Grande reception en l'honneur de la nouvelle directrice. (ft. August)

C'est bientôt la rentré et ma femme va reprendre le travail, bien qu'elle à déjà repris depuis trois semaines pour visiter les locaux et déjà préparer la rentré, mais dans quelques jours les choses sérieuse commenceront pour elle et notamment ce soir. Ce soir est son soir. Une réception était organisé à l'université avec tout les professeurs et le personnel de l'université pour qu'elle se présente à tous. Elle m'avait demandé de l'accompagné et je n'ai pas pu refuser. Mais, je dois dire que je déteste ce genre de soirée mondaine et en plus j'étais obligé de porter une robe de soirée, tout ce que je déteste. Mais par amour pour ma femme, je fais l'effort. Mes efforts sont même récompenser par un compliment d'Elena, avant de partir à la réception, lorsqu'elle me voit descendre des escaliers dans cette tenue. - Woo tu est sexy ! mmhh... je ne sais pas si je vais résister longtemps. dit-elle en passant ses bras autour de ma taille et en m'embrassant tendrement. je lui sourie alors et dit : - Merci mon amour... tu est sure que je ne suis pas ridicule en robe ? Elle me regarde surprise. - Tu plaisante ! tu est sublime ! je vais devoir garder un œil sur toi, tu pourrais rendre une hétéro lesbienne. elle rit puis m'embrasse a nouveau, passionnément. Je lui sourie et lui chuchote un petit - Je t'aime.

Puis nous partons à la soirée. Très vite Elena fut accaparé par pleins de monde, je préfère m’éclipser, un peu ennuyer par tout se blabla de professeur. Une coupe de champagne à la main, près du buffet, j'observe le monde, en m'ennuyant grandement. Ma femme semble heureuse et dans son élément. Elle n'à d'ailleurs même pas vu que je m'était éclipser. Je bois une gorgée de champagne. Elena, commence son speech de présentation sur la scène. Je me place au fond, car je sais qu'elle voulait me présenter et je n'en avais vraiment pas envie. Il y à du monde, et lorsqu'elle parle de moi et me cherche, elle ne me voit pas et tant mieux. Elle s'en sort avec une petite blague. J'ai un peu honte de lui faire ça mais je n'ai vraiment pas envie de faire semblant d'être souriante et d'aimer être là devant tout ces gens, ça ne lui rendrait pas service. Non loin de moi, un homme avait également l'air de s'ennuyer comme moi...

August avait beau être officiellement engagé par le lycée de Bowen, en tant que professeur d’histoire à temps plein, il n’avait pas fallu beaucoup de temps avant que l’université ne lui reconnaisse sa notoriété dans le domaine. Le trentenaire n’était peut-être pas d’origine australienne, ayant des parents tous deux autrichiens et ayant passé la moitié de sa vie là-bas, mais l’histoire de l’Australie avait toujours été sa passion, et donc il en connaissait des détails que même des historiens australiens ne maîtrisaient pas totalement. Évidemment, ses connaissances historiques ne se limitaient pas à un seul continent et il avait une bonne maîtrise de l’histoire du monde également, mais c’était surtout pour des cours concernant plus spécifiquement l’Australie que l’université faisait appel à lui. Ainsi, entre deux cours au lycée ou bien des soirs durant la semaine, August se rendait à l’université afin de donner des conférences devant des classes ou des auditoriums. Il adorait enseigner, et le fait de pouvoir enseigner à une clientèle toute autre que des lycéens lui plaisait grandement. Après tout, les universitaires se montraient souvent bien plus assoiffés de connaissances, parce qu’ils étaient là pour apprendre leur métier. Ils étaient tous déjà bien calés en histoire. August apprenait donc grandement de ces discussions. C’était un environnement de travail qu’il aimait de plus en plus. Ce fut donc sans grande surprise qu’il accepta l’invitation qu’on lui avait transmise pour une soirée de la rentrée, où la nouvelle directrice serait présentée au personnel. August ne faisait pas partie du personnel per se, mais comme il était souvent appelé à y tenir des mini-capsules historiques, des collègues avaient cru bon l’inviter. Malheureusement, en cette rentrée, August constata que certains professeurs avec qui il avait tissé des liens n’étaient plus là. La retraite, de nouveaux postes ailleurs, une simple absence à cette soirée précise, August ne le savait pas trop, mais il se retrouva tout d’un coup au milieu d’un bassin qui n’était pas le sien. Il ne reconnaissait pas un seul visage auquel il pourrait s’accrocher pour la soirée. Tous les professeurs discutaient déjà entre eux. Il balaya la salle du regard avant de poser les yeux sur une jeune femme aux cheveux courts et blonds, qui le regardait aussi avec un faible sourire qui lui sembla compatissant. Elle aussi semblait seule, bien seule, parmi tous ces gens inconnus. Il s’avança alors jusqu’à elle, son verre de champagne encore bien plein à la main. « Bonsoir ! Laissez-moi deviner, vous êtes une nouvelle professeure cette année … ? » Tenta-t-il, puisqu’à ses yeux ce serait une explication des plus plausibles qui justifieraient son manque d’intégration.

