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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'

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MessageSujet: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyDim 7 Nov 2021 - 12:06

Douze heures. Seul dans le salon, vautré sur le canapé comme à ton habitude, tu te demandais bien ce que pouvait foutre ton frère. En temps normal, il n’était pas rare de vous retrouver tous les deux… là où on vous avait laissé : le cul vissé au skaï jusqu’à la fin de la journée. Même se lever pour aller satisfaire un besoin naturel, quel qu’en fut sa nature relevait de la mission impossible.
Sans bouger de ta place, tu écoutais attentivement autour de toi. La première chose qui te frappait, était le silence. C’était pas comme ça, d’habitude ! À minima, tu entendrais Rori chantonner ou jouer : rien tu réfléchissais un court instant, avant de te souvenir : ton frère t’avait bien parlé de laisser la petite à sa grand-mère. Mais quelque chose clochait. Selon lui, il était question de rencard. Ce qui te paraissait louche : il ne ramenait tellement jamais personne à l’appart que si tu n’avais pas connu Charlotte, tu aurais pu penser que ton frère préférait les hommes. Ce qui, malgré tes blagues pas vraiment fines lorsqu’il tentait de te parler à coeur ouvert, n’aurait pas été un problème. C’était ton frère, et rien n’aurait pu altérer l’amour que t’avais pour lui. Seulement voilà. Pour toi qui n’avais jamais su comment montrer tes sentiments, une discussion de ce genre te faisait paniquer. T’étais pas bon à ça. En fait, t’étais carrément mauvais, et dans le fond, t’étais presque jaloux de Sasha, capable de parler de ce qu’il avait sur le coeur d’une facilité déconcertante. Mais pour toi, c’était tellement plus simple d’esquiver à grands renforts de blagues !
Tu pris quelques secondes pour réaliser que tu n’entendais pas non plus ton frère. Était-il sorti ? Tu allais dans la cuisine. Personne. Tu ponctuais tes recherches d’appels infructueux dans l’appart, tout aussi vide ; collais ton oreille à la porte de la salle de bains – peut-être était-il parti prendre une douche ? Peut-être était il vraiment parti pour un rencard ?
Tu te stoppais net lorsque tu entendis des bruits venant de sa chambre. Des voix. Au départ, tu avais même pensé qu’il était au téléphone ; mais en t’approchant de sa porte, tu distinguais des cris. Pas n’importe lesquels. Pas de colère, ni de dispute ; encore moins d’animaux… Tu ouvrais de grands yeux et explosais de rire n’en croyant pas tes oreilles. « oh… le con. » un documentaire sur la reproduction humaine. De ceux dont t’avais clairement abusé quand t’étais ado, avant de réaliser que c’était quand même vachement plus marrant de faire soi-même que de regarder quelqu’un le faire : les lets-play, ça n’avait jamais été ton truc. T’as ouvert la porte en grand, tournant la tête, au cas où. Et une fois assuré que la zone était safe pour ton regard, tes yeux se sont posés sur ton frère : « un ‘rencard’, hein ? Je savais que ça puait la merde ton truc ! Mais… T’es habillé en plus ? p’tain Sash ?! qu’est ce que t’es en train d’essayer d’accomplir ?! » mort de rire, tu t’approchais et te vautrais sur le lit de ton frère « oh, déjà vu. T’as pas choisi l’meilleur en plus de ça. » tu riais de nouveau, passant ton bras derrière ta tête, t’as posé ton regard sur ton frère « bon tu m’expliques ? »


@sasha hartwig beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' 909211931
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyDim 7 Nov 2021 - 13:48

J'étais resté si longtemps avec Charlotte que je ne savais foutrement plus comment on était censé faire pour aborder une fille. Et puis ce n'est pas comme si, on s'était juste séparé avec Charlotte... Elle est morte alors forcément chaque fois que je regardais une autre femme j'avais l'impression de la trahir parce que... jamais je n'aurai fait ça de son vivant. J'étais bien trop accroc à elle. Elle m'avais laissé un souvenir impérissable... Notre petite Rori qui lui ressemblait d'ailleurs de plus en plus en grandissant apportant une complexité supplémentaire à ma situation. Mais la pression était encore supérieur depuis que je vivais en coloc avec Archie, parce que lui il a pas vraiment de problème avec les filles... en fait il a toujours eu plus la tchatche que moi. Par le passé, il m'arrivais même de chopper uniquement parce que je récupérais la copine de la nana que lui même avait chopper... Du coup je me retrouvais à être incapable d'aborder une fille ou quand je parvenait à ne serait ce que passer l'étape du verre, une fois dans la chambre accouché j'étais pris de panique et je fuyais comme un enfant apeuré. Mais ne voulant pas que mon frère le sache, j'élaborais des stratagèmes pour lui faire croire à mon activité sexuelle.  Mais aujourd'hui j'avais vraiment réussi à dégoter un rencard, une nana rencontré dans un salon de la BD alors que j'y étais pour le boulot.

