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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan

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MessageSujet: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptySam 4 Mai 2013 - 13:29

Raffiné, élégant, sophistiqué, tel était le monde où avait été élevé Victoria et Donovan. Ils avaient hérités tous deux d’une éducation parfaite dans un milieu très aisé. Depuis qu’ils s’étaient remis ensemble, ils vivaient leur nouvel amour en toute discrétion. Un bon moyen d’éviter tous les conflits familiaux et de se retrouver. Seulement cela ne pouvait durer éternellement. Les nouvelles vont vite à Bowen et leurs parents comptaient bien revoir le couple dans un dîner officiel. Leur rencontre a lieu chez les Parrish, avec la présence des Emery également.

Pour l’occasion Victoria avait enroulé ses cheveux blonds d’un chignon et s’était vêtu d’une robe cocktail d’un bleu pervenche. Quant à Donovan, il portait une cravate assortie dont elle lui avait offert récemment. Durant le trajet, elle essaya tant bien que mal de ne pas lui montrer sa nervosité. Connaissant ses parents elle se doutait que ses parents feraient preuve de dureté vis-à-vis de Donovan, qui avait abandonné sa fiancée un an auparavant. Néanmoins Victoria avait été claire avec ses parents : elle tenait qu’il n’y ait aucune animosité entre eux et qu’ils acceptent leur union. En sortant de la voiture, elle prit la main de Donovan et ils restèrent un petit moment, seuls.

- Tu sais que je t’aime, plus que tout ?

Tenta t-elle de le rassurer comme elle le pouvait. Elle plongea ses yeux dans les siens, et le regarda amoureusement. Qu’est-ce qu’elle le trouvait beau, et inchangé. Son amour pour lui était resté intact, bien qu’il soit devenu fragile avec leur séparation. La peur de le perdre était plus grandissante et pourtant Victoria voulait y croire.

Après l’avoir embrassé, elle se sentit prête à franchir le seuil de son ancienne demeure. Une maison gigantesque, bâti pour une famille de grands moyens. Leur gouvernante, Julia, les avait accueillis et débarrassés de leurs affaires personnelles. Victoria vit d’abord sa mère la salua chaleureusement. Et ce fut avec un grand sourire que son père la prit dans les bras et accompagna le couple dans la grande salle. Bizarrement Donovan avait eu également le droit à un accueil affectueux sans hostilité apparente. Ce fut en découvrant une table immense que Victoria vit le coup monté.

- Mère, il y a plus de couverts que prévu.

Fit-elle remarquer, les sourcils froncés. Elle regarda sa mère avec un air de reproche ce qui pourtant ne la fit pas réagir. Bien au contraire elle resta indifférente, se contenta d’hausser les épaules et de filer dans la cuisine. Victoria se tourna vers Don, et soupira. Il détestait être confronté à toutes ces personnes du milieu mondain.

- Elle m’avait promis, je ne savais pas.

Se justifie-t-elle, à voix basse. Elle lui prit la main, le visage déconfit.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyLun 6 Mai 2013 - 12:08



Qu'ils mangent de la brioche

You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth



Le temps de l’insouciance était passé, Donovan et Victoria avaient eu un mois de bonheur intense à se retrouver, à réapprendre à s’aimer comme avant, mais de façon différente en même temps, une année les avait séparé, l’horreur de ne pouvoir un enfant avait précipité cette séparation. Ils avaient donc dû réapprendre à vivre leur amour en acceptant ce fragment d’histoire et les conséquences que cela pouvait avoir. Pour Donovan ça ne changeait pas grand-chose finalement, c’est lui qui s’était enfuit, il avait eu une année pour accepter le fait qu’il ne pourrait peut-être jamais concevoir, et c’est lui aussi qui avait décidé de revenir auprès de Victoria, il devait simplement porter la culpabilité de sa lâcheté et tenter chaque jour de se racheter aux yeux de celle qu’il aimait. Mais il fallait avouer que Victoria lui rendait la tâche facile puisqu’elle l’aimait passionnément, elle acceptait son retour et surtout elle le laissait l’aimer. Pourtant il savait que pour elle tout était plus difficile, elle avait dû accepter son départ, cette trahison, vivre avec durant une année, sans nouvelles, dans l’incertitude la plus totale, elle avait aussi dû faire le deuil de cet enfant qu’il ne lui ferait sûrement jamais et puis elle avait finalement accepté de lui pardonner, de passer outre son impair et reformer ce couples qu’ils avaient été jadis, mais tout en vivant dans la crainte qu’il ne recommence un jour, même si elle ne lui disait rien. La situation devait clairement être plus difficile pour la jeune femme, pourtant elle le vivant avec le sourire, profitant de chaque moment avec lui. Pour Donovan, c’était un délice de se réveiller auprès de cette femme aimante et adorable.

