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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 hello darkness my old friend (tahlia)

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MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (tahlia)   hello darkness my old friend (tahlia) - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2018 - 17:40

Elle ne savait pas si c'était l'endroit qui intimait tant de confidences, mais Tahlia se plaisait à écouter Ciàran. Elle se plaisait à lui poser des questions sur lui, sur sa vie, sa famille, sans aucune arrière-pensée. C'était naturel, pur et sincère. Elle s'intéressait réellement à lui, elle n'était pas à la recherche d'éléments pour le faire sombrer. Et c'était bien ce qui était le plus étonnant. Elle avait cru être capable de le côtoyer, en  se protégeant, se forgeant une carapace, en se mettant en tête qu'il était l'un de ces hommes louches – ce qu'il était, probablement – mais elle s'était prise à son propre jeu. Petit à petit, elle découvrait un homme totalement différent de l'image qu'elle s'était faite de lui. Cela devrait la faire fuir, mais pourtant, elle restait là, plantée à ses côtés, à boire sans fin ses paroles. Il lui avoua avoir eu une enfance solitaire. Elle n'était pas calée sur la psychologie de l'enfance, mais elle se doutait bien que cela avait dû avoir des répercussions sur l'homme qu'il était devenu. Elle hocha la tête quand il répondit à sa question. L'entendre dire qu'il aurait voulu être plus proche de ses parents toucha Tahlia. Elle savait qu'il ne pouvait remédier à cela. Sa mère n'était malheureusement plus de ce monde. Elle préféra donc ne pas répondre à cela, se contentant de lui jeter un regard compréhensif. Puis, elle esquissa un léger sourire quand il affirma qu'il ne voulait pas agir de la même façon avec Gabriel. « Oui, je comprends. Je crois qu'on a tous envie de donner une éducation différente à nos enfants, mais c'est bien de se rendre compte des manques que l'on a eu soi-même. Gabriel peut être heureux d'avoir un père comme toi. » Ciàran aurait pu se contenter d'être une figure paternelle, nourricière et éducative, mais il semblait vouloir donner à son fils ce dont il avait manqué le plus : du soutien, de la complicité. De l'amour. Même si le mot n'avait pas été évoqué, elle savait qu'il planait au-dessus de Ciàran. Après ces confidences, il était normal que Tahlia fasse de même. Elle n'avait pas eu une vie aussi mouvementée que l'italien, mais elle avait aussi son lot de problèmes et une absence involontaire de ses parents. Elle se mit à rire quand il reprit les termes de Tahlia. Il avait seulement retenu le fait qu'elle était psycho-rigide. « Je vois ton petit sourire moqueur, mon cher ! J'essaye de travailler sur cette part de ma personnalité, mais ce n'est pas toujours simple. » C'était peut-être un peu excessif, mais il était vrai qu'elle détestait ne pas avoir le contrôle de la situation. Et pour cela, il lui arrivait d'être autoritaire. Mais elle ne s'attarda pas sur cela. Ciàran toucha la corde sensible en évoquant la perte des parents. Hésitante, Tahlia se permit de lui demander : « Et.... ton père ? Tu n'as plus de contact avec lui ? » Cela était certainement le cas, ou cela devait être peu fréquent. Elle espérait néanmoins ne pas le brusquer avec ses questions, mais c'était la preuve qu'elle l'écoutait avec une grande attention. Mais heureusement, la suite se faisait plus légère. Les deux allergiques à l'amour qu'ils étaient parlaient tranquillement d'infidélités et de relations plus libres. C'était une vision de l'amour plus... exotique. Alors qu'il la taquina avec ses expressions italiennes, elle tenta de prendre le dessus en évoquant le fameux Google traduction, mais Ciàran visa juste. « Je n'avais pas pensé à ça ! Au pire, je trouverai bien un autre italien dans le coin qui arrivera à deviner ce que je dis. » Elle le cherchait en voulant avoir le dernier mot, mais c'était bien le plus amusant dans l'histoire. Alors, quand il lui avoua qu'il aimerait bien l'entendre chanter, Tahlia ne se démonta pas et fonça, tête la première. Elle s'éclaircit la voix, telle une chanteuse professionnelle et