Alors aujourd'hui j'avais déposé Rori chez Mamie Lee et était parti à ce fameux rencard mais comme à mon habitude je me suis auto-saboter et je suis resté en boucle sur mes sujets de prédilections : Charlotte et Rori. Alors forcément... je suis reparti bredouille comme un bon gros idiot. Ne voulant pas accepté cette énième défaite et surtout ne pas l'assumer clairement face à mon frère, j'ai élaboré un plan. Le plan parfait. Je fais donc tourner un film X sur la télé de ma chambre suffisamment pour qu'il entende les gémissements et me foute la paix. Le film tournait tranquillement alors que j'étais affalé sur mon lit, jouant à Animal Crossing sur la switch. Mais le plan ne s'est pas vraiment passé comme prévu.

C'est comme ça que je me retrouve face à un Archie et moi bredouille avec le feu aux joues. Ma technique de défense ? Rester comme un enfant les yeux rivés sur la console alors que mon frère se moque allègrement de moi. - J'en ai pas mis un trop bien... sinon c'était flag' que j'étais pas en train de baiser tu m'aurai rôder direct... ça m'aura fait gagner 5 minutes déjà Je soupire et fini par poser ma console sur la table de nuit avant de regarder mon  frère, m'asseyant pour gagner de la place sur le lit. - Mais j'ai pas menti, j'ai vraiment eu un rencard... mais je me suis auto-saboter comme d'hab'... tout façon c'est mieux que j'avorte la mission directement dans le bar parce que dés que je passe à l'étape d'après je panique et je fuis comme un enfant de 5 ans... même Rori elle est plus courageuse que moi enfin... heureusement elle se retrouve pas dans ce genre de cas, je ferai regretter d'être né à ce petit con !
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyDim 7 Nov 2021 - 14:16

En vérité, t’en avais pas grand-chose à faire, que ton frère ne joue à la switch plutôt que de finir ce qu’il avait entamé avec la mystérieuse fille de son rencard. Mais t’étais curieux. Au fond de toi, peut-être un peu inquiet, même si ça, t’aurais préféré crever que de lui avouer : tu supportais pas de jouer les fillettes. Montrer tes faiblesses, non merci. Quand tu sentais que t’étais à deux doigts de craquer, tu préférais enchaîner sur ton trio de tête de prédilection : alcool, joint, Ruby dans son J12 si tu t’sentais toujours pas mieux. Fin de l’histoire, on passait à la suite. Mais pour ton frère ? Avant, il y avait Charlotte. Ils pouvaient parler, se rassurer, et si ça ne suffisait pas, il pouvait toujours venir t’en parler : si tu ne supportais pas de te montrer en mauvaise posture, tu aimais pouvoir aider les autres, surtout quand les autres… étaient en réalité le tien, d’autre. Le p’tit con qui avait vu le jour en même temps que toi et pour qui t’aurais été capable de te foutre au feu sans réfléchir. Seulement voilà. Aujourd’hui, Charlotte n’était plus là. Et tu n’avais jamais osé demander à ton frère comment il gérait ça, par peur de le voir fondre en larmes. Rien que d’y penser, cette vision te flinguait. Tu regardais son écran, levant les yeux au ciel lorsque tu vis ce à quoi il jouait. Un jeu pour les enfants de cinq ans tout au plus versus… le gros boulard des familles. Deux salles deux ambiances, tu te mis à rire, croisant tes jambes, puis tes mains sur ton ventre : « et sinon… ça va toi, t’as pas l’impression d’une double vie ? Endetté jusqu’au cou chez Tom Nook dans une vie, les yeux rivés sur une paire de seins dans l’autre… tu rigole zéro toi ! » lançais-tu d’un air totalement incrédule. Là, tu éteignais la télé totalement impassible face au film qui se déroulait sous vos yeux : quelque chose te disait que c’était loin d’être le moment. Plus sérieux, tu l’écoutais, et te grattais la tête putain, putain, faites qu’il ne craque pas. j’fais quoi s’il se fout à pleurer dans mes bras ? Faut pas qu’il pleure. SASH. GARDE CES PUTAINS DE LARMES A L’INTERIEUR DE TES PUTAINS D’YEUX !! ON EST PAS DANS LA CUISINE, TU NE POURRAS PAS UTILISER LE PRETEXTE DES OIGNONS !! si écouter ton frère ne te posait pas de problème, cela n’impliquait pas que tu sois à l’aise pour autant. Putain, t’étais vraiment un handicapé des sentiments. Tu prenais une grande inspiration, tapotant maladroitement son épaule, avant de demander : « et donc… tu propose quoi ? Finir ta vie en coloc avec ton vieux frère et ta fille ? Tu sais que Rori finira par partir, hm… ? Et… une coloc entre deux jumeaux… c’est toujours comme ça que commencent les fanfictions d’écrivains du dimanche dérangés, sur internet. J’suis pas certain qu’ce soit une bonne idée... »tu l’observais, mordillant ta lèvre inférieure, attendant malgré tout une réponse...
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyDim 7 Nov 2021 - 14:33

