#112 Dans cette chambre d'enfant la noirceur se perd (Basaby)

Première fois qu'j'la laisse r'garder mes tatouages, qu'j'la laisse prendre l'contrôle. Elle veut tester ses limites, moi ça m'va. J'obtiens c'que j'veux. J'la noirci d'la meilleure des façons. Mais j'me sens toujours mort... Ça change rien pour moi... J'suis vide, brisé. J'me rends compte qu'j'ai jamais r'ssenti c'genre de douceur... Jamais partagé c'genre d'trucs avec une gonzesse. Mais comme j'veux la réduire à néant, comme j'veux la noircir... J'dois en passer par là j'crois. J'arrive pas à penser, j'arrive pas à être le mec qu'j'suis d'habitude... Ça m'énerve et pourtant j'montre rien.

Ses caresses me tendent. J'respire plus vite, j'rentre mon ventre, j'sens qu'mon service trois pièces s'réveille... L'palpitant bat vite. J'ai tellement d'frisson, sans doute le froid. Oui c'est ça. Sa façon d'me toucher est si innocente, si douce. J'quitte pas son visage des yeux. J'ai b'soin d'savoir c'qu'elle pense. Elle dit qu'ça va. Ça lui fait pas d'crise. Donc elle peut toucher un homme, elle peut m'faire du bien. C'qui veut dire qu'moi quand j'vais la toucher par contre... Ce s'ra autre chose... L'fait qu'elle r'prenne mon tout me fait sourire. J'ai bien dit tout... Et j'compte bien faire en sorte qu'elle l'fasse... Et p't'être pas qu'avec ses mains...

J'sais pas où j'vais mais j'y vais vite et j'ai pas d'frein. Sa main descend plus vite vers mon bas ventre. J'me contracte. Ses yeux s'ferme... Elle est belle... Une beauté pure... Un vrai ange... J'peux voir la lumière sortir des pores d'sa peau. Elle aime c'qu'elle fait la coquine...

- T'aime m'donner des frissons... M'rendre fou juste avec des caresses d'ta main...

J'sens sa main frôler mon paquet encore endormi. Il palpite et j'souffle. Elle le réveille en l'ayant juste effleuré... Ma cuisse maintenant... J'me r'tiens d'écarter plus les jambes, j'me r'tiens de faire l'moindre mouvements... Sa main cesse d'bouger... Il est temps d'tester ses limites réellement...

- R'garde moi...