enchaîna, approximativement : « Che confusione, sarà perché ti amo, è un'emozione, che cresce piano piano. Stringimi forte e stammi più vicino. Se ci sto bene, sarà perché ti amo. » Elle le regarda avec malice, avant d'éclater de rire. « Je vais m'arrêter là, sinon la langue italienne risque de devenir bien moins sexy. » Mais elle afficha néanmoins un air réjoui quand il accepta de lui apprendre quelques mots. Peut-être devait-elle justement se méfier des mots qu'il allait lui apprendre, mais elle s'en fichait. C'était l'occasion de se dire qu'elle le recroisera. « Je risque d'avoir besoin de beaucoup de leçons. » répondit-elle avec un sourire en coin. Ciàran était décidément un homme plein de ressources, et elle ne comprenait pas qu'il n'ait pas toute une armée de groupie derrière lui. Sur sa lancée, Tahlia se laissa un peu déborder en lui faisant des compliments. Des compliments qui ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd, puisque Ciàran la taquina, en lui disant qu'il l'inviterait plus souvent dans cette forêt. « Si tu m'invites à chaque fois dans cette forêt, je finirai par trouver ça flippant. » Elle se doutait qu'il ne savait pas trop quoi répondre. Si elle l'avait déconcerté, c'était une bonne chose. Tahlia aimait surprendre. Mais Ciàran tiqua sur l'expression « cœur de pierre ». La brune releva le regard sur lui alors qu'il s'expliqua. Elle avait du mal à croire qu'il était un cœur de pierre à 100%, mais s'il le disait, c'était parce qu'il y croyait sincèrement. « Le jour où je le verrai, eh bien, je ferai avec. » Cela ne l'effrayait pas. Elle aurait pu lui répondre que ce n'était pas possible, que l'on avait tous des failles, mais elle espérait qu'il s'en rende compte par lui-même. Elle sortit de ses pensées quand il lui donna un coup d'épaule, en clamant haut et fort que son seul défaut était d'être flic. « Une flic râleuse, impulsive, brute de décoffrage, un poil garçon manqué... il fallait que je rétablisse la vérité. » De la plaisanterie, encore de la plaisanterie. Et pourtant, Ciàran la prit au dépourvu, en affirmant qu'il aimait ce qu'il découvrait chez elle. Elle soutint son regard un bref instant, avant de baisser la tête, un sourire aux lèvres qui montrait que c'était plaisant d'entendre cela. Evidemment. « Mais il y aura toujours de la chamaillerie, Ciàran. ». Et c'était peut-être mieux comme cela, pour eux deux, pour éviter de trop se découvrir et trop apprécier ce qu'ils étaient. De la fuite, encore et toujours. Alors, pour ne pas tomber davantage dans la confidence, elle rebondit sur le sujet de son fils, lui demandant s'il était voulu. La réponse de Ciàran lui confirma que c'était une question bête. « J'avais une petite idée, mais je préférais l'entendre de ta bouche. » Elle ne tiqua même pas sur le surnom qu'il employa, peut-être parce qu'elle trouvait ça naturel. Elle reposa son regard sur lui quand il continua sur sa lancée. Ce n'était pas un enfant prévu, mais dès qu'il l'avait appris, il l'avait voulu. Tahlia comprenait ce point de vue. « Parfois, on se sent plus père que compagnon, mari ou petit ami. » se contenta-t-elle de répondre. Ce bébé avait décidément métamorphosé l'homme qu'il était. C'était beau de le voir parler de son fils. Mais fidèle à lui-même, il tenta de rétablir la vérité sur ce côté mielleux, avec un faux air menaçant qui fit sourire la jeune femme. « Je ne me moque pas. Au contraire, je trouve ça … adorable. Un enfant, ça rend mielleux, de toute façon. » Dans la majorité des cas, du moins. En tout cas, il avait éveillé encore plus sa curiosité, si bien qu'elle lança, sans réfléchir : « Tu me le présenteras, un jour ? J'aimerais bien rencontrer ce mini-Adreani qui rend son père aussi touchant. »

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MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (tahlia)   hello darkness my old friend (tahlia) - Page 2 EmptyMar 2 Oct 2018 - 10:38