Durant un mois ils avaient donc profité l’un de l’autre, sans se poser de question , sans trop penser à l’avenir, même s’ils savaient que la suite allait être chargée, projet de mariage, gestion des familles, enfant… ils étaient conscients que toutes ces questions avaient leur importance et qu’elles seraient aussi le moteur qui ferait avancer leur histoire, mais après une année de séparation, il leur fallait bien ces quelques semaines de légèreté, comme un jeune couple qui s’apprivoise, qui se découvre, qui goûte chaque moment comme s’il était précieux. Bien entendu ils ont passé beaucoup de temps au lit, se retrouver physiquement, se toucher était primordial et quand ils ne faisaient pas l’amour, ils avaient toujours besoin d’un contact, se tenir la main, un visage qu’on caresse, une main dans les cheveux, c’était presque vital comme pour se rassurer, pour être sûr que l’autre était bien présent et qu’il n’allait pas s’évaporer, c’était peut-être stupide, mais ce genre de choses ne se contrôlent pas. Même s’ils passaient le plus clair de leur temps ensemble, même s’ils partageaient le même lit quasiment toutes les nuits, Donovan avait refusé de réaménager dans leur maison. Il avait gardé sa chambre d’hôtel, il voulait se laisser cette soupape de sécurité, ça le rassurait presque. Et puis il fallait avouer qu’après avoir passé un an seul, il lui était difficile d’imaginer retrouver sa vie de couple totalement d’un coup, il voulait y aller par étape et même si ça ne plaisait pas complètement à Victoria, il tenait bon, ne voulait pas précipiter les choses, ne pas risquer de se planter cette fois-ci.

Mais ce temps, cette courte période était révolue et il s’était retrouvé ce matin habillé tout endimanché dans son costume Hugo Boss, avec cravate bleue assortie à la robe de Victoria. Il s’était regardé dans la glace et n’avait pas aimé son reflet, mais il fallait bien avancer et une des premières étapes consistait en un repas presque protocolaire chez monsieur et madame Parrish, autant dire, déjeuner en enfer pour le jeune homme qui détestait toutes les mondanités que leur catégorie sociale exigeait. Pourtant il savait pertinemment qu’en revenant dans la vie de la jeune femme il ne pourrait plus échapper à ces obligations, diners chics, vernissages en tout genre, réunions guindées et autres, parce qu’elle aimait ce monde, parce qu’elle s’y sentait à sa place et qu’elle pensait qu’il était important de rester dans ce réseau de connaissances, ce microcosme qui la rassurait. Donovan ne voyait pas les choses de la même façon, il avait d’ailleurs été tellement bien durant son année d’exil, sans penser à tous ces hypocrites, sans avoir à faire sans blanc d’être à l’aise en société alors qu’il s’y sentait vraiment très mal. Mais aujourd’hui il savait qu’il devait faire cet effort devant les parents de Victoria, pour elle, pour leur couple. Il allait devoir essuyer les remarques et les piques de ces parents déçus par cet homme qui a fait souffrir leur fille, il devrait accepter et ne rien dire, parce qu’ils auraient surement raison de l’en blâmer. Il allait aussi devoir répondre aux nombreuses questions sur leur avenir, à quand le mariage, quelle solution pour avoir un enfant, et tant d’autres pour lesquelles il n’avait aucune réponse à donner puisqu’il voulait prendre son temps, le temps de se retrouver avec Victoria, de lui prouver qu’il était digne de confiance, le temps aussi pour Don de retrouver confiance en lui-même, de faire place nette dans sa vie, peut –être de penser à une reconversion, de savoir ce qu’il aimerait réellement faire de sa vie, de trouver les projets qui lui tiendraient à cœur pour avancer et devenir enfin cet homme qu’il aimerait être. A Bangkok il avait passé le plus clair de son temps à venir en aide aux plus défavorisés, dans divers associations, il ne s’était jamais senti aussi utile de sa vie, il sentait que ses actions avaient un sens, que c’était concret tout l’inverse de son travail actuel, c’est certain qu’être PDG d’une banque qui deviendrait un jour la sienne paraissait très ambitieux et aurait de qui le rendre fière, pourtant brasser de l’argent toute la journée n’avait rien de gratifiant pour le jeune homme, ça n’avait rien de réel et il avait horreur de passer sa journée derrière un bureau. Mais pour l’instant il n’avait rien dit de tout cela à Vicky, il gardait ces questions de reconversion pour lui, il avait peur qu’elle le prenne mal, qu’elle le pense encore instable. Pour l’heure il s’était préparé à cette journée qui allait probablement être riche en émotions. Il avait glissé une petite boite discrète dans sa poche, qu’il réservait pour la fin de journée.