La mort de Charlotte était un peu un tabou dont on ne parlait jamais. Premièrement parce qu'il ne posait jamais de question là dessus alors je n'avais jamais juger utile de lui en parler... et puis secondo, parce que je préférais garder mes larmes pour quand j'étais tout seul. J'avais toujours vécu en décalage avec le monde mais depuis la perte de Charlotte c'était pire parce que j'avais la certitude que personne ne me comprenait. J'avais essayé ces groupes de paroles pour veuf/veuve et même au contact de ces personnes là je n'avais pas l'impression d'être compris. La plus part avait perdu leur partenaire de vie à la suite de maladie, de combat ou alors ils avaient un métier à risque un peu comme Archie quand il était flic mais Charlotte... Charlotte elle était juste enceinte et elle allait bien. Elle est passé d'aller bien à morte en une fraction de seconde. Cela ne pouvait pas s'être passé comme ça... Pratiquement plus personne ne meurt en couche dans notre époque moderne... C'était juste injuste. Et ce sentiment d'injustice je ne pouvais pas réussir à m'en défaire car ma fille allait grandir sans sa mère. - J'ai pourtant bientôt rembourser mon prêt je te jure ! Et pour la paire de seins... je n'y fais même pas attention, le silicone c'est pas mon délire du tout... Alors que je lui livrais mes sentiments sur un plateau d'argent au risque qu'il lance une blague sur une potentiel impuissance, blague qui ne viendra jamais. Dieu Merci. Je l'écoute attentivement et secoue la tête doucement. - Avant que Rori ne parte j'ai minimum 17 ans devant moi alors... déjà j'ai encore le temps et puis... Bah toi tu partira quand tu partira... je vais pas te retenir accrocher au radiateur non plus et au pire... je prendrais un chat. Sans déconner Arch'... Je me fais pas d'illusion je l'ai déjà vécu ma grande histoire c'est fini, il y en aura pas d'autres. C'était avec elle que je devais finir ma vie, juste le destin en a décidé autrement alors... Je vais juste faire avec, c'est pas grave... c'est pas une fatalité. J'ai déjà eu de la chance qu'elle ait été dans ma vie. Je retiens mes larmes et souffle un coup pour évacuer mon envie de pleurer. J'essaye de voir le positif et de ne pas m'accrocher à la fatalité. Après tout elle m'a laissé une fille adorable, mon frère est en vie et mon boulot fonctionne plutôt bien maintenant...
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyLun 8 Nov 2021 - 0:25

