PANDORE&BALTHASAR + il ne faut pas croire que la vie soit faite pour être rose et belle

Balthasar, assis sur le bord du lit soupira de plaisir. Un plaisir passionnel en vu du moment qu'il venait de passer avec la blondinette de l'autre côté du lit. Cette blondinette c'était Pandore, elle était gentille, peut-être un peu trop, mais c'était sûrement pour cette raison qu'il faisait d'elle un plan cul régulier. Il ne l'aimait pas franchement, enfin il ne l'a détestait pas mais il ne la considérait pas non plus comme son amie, il se disait n'avoir besoin de personne, enfin niveau sexe c'était un autre débat. Le jeune homme remit son boxer, se leva puis lança, l'air à limite agressif, - il parlait tout le temps comme ça - « Tu veux boire quelque chose ? » Au moins il se montrait gentil en lui demandant si elle avait soif, et en fin de comptes, il avait beau renier les faits il l'appréciait tout de même la belle De Balzac. Pour être belle, elle l'était et au lit c'était bien une exclusivité, il adorait faire l'amour avec elle. Le jeune irlandais passa une main dans ses cheveux, manie qu'il adoptait assez fréquemment, puis quelque chose lui effleura la jambe, c'était son chien, un Berger Allemand, très imposant du nom de Bagherra. Ce dernier regarda son maitre l'air de dire qu'il avait faim, le jeune homme lui caressa alors le sommet de la tête, puis lança à Pandore « Bon je vais lui donner à manger, je vais te servir à boire pendant que tu te rhabilles. » Malgré tout il lui lâcha un sourire et partit avec son chien, dans la cuisine en forme de L de son appartement.

Balthasar n'aimait pas vraiment les gens et ça ne serait pas demain la veille que cette situation changerait, cependant avec Pandore il y avait quelque chose de différent, pas un sentiment d'amitié, encore moins d'amour mais plutôt une certaine reconnaissance, au fond de lui dans le côté clair de sa personne il y avait quelques sentiments amicaux cependant il était bien trop imbu de lui-même et ingrat pour l'admettre c'était d'ailleurs la dernière des choses à faire selon lui. Il venait de remettre son boxer, souvent il se déplaçait comme cela dans sa maison, même quand sa colocataire était là, il n'avait pas honte de son corps et pour lui la pudicité il ne connaissait pas. Il lâcha un dernier sourire à Pandore qui elle aussi se rhabillait puis se dirigea dans la cuisine, descendant les escaliers rapidement son chien sur ses talons. Une fois arrivé dans la cuisine, il lui servit des croquettes, puis le caressa pour ensuite sortir deux verres de l'armoire ainsi que de la vodka. Elle était longue quand même à se rhabiller et ça avait le don de lui taper sur le système. Remplissant les deux verres, il hurla « Bon tu fous quoi là ? » Il bu une gorgée de son alcool favori, la vodka puis soupira longuement, si ça se trouve elle revenait en tenue sexy, mais bon il ne fallait pas qu'il rêve de trop Balthasar puisqu'il n'était pas à l'abri de ses surprises. Heureusement que sa colocataire n'était pas là d'ailleurs, puisqu'elle n'aimait pas tellement quand il amenait des femmes à la maison surtout que c'était une différente tous les soirs, oui bon Pandore était l’exception.

Spoiler:

Peut-être qu'un jour, Balthasar deviendrait quelqu'un de gentil, quelqu'un d'agréable ou encore quelqu'un avec qui l'on pouvait parler, hélas en vu de son métier, son tempérament et de sa personnalité, il lui était impossible pour lui de changer, au plus grand malheur de tous. Le jeune homme était assis, vêtu d'un simple boxer, il venait de servir deux verres de vodka beuglant après Pandore pour qu'elle daigne montrer ses fesses, mais il ne prédit pas ce qu'il se passa par la suite. Car oui, la jeune blondinette se pointa avec l'arme du brunet dans sa main, l'agressant en lui demandant une explication. « Un flingue » lui lança t-il sur le même ton qu'elle, ma prenant pour une idiote. Question débile, réponse débile. Il soupira, se leva et se pointa devant elle pour ensuite lui arracher l'arme des mains « Donne moi ça, c'est pas un jouet. » Il se remit à sa place, sur les hauts tabourets de cuisine et bu d'un trait son verre de vodka, il était censé lui dire quoi ? « Salut moi c'est Balthasar, j'crois qu'on se l'ai pas dit mais j'suis tueur à gages. » Vous imaginez un peu la réaction de Pandore en apprenant cela, qui visiblement faisait de ces armes feux, une phobie. Il la regardera longuement, puis finit par lui dire « Bon me demande pas pourquoi j'en possède une, mais dis toi seulement que c'est de la légitime défense » Pandore n'était pas dupe, ou peut-être que si, mais dans tous les cas elle chercherait à en savoir plus.

