » Je souriais à ma réponse, j’arrivais même à penser pour deux à l’époque de Levi, il oubliait souvent des trucs et ça m’étonnait pour un fils de riche, il devait souvent se faire gronder pourtant. Il me disait qu’il commençait et je le laissais aller puisque la règle stipulait que le plus jeune commençait. Et c’était lui... À la question où je lui demandais s’il était réceptif aux fantasmes sexuels de votre conjoint. Il me disait qu’il était prêt à pas mal de trucs pour réaliser mes fantasmes. Je n’étais pas surprise et ce n’était pas vraiment nouveau de ce qu’il m’avouait donc je ne lui accordais pas de pierre. « Mes plus grands fantasmes? » J’ris doucement et je songe à la question. Avais-je uniquement des fantasmes? Oui, comme toute personne. Je repensais à ceux réalisés comme la cabine d’essayage avec Levi à New York. La galerie d’arts avec Nate ... Je l’avais fait aussi dans un avion, mais l’expérience n’avait pas été aussi charmante qu’elle le semblait. « Donc, oui pour répondre à la question je serais prête à pas mal tout pour assouvir tes fantasmes... Quant aux miens hm... J’rêve qu’on le fasse dans un ascenseur, à la plage, sous une cascade isolée du monde ou même en haut de la grande roue. Et je t’avouerais aussi que j’aimerais bien essayer de légères pratiques de BDSM. Toi, t’as quoi à réaliser? » que j’lui demande en lui adressant un clin d’œil comme s’il allait m’apprendre quelque chose. Je tirais à mon tour le dé... Encore du rose. « Quand vous sentez-vous le plus sexy? » que je demandais à Concho sachant pertinemment que j’allais devoir également répondre à la question et je me demandais le tout.

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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 5:55

Honnêtement, plus la discussion filait avec Ally, plus je me rendais compte qu’elle était sans doute plus que sérieuse quant au futur de notre relation. Après tout, si elle disait vrai, j’étais l’une des rares personnes à qui elle laissait la chance de conduire sa voiture adorée. J’étais aussi l’homme pour qui elle avait amené ce déshabillé. L’homme avec qui elle se fichait de devoir passer les prochaines 72 heures et plus, qui sait. Elle semblait même emballée à l’idée de partir avec moi jusqu’au bout de la province. Je ne pouvais m’empêcher de me dire, avec amusement, qu’elle n’avait aucune idée de ce dans quoi elle s’embarquait. Si Ally arrivait à m’endurer tout ce temps, moi et mes conneries, moi et mes blagues plates, alors elle était véritablement faite pour moi. Avec d’autres femmes, je ne me montrais jamais réellement sous mon vrai jour. Je n’étais jamais assez à l’aise. Jamais assez sûr de moi. Sur de nous. Toutefois, avec Ally, étant donné que notre relation avait débuté sans romance et sans développement possible, j’avais tout de suite pu agir comme je le voulais, sans trop me soucier de ce qu’elle allait penser de moi. C’était peut-être ça, en fait, qui faisait en sorte que nous étions si bien l’un avec l’autre. Pour une fois, j’étais authentique. Pour une fois, je n’avais pas peur de regarder dans les yeux d’une femme et d’y voir le véritable reflet de qui j’étais.

Une fois notre périple véritablement commencé, avec mes bagages à l’arrière, Ally et moi convînmes qu’il était préférable de laisser tomber le parc d’attractions Dreamworld pour cette fois, étant donné que c’était totalement à l’opposé de toutes nos autres activités. Ça nous donnerait une autre excuse pour nous éclipser quelques jours, une prochaine fois. Je ne voyais aucun problème avec cela. Et puis, comme belle rousse le disait, il y aurait peut-être un parc d’attractions un peu plus petit en chemin. « Ha-ha. J’ai bien hâte de te voir, toi. Tu vas te pisser dessus parce que t’es une trouillarde. » Dis-je en la toisant du regard, avant de lui sourire, amusé. Ally en profita pour sortir son jeu qui nous permettrait d’apprendre à nous connaître. Moi, j’avais sélectionné au hasard un des disques d’Ally pour le mettre dans le lecteur, question d’avoir un beat de fond. Je ne montai pas beaucoup le son. La première question, qui était pour moi, n’était une surprise pour personne. Enfin, jusqu’à ce que la jeune femme me révèle quelques-uns de ses fantasmes que nous n’avions jamais abordés ensemble. Ils étaient à peu près tous possibles, même si le BDSM m’avait un peu pris par surprise. « Dans une grande roue ? Faudra que tu sois sur le dessus, alors, sinon c’est des plans pour que je fasse une crise de panique à force de voir en bas. » En plus, avec la cabine qui allait certainement tanguer à cause de nos mouvements, je me doutais que ce n’était pas la meilleure idée au monde. Pour le reste, je ne répondis rien, préférant simplement noter mentalement les informations. Je me promis de réaliser chacun de ses fantasmes, à des moments inattendus de notre relation. La jeune femme me renvoya alors la question, me demandant lesquels je tenais à réaliser. « J’aimerais bien dans une cabine d’essayage, pour les lieux, mais sinon c’est surtout aussi beaucoup des … des scénarios, si on veut. J’ai toujours voulu coucher avec une de mes professeurs, au lycée, et j’dirais que l’idée m’est restée. Ou alors si j’avais l’opportunité d’être un grand patron, et de coucher avec ma secrétaire ou avec une cliente importante, tu vois ? Sinon j’ai jamais vécu de ménage à trois, ça manque à ma vie, j’pense. » Avouais-je, avec un petit sourire aux lèvres, un peu rêveur sans doute. Si Ally était prête à tenter les jeux de rôle avec moi, elle en aurait plein la vue.

La jeune femme pigea finalement sa propre carte, après avoir tiré son dé, et elle me demanda quand est-ce que je me sentais le plus sexy. Je souris. C’était un sentiment tellement nouveau, pour moi, de me sentir sexy. Quand j’étais au lycée, je me trouvais tout sauf désirable. « Bon, encore une fois j’imagine que j’aurai pas droit à ma roche parce que je suis visiblement hyper prévisible mais … C’est quand je danse, je pense. » Je souris, commençant à faire quelques mouvements avec le haut de mon corps alors que je montais un peu le son de la musique, chantant ce qui se trouvait à être les Backstreet Boys, je pense. Everybody. Je chantais du mieux que je pouvais les paroles tout en faisant le plus de mouvement possible, malgré que je conduisais et qu’il fallait quand même je conserve une certaine position. Je m’arrêtai après un moment en riant. « Comment résister à ça, hein ? » Plaisantais-je. « Et toi, belle rousse, quand est-ce que tu te sens la plus sexy ? » Elle aurait pu me répondre que c’était en permanence que je ne lui aurais pas donné de roche. Parce que c’était vrai, elle était toujours sexy.