Tu ne peux qu'être d'accord avec Tahlia lorsqu'elle affirme qu'on cherche presque tous à donner une éducation différente de celle qu'on a reçue. C'est sans doute ton cas même si tu ne seras certainement pas le père de l'année. Tu as des défauts, comme tout un chacun mais tu fais de ton mieux avec Gabriel et c'est ce qui importe après tout. « C'est gentil de le souligner même si mon rôle de père est sans aucun doute la chose sur laquelle je doute le plus. » C'était une confidence parmi tant d'autres que tu lâchais devant Tahlia et personne d'autre. Elle a ce pouvoir de te délier la langue sans que tu comprennes pourquoi. Peut-être parce que c'est son travail d'écouter les autres mais surtout de poser les bonnes questions ? Le truc, c'est qu'elle n'a même pas besoin de chercher à obtenir des réponses, tu lui donnes volontiers alors que tu sais pertinemment que c'est une mauvaise chose. Qu'elle pourra sans doute utiliser tout ça contre toi lorsqu'elle pensera à te faire tomber définitivement. Ce sera sans doute le plus bel événement de toute sa carrière et pourtant, tu fonces tête baissée dans cette "relation" et tu la laisses s'immiscer petit à petit dans ton être. Une erreur fondamentale mais il est bien trop tard pour faire machine arrière. Tu ris un peu plus librement lorsque Tahlia parle de déformation professionnelle sur laquelle elle tente de travailler mais ne relèves pas, bien trop concentré sur la suite de votre conversation. Celle qui concerne ta famille, un sujet plus que sensible quand on connait ton passé. Néanmoins, Tahlia s'autorise une question sur ton père qui te déroute dans un premier temps mais à laquelle tu décides tout de même de répondre. Non sans difficulté. « Disons que nous n'avons jamais été proches. Tout ce que nous avions en commun c'était ma mère et puis... » Et puis elle est morte. Et au lieu de vous serrer les coudes, ça n'a fait que vous éloigner. Tu ne termines pas ta phrase, sachant pertinemment que la jeune femme comprendra la suite et comprendra qu'il est trop douloureux pour toi de mettre des mots concrets sur la mort de ta mère. « Enfin bref. » Dis-tu finalement pour clôturer ce sujet trop délicat, trop difficile à tes yeux. Et dont tu n'aimes pas parler, qu'on se le dise. Tu arques un sourcil en l'entendant dire que si c'est nécessaire, elle trouvera bien un autre italien pour traduire. Ton côté possessif se réveille et tu n'aimes pas du tout l'idée qu'elle aille chercher des informations ailleurs qu'auprès de toi. Ton regard devient un peu plus sombre, trahissant sans doute cette petite once de jalousie chez toi. « Tu risques d'être servie, j'ai remarqué qu'il y avait énormément d'italiens à Bowen. » Réponds-tu finalement, feignant l'indifférence. Mais lorsque Tahlia se met à chanter, toute ta tension s'évapore et tu ne peux t'empêcher de sourire. Elle est vraiment pleine de ressources et tellement imprévisible. Toi qui aimes tout contrôler, il est plutôt étonnant que tu aimes ce côté de sa personnalité mais c'est bel et bien le cas. Lorsqu'elle s'arrête de chanter, tu applaudis même si son italien n'est pas parfait, au moins, elle a osé. « Je te tire mon chapeau. Mais je ne peux que me demander... est-ce une déclaration ? » Demandes-tu en prenant un air sérieux avant de finalement en rire, sachant pertinemment que Tahlia ne prononce pas ce genre de mots à tout va. Tu n'es même pas certain d'avoir déjà dit à quelqu'un que tu l'aimes, en ce qui te concerne. Peut-être ta mère mais ce n'est même pas sûr. « Je serais heureux de t'en donner autant que tu le voudras. » Dis-tu finalement, un rictus au coin des lèvres. Ce sera une raison de plus pour revoir la brune, ce qui n'est pas pour te déplaire. Tu ris à sa remarque sur ton invitation en forêt, secouant la tête, amusé par tant de répartie chez la policière. Puis, lorsque vous abordez ton côté "coeur de pierre", le ton se fait un peu plus lourd, un peu plus sérieux. Néanmoins, Tahlia ne se laisse pas démonter. Bien au contraire, même. Elle semble même prête à affronter ce côté de ta personnalité si un jour il se présente. Tu hoches la tête, presque impressionné par sa ténacité, un léger sourire aux lèvres, admiratif. Mais tu ne lui diras pas, évidemment, tu n'es pas du genre à dévoiler tes faiblesses. L'atmosphère revient très vite plus légère lorsque Tahlia énumère quelques défauts qui semblaient encore inconnus jusqu'ici, pour toi. Heureusement pour toi, ce ne sont pas des défauts rédhibitoires, c'est plutôt l'effet