Lorsqu’ils arrivèrent devant la demeure Parrish, Donovan senti une boule se former au creux de son ventre, une angoisse sourde, douloureuse, qui le crispait et faisait dresser les petits cheveux de sa nuque. Il descendit de la voiture en silence et se dirigea vers la maison quand il sentit la main de Victoria se glisser dans la sienne et le retenir avec une pression douce. Avec une grande tendresse elle lui dit qu’elle l’aimait, il le savait mais ne se lassait pas de l’entendre le lui avouer, il sourit à moitié en baissant la tête et la pression qu’il ressentait depuis le matin s’estompa un peu. « Ca va bien se passer » il lui susurra ces mots à l’oreille de sa belle, plus pour se rassurer lui qu’elle. Ils s’embrassèrent et ce baiser sonna le commencement de cette journée, main dans la main ils marchèrent vers l’entrée.
S’en suivirent embrassades avec les parents de Vicky qui, étrangement, ne semblèrent pas hostiles envers le jeune homme ce qui diminua encore un peu le malaise de Donovan, mais quand ils découvrirent cette grande table dressée, son cœur fit un bon dans sa poitrine, son angoisse remonta en flèche, ses mains devinrent moites, pourtant il tentait de rester impassible. Victoria, visiblement en panique, tenta de se justifier en lui promettant qu’elle n’en savait rien. Ca, Don aurait pu le parier, c’était trop beau la façon dont tout avait commencé. Il tenta un sourire qui montrerait qu’il n’y avait pas de problème pour lui, mais ses lèvres restèrent figées dans un rictus désagréable. Puis la sonnette d’entrée sonna et il vit ses parents entrer dans le hall avec force de sourire et de grandes embrassades entre les deux couples parentaux. Donovan avait l’impression d’être spectateur de cette grande mascarade, il sentit sa mère le prendre dans ses bras, il se laissait faire, plus poupée chiffon que réellement présent. Il regardait Victoria avec de grands yeux terrifiés. Et lorsqu’il put se retrouver à côté d’elle, il lui glissa discrètement « C’est un cauchemar, dis-moi qu’on va se réveiller … »


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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyMar 7 Mai 2013 - 9:50

Le jeune couple redoutait cette encontre et ils avaient de bonnes raisons d'y redouter. Lorsqu’elle vit les parents de Donovan débarquer, Victoria se pinça les lèvres et mitrailla du regard sa mère qui était sans aucun doute l’unique responsable de cette mascarade. Ce n’est pas qu’elle souhaitait une relation exclusive avec son fiancé, mais elle voulait surtout conserver son couple loin des conflits familiaux. Comme on dit : ça sent le roussi. Le dîner risquait d’éclater en dispute, et Victoria vit bien dans le regard de Don qu’il était plus que mal à l’aise. Il détestait ces rencontres mondaines. Au vu de son expression terrifié, Victoria gardait sa main dans la sienne.

- Je gère la situation.

Murmura-t-elle à voix basse, pour que seul lui puisse entendre. Elle faisait tout pour lui montrer qu’elle était confiante, et pleine de bonne humeur. Femme de pouvoir et d’ambition, Victoria se devait de marquer son indépendance vis-à-vis de son couple. Toutes les décisions concernant leurs projets ne regardaient qu’eux. Il était hors de question que leurs parents remettent en cause quoique ce soit. Favorite des Parrish, mais également des Emery, elle craignait que sa position change en cas de rébellion. Pour une fois, elle allait devoir leur tenir tête. Et telle une marquise, elle resta droite, ferme et souriante. Elle salua ensuite sa belle famille, avec sa célèbre chaleur humaine et sa courtoisie de jeune fille éduquée. Victoria contenait son amertume comme un terrible fardeau.

- Je te trouve bien pâle ma chérie, et bien mince.

Premier pique. Le sourire de Victoria ne cessa de rayonner et pourtant elle priait pour que sa mère cesse de regarder son ventre plat. Ce ventre dont tout le monde voulait voir rond. Elle sentit que tous les yeux étaient tournés vers elle. Ses oreilles commençaient à s'échauffer de colère, sa mère avait touché LE point sensible. Elle aussi, désirait ce bébé, plus que tout au monde. Néanmoins elle fit preuve de sang froid en gardant un visage radieux et paisible. Afin de combler ce silence, la mère Parrish invita l’assemblée à s’assoir autour de la table. Sans surprise, son père restait silencieux et s’installa près du père de Donovan. Les grands esprits se rencontrent, ces deux-là étaient très souvent d’accord.

- Les enfants, nous devons parler du mariage.

Tonna la voix forte du père Parrish. Victoria se tut et se contenta de glisser sa main sous la table pour attraper celle de Donovan. Une manière pour elle de le rassurer, et de se rassurer elle-même.

- Étant organisatrice des plus beaux mariages de Bowen, je souhaiterais prendre les décisions avec mon fiancé. Avec tout le respect que je vous dois, il est hors de question de faire appel à la gastronomie française. Vous savez combien je tiens aux détails et à la perfection de ce mariage. Je vous prierais donc de nous laisser à notre guise et de nous faire confiance.

En prenant la parole, Victoria se montrait sûre d’elle et rassurante. Il n’y avait pas une once de révolte dans le timbre de sa voix. Si elle s’était imposée, c’était pour son homme. Craignant que Donovan puisse se défiler à nouveau, elle refusait impérativement de le perdre une fois de plus. Depuis qu’ils ont seize ans, leurs parents envisageaient un mariage à leur manière. Si Donovan l’avait abandonné c’était en parti parce qu’il avait mal vécu cette pression familiale autour d’eux. Tout ce qu’elle souhaitait, était de ne plus jamais le perdre. Elle l’aimait trop pour ça.
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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyDim 12 Mai 2013 - 1:09