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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 8:17


neverending sentence

« Ha-Ha. J’ai bien hâte de te voir, toi. Tu vas te pisser dessus parce que t’es une trouillarde. » « Moi, une trouillarde? C’est bien ce qu’on verra, Rosenbach! » Je le regardais avec une lueur de défi dans les yeux. Le seul moment où je ne tenais pas vraiment les manèges, c’était en impliquant l’alcool. En dehors de ça, ça devrait être génial. Je prenais mon pied et je criais comme une enfant. Parlant d’enfant, ça me rappelait de bons moments avec mon père et ma mère, où je voulais aller dans les manèges les plus excitants! Ma mère s’indignait de voir mon père monter avec moi pour tous les faire... Et j’en redemandais alors que mon père était vert. Lui, il ne les tenait pas du tout. Il me ramenait sur terre en évoquant la navette chancelante et je riais doucement. « J’ai jamais dit que je ne serais pas sur le dessus. Tu sais très bien que j’suis capable d’être sur toi. » Oh ça oui, il le savait! Je n’étais pas toujours très sage lors de nos ébats et je n’étais pas à 100 % soumise. « J’aimerais bien essayer dans une cabine d’essayage, pour les lieux, mais sinon c’est surtout aussi beaucoup des... des scénarios, si on veut. » J’avais un fin sourire au visage, ça restait dans le domaine du réalisable selon ce qu’il me disait. Pour avoir réalisé la cabine d’essayage, en tout cas, ça l’était. Et les scénarios, on verrait bien le genre de scénario... J’écoutais la suite. « J’ai toujours voulu coucher avec une de mes professeurs, au lycée et j’dirais que l’idée m’est restée. Ou alors si j’avais l’opportunité d’être un grand patron et de coucher avec ma secrétaire ou avec une cliente importante, tu vois? Sinon j’ai jamais vécu de ménage à trois, ça manque à ma vie, j’pense. » Je le regardais sourire, rêveur et je lui glissais une pierre de son côté. « J’pensais que t’avais déjà réalisé le threesome. » Premier aveu de ma part qui lui valait une pierre, je gardais tout en note de mon côté. J’allais devoir présenter un curriculum vitae intéressant pour une secrétaire, ne serait-ce que le temps d’une journée. J’allais me débrouiller avec Lexi, ne serait-ce que pour rire de la situation. Qui sait, peut-être serait-elle la troisième personne? Quoi que mélanger travail et sexe, ce n’est jamais bon. « J’en conclu que lorsqu’on sera de retour, je mettrai mon costume de professeur particulière? » Je lui adressais un clin d’œil. J'avais bien quelques déguisements inutilisés à la maison...

« Bon, encore une fois j’imagine que j’aurai pas droit à ma roche parce que je suis visiblement hyper prévisible mais... c’est quand je danse, je pense. » Je souriais de le voir aller, danser sur les Backstreet Boys. Puis, il s’arrêtait et je pouffais de rire. « Comment résister à ça, hein? » « Arrête, je résiste pas! Un homme qui danse sur les Backstreet Boys, c’est un homme à marier! Tu sais que c’est mon groupe préféré encore aujourd’hui? Y’a personne qui leur arrive à la cheville! » Et j’suis convaincue pur et dur que c’est vrai tout ça! « Et toi, belle rousse, quand est-ce que tu te sens la plus sexy? » Moment de réflexion. « Quand je réalise le pouvoir et l’impact que j’ai sur un homme, physiquement parlant. Que ce soit par le regard, un sourire ou un geste. » C’était mon aveu du jour et il y en aurait d’autre sous peu, je le sentais. « Et j’avoue que lorsque tu m’appelles belle rousse, ça me fait sentir sexy, aussi! » Je riais doucement à cette deuxième affirmation nettement plus ludique alors qu’il conduisait. « À toi. » Je lui déposais le dé dans sa main qu’il allait devoir relancer puisque c'était à son tour.

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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 21:52

Ma première pierre ! Tout cela parce qu’Ally me pensait un peu plus expérimenté que je n’en avais l’air. Eh non, pas de threesome pour moi, bien malheureusement. Je devais avouer que cette idée m’avait toujours grandement excité, même si c’était un peu cliché et peu original. En même temps, si c’était le fantasme de plusieurs hommes, ce n’était pas pour rien ! « Pas encore. Mais j’ai espoir, encore, un peu. » Avais-je en la dévisageant avec un sourire. Pourtant, elle n’avait pas répondu si elle était intéressée ou non, ce qui me désola un peu. J’aurais bien aimé savoir si elle était partante ou si cette idée ne l’enchantait pas du tout. Et je ne savais pas si je devais interpréter ce silence comme un refus ou seulement comme une indifférence par rapport à l’idée. Bref, je laissai tomber pour le moment, surtout après que la rouquine m’ait partagé son plan d’enfiler son costume de professeur particulière à notre retour. Je souris. « Si t’es bonne actrice, alors … » Je laissai ma phrase en suspens, parce que tout était dit de toute façon. Évidemment que j’aurais envie. Évidemment qu’Ally était la candidate parfaite pour réaliser ce fantasme. Bref, maintenant c’était au tour d’Ally d’avoir une carte, et sa question entraîna chez moi cet incontrôlable besoin de danser sur la musique du disque de la jeune femme, peu importe ce que c’était. Sa réponse me fit rire. « Je danserai un jour sur les Backstreet Boys pour toi, promis. » Lui affirmais-je, pas tant pour lui prouver que j’étais un homme à marier que pour lui faire plaisir. Je lui renvoyai ensuite la question, et alors que je l’aurais imaginée me dire que c’était lorsqu’elle portait ses déshabillés ou autre, elle m’apprit que c’était lorsqu’elle réalisait le pouvoir qu’elle pouvait avoir sur un homme, et quand je l’appelais belle rousse. Cela me fit sourire ; j’étais ravi. Je lui donnai une petite pierre par la même occasion. « Et … réalises-tu seulement à quel point tu me fais de l’effet, physiquement, Ally ? Avec un seul regard, un seul sourire bien placé, t’arriverais à me mettre à tes pieds. » Lui avouais-je avec un sourire alors que je regardais la route, droit devant moi.

Je tirai de nouveau le dé, au même endroit puisque c’était mieux que ça de le lancer n’importe où dans la voiture, et cette fois j’obtins la couleur mauve. Question de faire changement, un peu. Ally prit donc la carte associée à la couleur et la tourna vers elle. « Qui a le dernier mot dans votre couple? » Me demanda Ally, après avoir lu exactement ces mots sur la carte qu’elle tenait dans sa main. J’eus un petit rire, à la limite entre l’amusement et le désespoir. Parce que la rouquine était certainement une tête de mule, et comme nous avions d’ailleurs pu le constater un peu plus tôt concernant le dévoilement d’une éventuelle grossesse, nous n’étions pas d’accord sur tout. Je pouvais moi aussi me montrer très insistant, ne voulant pas lâcher le morceau, et je pense que c’était sans doute l’une des caractéristiques de notre relation qui pourrait bien nous attirer des ennuis. Pour le moment, par contre, étant donné que nous n’étions pas un réel couple et que je ne voulais pas me disputer avec Ally alors que notre relation se basait justement sur la simplicité, je répondis : « Toi. Forcément. I know better. On serait encore chez toi en train de s’obstiner si j’avais pas cette capacité à savoir me taire quand il le faut. » Ça ne se voulait pas méchant, je ne faisais que répondre avec sincérité à la question, mais après l’avoir dit, je me rendis compte que j’avais peut-être manqué légèrement de tact. Un peu comme à cette soirée au casino, où je n’avais voulu que présenter mon opinion sur les rumeurs à Ally, et que ça avait dégénéré parce que je ne trouvais jamais les bons mots. J’espérais qu’elle ne le prendrait pas mal. Pour essayer d’adoucir le coup, je tournai un visage affectueux vers elle, comme pour lui montrer que je pouvais parfois trouver son entêtement adorable. Tout comme je pouvais la trouver démoniaque, aussi, à d’autres moments. « À toi de répondre, et n’essaie pas de me faire avaler que c’est le contraire. » Dis-je avec un rire.


