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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 You're already the voice inside my head (Niels)

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MessageSujet: Re: You're already the voice inside my head (Niels)    You're already the voice inside my head (Niels)  - Page 3 EmptyDim 5 Aoû 2018 - 14:01

Malgré tout ce qu'elle avait pu faire de mal dans sa vie, Niels était arrivé comme une bouffée d'oxygène au milieu d'une fumée épaisse et toxique où elle s'était laissée suffoquer avant qu'il ne vienne la délivrer. Ça avait été inattendue, il était intervenu dans sa vie au moment elle n'attendait plus rien, et l'avait pris sous son aile dans un naturel qui l'avait toujours surprise tant elle avait cette impression de l'avoir toujours connu. Niels était comme une pierre précieuse qu'elle s'évertuait à protéger plus que tout, et même au péril de sa propre vie parce qu'elle savait qu'une personne comme lui ne se trouvait pas comme on le voulait et qu'elle ne désirait pas trouver quelqu'un d'autre que lui pour apaiser son âme tourmenté.

- Au moins un sujet où on est d'accord, le taquina-t-elle.

Elle lâcha un petit rire à sa remarque, sachant pertinemment qu'il aimait être torturé par ses soins et qu'elle adorait être son bourreau.

- T'aurais pas du dire ça, je peux m'en servir pour te torturer encore plus... Souffla-t-elle avec un sourire amusé alors qu'il attrapa sa lèvre avec les siennes.

Juste pour lire le désir et l'urgence s'insinuer dans ses iris, elle serait prête à tout pour l'enflammer davantage. C'était ce qu'elle faisait de mieux, essayant d'exercer son talent pour s'améliorer encore plus et l'attirer d'autant plus dans ses filets.

- J'y penserais quand je voudrais me faire virer, plaisanta-t-elle au sujet de son métier.

Ca allait sans doute arriver plus vite que prévue si elle n'arrêtait pas ses frasques. Elle n'avait aucun moyen de se retourner donc il fallait qu'elle mette de l'eau dans son vin sinon elle finirait vite à la rue. Elle rit à sa remarque, comprenant encore qu'il essayait de prendre l'avantage sur la situation.

- J'aime les cas irrécupérables faut croire, et toi t'abuses de ma gentillesse et de ma patience ! Affirma-t-elle en tournant la tête de gauche à droite.

Elle le taquinait encore une fois, trouvant ça plus simple de lui faire des reproches pour éviter de lui donner l'impression qu'il avait raison. Il y avait une chose en tout cas où elle aimait le laisser gagner, c'était lorsqu'elle se retrouvait dans ses bras, au milieu d'une passion ravageuse qui lui décrochait de vives sensations dans tout le corps alors qu'ils se balaçaient contre l'un et l'autre, le cœur tapant fort contre sa cage thoracique, la respiration haletante et la fièvre de leur ébat perlant sur sa peau.

- Jamais, répondit-t-elle, à bout de souffle.

Jamais elle ne s'arrêterait de le vouloir encore et toujours, comme une maladie chronique qui ne faisait que de la contaminer à chaque fois. Elle s'aggripa à ses épaules avant de tenir son visage entre ses mains pour l'embrasser, où certains gémissements se confondaient. Sa peau s'entrochoquaient contre la sienne, où elle ne pouvait pas être plus proche de lui qu'elle ne l'était actuellement, et elle passa une main dans ses cheveux avant de mordiller sa mâchoire, puis le lobe de son oreille, dans un élan passionné de lui décrocher plus de sensations.

- Tu me fais rêver, murmura-t-elle à son oreille, désirant l'encourager sincèrement dans leur échange torride.
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grand kangou
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: You're already the voice inside my head (Niels)    You're already the voice inside my head (Niels)  - Page 3 EmptyDim 5 Aoû 2018 - 15:25