Amusé, tu le laissais délirer sur Tom Nook. Bordel, comment pouviez-vous, à presque quarante-cinq piges, avoir cinq ans d’âge mental ? Et surtout, que trouvait-il de génial à ce jeu que tu trouvais à peine plus palpitant qu’une partie de bingo avec des vieux atteints d’alzheimer? A la révélation de ton frère, tes sourcils se soulevaient, ta tête se levant lentement, comme si tu venais de comprendre un truc. « aaah… C’pour ça qu’t’as jamais été foutu de refaire les joints de la baignoire ! c’est vraiment pas ton truc le silicone ! » et arquant un sourcil moqueur, tu repris : « j’ai toujours su que ton délire à toi, c’était les seins de mamie ! Si y’a que ça pour te faire plaisir… j’t’offrirai des gants de toilette à Noël frérot ! » Là, tu l’observais, moqueur, avant d’enfoncer le clou : « ah ! Merci ! Cinquante nuances de Gray, c’est pas trop mon délire. Le prends pas mal, mais… t’es clairement pas mon genre p’tit chou. Tu ressemble bien trop à maman. »Tu laissais un rire s’échapper d’entre tes lèvres, avant de te racler la gorge. Ce calcul, sorti de nulle part tenait bien trop la route pour qu’il ne l’ait pas réfléchi avant. La gorge nouée, tu te redressais, à moitié assis en tailleur, tandis que ta jambe droite pendait contre le matelas. Pensif, tu jouais nerveusement avec la couette qui habillait son lit la voix cassée par la douleur que t’avaient infligé ses mots, t’as hésité, avant d’articuler : «  dis… ça fait… ça fait combien de temps, que tu mûris ça ? j’veux dire… ton calcul, là. Tu viens pas de l’inventer, pas vrai ? » nerveux, tu te mordais la langue. T’avais toujours cru que la douleur partagée entre jumeaux était une légende urbaine, mais putain comment cela se faisait-il, alors, que tu te sente aussi mal ? Comment se faisait-il qu’à voir la détresse de ton frère, t’étais à deux doigts de pleurer ? t’avais rien vécu de pire que ce qu’il avait pu vivre, rien de semblable. Et pourtant, tu sentais que t’étais capable de le comprendre. « elle est pas finie ta vie, Sash’. Tu vas pas te débarrasser de moi aussi facilement. J’suis le morpion sur ton cul mon pote, jusqu’à la fin de ta vie ! » lui adressant un sourire bienveillant, tu frottais son dos, bienveillant « j’sais qu’on en a jamais parlé. Mais… crois pas que j’en aie rien à foutre… j’voulais juste pas remuer le couteau… mais… j’peux te poser une question … ? » tu hésitais quelques secondes. Ton second degré s’était fait la malle, seul ton frère comptait pour toi à cet instant ; tant pis pour ta fragilité. Seul lui pouvait en être témoin. « comment… comment tu tiens ? Comment t’as jamais craqué ? » c’était un véritable mystère pour toi : Sash’ t’avait ramassé plus d’une fois en épave, pendant plusieurs mois, après que l’ont t’ait tiré dessus. Mais lui, n’avait jamais montré de signe de faiblesse. Toi qui le vannais sur sa fragilité, il y avait de quoi se poser des questions.
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyLun 8 Nov 2021 - 0:51