L'homme dont je venais de croiser le regard et qui semblait tout autant s'ennuyer que moi au milieux de toute ces mondanité de professeur, commence à s'approcher de moi, son verre de champagne à la main. Il me salua poliment et comme beaucoup d'homme qui drague, il tente de devenir pourquoi je suis là, ce qui me dit rire sur le moment. Un petit rire nerveux. - Loupé ! J'ai arrêter mes études à 16 ans alors les pauvres élèves n'irait pas bien loin avec moi. Oula en effet je crois que même les élves sont plus intelligent que moi. Si Elena pouvait m'attendre, je crois qu'elle me reprocherais de toujours me rabaisser moi-même. Mais, je ne la trouve pas toujours objective avec moi, elle est amoureuse et c'est bien connue, "l'amour rend aveugle". Bon, je ne suis pas non plus une parfaite idiote, heureusement, mais je vois bien mes limites quand j'essaie d'aider les enfants dans leurs devoirs. D'ailleurs, en général je préfère laisser ça à Elena, qui s'en sort bien mieux que moi. Elle à fait tout de même 5 ans d'études après son diplôme, ce n'est pas rien et c'est aussi pour ça qu'elle est désormais à la tête d'une université, je suis vraiment très fière d'elle.

Je bois une gorgée de mon champagne et regarde l'homme face à moi. Le voyant chercher, il m'énumérer plusieurs nom de métier qu'on pouvait trouver dans une université.... je reste silencieuse, lui faisant juste comprendre qu'il avait tord sur toute la ligne. je n'allais pas le faire galérer plus longtemps et je me décide à lui dire mon métier en souriant. - Je suis flic. Enfin, Capitaine de police pour être exacte. Et au vu de ma robe, il peut facilement deviner que je ne suis pas dans l'exercice de mes fonctions ce soir, je suis ici en tant que civile tout à fait ordinaire. Du coin de l'oeil je regarde ma femme qui venait de terminer son discours et tout le monde l'applaudissait, du moins tout ceux qui écouter. Elle avait l'air épanouie, dans son monde et heureuse. Cela me fait plaisir de la voir si heureuse après tout ce qu'elle à vécue cette année, mais je ne voit pas trop pourquoi elle à absolument tenue à ce que je vienne, elle n'à pas besoin de moi, je ne suis pas à ma place ici et je ne suis vraiment pas à l'aise dans cette robe. Vivement que je puisse remettre un bon vieux pantalon. Mais Elena est vraiment magnifique ce soir dans cette robe. Sans m'en rendre compte je me mit à sourire bêtement toute seule, pensant à notre nuit ce soir, qui sera des plus.... intéressante. Je me reprend et mon regard se pose à nouveau sur l'homme en face de moi. - Vous ne connaissez personne non plus ici ? Dis-je à l'homme. - Au fait, appelez moi Hannah.

Visiblement, August avait tout faux sur son hypothèse. Cette femme n’était donc pas nouvelle dans le corps professoral, ni ancienne d’ailleurs, ce qui justifiait au moins le fait qu’August ne l’ait jamais croisée. « Ce ne sont pas forcément les études qui font les connaissances de chaque. Mais, j’avoue que sans diplôme universitaire, je ne crois pas que cette université engagerait qui que ce soit comme professeur. Les exigences étant ce qu’elles sont. » Ajouta-t-il avec un sourire. Il n’appréciait pas que cette femme se rabaisse de la sorte tout simplement parce qu’elle n’avait pas prolongé ses études. Cela ne voulait absolument rien dire sur sa capacité à transmettre l’information, la juste information. Il y avait bien des autodidactes dans ce monde, des gens assoiffés de savoir qui n’avaient pas besoin d’un enseignant en face de lui pour lui expliquer quoi que ce soit. Les réponses étaient dans les livres, au fond. Les mêmes livres que ces professeurs avaient lus durant leur formation. En tant que professeur lui-même, August ne donnait jamais l’impression d’être plus grand, plus intelligent, plus savant qu’un autre. Le trentenaire repartit alors dans ses essais et erreurs afin de connaître l’identité de la blonde, et surtout, les motifs de sa venue à cette soirée mondaine. « Vous êtes dans la direction ? Ou alors vous êtes chercheure sans pour autant enseigner ? » Demanda-t-il, intéressé et intrigué, aussi. August s’intéressait tellement aux gens que parfois, il pouvait donner l’impression d’être trop insistant, comme si l’autre se retrouvait en plein interrogatoire. Pourtant, c’était bien loin d’être son intention. Il voulait tout simplement apprendre à connaître les autres, leur histoire, leurs expériences. Tout ce qu’ils avaient à offrir. Tout ce qu’ils désiraient bien laisser découvrir aux autres. La demoiselle le regardait, silencieuse, avant d’esquisser un sourire et de lui apprendre qu’elle était capitaine de police. Surpris, August haussa les sourcils et hocha la tête, finalement. « Oh ! J’avoue que je suis surpris de croiser une capitaine de police à ce genre de soirée. Vous accompagnez quelqu’un ? » Visiblement, elle n’était pas en fonction. August ne voyait donc pas d’autre option. Quand la directrice termina son discours, la blonde la regarda et le jeune homme en profita pour applaudir, même s’il n’avait pas écouté la totalité de ses paroles. Le regard de la jeune femme revint finalement vers le professeur d’histoire. Son intérêt suivit aussi. « Non, je suis professeur, mais pas à temps plein, ici. Je n’ai donc pas vraiment l’occasion de discuter avec mes collègues de l’université. » Avoua-t-il, haussant légèrement les épaules. La jeune femme se présenta finalement, et August pu donc mettre un nom sur son joli visage : Hannah. « Enchanté Hannah, appelez-moi August. » Il esquissa de nouveau un sourire.