Il aimait penser qu'ils s'étaient sauvés mutuellement d'un monde trop sombre où leurs âmes erraient sans but précis. Ça renforçait un peu plus son idée qu'Aelya était la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis un temps qui lui paraissait être une éternité, comme un coup de pouce du destin qui avait décidé de confronter leurs deux âmes torturées. Niels était convaincu qu'elle était faite pour lui, qu'elle était la seule pouvant combler ses fêlures, ces pièces qui lui manquaient. Ensemble, ils formaient une harmonie, quelque chose de fort qui valsait sans cesse entre la passion et le déchirement, ne pouvant se résoudre à trouver un équilibre parfait. Mais ça, ils y étaient habitués. La perfection n'était pas quelque chose qu'ils côtoyaient habituellement, étant naturellement plus attirés par le désordre et tout ce qu'il impliquait. Il lui adressa un clin d’œil malicieux à sa remarque, souriant quant au fait qu'ils auraient au moins trouvé un sujet d'entente aujourd'hui. « Ça fait maso si je dis que l'idée me déplaît pas ? » Il rit à ses dires, en profitant pour venir la taquiner avec ses lèvres, sentant son corps s'enflammer sous l'effet qu'Aelya lui procurait rien qu'avec quelques sous-entendus. Il ne lui fallait pas grand chose à Niels pour qu'il ressente les prémices du désir, et Aelya le savait parfaitement puisqu'elle n'avait de cesse de le chauffer sans le moindre scrupule. Et autant dire qu'il adorait ça, surtout lorsqu'il savait qu'ils succomberaient tous les deux à leur propre jeu dans les minutes à venir. Il hocha la tête de bas en haut, continuant sur sa lancée de la pousser à quitter le club avec ses arguments plus ou moins convaincants. « Penses-y rapidement alors. » Conclut-il, prenant cet air faussement détaché alors qu'il calculait très bien son coup et le poids de ses mots. Il sourit fièrement à ses paroles, prenant volontairement des traits angéliques et ce regard appuyé qu'il maîtrisait à la perfection. « J'suis irrécupérable et insupportable en plus de ça, t'as gagné le gros lot avec moi. » Lança-t-il à la blague, ne se lassant pas de jouer avec elle et avec la tension environnante. Cette tension d'ailleurs, elle semblait à son comble au creux de leur échange, et Niels ne se priva pas pour l'intensifier encore plus, dans l'unique but de rendre Aelya folle de lui. On pouvait entendre le bruit que provoquait la rencontre de leurs peaux l'une contre l'autre, traduisant la passion dans laquelle ils s'abandonnaient volontairement. Niels enroula ses bras autour de son corps, une de ses mains épousant la cambrure de son dos pour décupler leurs sensations, tandis qu'il se rendait compte que son souffle se faisait de plus en plus court, lui donnant la délicieuse sensation qu'il quittait petit à petit son corps pour se laisser happer vers une bulle de plaisir intense, là où ils ne pouvaient être qu'à deux sans se soucier un seul instant du monde extérieur. Le plaisir qu'il ressentait était une nouvelle fois presque insoutenable tellement qu'il était puissant, défiant toute raison. Il lui témoigna tout ce qu'elle lui faisait ressentir dans les baisers qu'il lui offrit, ses gémissements ne lui laissant non plus aucun doute du fait qu'elle jouait parfaitement de son corps. Et dans un énième soupire, il fut propulsé dans un univers de jouissance pure, ressentant de plein fouet tous les sentiments qu'il avait à lui donner et qu'il laissa s'échapper en espérant la toucher au plus profond de son cœur. Il passa lentement une main dans ses cheveux, le visage encore niché dans son cou qu'il embrassa plus tendrement, au rythme de ses derniers mouvements de bassin qui ralentissaient petit à petit. Le temps de reprendre son souffle et ses esprits, il laissa glisser ses doigts le long de sa colonne vertébrale, sa peau lui paraissant délicieusement brûlante et humidifiée par l'effort. « J'ai beau être épuisé, j'pourrais continuer toute une vie sans m'arrêter. » Parce-qu'il lui faisait l'amour avec son corps mais aussi avec son âme, et ça n'était certainement pas la fatigue qui l'empêcherait de lui montrer qu'elle était celle sur qui il avait jeté son dévolu. « Putain. » Dit-il, soudainement, se laissant tomber vers l'arrière tandis qu'Aelya était toujours sur lui. Il resta silencieux pendant de longues secondes, les mains sur le visage. « Je suis amoureux de toi. » Lâcha-t-il, comme ça, comme s'il parvenait enfin à réaliser ce fait, à cet instant précis, comme s'il venait d'être percuté par ce qu'il éprouvait réellement. Il décala ses mains, son regard retrouvant timidement le sien, appréhendant sa réaction. Il aurait pu trouver un moyen plus romantique de lui dire mais en vérité, ça n'était pas de l'ordre de sa volonté. C'était comme si après tout ce temps, il parvenait enfin à mettre des mots sur ce fouillis d'émotions qui avait longtemps troublé son esprit, découvrant finalement sa véritable signification.