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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyVen 8 Avr 2016 - 1:17


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« Pas encore. Mais j’ai espoir, encore un peu. » Il me regardait avec ce sourire ne lui laissant pas la moindre idée s’il avait encore une chance. C’était le genre de fantasme que j’aurais considéré si j’étais en couple avec quelqu’un que j’aime pour lui faire plaisir et lorsque j’me sens suffisamment en confiance. Je lui adressais un sourire pour toute réponse, je n’en dirais pas plus. « Si t’es bonne actrice, alors... » Mon imagination divaguait maintenant et je souriais bêtement. Si j’étais bonne actrice? Il l’ignorait, mais l’espionnage était qu’une partie infime de jeu théâtral. Enfin, en partie. Et je m’étais bien débrouillée avec Levi et je croyais bien que je saurais comment amadouer Concho pour la suite des choses. « Alors...? » que je lui demande en me tirant de ma propre rêverie. Puis, le jeu se poursuivait. « Je danserai un jour sur les Backstreet Boys pour toi, promis. » « Ne brise jamais cette promesse! » J’étais à présent pleine d’espoir et lorsqu’il me regardait, je lui adressais un clin d’œil. Pour moi, s’il dansait dans l’intimité sur les BSB ou alors en public, il s’attirait de nombreux gains éventuels et un désir un peu fou. Alors que je me dévoilais dans d’intimes confidences, Conchobahr me donnait une pierre, ma première à moi aussi. Il venait tout juste de l’apprendre? « Et... réalises-tu seulement à quel point tu me fais de l’effet, physiquement, Ally? Avec un seul regard, un seul sourire bien placé, t’arriverais à me mettre à tes pieds. » « Ah oui? » Je lui demandais en rougissant, c’était l’un des plus beaux compliments qu’il pouvait me faire. J’étais ravie.

Nouveau lancement de dé, nouvelle question. « Qui a le dernier mot dans votre couple? » J’avais un fin sourire au visage. Lui, il riait entre l’amusement et le désespoir. Je savais déjà sa réponse avant même qu’il mettait des mots dessus. « Toi. Forcément. I know better. On serait encore chez toi en train de s’obstiner si j’avais pas cette capacité à savoir me taire quand il faut. » J’pouffe de rire. Il avait absolument raison sur toute la ligne. « Attends, attends! Je tiens à me justifier là-dessus que je sais choisir mes combats! » Parce que même si Poncho se sent supérieur à moi là-dessus, je ne me battrais pas pour une cause qui n’en valait pas la peine. « À toi de répondre et n’essaie pas de me faire avaler que c’est le contraire. » Je riais avec lui. « Non, c’est moi et je le vis très bien, Poncho, saches le! Mais comme j’ai dit, je sais choisir mes batailles. » Je lui adressais un clin d’œil en relançant le dé pour obtenir une couleur rouge. « Lorsque vous vantez votre conjoint en son absence, que dites-vous le plus souvent? » Je repensais au voyage avec Isaiah, puis à Lily. J’étais songeuse et je ne voulais pas non plus lui dire toute la vérité... J’allais pas lui dire qu’on vivait un truc magique, si ? « J’réalise que je ne peux pas me passer de toi, que tu baises comme un Dieu et que si tu repartais, j’irais te chercher. » J’espérais en avoir dit suffisamment à son goût et je détournais mon regard amoureux vers la fenêtre en espérant qu’il ne le voit pas, j’pouvais quand même pas cacher mon sourire, c’était inévitable. « Et toi, tu dis quoi de moi? »

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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyVen 8 Avr 2016 - 2:17

Ses petites joues rosées et son Ah oui ? gêné me fit fondre. Autant Ally pouvait me faire perdre la tête et le contrôle quand elle était pleine d’assurance, sexy as fuck et dominante, autant elle pouvait me faire craquer quand je la prenais par surprise et que je la touchais droit au cœur. Je la regardai donc avec un sourire tendre avant de rediriger mes yeux vers la route. Putain, si je n’avais pas à conduire pendant des kilomètres, je passerais mon temps à la regarder, cette femme-là. À la prochaine question, je répondis en toute honnêteté, un peu trop direct peut-être, mais Ally l’avait très bien pris, ce qui me rassura. Elle était même complètement d’accord avec moi, ce qui me permit de rire de bon cœur sans avoir peur d’avoir foutu la merde en début de voyage. C’était écrit dans le ciel qu’on allait se prendre la tête à propos de quelque chose dans les prochaines soixante-douze heures, mais c’était bien si ça pouvait attendre un peu. « J’ai bien hâte de tomber sur un combat que tu ne choisiras pas, alors. » Dis-je avec un rire, puisque c’était arrivé très rarement, voir jamais, que j’aie le dernier mot.

Ally pigea une autre carte après avoir obtenu la couleur rouge. Elle me posa une question qui me prit un peu par surprise, parce que je devais avouer que je n’avais pas beaucoup parlé d’Ally et de moi à d’autres personnes. Enfin, pas en tant que duo. Pas en tant qu’éventuel couple. J’avais parlé d’elle à Lily-Anaëlle, à Lexi et à Eleanor, parmi d’autres, mais pas comme étant ma copine ou quoi que ce soit. Je me demandais si c’était le cas pour Ally, alors j’écoutai attentivement sa réponse. Elle avait donc dit à d’autres qu’elle n’arrivait pas à se passer de moi, que je baisais comme un Dieu, et qu’elle irait me chercher si je repartais. Elle avait dit ça à d’autres personnes ? Ça me fit tout drôle. De savoir qu’elle avait confié à des ami(e)s qu’elle avait de plus en plus de mal à se passer de moi. Et que je baisais comme un Dieu, aussi, mais ça, c’était dans les conversations préférées des femmes alors il était évident que j’y étais passé. C’était flatteur de savoir à quel point c’était positif, en tout cas. Je souris, puis lui jetai un regard sérieux avec un sourire presque attristé. « Tu sais, je ne compte pas repartir, hein ? Quand je suis parti la première fois c’était … c’était parce que c’était trop pour moi, à Bowen. J’en pouvais plus de ce qui m’entourait. J’étais pas à une bonne place dans ma vie, dans ma tête. Je n’ai jamais voulu laisser des gens derrière, et je ne ferai plus cette erreur. » Avais-je dit en lui jetant un second regard après avoir parlé. C’était sans doute Lily-Anaëlle qui lui avait mis cette idée dans la tête, puisqu’elles étaient meilleures amies et que j’avais fait le coup à Lily il y avait bientôt dix ans maintenant. Finalement, la rouquine me renvoya la question. Je réfléchis un moment, un peu mal à l’aise. « C’est pas trop mon genre de parler de mes relations intimes. Alors … j’ai pas parlé du fait que tu baisais comme une tigresse, même si c’est le cas. Mais … j’ai mentionné à quelques reprises à Eleanor et Lexi à quel point je peux me sentir à l’aise avec toi, à quel point tu me fais rire et … des trucs dans le genre. » Terminais-je en haussant les épaules, gêné. J’étais pas très doué dans les grandes déclarations, faut croire. « En tout cas, tiens, une pierre pour toi, parce que j’ignorais que tu parlais de moi comme ça aux autres. » Je souris en lui donnant la pierre. Et je tirai le dé. Rose. Ally récita la carte : « Vous sentez-vous libre de partager vos états d’âme avec votre conjoint ? » Un sourire en coin, ou plutôt une petite moue. Ce jeu me posait quelques questions que j’aurais préféré éviter, en fait. « J’suis pas très à l’aise de partager mes états d’âme avec qui que ce soit, en fait. » Avouais-je en fronçant légèrement les sourcils, fixant la route devant moi. « Et toi ? » Lui demandais-je.


