We are on the radio now (Maxym)

Le soleil brillait et l'après-midi venait tout juste de commencer lorsque j'entrai dans le petit studio radio où je travaillais. Si certain travailleurs avaient toujours la mine défaite sur leur lieu de travail, moi, je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'aimais mon emploi, j'adorais mes collègues et j'appréciais tout autant les diverses rencontres que je pouvais faire lors des diverses interviews. M'installant autour de la table, ma tranche horaire n'allait pas tarder à commence. En attendant, je regardais rapidement le programme qui m'attendait pour l'après midi. Mon regard s'arrêta alors sur un nom: Maxym L. Beckham-Vroye. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, j'étais ravie de voir qu'aujourd'hui encore, j'allais avoir la chance de pouvoir passer un petit moment avec un chanteur connu et reconnu. Gardant mon programme en main, je me dirigeai alors vers l'entrée du studio, attendant ce fameux chanteur pour l'accueillir dans nos locaux.

La sonnerie de mon portable me fit sursauter ; décidément, j'allais avoir du mal à m'habituer à ce bruit tonitruant qui se déclenchait à chaque fois qu'un rendez-vous était inscrit sur l'agenda de mon cellulaire. A chaque retour de tournée, c'est la même chose : les médias de Bowen s'empressent de recueillir nos impressions, aux autres membres du groupe et à moi. On est un peu leurs "stars locales", puisqu'on a commencé ici. Notre premier public, c'était eux. Je regardais l'écran et appris que mon rendez-vous se trouvait dans un petit studio de radio, dont je n'avais encore jamais entendu parler. Après tout, je n'étais pas souvent à Bowen, pour écouter ce qui passait sur les ondes et qui les diffusaient.
Mon garde du corps était prêt, nous partîmes donc au volant de ma mini-cooper bleu vraiment confortable. Heureusement que le GPS existait, pour me guider à travers toutes ces rues ! Bowen s'était bien développé ces dernières années, il fallait le reconnaître. J'arrivai à destination, et la chance me sourit : une seule place était disponible, juste devant l'entrée de la radio. Je me demandai si cette place de parking n'avait pas été réservé pour moi. Après tout, c'était possible. Partout où j'allais, on déroulait le tapis rouge pour m'accueillir. La célébrité a du bon. Je descendis de ma voiture, suivit de près par mon garde du corps, et m'avançai vers la porte d'entrée.

J'avais déjà rencontré plusieurs célébrités locales comme mondiales mais je n'avais jamais eu l’occasion de rencontrer ce chanteur. Pourtant, ce n'était pas faute de passer leurs titres. Son groupe était particulièrement aimé dans cet village les ayant vu naître. Un brin d'agitation commença à naître au dehors du studio. Quelques filles criaient. C'était monnaie courante les jours d'interview. Certaines fans semblaient connaître l'emploi du temps de leur idole par coeur. Observant la scène par la fenêtre, mon patron me fit alors signe d'aller ouvrir la porte. Tout paraissait parfaitement orchestré, je m'empressa alors d’obéir sans me faire trop attendre, ouvrant cette imposante porte qui me séparait de Maxym, le laissant alors entrer, lui et son garde du corps. Une fois cela fait, je fermais alors le loquet de la porte afin d'éviter au fan de venir interrompre l'enregistrement qui allait commencer sous peu. Par pudeur ou par respect, je lui tendis alors la main pour me présenter. "Bonjour, je m'appelle Jonelle Brannen, c'est moi qui suis en charge de votre interview. Bienvenue dans nos studios"

Les fans commençaient à accourir de droite à gauche, comme s'ils savaient que j'étais invité à cette radio à cette heure-ci. Bien sûr qu'ils le savaient. La radio avait du en parler pour récolter le maximum d'auditeurs. Il n'empêche que je suis toujours impressionné quand je vois des hystériques courir vers moi. Non pas que je n'aime pas mes fans -ils me font vivre-, mais des fois, je suis bien content d'avoir mon garde du corps pour me protéger des gens un peu trop entreprenants. Heureusement, on ne tarda pas à m'ouvrir, et je m'engouffrai avec soulagement à l'intérieur des locaux. La belle brune qui ferma le loquet derrière moi, et que je pris tout d'abord pour une secrétaire, m'apprit qu'elle était journaliste, et que c'était avec elle que j'avais à faire. Je répondis à la main professionnelle qu'elle me tendait en la lui serrant chaleureusement. « Enchanté, mademoiselle.Brannen Je ne me présente pas, vous savez qui je suis. C'est un honneur d'être reçu ici !, lui dis-je avec mon plus beau sourire. »