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MessageSujet: Re: You're already the voice inside my head (Niels)    You're already the voice inside my head (Niels)  - Page 3 EmptyLun 6 Aoû 2018 - 0:43

Et si la vie décidait de les déchirer encore une fois, Aelya donnerait tout ce qu'elle avait en elle pour les ramener l'un vers l'autre parce qu'au milieu des complications et du bazar qu'était leur relation, ce qu'ils ressentaient était réel et en même temps, ça dépassait tout ce qu'elle pouvait s'imaginer de réaliste, parce qu'elle serait vraiment prête à tout pour ses beaux yeux, son sourire, qui savait augmenter la cadence de son pouls dès qu'il apparaissait sur son visage. Elle savait en réalité que ça ne servait pas à grand chose de lutter, de ressentir du stress pour leur avenir qui était en fait déjà tout tracé : ils se retrouveraient toujours, comme deux pièces qu'on ne pouvait séparer, comme deux aimants opposés qui s'attireraient au gré du vent et des tempêtes pour se sentir l'un contre l'autre, comme si leur vie en dépendait. C'était le cas pour Aelya.

- Complètement que ça fait maso, personne n'aimerait être torturée, surtout pas par moi parce que je suis super lente et vicieuse dans mes gestes, et je mords en plus,
sourit-elle de manière malicieuse avant de venir mordiller son cou avec ses lèvres.

Elle aimait ce petit jeu qui se dessinait entre eux et qui n'était pas du tout anodin, c'était encore une manière d'attiser le feu déjà allumé, une manière de se brûler un peu plus à l'intérieur de leur désir qui ne semblait connaître aucune fin, aucun répit. Elle leva les yeux au ciel en soupirant à sa remarque sur son job, bien consciente du fait que ce n'était pas Niels qui allait la retenir dans son choix de continuer à travailler au club. D'un côté, elle savait qu'à ce train-là elle ne resterait pas éternellement à faire ce métier. Elle sourit en coin alors qu'il était entrain d'ironiser sur sa situation.

- M'en parles pas, je subis tous les jours avec toi, je sais très bien qu'un jour je finirais à l'asile à cause de toi
, plaisanta-t-elle cyniquement.

Elle savait que la dose de folie que Niels apportait dans sa vie était aussi dangereuse que vitale, aussi inquiétante qu'excitante, et qu'elle était surtout addictive, qu'elle avait maintenant de la peine à imaginer son quotidien sans. Là, dans ses bras, au milieu des draps défaits par leur passion, elle se sentait immortelle, protégée, plus rien ne pouvait lui faire du mal ou la briser comme si un champ de force les embaumait tous les deux, les propulsant dans leur monde où ils se retrouvaient régulièrement. Elle pourrait mourir tout de suite tellement le plaisir la foudroyait, explosait à l'intérieur de son corps qui semblait trop étroit pour accueillir toutes les émotions qu'elle ressentait. Elle gémissait de plus en plus, et devenait de moins en moins discrète, mais l'excitation était telle qu'elle ne pouvait plus se contrôler. Elle frémit à chaque fois qu'il daignait passer ses mains sur son corps, et les siennes se chargeait de caresser ses cheveux, son torse, son dos où elle laissa les marques rouges de ses doigts fougueusement attachés au corps de Niels. Puis, elle se permit d'accéder au plaisir ultime, laissant échapper un long soupir entre ses lèvres, où elle sentit se muscles se contracter pour se relâcher d'un seul coup sous les ondulations de leurs deux corps entremêlés dans une parfaite harmonie. Elle laissa tomber sa tête sur son épaule, complètement détendue et à la fois vidée de toute émotion négative. Elle frissonna à ses baisers dans son cou, à sa main qui glissait le long de sa colonne vertébrale, elle adorait apaiser la passion de leur ébat par de la tendresse. Elle se redressa doucement pour capter son regard, caressant sa joue avec ses doigts.

- J'en pense pas moins, tu sais trop me satisfaire, je me sens revivre quand tu me fais l'amour,
avoua-t-elle avant de déposer un long et doux baiser sur ses lèvres.

Puis d'un coup, elle vit s'allonger sur le dos, l'air ailleurs, pensif et à la fois surpris. Elle fronça les sourcils avant de venir se glisser à côté de lui avant de le questionner du regard, ne comprenant pas ce qu'il se passait soudainement. Elle sentit son coeur louper un ou deux battement quand il lâcha qu'il était amoureux d'elle. Quelques secondes s'était écoulées avant qu'elle ne puisse réagir en emprisonnant ses lèvres passionnément, lui confirmant qu'elle ressentait la même chose.