Les femmes étaient comme ça, toujours à faire ce qu'on leur demandait de ne pas faire justement, et Balthasar ne comprendrait jamais pourquoi elles étaient comme ça, se mêlant de ce qui ne les regarde pas, et cherchant toujours le mal partout. D'ailleurs Pandore était bien tout le contraire du mal, même si sa relation avec Balthasar n'était pas parfaite, et même signe de choses pas du tout catholiques sans oublier le fait que le brunet soit un vrai démon vouant ses services au diable, il n'en restait pas moins qu'aux yeux de Balthasar elle était tout aussi démoniaque que lui, il faut dire pour lui le mal était partout. « Je te l'ai dit, légitime défense. On n'est jamais trop prudent ! » lui lança t-il sur un ton qui signifiait vraiment qu'elle l'agaçait avec sa question. Il soupira longuement, et fixa Pandore qui avait vraiment l'air de découvrir une arme pour la première fois, ou bien peut-être qu'elle avait entendu parler de Balthasar à la télé ou dans les journaux, puisqu'il faut dire que le MacCoghlan était recherché par la police, dix meurtres par semaine ça faisait beaucoup. Avec beaucoup d'habilité, le jeune homme fit glisser le verre jusque Pandore, mais la jeune femme trop molle pour le voir, laissa le verre se casser en mille morceaux sur le carrelage. Le jeune irlandais se leva et soupira, pour ensuite lancer en s'énervant « Mais putain tu peux pas faire attention merde ! Regarde ce que t'as fait, t'es vraiment une incapable De Balzac ! Maintenant nettoies c'est pas moi qui vais le faire », aucune gêne il adorait donner des ordres l'oiseau là !

Balthasar n'était qu'un manipulateur, sournois et méchant se fichant pas mal de ce que les autres pensaient de lui, se fichant pas mal aussi de ce que la presse pouvait dire sur lui et Pandore avait beau prendre des airs supérieurs en le menaçant rien n'allait changer sur son point de vu, elle était une incapable, pas fichu de rattraper un verre. Et une arme dans une maison ? Légitime défense, et de toute façon il était livreur de pizzas et tout le monde l'avait toujours vu de cette manière et pas tueur à gages, comme étant le second métier qu'il exerçait. D'ailleurs s'il venait à se faire prendre, son patron serait là pour le récupérer alors il n'avait pas peur ! Il roula des yeux, puis attrapa le doigt que Pandore pointait sur son torse, il commença à le tordre puis lui répondit « Fais ce que bon te semble Pandore, je m'en fiche ! » Chose qu'il n'avait malheureusement pas prévue, et sous le coup de la colère il avait dit son prénom, il ne le disait jamais, alors c'était peut-être un signe de faiblesse bien cachée, mais de toute manière la jeune femme était tellement blonde qu'elle n'y verrait rien. Bref, il lâcha enfin son doigt, puis lui dit « Tu veux pas le ramasser pas grave, ma coloc le fera » Il lâcha un rictus très méchant, il prenait toutes les personnes pour ses larbins, pour lui tout le monde était à ses pieds, il se prenait pour le trou du cul du monde en fait.

De ses yeux bruns il la regarda de manière méchante, il ne voulait pas baisser le regard, surtout pas contre elle qui se prenait pour miss parfaite.. Mais le pire était qu'elle faisait tomber les verres, et ne les ramassait même pas, elle se prenait pour le nombril du monde, ou la Tour Eiffel de Paris ou quoi ? Il lâcha un soupir, puis l'écouta, le discours qu'elle lui fit n'était pas à faire et la blondinette -puisque c'était la stricte vérité- avait réveillé le lion qui était en lui. Toute la rage et la haine qu'il ressentait, ressortirait en paroles qui bléserait de toute évidence la jeune femme. « Il vaut mieux être seul que mal accompagné, je sais vivre seul ! Tu veux que je te dise un truc Pandore ? Je ne vais jamais mourir comme une ermite comme tu le prétends, puisque je sais que si un jour je meurs ça sera de manière digne comme un homme, je mourrais d'une balle dans la tête, comme moi j'ôte tous les jours la vie des gens ! Ouais t'as bien entendu, si j'ai ce flingue ce n'est pas par légitime défense mais parce que je tue les gens, c'est mon métier vois tu, j'aime l'adrénaline que ça me procure.. » Il marchait vers elle qui reculait à mesure où il avançait « Et tu veux que je te dise une chose ? J'aimerais tellement de tirer une balle dans la tête, déjà pour ne pas que tu répètes tout ce que je t'ai dit là mais aussi pour que tu arrêtes de l'ouvrir et dire des foutaises, mais la meilleure des raisons serait pour que tu meurs de la même façon que tes parents ont été tué ! Tu pensais que je n'étais pas au courant, tout se sait dans la vie, je sais tout ! Tu mérites pas la vie, tu détruis tout ce que tu touches, un verre, la vie de tes parents, mais tu ne me détruiras pas moi ! J'allais te dire d'aller te réconforter dans les jupes de ta mère mais...elle est morte ! » Il lâcha un rire semblable à un démon, il venait de cracher son venin, mépris, et sarcasme dans sa voix, il était un homme odieux.