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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyVen 8 Avr 2016 - 3:47


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Dans la vie, on devait reconnaître nos qualités et nos défauts. J’me connaissais suffisamment pour admettre la majorité de mes tords et mes travers. Par contre, je me connaissais aussi et je ne me prenais pas pour de la merde. À l’inverse, tout ce qui concernait Levi n’était pas encore approuvé par le comité cérébral de ma tête. Avec Levi, je craignais que ce soit toujours un combat de coq malgré qu’il prétende le contraire. Enfin bon, on verrait bien comment la suite évoluerait. « J’ai bien hâte de tomber sur un combat que tu ne choisiras pas, alors. » Je le regardais avec un petit sourire au visage. « Alors dis-toi simplement que c’est que j’tiens à toi quand j’me bats pour que tu manges ou que tu m’accompagnes dans un fantastique périple! » Je levais les bras en l’air comme pour appuyer ce que je disais en riant doucement. Je repensais à la nourriture de l’autre jour, notamment.

Il me rassurait. Il me disait qu’il ne comptait pas repartir de si tôt et je haussais les épaules. « Même si tu pars, j’ai promis à Lily-Anaëlle que j’irais te chercher à l’autre bout du monde, s’il le fallait. » J’avais failli ajouter qu’il ne connaissait pas mes méthodes pour retrouver des gens et c’était peut-être un peu mieux ainsi. Il ne connaissait pas Ally l’espionne, lui-même étant parti durant toutes ces années. Je me questionnais à savoir si vraiment, je devrais lui dire la vérité un jour. Après tout, toute vérité n’était pas bonne à dire et Concho devait s’en douter. Enfin, tout ça pour dire que j’irais chercher Conchobahr peu importe où il irait. « Prochaine fois, si tu pars emmène-moi avec toi. » J’avais soufflé en prenant sa main doucement le temps d’un instant et je la détachais. Il me disait par la suite que ce n’était pas son genre de parler de ses relations intimes et je hochais la tête. « Des trucs dans le genre? » J’étais un peu déçue par ce manque de confessions, mais on chassait rapidement le sujet alors qu’il me donnait une pierre. Nouveau sourire. À la nouvelle question, Concho se confessait qu’il n’était pas très à l’aise de le faire. Je hochais la tête. J’avais cru remarquer avec sa maladresse à dire les choses. « Ça dépend quoi, je t’avouerais. » Je réalisais vraiment que je pouvais me fermer comme une huître et ensuite exploser du jour au lendemain sans qu’on comprenne forcément le déclic. « Mais si tu veux jouer sur les mots, oui je me sens libre de te les partager, mais est-ce que je veux forcément le faire? La réponse variera selon les états d’âme en question. » Je haussais tout bonnement les épaules. Je décidais de tirer de nouveau le dé : Du mauve.... Je regardais la carte pour finalement énoncer la suite des évènements. « Êtes-vous d’accord sur la place que devraient occuper les animaux de compagnie dans votre vie? On pourrait dire que oui... Tant que Gambo ne fait pas de bébés à Cinnamon, on devrait bien s’en sortir. » On n’habitait pas ensemble et ma petite chienne avait bien compris que lorsque Concho était là, elle dormait dans son panier. Dans le cas inverse, elle pouvait se réfugier sous les couvertures avec moi. J’allais d’ailleurs devoir envoyer un texto à Lily pour qu’elle s’occupe de mon canin pendant quelques jours. « Et toi, t’as quoi à dire de Gambo et de Cinnamon? » Mon sourire ne pouvait pas se dissimuler, j’aimais nos chiens, j’aimais nos balades les quatre ensemble.

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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyVen 8 Avr 2016 - 5:50

Voilà, Ally me confirma que c’était bien avec Lily-Anaëlle qu’elle avait eu les conversations à mon sujet. En même temps, je ne devais pas me montrer trop surpris. C’était plus que prévisible. Lily-Anaëlle était l’une de mes plus vieilles connaissances ici à Bowen, en tout cas de celles à qui je parlais encore. Et aussi l’une des plus importantes. Si ce n’était pas la plus importante. Alors comme Ally était sa meilleure amie, et que nous avions une relation des plus intimes, il fallait bien que mon nom sorte dans l’une de leur conversation. Et comme je savais que j’avais blessé Lily-Anaëlle en partant du jour au lendemain, il était normal qu’elle s’inquiète pour Ally aussi. Heureusement, j’avais appris de mes erreurs, et je ne fuirais plus aussi lâchement mes problèmes sans penser aux autres. Je souris quand Ally me demanda de l’emmener avec elle, si jamais l’envie me reprenait de tout quitter. « Promis. » Dis-je, même si je savais que ça n’arriverait pas. Je n’avais pas envie de me lancer dans un débat sur la question de si oui ou non ce pouvait être une éventualité. Ça ne mènerait à rien, et ça n’était pas important. Ce qui était important, c’était que moi je savais que je menais finalement une vie bien plus stable qu’auparavant. Que j’avais pris mes responsabilités en main. Que j’étais plus mature, plus songé. Plus courageux, aussi, face aux obstacles que la vie mettrait sur mon chemin. Parce que oui, tous nos chemins sont parsemés d’embûches, un jour ou l’autre des bâtons seront mis dans nos roues, mais j’étais prêt.