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Le jeune homme avait la désagréable impression de voir son corps s’articuler à côté de lui, comme s’il en était absent, il avait horreur que la situation lui échappe et c’était clairement le cas en ce moment même. Pourtant en y réfléchissant il n’était pas tellement surpris de la tournure que prenaient les choses, il était simples atterré de se rendre compte que leurs paires de parents respectives avaient osé organiser une telle mascarade dans leur dos pour ce tout premier repas, le retour de Donovan dans ce monde, pour qui tout le monde savait que c’était une réelle épreuve. Il sentit une fois encore la main de Victoria se glisser dans la sienne, il entremêla ses doigts aux siens et cette douce chaleur le rassura un peu, elle était à ses côtés et ça lui faisait du bien. Il savait que sa belle était particulièrement à son aise dans ce genre de situations et que, même si ça semblait tourner mal, elle gardait toujours le sourire, son port altier et un sang-froid qui impressionnait celui qui se liquidifait à mesure que les événements devenaient délicats. Savoir Victoria près de lui, gérant la situation le boosta un peu, il était hors de question qu’il fasse déraper cette première réunion familiale, autant il n’aurait aucun problème à régler ses soucis avec sa famille, à dire ce qu’il pensait, à hausser le ton, mais entre eux dans son cercle familial, autant aujourd’hui, en présence des parents Parrish, il allait devoir se tenir, refouler la colère qu’il savait prête à exploser, il allait devoir faire un effort surhumain pour ne pas se laisser dépasser, il devait passer pour le gendre idéal, même si personne n’était dupe, mais juste pour ne rien avoir à se faire reprocher de plus par la suite et surtout pour ne pas mettre Vicky dans l’embarras. Il alla embrasser ses parents après que sa mère lui ait fait la remarque qu’il n’était pas polis de ne pas les saluer, néanmoins elle le serra fort dans ses bras, cette petite femme avait un cœur énorme et malgré les erreurs de son garçon, elle lui portait une affection maternelle qui effaçait toute rancœur et laissait transparaître un amour infini. Il n’en était pas de même pour son père qui le salua d’une poignée de main ferme mais froide avec à peine un regard pour son fils.

Donovan entendit aussi la remarque de madame Parrish sur la maigreur de sa fille, sous entendant qu’un enfant n’était donc toujours pas en route, bien entendu cela irrita notre homme qui savait le sujet sensible pour celle qu’il aimait, mais il n’en laissa rien paraitre, laissait à Victoria le soin de répondre à sa mère si elle le souhaitait, mais elle ne releva pas la remarque non plus, il remarqua tout de même que sa main s’était quelque peu crispée dans la sienne, preuve qu’elle aussi n’avait pas apprécié la pique.

A table, la conversation commença fort, par cette histoire de mariage, pour la première fois de la journée, Victoria n’hésita pas à répondre à son père que c’était leur histoire à eux deux et qu’elle souhaitait faire ça à sa manière. Encore une fois, il apprécia de l’avoir auprès de lui, gérant cette affaire comme une reine, à croire qu’elle avait anticipé chaque question et qu’elle savait parfaitement quoi répondre. Pourtant sa mère, madame Emery revint sur le sujet de façon moins direct, plus posée, presque timidement. « Mais vous savez qu’il faudra vous y prendre rapidement si vous voulez la magnifique salle dans les bois mes amours, un mariage se prépare à l’avance, vous devriez penser à une date. ». Donovan releva la tête de son assiette, il retira sa main de celle de Vicky pour la poser sur sa cuisse qu’il pressa doucement comme pour la prévenir que cette fois, c’est lui qui prenait la situation en main. « Ecoutez, ne nous voilons pas la face, nous savons tous que Victoria et moi avons été séparé durant… quelques mois… nous ne souhaitons pas précipiter les choses. Ne vous en faites pas, le mariage aura lieux, mais laissez-nous le temps de nous retrouver, d’organiser cet événement comme nous le souhaitons. » Il se tourna vers la jolie blonde et la regarda avec une grande tendresse dont tout le monde pouvait témoigner. « Comme Vicky vient de le dire, elle est la meilleure organisatrice de mariage et je lui fais pleinement confiance pour faire de ce jour un grand jour, faites-lui confiance aussi. ». Il sourit, presque décontracté, ne sachant pas vraiment si son intervention serait bien accueillie autour de la table, mais au moins il avait dit ce qu’il voulait et c’était le principal pour celui qui avait tant de mal à s'exprimer devant une assemblée.


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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyMar 14 Mai 2013 - 12:29

Une date pour le mariage, oui, mais quand ? Madame Emery avait fait là un commentaire pertinant. Les Donoria n’avaient pas fixé un jour, ou même un mois en particulier pour cet heureux évenement. La notion du temps n'étaient plus la même depuis leur retrouvaille. Donovan et Victoria réapprenaient tout juste à vivre en couple, ils profitaient de la magie des premiers émois amoureux. Ils faisaient souvent l'amour, avec passion et fougue. Ils ne souhaitaient surtout pas se précipiter vis à vis de leurs projets. Ils avaient la chance nouvelle de s'aimer une seconde fois, avec peut-être plus d'intensité qu'auparavant.