- Si être amoureux d'une personne c'est vouloir lui donner sa vie, tout faire pour être avec elle, et ne plus s'imaginer sans elle, alors... Moi aussi je suis amoureuse de toi, souffla-t-elle en caressant timidement son torse.

Ca avait mis quelques temps à émerger, mais Aelya savait depuis un certain temps que tout ce qu'elle ressentait pour lui était trop fort pour se traduire par un simple attachement.

- Je ferais jamais ma vie sans toi. Sans toi, j'ai aucun avenir envisageable,
murmura-t-elle sincèrement.
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MessageSujet: Re: You're already the voice inside my head (Niels)    You're already the voice inside my head (Niels)  - Page 3 EmptyLun 6 Aoû 2018 - 8:33

La vie continuerait de leur réserver des surprises, plus ou moins agréables, à leur jouer des tours, plus ou moins vicieux, mais ça n'était plus quelque chose qui pouvait l'effrayer. Niels savait qu'il n'y avait pas d'autre finalité ni alternative que celle de retrouver Aelya en fin de compte. Leur histoire était commune, et sans elle, elle n'avait plus aucun sens et ne méritait même pas d'être continuée. Le temps qu'il avait passé, seul et dans la plus grande indépendance qui soit, avec ses rêves et son inconscience de gamin, il ne le regrettait pas. Simplement, il comprenait maintenant qu'il n'était pas voué à rester seul sur ce chemin, il n'avait plus envie de parcourir des kilomètres si ce n'était pas pour rejoindre Aelya. Il la voulait elle, aujourd'hui et demain, et même jusqu'à son dernier souffle. C'était l'unique condition. Il rit à sa remarque, passant une main dans son dos lorsqu'il sentit ses dents titiller la peau de son cou. « Justement, c'est parce-que c'est toi mon bourreau que j'aime tellement ça. » Répondit-il, avec cet air séducteur qu'on lui connaissait si bien. Il avait appris à s'y faire, à ce que son corps soit recouvert de marques qu'Aelya prenait soin de lui laisser, établissant quelque part son territoire. D'ailleurs, il ne se gênait absolument pas pour lui faire la même chose, bien qu'il mesurait l'intensité de ses marques, juste pour ne pas qu'elle ait de problèmes au boulot. Son job était quand même d'attiser le désir, de faire semblant qu'elle était entièrement vouée à l'homme pour qui elle dansait. Et pour cela, il fallait garder une certaine part de mystère quant à sa vie privée, n'éveiller aucun soupçon quant au fait qu'un homme puisse l'attendre après son service. « J'adore te rendre folle, c'est mon passe-temps favori. » Ajouta-t-il, son ton usant de sous-entendus plus ou moins dissimulés. Il la cherchait, constamment, dans l'ambition de la rendre vraiment dingue de lui, que son esprit ne puisse voir que lui et que son corps ne puisse ressentir que le bien qu'il voulait lui faire. Il voulait être le seul, à tout jamais. Les gémissements d'Aelya décuplaient son propre plaisir, et ils avaient beau être encore une fois vraiment pas discrets, ça lui était complètement égal. De toute façon, ils étaient seuls dans l'appartement cette fois-ci, mais surtout seuls dans leur cocon qu'ils érigeaient de leurs propres mains. Il l'enveloppa de ses bras lorsqu'ils eurent tous les deux atteint le point culminant de leur plaisir, fermant quelques secondes les yeux en calant sa tête contre celle d'Aelya, la respiration heurtée faisant écho à la sienne. C'était dans ces moments de silence, empreint de tendresse ultime où il adorait lui montrer combien elle comptait, par des gestes plus doux et plus maîtrisés. Il sourit tout contre ses lèvres à ses paroles qui lui faisaient comprendre qu'ils étaient tous les deux accros à leurs moments intimes. Il avait cependant très -trop- rapidement défait son étreinte, réalisant certaines choses qu'il ne comprenait que maintenant. Son cœur semblait déborder de sentiments tout aussi forts les uns que les autres, et Niels parvenait enfin à en percevoir le sens. C'est avec une certaine appréhension qu'il lui lâcha ces quelques mots, lourds de signification, qui scellaient toute l'affection qu'il avait pour elle. Les secondes avaient été longues avant que ses lèvres ne retrouvent les siennes, trouvant à travers ce geste la réciprocité de ses sentiments. Ses yeux accrochèrent les siens lorsqu'elle reprit la parole, faisant instantanément fondre son cœur qui avait du mal à gérer ce trop plein de sensations. Il lâcha un petit rire, son regard toujours planté dans le sien. « T'avais raison depuis le début, on devient vraiment trop romantiques quand on se fout à poil... » Dit-il pour la taquiner, tendant sa nuque pour atteindre ses lèvres qu'il embrassa furtivement. « Ça tombe bien, j'veux pas d'une vie sans toi non plus. » Murmura-t-il à son tour, ses yeux ancrés dans les siens. « On choisit le prénom du gosse avant de dormir du coup ? » Plaisanta-t-il, faisant de nouveau référence à la conversation qu'ils avaient eu quelques minutes plus tôt.

