Invité |  Sujet: (andreas) un malheureux accident Mer 16 Aoû 2017 - 14:37 | |
| Ce devait être un trajet sans aucune encombre. Oui, ça devait l'être. Ce soir, Zephyr avait quitté son lieu de travail beaucoup plus tard que prévu. Il avait eu affaire à un gros hackeur avec des codes plus compliqués, alors il s'était assuré que le problème soit réglé totalement avant de s'en aller. La fatigue s'était pointée juste avant qu'il ne quitte son bureau, il avait même hésité à prendre un café pour se réveiller. Mais trop déprimé, il avait trop hâte de rentrer dans son cocon pour prendre le temps d'en boire un. Il s'imaginait déjà allongé dans son lit, assommé par son traitement, à observer son plafond en imaginant un monde dont il serait le héros. Mais rien ne se passe comme prévu ... Au détour d'un carrefour, le feu était vert pour Zephyr. Mais il n'avait pas vu le chauffard venant de la rue perpendiculaire, dont le feu était rouge. Trop pris par ses pensées, trop concentré sur sa route à suivre, il ne vit rien venir.
L'accident fut violent, Zephyr virevolta par-dessus sa moto et tomba sur le côté. Sa moto glissa le long de la route tandis que tout le monde klaxonnait, Zephyr tomba quelques secondes dans l'inconscience avant d'ouvrir les yeux. Constatant avec chance que le chauffard ne s'était pas enfui, son visage se trouvait au-dessus du sien et semblait lui demander s'il allait bien. Le hackeur ne répondit pas de suite, il resta allongé au sol et soupira ; il avait très mal de son côté droit et à la tête, fort heureusement que son casque avait tout pris à la place de sa boîte crânienne. Le bruit d'une ambulance se fit entendre, peut-être qu'il avait été inconscient plus longtemps qu'il ne l'avait senti. |
|
Invité | | Sujet: Re: (andreas) un malheureux accident Jeu 24 Aoû 2017 - 19:32 | |
|   zephyr ∞ andreas Le plus gros de son boulot venait des accidents de la route. Et très souvent, ça n’était pas beau à voir… Du sang, des cris, des pleurs, dans le pire des cas des morts. De quoi soulever le cœur des moins rudes d’entre eux. D’autant qu’il était tard. A cette heure-là, les gens étaient souvent alcoolisés, s’endormaient sur la route qu’ils trouvaient longue, ne faisaient pas attention. Leur visibilité était réduite, leur attention et leurs réflexes aussi. Selon les informations qu’ils avaient de cet accident-là, il n’y avait pas de blessures graves. Mais il fallait toujours être prudent avec ce genre d’infos, les victimes ou témoins ne se rendaient pas toujours compte du choc et certains heurts étaient plus fourbes que d’autres. D’autant que cet accident comprenait un motard et que bien souvent, ils ne se protégeaient pas suffisamment. Puis même avec un casque et tout le reste, foncer dans une voiture ne pardonnait pas toujours. Ils étaient deux ce soir. Andreas laissa son collègue conduire – ils échangeaient assez régulièrement – et très vite, au son de la sirène, ils arrivèrent sur les lieux de l’accident. L’homme de la voiture vint directement à lui pour lui expliquer en panique qu’il n’avait pas osé toucher au jeune homme par terre de peur de lui faire du mal s’il s’était cassé quelque chose. Andy le remercia et avec son collègue, après avoir encadré le lieu de l’accident, ils aidèrent le motard à se mettre sur la civière. « Vous m’entendez Monsieur ? » Réponse positive. Andreas lui posa alors quelques questions simples pour s’assurer qu’il était bien conscient et l’installa à l’arrière de l’ambulance. Pas de lésions externes, peut-être quelques égratignures. Mais avec le choc qu’il venait de subir et surtout le vol plané qu’il avait dû faire, il valait mieux l’emmener à l’hôpital pour faire quelques examens complémentaires. Son rôle sur ce trajet serait de le tenir éveillé, de lui parler, s’assurer que ses paroles étaient cohérentes et claires. « Comment vous sentez-vous ? » demanda l’ambulancier alors que son collègue ne tarderait pas à démarrer. Code by Silver Lungs |
|