inverse chez toi. Ça prouve qu'elle a son petit caractère et c'est ce que tu apprécies le plus, ou presque, chez une femme. « Grand Dieu, que va-t-on faire de toi ? » Demandes-tu pour la taquiner comme si ses défauts étaient d'horribles tares. Lorsque la brune affirme qu'il y aura toujours de la chamaillerie entre vous, tu ne peux le nier. Et au fond, c'est peut-être tant mieux ? Il vaut peut-être mieux garder une certaine distance entre vous pour éviter de vous perdre à travers cette relation privilégiée que vous entretenez. « C'est clair avec ton sale caractère, on ne peut pas faire autrement. » Rétorques-tu en lui donnant un léger coup d'épaule pour la taquiner à nouveau. Lorsque la brune te questionne sur l'arrivée de Gabriel dans ta vie, elle semble totalement comprendre là où tu désires en venir et c'est plutôt plaisant. « Adorable ? Je ne pensais pas qu'il était possible de me qualifier "d'adorable" un jour. » Tu prends un air faussement choqué avant de finir par sourire. Si tu dois être adorable pour ton fils alors tu l'acceptes. Tant que tu ne l'es pas dans d'autres situations. Sa question t'étonne un peu, lorsque Tahlia te demande de rencontrer Gabriel un jour ou l'autre. C'est une étape supplémentaire dans votre relation parce que tu ne présentes pas ton fils à n'importe qui mais tu es prêt à accepter, contre toute attente. « Il est presque aussi beau que son père. » Dis-tu avant de rire légèrement. En réalité, il l'est bien plus que toi mais ce genre de réflexions, tu le gardes pour toi. « Mais c'est d'accord. Tu n'auras qu'à passer boire un verre à la maison un de ces soirs. » Et une fois Gabriel au lit, ça te permettra de profiter pleinement de la présence de la brune. Mais ça, tu te gardes bien de le lui dire.
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MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (tahlia)   hello darkness my old friend (tahlia) - Page 2 EmptyJeu 11 Oct 2018 - 17:23

Avait-elle bien entendu ? Ciàran Adreani venait-il de lui faire part de ses doutes concernant son rôle de père ? Tahlia releva la tête vers lui et lui adressa un sourire des plus sincères : « C'est normal de douter, Ciàran. Etre un père ou une mère, ce n'est pas inné. On le devient face à son enfant. On le devient en faisant des erreurs aussi. Mais t'en rendre compte, c'est déjà la preuve que tu fais partie de la bonne catégorie. » Tahlia détestait ces parents qui pensaient tout savoir, qui pensaient être parfaits. Souvent, cela faisait des enfants qui s'éloignaient rapidement de leurs géniteurs. Etrangement, Tahlia appréciait ces petites confidences qu'il lâchait au détour des conversations. Cela se faisait naturellement, et pour être honnête, sans aucune arrière pensée. Loin était son idée initiale de récolter des renseignements pour appuyer là où ça faisait mal. Elle se faisait prendre à son propre jeu, en se rendant compte qu'elle avait une personne en face d'elle, avec ses doutes et ses émotions. Avec le passé qu'il avait, cela n'était pas étonnant qu'il soit en proie à de tels doutes. Là encore, il lâcha quelques informations. Il ne rejetait pas Tahlia et sa curiosité parfois malvenue. Il l'alimentait à juste dose, provoquant d'autres questions chez la jeune femme qu'elle se gardait de poser. Alors qu'il parla de son propre père, Tahlia hocha la tête en comprenant que les deux hommes n'avaient jamais été proche. La mère de Ciàran avait été le fil conducteur, jusqu'à sa mort. Tahlia l'avait bien compris, encore plus quand il n'avait pas terminé sa phrase. Par respect pour lui, elle ne répondit rien, lui adressant simplement un sourire qui montrait qu'elle avait compris et qu'elle ne souhaitait pas empiéter davantage sur son territoire. Elle n'était pas là pour raviver des douleurs enfouies. Alors elle opta pour un sujet plus léger, sur cette langue italienne si belle à entendre et sur laquelle Ciàran en jouait. Mais Tahlia était maligne. Elle savait qu'il y avait d'autres italiens dans le coin et ne se gêna pas de le dire, sans se rendre compte de ce regard qui s'était quelque peu obscurci. Il appuya ses paroles, ce qui fit sourire la brune qui rétorqua, en soutenant son regard : « Il faut croire que les