Et voilà qu'il repartait dans ses blagues lourdingues. Je le reconnaissais bien là. Je secoue la tête désespéré. - Non ça c'est parce que je sais pas faire, je préfère appelé un pro... Quand il me parle des seins de grand mère je ne peux m'empêcher de grimacer à cet image. Comment arrivait-il à avoir des pensées aussi sales ? Et surtout comment pouvait-il les enchaîner à la minute comme ça ? Je lui envoi un coussin dans la tronche. - T'es au courant qu'entre des montgolfières et des gants de toilettes il y a d'autres formats ? Toi t'es toujours dans les extrêmes hein ! Mais rapidement la conversation prend une autre tournure, une tournure bien moins drôle. Il est vrai que j'avais déjà presque intégré l'éventualité que je ne trouverai personne d'autres, je hausse les épaules à sa question. - Je sais pas peut être depuis... 6 mois quelques choses comme ça... Quand nos regards se croisent, je comprend tout de suite qu'il le ressent aussi, cette douleur. Il se passe avec lui, la même chose qu'il s'est passé quand il s'est pris cette balle. Il ressent tout. Je baisse le regard jouant avec mes doigts comme un gamin. - Je compte bien la dessus mec, tout façon si tu pensais te débarrasser de ton agaçant petit frère aussi facilement... tu te met le doigt dans l'œil jusqu'au coude ! Je lui fais un vague sourire en sentant ses caresses bienveillantes dans mon dos et je hoche la tête quand il me demande si il peut me poser une question. Sa question me prend d'ailleurs un peu de court pas parce que je n'ai aucune idée du comment je tiens, mais bien parce que pour moi la réponse me semble terriblement évidente. - Rori et toi. Je marque une pause puis hausse les épaules. - C'est parce que je vous ai que je tiens. Après... je ne dis pas que je ne craque jamais, j'ai bien mes moments de craquage quand je suis seul mais... sans vous je me serai probablement foutu en l'air. Et le pire dans tout ça... C'est que ce n'était pas ce genre de paroles en l'air que l'on sort comme ça. Je suis sincère, sans eux je n'aurais eu aucune raison de continuer ma vie. - J'ai failli te perdre une fois... et j'ai cru vraiment que j'allais mourir sur place. Une chance pour moi, ce n'était pas ton moment alors je profite que la vie m'ait laissé mon jumeau... et puis après il y a eu Rori et je sais que Charlotte ne voudrait pas que je m'effondre et préfèrerai que je tienne le coup pour m'occuper de notre fille alors je fais ce qu'elle aurait voulu c'est tout...
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyLun 8 Nov 2021 - 22:34

En recevant son coussin en plein visage, tu éclatais de rire, reposant le projectile derrière ta tête. Tu arquais un sourcil « j’suis jamais dans l’abus moi ! t’es fou ou quoi ? » t’avais ri, lui adressant un clin d’oeil bienveillant. Tu savais que tes blagues n’étaient pas nécessaires. Pire encore, elles étaient plus lourdes qu’à ton habitude, et pourtant, dieu seul savait qu’il fallait faire fort, pour en arriver là. Mais tu ressentais que quelque chose ne tournait pas rond. Tu ne savais pas si c’était parce que ça faisait quarante deux ans que vous marchiez côte à côte ou du fait de votre condition. Mais tu commençais à ressentir une gêne. Discrète, presque imperceptible au départ, elle te prenait à l’estomac. Tu mordais ta lèvre inférieure, prenant une grande inspiration : ton souffle se faisait difficile. Ton regard se baissait, détaillant les motifs de ton jeans. Les nuances du bleu délavé qui se dégradait. Les fibres. N’importe quoi qui pourrait te permettre de ne pas de nouveau croiser son regard. Pudeur ou lâcheté, tu n’avais pas le courage d’affronter la détresse de ton frère. Pas frontalement. Tu soupirais, venant caresser son dos, sans dire un mot. Tu te contentais de l’écouter. A ses mots, ton coeur se brisait. Longtemps convaincu que tu ne comptais pour pas grand monde et qu’une disparition soudaine ne gênerait personne, Sasha venait une fois de plus faire capoter tes plans. Les yeux rougis, tu secouais la tête « dis pas de connerie Sash’. t’as p’t-être besoin de Rori mais… j’crois que j’ai plus besoin de mon boulet de frère que l’inverse. » tu riais légèrement, un peu pensif. Te raclant la gorge pour faire bonne figure et tenter de camoufler ton malaise « t’es pas prêt d’te retrouver seul. J’ai pas l’intention d’me barrer de sitôt. Rori non plus. Et puis… ça te laisse… dix-sept ans pour trouver la femme de tes rêves ? » tu lui adressais un sourire avant de reprendre « tu pourras jamais remplacer Charlotte. Mais… T’as le droit d’être heureux. T’es pas obligé de finir tout seul. Si tu te sabote… c’est p’t-être que tu es pas prêt ou qu’tu te fous trop la pression ? j’veux dire ; t’as déjà essayé d’aller à un rencard sans rien en attendre ? » ce que tu lui disais pouvait paraître complètement à côté de la plaque ; mais pourtant c’était ainsi que tu fonctionnais désormais : trop souvent déçu, tu avais appris à arrêter d’avoir des espérences trop hautes. Laisser venir. Souvent, ça t’avait réservé de bonnes surprises.
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyLun 29 Nov 2021 - 22:09