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MessageSujet: Re: You're already the voice inside my head (Niels)    You're already the voice inside my head (Niels)  - Page 3 EmptyLun 6 Aoû 2018 - 10:12

Niels avait ce côté écorché, et en même temps ce côté positif qu’il arborait souvent quand elle était empreint de doutes. Parce qu’Aelya se laissait vite envahir par les émotions, elle n’avait jamais assez de recul pour peser le pour et le contre, pour se poser et simplement analyser la situation d’un autre œil afin de prendre une décision réfléchie. Niels n’était pas plus réfléchi en réalité mais il semblait qu’il arrivait à faire exploser tous ses questionnements juste avec quelques mots bien placés, juste avec son regard et ses gestes. Il arrivait à faire fuir ses démons les plus tenaces avec peu de choses, et il arrivait à les réveiller avec peu de choses aussi, tout dépendait du contexte, et il était vrai quand il s’agissait de jouer le jeu de la séduction, la flamme dans les yeux d’Aelya s’allumait instantanément, n’opposant aucune résistance.

- Ca fait plaisir d’avoir des victimes si dociles que toi, puis, c’est bien le seul domaine où t’es docile en plus, on se demande pas pourquoi
, lança-t-elle avec un regard joueur.

Quand il s’agissait de se retrouver dans les bras de l’un et de l’autre, ils ne bronchaient jamais et aucune chose n’entravait leur désir mutuel parce que quand Aelya se retrouvait avec Niels, elle oubliait tout. Il n’y avait plus que lui dans sa tête qui tournait, qui la faisait voyager dans un univers moins rude.

- Personne me rend folle comme tu le fais,
avoua-t-elle entre la séduction et le jeu.

Elle n’avait jamais mis une personne au centre de sa vie comme elle le faisait avec Niels, elle ne pensait et ne voyait que lui à chaque fois que son visage pouvait s’arrêter sur un de ses clients qui la regardait danser, espérant intérieurement que les heures allaient rapidement défiler pour se noyer délibérément à l’intérieur de ses iris qui lui déclenchaient tout un tas de sensations quand son regard était posé sur elle. Leur ébat était sans pareil, explosif, passionné, et à la fois complice où Aelya pouvait ressentir à quel point ils tenaient l’un à l’autre comme une évidence qui se passait facilement de mots et qui se traduisaient par des gestes et des attentions qu’elle adorait lui porter, désirant lui montrer qu’elle était sienne et qu’il était sien, sans désirer vouloir ce fait changer pour n’importe quelle raison. C’était dans ce genre de moment où elle se rendait compte que Niels n’entrait pas seulement dans son corps mais aussi dans son âme, là, où il était logé depuis un petit moment maintenant, s’étant fait une place malgré les difficultés. La respiration saccadée, la cage thoracique parcouru de soubresauts à cause du plaisir qui l’avait consumé, elle avait juste pensé à toute l’affection qu’elle avait pour lui et qui semblait jaillir de toute part dans la pièce.

Alors qu’il lui avait dit qu’il avait plus que de simples sentiments pour elle, la brune s’était sentie défaillir, n’ayant jamais vraiment mesurée l’impact de ces mots quand il venait d’une personne qu’on appréciait plus que de raison. Elle lui avait confié la réciprocité des émotions intenses qui l’envahissaient également, désirant lui faire comprendre qu’il n’était pas seul là-dedans, avant de lâcher un petit rire à ses paroles.

- Le pire c’est que j’adore ça,
avoua-t-elle en souriant, amusée.

Elle sourit à ses mots faisant échos aux siens, touchée de savoir qu’elle comptait autant pour lui, avant de pouffer de rire.