La mère de Victoria toussa, presque grossièrement et ne put s’empêcher de renchérir l’intervention de sa ‘‘belle-famille’’ : « Je souhaiterais également avoir une date, nous n’allons tout de même pas recevoir une carte d’invitations comme les autres convives ! » s’exclama t-elle avec plus d’infirmation que sa précédente interlocutrice. Victoria, dont sa patience était sans cesse mit à l’épreuve, garda son calme et au contraire prit cette remarque avec humour et élabora un sourire radieux. Elle souhaita répliquer mais Donovan lui fit comprendre, en pressant sa cuisse sous sa table, que son tour était venu de les défendre. Amoureusement, elle le regarda affirmer qu’elle était la meilleure organisatrice de mariage et qu'il lui faisait confiance. Un sentiment de sécurité la soulagea, d'une certaine façon Don montrait qu’il envisageait un avenir avec elle. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer, pensa t-elle intérieurement. Le père Parrish sembla satisfait de la réponse de son futur gendre. « Bien dit mon garçon, laissons les femmes gérer. » fit-il d’un ton enjoué de sa voix rauque et forte. Quant à la mère Parrish, elle ne put qu'approuver et acquiescer d’un signe de la tête. Elle qui avait transmis à sa fille aînée la soif de l’ambition, elle devait bien admettre qu’il avait raison.

Puis la gouvernante servit l’entrée : une salade niçoise, du foie gras sur son lit de truffes accompagnée d’un vin blanc très léger. Victoria reconnut une composition française dans le repas du jour, elle redoutait aux fameuses cuisses de grenouilles (qu’elle détestait avec horreur) mais ce fut le coq au vin qui était le plat principal. Sa mère raffolait de cette cuisine, et elle désirait d’ailleurs qu'elle démarche auprès d'un traiteur français pour leur mariage. Chose que Victoria ne souhaitait pas, pour l’unique raison qu’elle préférait de loin la cuisine italienne. Concernant les desserts, elle vouait un pêcher mignon aux pâtisseries de France qui était de loin les meilleures du monde. Bref, elle comptait composer le menu du mariage à sa façon, au risque de mécontenter sa chère mère. Bien évidemment elle souhaitait prendre les décisions avec Don, malgré qu’il ne soit très attaché aux détails superficiels. Vicky connaissait bien son homme, et elle était conscience qu’il accordait plus d’importance à leur relation en elle-même que leur mariage. Le couple s’aimait, et guérissait très doucement d’une longue séparation. Victoria bénissait chaque jour d’avoir récupérer l’amour de sa vie. Comme si l’amour naquit une 2ème fois, et qu’ils retrouvaient chaque chose à leur place.

Certaines choses avaient changé : à présent, parler de leurs projets respectifs l’embarrassait. Victoria savait que la situation du couple était toujours fragile. Elle avait peur de perdre Donovan. Leur souci principal restait à la page : les futurs mariés avaient du mal à concevoir un enfant. Et alors qu’un petit silence s’était installé tranquillement à table, la mère Parrish reprit la parole : « Le Docteur Bring souhaiterait te rencontrer, ma chérie. Tu sais, il a des solutions pour votre petit… problème ! » dit-elle avec une légèreté soudaine. Frustrée, Victoria ne répondit pas dans l’immédiat. Son regard se tourna vers Donovan, par instinct. Ils savaient tout deux combien le sujet était douloureux de l’aborder. Leur ‘‘petit problème’’, oui, de pouvoir fonder une famille. Ses yeux marron s’attristèrent, pourtant, elle chercha à sourire. «Nous verrons cela. » finit-elle par dire, en espérant que personne ne relève cette remarque et que quelqu’un change très vite de sujet.


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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyVen 17 Mai 2013 - 21:16



Qu'ils mangent de la brioche

You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth



Une date pour le mariage, bien entendu les parents du couple n’avait que cet événement en tête et la date et le lieu étaient extrêmement importants eux, mais Donovan n’avait absolument aucune idée de quand cela se déroulerait. Peut-être serait-ce dans un ou deux mois, peut-être dans un an, il ne voulait surtout rien précipiter et simplement profiter de son bonheur retrouvé avec Victoria, y gouter chaque jour et s’en délecter, rien n’était moins important que d’entretenir cette flamme nouvelle et de renforcer ce lien fragile qu’il avait brisé stupidement. Il lui sembla que Victoria apprécia son intervention, elle le regardait amoureusement et il s’en senti apaisé, tout le monde autour de cette table pouvait témoigner de l’amour qu’ils portaient l’un à l’autre. Dans un sens, le jeune homme trouva très bien que les deux familles fusent réunies aujourd’hui, leurs parents pouvaient se rendre compte et être rassurés de l’attachement que se portait le jeune couple, ils n’avaient plus de doute à avoir et donc il espérait que les commérages cesseraient à leur sujet grâce à ça.

Les plats défilaient et chacun pouvait se délecter des mets raffinés qui étaient servis au menu. De la cuisine française donc, il savait que ce n’était pas la favorite de Victoria, mais lui apprécia chaque plat, il faut dire qu’il n’était pas tellement difficile. Lorsque le silence se faisait durant les dégustations, Donovan ne pouvait s’empêcher de sentir les regards furtifs afflués sur lui. Il se savait épier, jugé de la part de la famille Parrish, mais aussi de ses propres parents, notamment son père. Il était quelque peu mal à l’aise mais n’en laissait rien paraitre, sen contentant de venir caresser la cuisse de Victoria de temps en temps, affectueusement certes, mais ce geste avait aussi quelque chose de rassurant pour le jeune homme sous pression.