Jamais dans l'abus lui ? Si on devait désigner un autre mot en guise de synonyme d'abus je proposerait Archie ! Je lève alors les yeux au ciel, désespéré. Après les blagues lourdes, l'ambiance devient étrange. En fait, on arrive rarement sur ce genre de moment de déballage de sentiment tout les deux et je sens que si moi je parviens à cracher le morceau assez facilement... Archie lui... gère ça beaucoup moins bien... Il le gère pas du tout en fait. Je le sens devenir tout à coup bizarre sous ce flot de sentiments et d'émotions et je n'insiste pas plus pour ne pas qu'il se sente mal à l'aise. On a beau être jumeau nous sommes loin d'être identique, je nous qualifierais plutôt de complémentaire. Lui c'est le beau parleur, le beau gosse séducteur qui a du succès avec les filles moi... je suis plutôt le mec bizarre, incapable d'aligner trois mots devant une fille un peu joli qui a réussit à avoir une relation sérieuse avec une nana sublime une fois suite probablement à l'opération du Saint esprit. Avant Charlotte mon programme c'était boire pour me désinhiber et parvenir à avoir le courage d'aborder une fille mais quand mon but était atteint généralement j'étais trop mort pour tenter quoi que ce soit. Ainsi fut l'histoire de ma vie. Et puis il y a eu Charlotte, qui elle s'est occupé de moi alors que je rendais mon menu frites Kebab dans les toilettes des filles de la boite de nuit (Oui je m'étais trompé de pictogramme). Et puis... Tout s'est enchainé et on ne s'est plus quitté jusqu'à... ce qu'on ai plus vraiment le choix. - C'est pas des conneries... J'ai besoin de toi. Déjà parce que... regarde où je suis rendu ? Je met un porno pour te faire croire que j'arrive à chopper des meufs... va falloir que tu me réapprenne comment on fait ! Et puis t'a pas besoin de moi toi... t'es tellement sûr de toi et puis t'a du charisme... a côté j'ai l'air d'un clampin tu me sort en boîte elle vont toute croire que je suis ton pote moche qui occupe leur copine moche. Je hausse les épaules. J'ai toujours admirer Archie en réalité... - 17 ans... ouai mon sperme sera du tang d'ici là... Je hausse les épaules doucement et l'écoute nerveux, jouant avec mes doigts et mordillant ma lèvre. - Tu sais... Ce qui me fait peur c'est que le peu de fois où j'ai atteint la chambre de la fille... Elle s'est pas levé... Genre panique et impossible de... enfin... t'a compris. J'ai l'impression de tromper Charlotte... ça me tétanise sur place... Alors même si j'attend rien, je fini par penser à Charlotte et ça fou tout en l'air... Et puis elle comprenne pas les nanas sont pressés... Elles veulent tout tout de suite... Pour elle un an de deuil c'est déjà trop long j'aimerai... bien rencontré une fille qui comprend ça...
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyLun 29 Nov 2021 - 23:50