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Balthasar venait de cracher son venin, et ne comprenait pas la réaction de Pandore, elle qui d'habitude lui aurait fait une leçon, se croyant miss parfaite qui sait tout sur tout, et bien non à la place de ça elle était montée à l'étage chercher ses affaires, visiblement décidé à partir. Pendant ce laps de temps, le brunet s'était resservit un verre, et l'avait bu aussi rapidement que le son de la musique. La brunette redescendit alors, se dirigeant directement vers la porte, pas un seul regard vers lui. Ce dernier ne dit rien, il pouvait dire quoi hein ? Qu'elle pouvait partir, mais elle devait le savoir, elle écrirait sûrement un article sur lui ou pire le dénoncerait à la police mais il s'en fichait, royalement même. Le jeune homme attrapa la bouteille, et son paquet de cigarette, il marcha vers le salon mais se heurta à quelque chose il tomba, la bouteille se brisa en un millier d'éclats « Putain ! » hurla t-il. Il venait de recevoir un bout de verre, en plein sur l'arcade sourcilière gauche, et en tombant il avait voulu se rattraper sur le sol mais avait posé sa main sur le verre que Pandore -ou lui- avait cassé quelques minutes auparavant. Sa main pissait le sang tant les bouts de verre étaient abondants sur sa paume, et son œil ne se voyait presque plus tellement le sang coulait. Bien sûr il n'allait pas demander de l'aide à la blondinette, il ne manquerait plus que ça. Il tenta tant bien que mal à se mettre debout, même si la tête le tournait, dû à l'alcool et sa chute. « C'est bon pars j'ai plus besoin de toi. Tu peux bien te moquer de moi je m'en fou » Sur ces mots, il monta, manquant de tomber à chaque marche. Sur la dernière, il tomba de nouveau carrément, plus moyen de se relever. Il resta donc comme un con, sur les marches d'escalier, une larme minime coula sur sa joue rouge de sang, il ne savait plus ce qu'il lui arrivait..

Effectivement Balthasar et Pandore avaient deux caractères bien trempés l'un, l'autre peu souvent sous la même longueur d'ondes, peu souvent sur la même entente, ils s'étaient disputés une ou deux fois, mais jamais de façon aussi forte et violente, que la querelle qui venait de se passer quelques minutes auparavant, cependant en rien il ne regrettait ses actes. Au moment où il était allongé sur la dernière marche de l'escalier, il se sentait crétin, mais complètement crétin, le pire pour était que des larmes s'étaient mises à couler, peut-être à cause de la douleur que lui infligeait les bouts verre dans sa paume de main et son arcade. Il ferma les yeux, voulant trouver le courage de se relever et d'appeler les pompiers ou un taxi. Tant il était sonné, il n'avait pas remarqué le sang qu'il avait mit partout dans la maison sans parler de l'escalier. Lorsqu'il entendit la porte claquer, il fut rassuré, la jeune femme était partie, mais il soupira de rage quand il l'entendit monter et sa voix se faire entendre, lui disant de se lever pour qu'elle le désinfecte. Cependant il ne bougea pas, il ne savait pas s'il devait le faire, par peur ou par fierté. Mais il avait tellement mal, qui finit par se lever tant bien que mal, et d'un pas mal assuré, tenant son poignet transi de sang causé par les bouts de verre maintenant enfouis dans sa main, il marcha direction sa salle de bain. Puis, une fois devant Pandore il lui lança « Vas-y insulte moi » Il disait cela parce qu'il savait parfaitement que la jeune femme blonde n'était pas fière de le soigner, après toutes les paroles qu'il lui avait dites, après avoir tenté de la frapper et après l'avoir menacé avec son flingue, il ne comprenait pas pourquoi elle agissait ainsi, peut-être qu'en fin de compte comparé à lui, elle avait de la gentillesse en elle. « Pourquoi tu fais ça Pandore ? » Oui, il préférait entendre la version de la De Balzac plutôt que de se forger sa propre opinion.