Je retins un peu ma déception et mon malaise quand Ally me mentionna qu’elle n’avait pas forcément envie de partager avec moi certaines choses. Je me demandais alors de quoi il s’agissait. Je savais bien que tout le monde avait le droit à son jardin secret, mais c’était quand même difficile de passer par-dessus cela quand l’autre relevait le fait que certaines choses resteraient cachées. « D’accord … mais tu sais, j’m’exprime peut-être comme de la merde mais, si jamais tu ressens le besoin de me parler de quoi que ce soit, n’hésite pas. Je sais pas formuler ma pensée comme il le faut mais je suis très bon pour écouter, par contre. » Mentionnais-je en lui jetant un coup d’œil. Je ne voulais pas qu’Ally ait peur de me dire quoi que ce soit qu’elle avait sur le cœur. Si elle ressentait le besoin de m’en parler, je ne voulais pas que quelque chose la retienne. J’étais ouvert à la communication. Je savais bien qu’on n’avancerait pas si on ne se parlait pas des vraies choses. Bon, le conseil valait aussi pour moi, puisque comme je venais de le dire je n’étais pas forcément à l’aise de m’ouvrir non plus. J’y travaillais. Beaucoup. Bref, Ally tira un nouveau dé ; encore rouge pour elle. Je souris quand elle parla de nos animaux. « T’aimerais pas avoir plein de chiots ? Ils seraient trop mignons. » Dis-je en riant. Mais sa réponse ne me surprenant pas vraiment, je ne lui accordai pas de pierre. À mon tour, je répondis : « Je pense qu’un animal de compagnie amène un petit quelque chose en plus à une relation. Alors le fait qu’on en ait chacun un, je pense que ça joue en notre faveur. » Je lui fis un clin d’œil. « Puissent-ils vivre à tout jamais. » Mentionnais-je avant de faire un signe de croix sur mon front, mon cœur et mes épaules. Je tirai ensuite un autre dé. Au moins, on ne portait plus trop d’attention aux villes qui défilaient en périphérie depuis tout à l’heure. Ally prit une carte et la lisais à voix haute : « Comment vous organisez-vous sur le plan financier avec votre conjoint ? Avez-vous un compte conjoint ? » Mes joues s’empourprèrent tout d’un coup, parce que s’il y avait bien un sujet tabou dans ma vie actuellement, c’était mon compte en banque. « Je pense qu’on est en pas rendus là dans notre relation, le compte conjoint. » Dis-je en riant. Ça me prendrait plusieurs mois de colocation avec Ally avant de commencer à songer à cela. « Et comme on n’est jamais vraiment sorti ensemble au resto ou d’quoi, j’pourrais pas vraiment dire. On en est encore au stade du chacun pour soi, non ? » Je souris. « Comment tu voudrais qu’on gère nos finances, dans le futur ? » Lui demandais-je, un peu pour détourner l’attention de sur mon argent à moi.  



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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyVen 8 Avr 2016 - 8:56


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Je savais que Lily-Anaëlle avait eu de l’impact dans sa vie, comme de nombreuses personnes dans la mienne. Isaiah, Levi et Lily-Anaëlle étaient des exemples flagrants. Ils étaient encore à Bowen tous les trois et j’étais persuadée que Concho allait facilement s’ajouter à la liste des personnes importantes de ma vie. Une fois qu’il me promettait que je l’accompagnerais lors d’un prochain départ éventuel, on changeait de sujet et j’me disais que ça pouvait être moi qui partait de Bowen. Puis je me rappelais que Bowen était pour moi un pilier existentiel à ma vie. C’était l’endroit où j’étais revenue presqu’immédiatement après l’histoire de Levi à New York alors que j’aurais pu très clairement rester là-bas. Bowen, c’était ma maison : tout simplement.

« D’accord... mais tu sais, j’m’exprime peut-être comme de la merde, mais si jamais tu ressens le besoin de me parler de quoi que ce soit, n’hésite pas. Je sais pas formuler ma pensée comme il le faut, mais je suis très bon pour écouter, par contre. » J’avais eu un petit sourire. « T’inquiètes pas, on a tous notre passé et notre jardin secret. » Le voilà mon aveu avec un petit clin d’œil qui se voulait rassurant. Non, il n’y avait pas mort d’homme et non il n’y avait pas de cadavre dans mes placards, ni même dans le coffre de ma voiture, d’ailleurs. La mort d’homme me rappelait le décès de mon père et le couteau à la gorge. Instantanément, suite à ce souvenir, ma main se glissait à mon cou pour toucher toute cicatrice invisible qui y était encore puis je la décollais pour paraître normale. À ce nouveau jet de dé dont l’issue était rouge, il me demandait si je n’aimerais pas avoir plein de chiots et je secouais négativement la tête. « À la base, j’ai adopté Cinnamon parce que j’en avais marre des hommes et son éducation a été... monopolisant mon attention? » Je riais doucement maintenant que ma petite chienne avait été dressée adéquatement. « J’ai pas trop envie d’en avoir plus d’un à surveiller à la fois et si tu veux un jour des enfants, j’pourrai pas faire les deux à la fois! » Je riais doucement à l’idée d’avoir des enfants et un chien à surveiller. Ça ne serait pas de tout repos. « Je pense qu’un animal de compagnie amène un petit quelque chose de plus à une relation. Alors le fait qu’on en ait chacun un, ça joue en notre faveur. » Je hochais la tête positivement puis à son deuxième commentaire, je faisais le signe de croix, bien que je n’étais pas tellement croyante. N’importe quoi pour Cinnamon. Un nouveau jet de dés... « Comment vous organisez-vous sur le plan financier avec votre conjoint? Avez-vous un compte conjoint? » La question était si rapidement posée... Concho avait rougit instantanément et semblait bien mal à l’aise. Je n’étais pas certaine de bien comprendre ce malaise. Comment devais-je l’interpréter? Il prenait la question en riant et j’étais d’accord, je hochais positivement la tête. « Et comme on n’est jamais vraiment sorti ensemble au resto ou d’quoi, j’pourrais pas vraiment dire. On en est encore au stade du chacun pour soi, non? » Je hochais la tête positivement, il n’avait pas tord. « Comment tu voudrais qu’on gère nos finances, dans le futur? » J’affichais une mine songeuse pour répondre à sa question. « Je ne saurais pas te dire... Enfin, c’est certain qu’on planifierait de l’argent pour notre futur, notre retraite ou mettre de l’argent de côté pour des voyages. Disons une ou deux fois par année, on verra comment vont nos deux emplois... J’voudrais ouvrir des comptes épargnes pour nos enfants, mais comme on a dit, on est loin de tout ça. » J’avais haussé les épaules. « Tant que tout est équitable, j’y vois pas de mal. » J’étais la première à vouloir que tout soit quitte... Parlez en à Levi, rappelez lui le matin où j’suis arrivée chez lui de mauvais poil parce que je voulais lui rembourser la galerie d’arts et qu’il ne voulait rien entendre. J’déglutissais difficilement à cette pensée, j’ai encore beaucoup de mal à m’y faire, mais il n’acceptera rien de ma part alors bon. C’était ce genre de choses que Concho devrait savoir à vrai dire... Ça et l’histoire du couteau sous la gorge. Enfin, on verrait bien. Je tirais de nouveau le dé, encore et toujours du rouge. «Est-il possible de maintenir une amitié avec une ancienne flamme? » J’déglutis difficilement et j’détourne le regard quelques instants. « Je crois que c’est possible. Difficile, mais possible. » que je souffle doucement en évitant le regard de Conchobahr. J’me voyais mal dire le contraire avec mon ex qui investissait dans ma galerie d’art. Il mettait de l’argent comme l’eau coulait d’un robinet. J’étais très clairement mal à l’aise et Concho allait bien vite s’en rendre compte. Si je pensais à Levi, oui c’était possible, avec le temps et beaucoup de volonté. Si je pensais à Woody, je préférerais être six pieds sous terre mangée par des crocodiles que d’être amie avec lui.