De vous deux, tu étais clairement le plus exubérant. La langue bien pendue. Bref… Le mec qui s’en sortait vite fait bien fait, avec trois mots, un sourire angélique et… emballé, c’était pesé. Une fille, pour une nuit, quelques semaines tout au plus. Ca n’était jamais très sérieux, et pour être tout à fait honnête, ça te convenait très bien comme ça. Du moins, en apparence. Combien de fois, t’avais rêvé du pavillon, d’une petite femme qui t’attendrait, pas forcément derrière ses fourneaux sauf si ça lui plaisait. De façon générale, tu étais plutôt pour l’égalité des sexes. Et pourquoi pas un gamin ? Non. Cette idée, mieux valait que tu te la sorte du crâne au plus vite. T’avais vu comment votre géniteur s’était occupé de vous, ça te suffisait. Franchement. Non, merci. Tu ne voulais pas infliger la bêtise humaine et le monde qui se décrépissait à un pauvre p’tit bout qui n’avait rien demandé. Là dessus, tu enviais ton frère. Il se contentait de suivre sa route, faire son petit bonhomme de chemin… et faisait durer ses relations. Dans le fond, c’était pas le nombre qui comptait. C’était l’intensité. Et t’avais rarement vu quelqu’un aimer comme Sasha avait pu aimer Charlotte ; et l’aimer encore. et c’était beau mais l’avouer, c’était faire preuve de fragilité. Plutôt crever. Déjà pas capable de montrer le moindre sentiment devant Bambi alors que tu pleurais intérieurement toutes les larmes de ton corps lorsque Rori le regardait pour la sept cent millième fois, t’allais pas en plus avouer à ton frère qu’il avait toujours été ton exemple : c’était être fragile.
A sa remarque, ton coeur se serrait ; si fort que t’aurais pu jurer l’avoir entendu se fissurer. Tu lui adressais un sourire, avant de mettre un coup de poing bienveillant dans son épaule : « eh. C’pas le genre de la maison, mais… Ouvre bien grand tes oreilles parce que t’entendras probablement un truc pareil sortir de ma bouche la prochaine fois qu’il se passera un truc méga grave. J’t’aime, vieux frère. Et j’sais pas vraiment c’que j’ai pu faire pour que tu puisse croire tous ces trucs à mon sujet. C’est même étonnant, venant de mon jumeau. Qu’j’aie réussi à te tromper autant. J’suis pas le gars que tu décris. En fait, j’suis même le contraire. J’me suis jamais vraiment investi. J’ai fui, j’ai trahi, j’ai sali, j’ai banni… j’me suis juste servi d’ma belle gueule pour tirer mon coup et me barrer. On voit comment ça a fini avec Valentina. Une gosse de perdue, une meuf avec qui j’aurais probablement pu me marier… le tableau est assez parfait j’dois dire. » tu soupirais et haussais une épaule, ton regard se posant de nouveau sur ton frère « t’as réussi ce en quoi j’ai toujours foiré. C’est pas le nombre de meufs qui compte. Tu l’aimais ta Charlotte. Comme je serai probablement jamais capable d’aimer qui que ce soit. Et puis.. Rori, c’est quand même une putain de victoire non ? » Tu éclatais de rire à sa remarque, avant de tousser : « rappelle moi de ne jamais accepter un verre de tang de ta part. » tu rougissais légèrement à ses aveux. Pas gêné pour un sou, t’étais juste surpris qu’il puisse en parler avec autant d’aisance. Mordillant ta lèvre inférieure, tu lançais : « tu te mets trop la pression Sash’. Un an pour c’que t’as vécu, c’est rien. Les trop impatientes, c’est toujours moi, qui les ai récupérées, non ? Toi, t’as besoin d’une meuf qui prenne son temps. Et puis, si t'as un besoin express... t'as toujours tes pornos ! » tu riais avant de lui adresser un clin d’oeil : « tu finiras bien par trouver celle qui saura jouer au charmeur de serpent. En attendant… ça n’empêche pas qu’on sorte boire un verre. » il l’avait proposé, non ? Et t’allais pas laisser une occasion pareille te passer sous le nez !
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyJeu 30 Déc 2021 - 19:16

J'avais toujours admirer Archie et sa façon de rester toujours solide quoi qu'il lui arrive. Moi j'en étais incapable, j'ai toujours eu du mal à ne pas afficher mes sentiments et émotion. Coeur d'Artichaut", cette expression je l'avais entendu bon nombre de fois par maman ou par mes ex-copines qui finissait par se barrer car je n'était pas assez viril ou trop sensible et qui finissait par partir tourner autour de mon jumeau. Enfin ça c'était jusqu'à Charlotte qui disait toujours qu'un homme viril pour elle était un homme qui assumait sa sensibilité. Mais depuis que je l'avais perdue, j'étais revenue à la case départ... mais avec 42 bougies bel et bien soufflés. Je lance un regard à Archie et lui adresse un petit sourire un peu gêné. - Mais moi aussi je t'aime mon frère de 3m45 mon aîné. Ce qui est très précis d'ailleurs. Et dis pas de connerie Arch' ok...? Tu es capable d'aimer, c'est juste que celle que tu es capable de vraiment aimé tu l'a perdu de vue ou alors tu ne l'a pas encore rencontré... Cette fille avec qui tu as eu une relation quelques années, tu l'aimais non ? En tout cas d'un regard extérieur... on aurait dit. T'étais différent à son contact. De fil en aiguille, je finis par lui expliquer le fond du problème le plus inquiétant, mes problèmes d'érection à seulement 42 ans alors que... quand il s'agissait de Charlotte tout fonctionnait parfaitement, peut être même trop. Il suffisait qu'elle me regarde parfois pour enclencher la machine. Quand il tente de me rassurer, je ne peux qu'acquiescer... pour moi 1 ans c'était hier... j'ai parfois encore en narine son odeur et je n'ai même pas réussi encore à me débarrasser de ses affaires... - Tu as sûrement raison, je vais prendre mon temps et... attendre de nouveau la bonne nana... Je fronce les sourcils à ses mots et rigole. - Charmeuse de serpents ? Charmeuse d'Anaconda je te pris ! Un peu de respect pour ton jumeau ! Je me redresse et remet ma casquette en place en éteignant la télé. - Carrément qu'on sort, j'ai clairement besoin d'un verre ou deux ! Mais on rentre pas trop tard je voudrais pas raté l'heure de la clope de la voisine du dessus !
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MessageSujet: Re: beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash'   beaucoup trop d’oiseaux dans tes mensonges | sash' EmptyLun 31 Jan 2022 - 23:09