- T’as vraiment envie qu’on se dispute ce soir sur le prénom de notre futur enfant ? Je sens que ça va être sujet à des discordes ça encore connaissant nos caractères, rigola-t-elle. Tu sais quoi ? Moi je veux qu’il ait tes yeux et ton sourire en tout cas, ajouta-t-elle en haussant les épaules.

Elle sourit, arborant un air taquin sur le visage.

- Je veux que notre enfant ait tout de toi à part ta propension à être un bourreau des coeurs parce que j’ai pas spécialement envie d’entendre des bruits provenant de sa chambre.

Elle colla son corps contre le sien.

- Mais avant de m’occuper de ça, moi je veux surtout m’occuper de toi, souffla-t-elle tendrement.
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MessageSujet: Re: You're already the voice inside my head (Niels)    You're already the voice inside my head (Niels)  - Page 3 EmptyLun 6 Aoû 2018 - 11:19

Niels souhaitait entretenir cette complémentarité entre eux qui faisait que leur lien était si spécial. Il adorait penser qu'il pouvait l'apaiser lorsqu'elle était en proie aux doutes et à l'inquiétude, cherchant le plus souvent à détendre l'atmosphère par des gestes ou des mots, souvent tournés en dérision, simplement pour l'entendre rire. C'était un son dont il ne pourrait jamais se passer, communicatif et qui n'avait de cesse de réchauffer son cœur. Savoir qu'elle était réceptive à la moindre de ses conneries, c'était pour lui un moyen de s'assurer qu'elle ne s'était pas encore lassée et c'était tout ce qu'il espérait en fin de compte. Il sourit lorsqu'elle reprit la parole, ne pouvant qu'être d'accord avec ses dires. « T'as raison, j'suis toujours docile quand je me retrouve dans un lit... bizarre non ? » Fit-il, faisant semblant d'être surpris par ce fait avant de rire légèrement, bien conscient qu'il pourrait être docile toute sa vie si c'était pour la retrouver tous les soirs dans ses draps. Il lui rendit son regard joueur à ce qu'elle ajouta ensuite, satisfait de savoir qu'il était bien le seul et l'unique à avoir ce pouvoir sur elle. « Y'a pas intérêt que ça change. » Dit-il, sur un ton presque menaçant, plissant légèrement les yeux avant de perdre son sérieux dans la foulée. Niels avait besoin de savoir qu'il était aussi important qu'essentiel dans la vie d'Aelya. C'était comme si que, maintenant qu'il comprenait tout ce qu'il ressentait, il avait besoin d'un retour des choses, encore plus qu'avant. Il ne pouvait pas s'en empêcher, il en avait besoin au même titre que l'oxygène qui lui permettait de respirer, essentiel pour le garder en vie. Aussi surprenant que ça puisse paraître, il ne trouvait pas ça si déplaisant que ça de s'ouvrir à Aelya de la sorte, c'était même libérateur lorsqu'on y pensait. « Comme quoi, on est pas aussi bourrin que ça. » Plaisanta-t-il, faisant mine d'être surpris par ce fait alors qu'en vérité, tout le monde savait que Niels était loin d'être le dur à cuire qu'il prétendait être. Lorsqu'on grattait en profondeur, on lui découvrait une facette sensible qui ne demandait qu'à recevoir de l'affection. Il se redressa sur un coude à ses paroles, le corps tourné vers le sien, un sourire amusé scotché aux lèvres. « Bon t'as raison, on attendra un autre jour pour se disputer. » Plaisanta-t-il, avant de reprendre : « C'est pas inné d'être un bourreau des cœurs j'te ferais remarquer. Ça s'apprend, et s'il doit l'être, son père lui montrera le chemin à suivre... » Il sourit, amusé par cette conversation et la vision d'eux en tant que parents pour le coup pas franchement modèles. Il s'allongea de nouveau, appréciant le contact qu'Aelya avait établi entre leurs deux corps. « Demain est un autre jour, on verra bien ce qu'il nous arrivera. » Souffla-t-il à son tour, déposant un furtif baiser sur sa tempe, passant son bras autour d'elle pour sentir sa peau se réchauffer par la sienne. « Dors bien. » Il ferma les yeux, tombant lourdement dans un sommeil profond après ces deux jours où il avait fait subir toutes sortes d'épreuves éreintantes à son corps et à son esprit, tous les deux maintenant apaisés par la présence d'Aelya à ses côtés.

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