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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptySam 9 Avr 2016 - 6:12

Elle était marrante et adorable à la fois, Ally. Adopter un chien à cause de sa lassitude face aux hommes. Et pourtant, si Bowen semblait avoir une croqueuse d’hommes, c’était bien Ally. D’où mes inquiétudes quant à ce que nous pouvions être de plus que ce que nous étions présentement. « C’est sûr qu’éduquer un chien, c’est plus long et difficile que de préparer un petit-déjeuner à un amant avant de le renvoyer chez lui. » Je lui lançai un sourire amusé, avec des yeux rieurs. C’était une plaisanterie, et ce n’était pas à prendre au sérieux. C’était simplement un petit clin d’œil à ce qu’elle-même venait de dire à propos des hommes dont elle avait marre. « D’accord, celui-là je te le laisse. » Dis-je en parlant du combat, parce que de toute façon Ally avait quand même raison. Une portée de chiots, ça faisait quand même pas mal de chiots, et avec nos jobs respectifs, on aurait plus ou moins le temps de s’en occuper. Et connaissant mon amour pour les animaux, je serais incapable de les faire adopter. De m’en départir. Il valait donc mieux, effectivement, éviter tout simplement cet événement.

Concernant les finances, Ally et moi partagions le même point de vue quant à notre situation actuelle. En même temps, ce n’était pas bien compliqué, et il s’agissait de faits objectifs. C’est pour cette raison que je modifiai plutôt la question pour l’amener à une perspective future, demandant à la rouquine comment elle entrevoyait notre gestion dans l’avenir. Si avenir il y avait. Je souris à ses propositions. J’avais à faire à quelqu’un qui savait quand même quoi faire de son argent. Pas comme d’autres qui n’avaient aucune notion de finances, placements, etc. Ça me rassurait, dans un sens. « Ça me convient, tout ça. Au moins j’ai pas à me soucier de terminer mes jours avec une femme qui nous endette et de ne rien pouvoir laisser en héritage à nos enfants. » C’était drôle, comme on n’arrêtait tout simplement pas de faire référence à ce futur commun que nous nous inventions alors que nous n’étions même pas encore situés quant à notre relation actuelle. Faut croire que j’étais aveugle pour ne pas me rendre compte que tout s’alignait, droit devant nous.

Ally attrapa une autre carte et se demanda alors s’il était possible de maintenir une amitié avec une ancienne flamme. Je l’écoutai, et j’hochai la tête. Bon, la réponse en soi n’était pas assez surprenante pour que je lui donne une pierre, mais c’était quand même une bonne information à savoir. « Est-ce que c’est ton cas ? Je veux dire … Est-ce que tu es encore en bons termes avec certains de tes anciens copains ? » Suite à sa réponse, Ally me renvoya la question, ce à quoi je répondis en toute honnêteté : « Je saurais pas te dire. J’ai jamais vraiment été dans une relation amoureuse sérieuse. Alors je ne sais pas du tout comment je me comporterais vis-à-vis d’une ex que j’ai vraiment, profondément aimée, et avec qui j’aurais partagé plusieurs moments intimes,  tu vois ? » À bien y songer, maintenant que le sujet était abordé, je me rendais compte que ma relation actuelle avec Ally était ce qui se rapprochait le plus d’une relation amoureuse stable, parmi toutes mes expériences. Je n’avais jamais fréquenté une femme plus que deux ou trois mois. Avec Ally, nous avions passé ce cap depuis peu. Et même si on ne pouvait pas encore parler d’amour, c’était quand même plus fort que ce que j’avais pu ressentir auparavant. « Bon, et si on se gardait quelques cartes pour plus tard, hein ? » Je savais bien qu’il en restait encore beaucoup, mais si on continuait à ce rythme, il n’en resterait plus une seule pour le chemin du retour, ou pour les kilomètres à faire entre chaque destination.



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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptySam 9 Avr 2016 - 23:20


neverending sentence

« C’est sûr qu’éduquer un chien, c’est plus long et difficile que de préparer un petit-déjeuner à un amant avant de le renvoyer chez lui. » Je levais les yeux en air face à sa blague. « Ça a été facile avec Cinnamon, contrairement à un homme qui laisse le siège de la toilette en l’air, qui se laisse traîner. Enfin, un homme finalement! » J’gardais quand même un petit sourire au visage. « Et pour ton information, ceux qui bénéficient des petits déjeuners sont très particuliers. » Je lui lançais un regard mi-amoureux, mi-amusé. Et c’était vrai, j’avais demandé une fois à une conquête de partir en lui offrant d’appeler un taxi. Bah quoi? Fallait bien qu’il déguerpisse un jour ou l’autre! J’avais décidé que c’était ce matin-là. Il me laissait néanmoins ce combat et j’éclatais de rire. « Merveilleux! »