Pourtant le silence ne dura pas et c’est madame Parrish qui s’empressait de claironner avec force qu’un certain médecin avait une solution à leur petit problème. Donovan cru s’étouffer avec sa bouché et jeta un regard fulminant à sa belle-mère, que celle-ci ne remarqua pas, trop absorbée par la réaction de sa fille. Il vit Victoria déconfire, se replier presque imperceptiblement sur elle-même, elle avait bafouillé une réponse rapide. Don, lui, n’en revenait pas, il était abasourdit par le culot de cette femme qui savait parfaitement que c’était LE sujet sensible, celui à aborder avec tact, tout le contraire de ce qu’elle venait de faire, lancer fièrement sa bombe entre deux plats, l’air de rien. Il aurait voulu la tuer sur place, elle devait être pleinement consciente que son intervention ferait du mal à Vicky, qu’elle lance des piques à Don, pour ce qu’il avait fait, pour se venger du mal qu’il avait occasionné, certes, il l’aurait accepté, mais qu’elle s’en prenne à sa propre fille, sans raison, il trouvait cela odieux. Cependant il ne pouvait se permettre de lui dire le fond de sa pensé, ce serait déplacé, Victoria n’apprécierait pas et il se ferait encore moins bien voir de sa belle-famille, ce qui n’était pas judicieux.
« Nous allons nous concentrer sur le mariage, dans un premier temps, les enfants viendront ensuite, naturellement… » Il esquissa un sourire qu’il voulait chaleureux à l’attention de madame Parrish, il se félicitait intérieurement pour son self-control et son jeu d’acteur qu’il ne savait pas si étoffé, il s’épatait lui-même. Puis tout naturellement il se tourna vers son beau-père tout en portant son verre de vin à sa bouche. « La saison de rugby s’annonce t’elle bien cette année ?! » Il n’y connaissait absolument rien à ce sport qui passionnait néanmoins notre homme, ce qui faisait le meilleur changement de sujet qu’il ait trouvé !


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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyMar 21 Mai 2013 - 11:26

Attendant un signe, une réplique de n’importe qui, ce fut finalement Donovan qui intervint à son secours. Victoria le regarda comme un héros qui venait de sauver des vies. Malgré qu’elle soit une femme forte, elle n’aurait jamais pu affronter les reproches de sa mère, seule. Ce fut au tour du père Parrish, plus compréhensif et détendu de reprendre la parole : « Satané entraineur, je crains que Melbourne Rebels soit foutu cette année ! » répondit-il à Donovan qui lui avait demandé ses impressions de la nouvelle saison au rugby. Victoria eu un sourire au coin, non pas par l’excessivité de son père qui adorait le rugby comme une religion, mais par l’effort incontestable de son fiancé à changer de sujet. Don ne se passionnait pas particulièrement à ce sport de brutes. Et alors que son père se lançait dans un discours de fanatique, Victoria se rappelait d’une chose dont il avait dit à Donovan. Lors d’un dîner comme celui-ci, il avait déclaré très fièrement que Donovan était le fils qu’il n’avait jamais eu. Il affectionnait son gendre, non pas parce qu’il restait un homme très courtois envers sa belle famille mais parce qu’il rendait sa fille chérie très heureuse.

Donovan et Victoria avait chacun leur « bête noire ». Sa mère pour Vicky, et son père pour Don. D’ailleurs elle constata que le père Emery restait relativement calme. Pour le moment, bien sûr. Le dîner suivait son cours tout naturellement. Le coq au vin était savoureux, digne d’un traiteur français. Monsieur Parrish s’était entrainé dans une discussion infinie à propos des joueurs de Melbourne Rebels. Pauvre Don, qui devait écouter les commentaires chauvin de son beau-père. Les femmes, elles, parlaient chiffons. Victoria proposait aux deux mamans de venir auprès d’elle lors des essayages de la robe de mariée. Elle tenait à impliquer Madame Emery, car elle osait espérer que cela puisse lui faire plaisir. Parfois sa main chercha celle de Don en dessous de la table, montrant clairement son affection. Quand vint le dessert, Victoria fut ravie de voir un grand plateau garnie d’une trentaine de pâtisseries françaises. Elle ne put contenir sa joie, et lança un regard reconnaissant envers sa mère qui venait de dévoiler sa première et bonne initiative.

Par instinct, sa main se guida directement vers un fraisier. Lorsque sa mère croisa son regard, elle haussa un sourcil. Elle comprit de suite à quoi elle voulait faire allusion. Le désir bien connu des femmes enceintes sont les fraises. « Non, je ne suis pas enceinte. » dit-elle un peu trop instantanément, ce qui l’atteignit elle-même à l’intérieur de la poitrine. THE sujet sensible était revenu sur le tapis une fois de plus. « Tu es sûre ? » demanda sa mère avec insistance. Il faut savoir que depuis que Donovan et Victoria s’étaient remis ensemble, ils n’avaient pas pris de précautions contraceptives. Ils ne cherchaient pas directement à faire un enfant, mais ils avaient retrouvé cette habitude de faire l’amour sans préservatif. Et Victoria n’avait aucunement envie de reprendre la pilule après avoir arrêté deux ans ce traitement qui jouait sur ses hormones. Vous imaginez donc bien que pendant un court instant, ne serait-ce que cinq secondes, Vicky supposa qu’elle soit enceinte. Une boufée de joie l'envahit. Elle-même ne savait pas de quand datait ses dernières menstruations qui étaient déréglés depuis l’arrêt de sa pilule. Pourtant elle secoua positivement sa tête, et lui assura qu’elle n’était pas enceinte. La déception pouvait se lire sur le visage de sa mère, qui se contenta de se servir et d’entrer dans la discussion avec sa voisine de table.