Italiens sont réceptifs au charme des Australiens. » Et alors, pour s'amuser – et sans avoir peur du ridicule – elle entonna une chanson italienne, avec une prononciation parfois approximative, mais c'était toujours ce que l'on aimait lorsque quelqu'un parlait une langue étrangère. Ciàran l'applaudit et Tahlia mima une sorte de révérence, alors qu'elle éclata de rire. Et évidemment, il la taquina en lui demandant si c'était une déclaration. Il fallait dire que la chanson s'y prêtait. Sans se démonter, elle rétorqua, avec sérieux : « Evidemment ! Et d'ici la fin de notre promenade, je compte même te demander en mariage. » Elle le regarda sans ciller, en mode psychopathe sentimentale, avant qu'un sourire ne vienne élargir ses lèvres, rieuses. Elle leva les yeux au ciel, en reprenant : « Ce n'est pas de ma faute, vous n'avez que des chansons de lovers, aussi ! Alors désolée de te dire que je ne fais pas de telles déclarations aussi facilement. » Mais il finit par abdiquer en acceptant de lui donner des cours. « Je serai une élève exemplaire, professeur. » murmura-t-elle, sans se départir de ce sourire en coin.Ciàran était décidément déroutant, rien n'était jamais acquis avec lui et c'était ce qui appâtait Tahlia. Alors qu'il parla de son cœur de pierre, la jeune femme comprit rapidement qu'il était sérieux. Que ce n'était pas une casquette qu'il enfilait pour rejeter ceux qui l'approchaient de trop. Pour autant, ce n'était pas ce qui effrayait Tahlia. Il fallait dire qu'elle avait autour d'elle beaucoup de membres de la gente masculine qui lui mettaient quelques obstacles. Et elle restait, tenace. Ciàran finira par le comprendre s'ils venaient à se côtoyer davantage.Il ne répondit rien à cela, sans doute parce que le message était passé. Mais ne voulant pas rester sur une note négative, Tahlia lui fit, à son tour, part de ses défauts. Des défauts pas forcément rebutants mais qui s'associaient à un caractère déjà bien piquant. Alors quand Ciàran lui demanda ce qu'on allait faire d'elle, elle répondit, en riant : « Il n'y a plus rien à faire. Je suis bonne pour la déchetterie. » Déchetterie ou non, il y avait bien une chose sur laquelle ils étaient d'accord. La chamaillerie sera toujours présente entre eux. Seulement Monsieur Adreani préféra mettre cela sur le caractère de la brune, accompagné d'un coup d'épaule taquin. Tahlia haussa les épaules et répondit aussitôt : « J'assume ! Même si tu y participes pour beaucoup, aussi. Mais au fond, si on n'appréciait pas mon sale caractère, on ne me côtoierait pas. » Combien de fois avait-elle pu énoncer cette phrase ?! Beaucoup trop de fois, mais elle le prenait bien à chaque fois. Elle n'était pas vraiment susceptible comme femme. Puis vint alors le grand sujet : Gabriel. Ciàran changeait réellement quand il parlait de son fils. C'était adorable. Un terme sur lequel il sembla tiquer. « Comme quoi tout arrive. » répondit-elle simplement. « Mais ne t'en fais pas, ça n'enlève rien à ton côté mystérieux et inaccessible. » Si ça pouvait le rassurer ! Mais de nouveau, la conversation prit une tournure plus sérieuse quand Tahlia demanda, sincèrement, si elle rencontrerait un jour le petit.Elle s'attendait à un refus, à une excuse sortie à la va-vite, parce qu'elle mettait peut-être un pied là où il ne le fallait pas. Mais Ciàran sembla prendre une autre voie, en affirmant qu'il était aussi beau que son père. « Je suis sûre qu'il est même plus beau ! » rétorqua-t-elle, taquine. Et finalement, il finit par dire oui. Surprise, Tahlia le regarda et esquissa un sourire. « Avec plaisir, alors. Le rendez-vous est pris. De toute manière, tu as mon numéro, tu sais où me joindre. » Arrivés au bout du sentier et de retour à  l'entrée, Tahlia se tourna vers Ciàran. « Eh bien, nous revoilà à la case départ. » La jeune femme regarda  derrière elle, avant de reposer son regard sur l'italien. « Il y a un petit café pas très loin d'ici, on pourrait peut-être y faire un tour... si tu as encore 5-10 minutes à m'accorder, évidemment. » Cette virée avait été décidément étonnante, s'ils pouvaient prolonger encore un peu ce moment, Tahlia n'en serait pas contre...
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