Tu détestais parler de toi. Du moins, tu détestais parler de toi sérieusement faire des vannes, raconter des conneries, ça, t’étais le premier à le faire : l’auto dépréciation, c’était cool, surtout si elle pouvait couper l’herbe sous le pied de quiconque voudrait te clasher. Comme si la terre entière t’en voulait. Comme si chaque rencontre que tu faisais te voulait du mal. Mordre avant d’être mordu, c’était ton crédo. Et cette mise à nu devant ton frère te faisait un effet étrange. Parce que tu ne savais pas vraiment comment gérer. T’étais pas du genre expansif en temps normal. Alors forcément, une telle révélation n’était pas anodine pour toi. A sa remarque, t’as grimacé. Tu savais qu’il parlait de Roxane. Mais tu savais aussi qu’entre elle et toi, c’était mort, pour une raison simple : vous ne vous étiez pas revus depuis une éternité.T’as haussé les épaules, soupirant, et t’étais gratté la tête :

« euh… ah ? Tu trouves ? Je … ouais, non la… enfin... » ça t’arrivait rarement, mais tu perdais de ta superbe : où était passée ta répartie ? Touché. Il suffisait de voir ta réaction pour que Sash’ ne comprenne qu’il avait tapé dans le mille. Oui. Bien sûr que oui, tu aimais Rox’. Mais il fallait te faire une raison : elle et toi, c’était du passé, et pour être tout à fait honnête, tu n’aurais pas même su par où commencer, ni où la trouver. Comme à ton habitude, tu ne t’écoutais pas, préférant écouter ton frère se confier. Instinctivement, tu tapotais son épaule, geste de grand frère de trois minutes quarante cinq, ascendant estropié des sentiments. Tu lui adressais un clin d’oeil et éclatais de rire à sa réaction : « steuplé, Sash’, t’as pas besoin d’essayer de m’impressionner, on a passé l’âge de se battre pour savoir qui a la plus grosse ou qui pissera le plus loin ! Et puis, tout le monde sait que c’est moi, quoiqu’il arrive ! » tu lui adressais un sourire amusé et enfonçais ton bonnet sur ton crâne avant de lever les yeux au ciel « Bordel, t’es toujours sur cette histoire ? Tu l’as encore jamais vue ? Elle doit être méga cheum pour ne jamais s’être montrée sérieux ! » et tu te relevais de son lit, éteignant la télé qui tournait toujours sur la vidéo que Sash’ avait mise en fond sonore pour t’impressionner, contrainte au silence depuis quelques minutes maintenant. « ok. T’sais quoi, fais comme tu le sens. Tu sais déjà ce que j’en pense… mais t’as pensé à aller la voir au moins ? » et lui adressant un clin d’oeil, t’avais lancé dans un sourire « si j’ai bien compris, faut qu’on se bouge. On a pas une minute à perdre ! » avais-tu lancé avant d’attraper tes clés et de lancer son manteau à ton frère, enfilant le tien à la hâte. Comme promis, vous aviez bu un ou deux verres. Et comme promis, vous étiez rentrés à l’heure pour qu’il puisse profiter de son moment. Si toi tu n’étais pas capable de te poser, il était hors de question de prendre un risque de péter quoique ce soit pour ton frère. Et puis,tu n’avais qu’une parole, surtout lorsqu’il s’agissait de ton frère…
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