Victoria se tourna vers Don qui avait suivit la conversation. « Enfin, je ne crois pas l’être. » murmura t-elle pour que seul lui puisse l’entendre.
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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyMar 28 Mai 2013 - 23:38



Qu'ils mangent de la brioche

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Le plan de notre sauveur avait fonctionné au-delà de ses espérances, il se trouvait maintenant empêtré dans une conversation, corrigeons, un monologue passionné de la part de monsieur Parrish, il est vrai qu’une fois lancé sur son sujet favori, il ne pouvait plus en démordre. Donovan avait lancé un regard amusé à celle qui le mangeait du regard comme s’il venait de lui sauver la vie, en effet, Victoria paraissait clairement soulagée et fière que son homme ai réussi à détourner la conversation du sujet qui enflammerait tout le monde, leur progéniture. Il lui sourit donc avec tendresse, pressa sa main sous la table et se détourna d’elle en flanquant une tape amicale sur l’épaule de son beau-père, il se félicitait intérieurement d’avoir révisé son sujet sur le rugby quelques heures plus tôt, se doutant qu’il pourrait lui être utile aujourd’hui. « La saison n’est pas terminée et j’ai lu qu’ils avaient largement battu les Waratahs lors du dernier match. ». Donovan avant toujours apprécié le père de Victoria, c’était un homme passionné et très intéressant, il l’avait toujours considéré comme un membre à part entière de la famille dès lors que Vicky le leur avait présenté, il s’était intéressé à ce qu’il aimait, à son métier, il lui avait toujours prodigué de bons conseils et en un sens, il se sentait fautif d’avoir déçu cet homme qui lui avait toujours fait confiance. Bien plus que d’avoir déçu son propre père.
Ce dernier les regardait d’ailleurs d’une façon que Donovan n’appréciait pas, on sentait une animosité dans son regard, une sorte de jalousie aussi peut-être. C’est vrai qu’à regarder Don et monsieur Parrish, on sentait une complicité qu’il n’avait jamais réussi à obtenir avec son fils. Mais Donovan s’en moquait, leurs querelles avaient été l’entière faute de son père et il ne s’excuserait pas aujourd’hui de vouloir être plus proche d’un autre homme que de lui. Il est vrai cependant que Peter Emery restait étonnamment calme et économe en paroles lors de ce repas, gageons qu’il devait réserver une de ses sorties légendaires pour plus tard, Donovan s’y attendait, il n’avait plus peur de son père, il recevrait ses remarques sans broncher et serait prêt à contre attaquer s’il le fallait.

Les pâtisseries arrivèrent, c’était l’un des moments favoris de Donovan, le dessert, il était friand de savoureux gâteaux et lors qu’il aperçut le plateau garnit, il en eu l’eau à la bouche. Il remercia chaleureusement madame Parrish pour ce fabuleux dessert, elle lui répondit par un sourire crispé, c’était déjà ça… mais déjà elle se détournait vers Victoria qui se servait d’une tarte aux fraises, rien de plus naturel pour cette gourmette amoureuse des fraisiers, c’est le choix que Don aurait lui-même fait pour sa fiancée, pourtant la mère de cette dernière ne voyait pas la chose du même œil et c’est d’une façon un peu abrupte que Vicky lui répondit qu'elle n'était pas enceinte. Don grimaça, se doutant que le ton monterait légèrement et là, il était à court de conversation pour la sauver. Pourtant Victoria sembla s’en sortir plutôt bien en affirmant avec autorité que oui, elle était sûre de ne pas être enceinte. Mais lorsqu’elle se détourna vers lui, lui chuchotant ce « enfin je ne crois pas l’être », il remarqua ses yeux brillants plein d’étoiles comme autant d’espoir qu’elle attende bel et bien un enfant. Même si elle savait que c’était quasiment impossible, même s’ils n’en avaient pas encore vraiment parlé, elle espérait toujours, plus que tout, avoir cet enfant qu’il ne pourrait peut-être jamais lui offrir. Donovan senti sa tête lui tourner légèrement, quelques gouttes de sueur perlèrent discrètement sur son front. Encore une fois il doutait d’être à la hauteur des espérances de Victoria et ça le ramenait plus d’un an en arrière, lorsqu’il fit ce choix de l’abandonner. Non bien entendu il ne referait pas la même erreur, mais il espérait qu’on ne lui mettrait pas la pression et qu'elle ne serait pas trop détruite s'il ne lui faisait pas ce cadeau.

Pourtant encore une fois il se ressaisit, il embrassa tendrement Vicky sur la joue « On a tout notre temps ma belle. » avant de déguster une tarte aux citrons meringuée qui éveilla ses papilles pour de bon.