« Ça me convient, tout ça. Au moins, j’ai pas à me soucier de terminer mes jours avec une femme qui nous endette et de ne rien pouvoir laisser en héritage à nos enfants. » Je riais doucement. « Mon père a fait cette erreur et j’ai fait des choses dont je suis pas très fière pour devoir assurer mon propre avenir. Alors, il est évident que je ne mettrai pas mes enfants dans le même pétrin. » J’avais haussé les épaules gentiment comme pour chasser le sujet de mes pensées. Faire un deuil d’une façon peu correcte, aller séduire un homme à l’autre bout du monde pour obtenir un bon montant d’argent, revenir à Bowen, l’oublier, me faire du mal et lui faire du mal... Je n’en pouvais plus. Je ne voulais aucunement que mes futurs enfants aient à combler ce mal. Je m’étais d’ailleurs rapidement assurée lors de mon retour à Bowen, au moins ça bénéficierait à quelqu’un. Il ramenait toutefois mon ex sur le plancher. « Est-ce ton cas? Je veux dire.... Est-ce que tu es encore en bons termes avec certains de tes anciens copains? » Gros soupir, par où commencer? Je ne le savais pas moi-même. « Oui et non. Woody est mon ex et comme je t’ai dit, je lui ai vomis sur les pieds, alors pour la bonne relation on repassera. Et il y a eu Levi... » Je soupirais doucement, un peu mal à l’aise de devoir expliquer la situation. Je devais chercher les bons mots pour expliquer. « Disons que j’ai fait des trucs dont je ne suis pas fière et lui, il a pas pris ces choses-là. Il m’a demandé de partir. On ne s’est pas laissés parce que ça ne fonctionnait pas, il m’a plaqué parce que j’ai fait quelque chose qu’il n’a pas été capable de tolérer, voir de pardonner. Mais aujourd’hui, on se parle encore... On s’en sort comme on peut. » J’me mordillais les lèvres sans trop savoir si je devais lui dire la suite des choses. De toute façon, il le saurait tôt ou tard, valait mieux que ça sorte de ma bouche. « Et Levi... Il veut que tout se passe bien entre nous sans qu’on soit un couple. Il a déjà une femme dans sa vie – ou avait, je sais plus trop quels termes employer... Bref... On s’est parlés comme des amis et Levi, il a toujours cru en moi, il a toujours cru en mes projets. »J’hésitais à poursuivre, j’hésitais à mettre les mots sur ce qu’il avait fait. Mais j’me disais que cette fois-ci, si ça se terminait avec Concho, ce serait à cause de ma franchise et non d’un mensonge, d’une cachoterie. « Et la veille où je voulais mettre l’argent sur la table pour la galerie d’arts, j’ai reçu une lettre. C’était le contrat où j’ai su que la galerie d’art m’appartenait... Et que Levi était l’investisseur. » J’calle mon corps contre le siège, presque timide. « J’suis allée le voir. Je l’ai réveillé. En gueulant parce que j’suis pas la personne la plus délicate du monde... » J’riais doucement comme pour m’aider à poursuivre. « Et je l’ai vraiment engueulé. J’pensais qu’il voulait me voler mon projet et il voulait uniquement m’aider à le réaliser. Il me laisse toute liberté sur la galerie d’arts et ne s’occupe que de financer ce qui est nécessaire. » Je lui faisais un petit sourire. « J’ai insisté pour la lui racheter et il a refusé. Je lui ai offert plus qu’une fois, pour qu’elle soit mienne. Donc forcément, vu que c’est mon investisseur, j’dois être en bons termes avec lui. » Et voilà, tout était dit. Je ne savais pas si j’avais un poids en plus ou un poids en moins. J’étais un peu embêtée parce que jusqu’ici je n’avais pas laissé la chance à Concho de s’exprimer sur mon passé. Concho m’expliquait que lui n’avait pas eu de relation amoureuse sérieuse et j’avais hoché la tête. Peut-être avait-il raison? Peut-être était-ce aussi du cas par cas? Il était certain que même à la rue, j’aurais eu trop d’orgueil pour demander une aide quelconque à Woody. Je soupirais longuement pour exhaler tout le stress qui m’enivrait. « C’est la grosse partie de mon jardin secret toute cette histoire avec Levi. On est plus amoureux l’un de l’autre, mais toute l’histoire est encore quelque chose que j’dois me pardonner. Et si tu me demandes de te la raconter, je le ferai parce que j’ai confiance en toi et que tôt ou tard, je devrai te dévoiler tout ça. Le jour où je le ferai, j’ai peur que tu ne m’aimeras plus ou que tu ne me fasses plus confiance, ou pire : que tu partes. » Je tremblais, j’étais nerveuse. Je jetais un coup d’œil à Conchobahr pour savoir comment il prenait la nouvelle. Après tout, il ne pouvait pas me débarquer ici. C’était ma voiture et il la conduisait. J’avais pas non plus envie qu’il parte. Bowen me semblait si loin déjà. Je rangeais le jeu en maudissant la dernière carte. « Mais toi, Concho, ça te fait pas peur que j’aille envie d’une relation plus sérieuse avec toi? » Je préférais changer de sujets maintenant que j’avais confessé la majorité des choses que je préférais garder pour moi. J’avais même admis une partie de mes tords...

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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyJeu 14 Avr 2016 - 5:01

J’hochai la tête en écoutant Ally. Nous avions tous les deux eu des parents endettés, qui nous avaient légué un avenir incertain. À moins d’être cons, ni l’un ni l’autre ne désirerait répéter cette erreur. Je lui souris tendrement, sachant à quel point c’était difficile pour elle de penser à son père, à ce qui s’était passé – parce que même si je ne connaissais pas totalement l’histoire, j’en savais juste assez pour être au courant que le sujet était douloureux pour la rouquine. « Et tu sais déjà que ma mère m’a fait le coup aussi. Alors … » Je laissai ma phrase en suspens, n’ayant rien d’autre à dire, et Ally comprendrait de toute façon que je voulais dire que ça ne se reproduirait pas pour nous. Si jamais nous avions des enfants. Si jamais ce saut que nous avions fait aujourd’hui nous menait à quelque part. Si Dieu ou la chance, peu importe ce qui s’était mis sur mon chemin, n’avait pas fait en sorte que j’avais remporté le gros lot il y avait de cela quelques mois, j’aurais encore bien des dettes à rembourser. Je serais encore à Melbourne, à gagner mon argent à la sueur de mon front, sans trop savoir ce que demain me réservait. Je ne voulais pas que mes enfants aient à vivre dans cette incertitude, ce stress constant de ne pas pouvoir y arriver un jour.

Bref, une fois cette question réglée, une autre carte fut pigée et nous parlâmes alors de nos anciens amours, et des amitiés qui s’en étaient découlées. Enfin, surtout pour Ally parce que moi, je n’avais gardé contact avec aucune de mes amoureuses, si on pouvait les appeler des amoureuses. La jeune femme me parla de Woody et de Levi. C’était plutôt le cas Levi qui m’intéressait, sachant fort bien que Woody n’était plus dans le portrait ou du moins, pas d’une façon positive. Ce qui m’arrangeait, vu à quel point je détestais le type en question. Levi, je ne le connaissais pas. Et je ne connaissais pas ses intentions envers Ally. Tout ce que je savais, c’est qu’ils avaient un bagage assez lourd. En toute sincérité, Ally me raconta une bonne partie de l’histoire, ne rentrant certes pas dans les détails de la rupture, mais me résumant un peu les étapes qu’ils avaient traversé, et là où ils en étaient rendus. Voyant toute l’hésitation dont faisait preuve la jeune femme, je lui jetais des regards à la fois encourageants et inquiets, parce que même si je voulais qu’elle me confie le fond de sa pensée, je ne savais pas trop si j’avais envie de réellement l’entendre. Quand elle me parla de l’investissement de Levi dans la galerie d’art, je faillis m’étouffer. Bon, métaphoriquement. Je la regardai perplexe avant de reporter mon regard sur la route, ne sachant pas vraiment comment prendre cette nouvelle. J’avais moi aussi l’argent pour investir dans sa galerie d’art ; pas besoin que son ex se mêle de la chose pour regagner son cœur. Si seulement Ally m’en avait parlé avant, de l’achat de cette galerie d’art, moi aussi j’aurais sorti les gros billets. Et pas seulement pour gagner son cœur, mais surtout pour lui faire plaisir, parce que cette femme méritait d’avoir tout ce qu’elle voulait. De savoir que Levi était là, à côté, dans le portrait, et qu’il avait une bonne raison de garder Ally dans sa vie, ça me mettait très mal à l’aise. J’étais un peu jaloux, aussi, je le réalisais maintenant. Ça me dérangeait de savoir que ce Levi, avec qui elle avait tant partagé, conservait une place aussi importante dans la vie de la jeune femme. Plus importante que la mienne, même. Face à lui, je n’avais aucun poids dans la balance. « Ah. » Dis-je alors. « Je vois. » Avais-je répliqué après qu’Ally ait déclaré qu’avec tout ça, elle se devait d’être en bons termes avec lui. Et je m’imaginais bien que c’était le seul et unique but de Levi : la forcer à rester dans sa vie, de la façon la plus positive possible.

J’étais resté silencieux un moment, les mains bien solidement refermés sur le volant de sa voiture, filant sur l’autoroute en essayant de tout démêler ce que je venais d’entendre. Sentant sans doute ce moment lourd, Ally renchérit en disant que cette histoire avec Levi était la plus grosse partie de son jardin secret, qu’ils n’étaient plus amoureux mais qu’elle avait encore des choses à régler par rapport à ce qui s’était passé. Mais c’était surtout le reste de sa phrase qui me perturba : si elle me disait un jour le reste, elle risquait de me perdre. Je fronçai les sourcils, lâchant le volant d’une main pour venir poser le côté de mon index sous mon nez, réfléchissant avec ma main couvrant ma bouche. « Je vais vouloir que tu me la racontes. Je vais vouloir tout savoir, Ally, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Je vais vouloir qu’on soit complètement honnêtes l’un avec l’autre. » Je marquai une légère pause, regardant le paysage défiler à ma gauche, avant de regarder la route de nouveau. « Mais je pense que ce serait mieux d’attendre un endroit où on ne sera pas coincé dans un si petit espace, sans possibilité qu’on puisse prendre un peu de temps de notre côté, pour digérer ce qui se dit. » Parce que j’avais l’impression, vu l’air d’Ally, qu’elle s’apprêtait à lâcher une bombe sur mon petit monde. J’aurais bien aimé avoir l’occasion de fuir avant l’explosion. Là, ici, dans sa voiture, ce n’était pas possible. Et je n’en avais pas envie. Sans doute dans le but de changer de sujet, Ally me demanda si moi, ça me faisait peur, d’avoir une relation plus sérieuse avec elle. J’haussai d’abord les épaules, secouant la tête négativement, peu convaincant. « Je sais pas, Ally … Peur, non. Mais ça fait en sorte que je me questionne beaucoup, je me remets en question, je nous remets en question … Et comprends-moi bien quand je dis tout ça, que c’est parce que je tiens à toi et que moi aussi, au fond, j’ai envie que ce soit plus sérieux … Mais je veux pas être déçu, ou blessé … Alors j’essaie de te connaître, toi, et pas l’image que d’autres peuvent envoyer de toi … » Je faisais notamment référence aux rumeurs qui circulaient au sujet d’Ally. Je m’étais fié à elles une fois, j’avais payé le prix, maintenant je n’écouterais que la parole de la belle rousse. En espérant pouvoir lui faire confiance. « Je pense que c’est pour ça que le fait que Levi soit aussi présent dans ta vie me dérange autant. Je sais pas trop quoi en penser, en fait … Est-ce qu’il attend quoi que ce soit en retour ? Est-ce qu’il t’attend toi ? » Lui demandais-je avec confusion.



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MessageSujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)   a neverending sentence in my head (ally) - Page 2 EmptyDim 17 Avr 2016 - 20:58


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« Et tu sais déjà que ma mère m’a fait le coup aussi. Alors... » Je lui avais fait un petit sourire compatissant. Je comprenais Concho, mais en même temps, lui pouvait-il me comprendre? Financièrement, il s’en était sorti comment, lui? « Et tu t’en es sorti comment financièrement? Parce que c’est pas que 5$ ... » Je le regardais un peu intriguée. De mon côté, à mon retour à Bowen, j’avais rapidement pris des assurance-vie et j’avais même préparé un testament. Oui, c’est jeune dans la vingtaine, mais je n’avais pas eu le choix. Je me sentais responsable et je ne voulais mettre personne dans l’embarras. On dirait que ça avait été suffisant pour me botter les fesses à le faire. En attendant, on parlait de Levi et de la galerie d’art et j’avais vu ce regard que Concho m’avait adressé. Il pensait comme Lily et même Isaiah qui se méfiaient de cet investissement, alors que moi je n’avais rien dit. Après tout, j’obtenais ce que je voulais réellement. La seule chose était que je devais contrôler mininalement mon caractère avec Levi pour pas trop l’emmerder. « Ah. Je vois. » C’était tout ce que Concho avait su dire...

« Je vais vouloir que tu me la racontes. Je vais vouloir tout savoir, Ally, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Je vais vouloir qu’on soit complètement honnêtes l’un avec l’autre. » Je hochais la tête positivement et je regardais droit devant moi. L’honnêteté complète? Avais-je déjà vécu le tout dans ma vie? Je me le demandais encore. « Mais je pense que ce serait mieux d’attendre un endroit où on ne sera pas coincé dans un si petit espace, sans possibilité qu’on puisse prendre un peu de temps de notre côté, pour digérer ce qui s’est dit. » J’avais hoché la tête positivement bien que d’un côté, ça m’aurait apaisé de tout lui dire maintenant. J’avais l’impression qu’il ne le prendrait pas si mal que ça, au final. Enfin, on verrait bien. « Mais j’ai pas envie que tu partes suite à la vérité, Concho. » Voilà mon aveu après tout ce temps. Je glissais ma main sur la sienne, visiblement attachée à l’homme à mes côtés. Suite à ma question, l’homme disait qu’il ne savait pas. Il ne voulait pas être déçu ou blessé et c’était compréhensible. Et de se fier qu’à moi... Évidemment ça aiderait. « Je m’attache Concho, que j’le veule ou pas. Et j’ai envie qu’on continue ensemble... J’ai peur de t’avouer toute la vérité. Tu serais l’unique personne à la détenir, parce que moi je te fais confiance à ce point. » Enfin, je croisais mes jambes presque trop silencieuse. « Je pense que c’est pour ça que le fait que Levi soit aussi présent dans ta vie me dérange autant. Je sais pas trop quoi en penser, en fait... Est-ce qu’il attend quoi que ce soit en retour? Est-ce qu’il t’attend toi? » Je secouais la tête négativement. « Non. Parce que lorsque j’ai crisé, je lui ai demandé et tout ce qu’il attendait vraiment c’était qu’on s’entende bien. Il veut qu’on passe à autre chose. Il a sa copine et ses propres emmerdes à Bowen et c’est pas lui que j’attends. » que je soufflais doucement. L’histoire entre Levi et moi était sérieusement complexe, mais maintenant on a tous les deux passé à autres choses. Je soupirais longuement et je me décidais à lui avouer la suite des choses. « À l’époque, quand Levi m’a demandé de partir, j’ai eu le cœur brisé, Concho. Ça a été difficile à passer au travers de cette vraie histoire d’amour, ma première peine de cœur. Aujourd’hui, j’ai ma vie et il a la sienne. Et moi, c’est avec toi que je veux vivre la mienne pour qu’elle devienne la nôtre. Et... Ça sera pas toujours facile, mais ça vaudra la peine. J’peux te le promettre. » Je lui faisais un petit sourire pour confirmer mes dires. D’ailleurs, j’allais m’amuser un peu avec l’homme à mes côtés. Je commençais à caresser son entre-jambe avec entrain, prête à tout pour lui... Enfin à un plaisir oral lorsqu’il conduisait. Ça allait libérer toutes les tensions et je le savais. Suite à mon exécution, je me relevais en m’essuyant la bouche. « Finalement, on arrête où en premier? T’as des envies particulières? »

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