Et alors que les conversations reprenaient bon train, monsieur Emery sortit l’un de ses cigares favoris, en offrit un à Parrish père et un autre à Donovan, cela n’augurait rien de bon. Une fois leurs cigares allumés et après en avoir tiré quelques bouffées, sa grosse voix sonore se fit enfin entendre. « Bon, maintenant qu’on a tous parlé chiffon et layettes, dégusté un festin de rois, merci Eleanor ce fut parfait comme toujours. On va peut-être arrêter cette mascarade. On se comporte tous comme si tout allait bien, mais mon fils a abandonné votre fille parce qu’il est parfaitement incapable de la mettre enceinte et maintenant il revient la queue entre les jambes, Don je t’aime mon garçon, mais comment voulez-vous que ce mariage fonctionne mes amis ? » Il avait utilisé ce ton posé et courtois, gratifiant chaque personne qu’il avait mentionné d’un regard appuyé, mais cela sous entendait plus de colère qu’on ne pouvait l’imaginer, il bouillait à l’intérieur. Donovan eu du mal à contenir la rage qui l’envahit soudainement, ce repas se devait d’être neutre et sans heurts, son père venait pourtant de provoquer la 3eme guerre mondiale.



Spoiler:

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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyJeu 30 Mai 2013 - 10:00

À ce désir d’être mère, il y avait quelque chose d’inexplicable, de fort et de douloureux à la fois. Victoria ne pouvait partager ce sentiment affligeant, bien que Donovan ait perçu son désarroi au fur et à mesure des années. Plus le temps passait, plus son horloge biologique la rappelait à l’ordre. Il n’y a pas d’autre amour dans la vie, égal à l’amour d’une mère. Et cette enfant que Victoria ne portait peut-être pas encore, elle le chérissait d’ors et déjà. Comprenez donc le besoin grandissant de notre blondie. Avoir une envie de fraises la réjouissait, elle gardait une lueur d’espoir pour qu’elle devienne enfin maman. Peut-être que le couple n’étaient pas encore prêt à accueillir un tel rebondissement, néanmoins elle, elle le souhaitait ardemment. Après qu’elle ait glissé cette supposition d’être enceinte, Donovan lui assura qu’ils avaient le temps pour cela et l’embrassa sur la joue. Un léger sentiment de bonheur caressa ses lèvres, un sourire qu’elle ne put cacher à son bien aimé.

Les plats furent très vite débarrassés par la gouvernante qui s’empressa de déposer de fraiches fleurs au centre de la table. Le père Emery, qui jusqu’alors était resté très discret, sortit trois cigares pour ces hommes. Allô Houston, on a un problème. Les mots tranchants, poignants, Peter Emery étala ses pensées sans y aller par quatre chemins. Personne des convives, ou peut-être seul Donovan, ne s’attendait à une intervention aussi rude de sa part. Dire qu’ils faisaient tous bonne figure était une chose, mais dire que ce mariage ne fonctionnerait sans doute pas, en était une autre. Victoria se sentit offusqué, jamais elle n’avait réussi à accepter que le père de Donovan le rabaisse pour oui ou pour un non. Il avait osé dire en une seule phrase que son fils n’était pas capable de faire un enfant et qu’il l’aimait. Private joke, you know. Tout comme Donovan, Vicky avait pris l’habitude d’entendre ce genre de remarque désobligeante à son égard.

Ce fut le père Parrish qui prit en premier la parole, bien que Victoria encaissait un élan de colère qui lui chauffait les oreilles. « Voyons, Peter, ce ne sont plus des enfants. Ils savent ce qu’ils font, et je suis persuadé que malgré ce qu’il s’est passé… votre fils a bon cœur. » dit-il très calmement avant d’expirer une fumée opaque. Le père Parish, George Parrish, gardait son calme d’une sérénité incroyable. Vicky regarda son père d’un œil admiratif, un demi sourire avait éclaircit son visage et ses joues anormalement écarlate avaient retrouvé sa couleur rose et naturelle. Elle aurait voulu le remercier de défendre cet homme qu’elle aimait tant, cet homme qu’elle voulait pour le restant de sa vie.

« Ne soit pas stupide, Peter a tout-à-fais raison. Il t’a quitté, comme ça, sans raison! (elle regarda Donovan, tel un coupable) Vous n’êtes pas faits pour être ensemble. » extorqua la mère Parrish, convaincue que ses paroles avaient du bon sens. Victoria qui était à sa droite, n’arrivait pas à croire ce qu’elle venait d’entendre. Les tensions montaient d’un cran. Sa réaction se déchaîna par trois émotions : la surprise, la colère puis la déception. Comment ça, ils n’étaient pas faits pour être ensemble ? Elle aurait préféré se retrouver nue que d’avoir entendu des propos aussi blessants. Sa mère venait de briser un précieux espoir, son rêve de jeune fille mais aussi ses convictions. Victoria était éperdument amoureuse de Donovan, et elle refusait que quelqu’un puisse se mettre en travers de leur couple. « Maman ! » s’indigna Victoria sur un ton de reproche. Elle semblait presque suppliante, avec ses petits yeux marron. De nouveau elle avait quatorze ans et se faisait gronder comme une enfant. « Grandis un peu, Victoria. » répliqua la mère Parrish, avec raideur, qui ne la regardait à peine à présent.

C’en était trop. Victoria se leva brusquement de table. Dans le feu de l’action elle aurait souhaité hurler qu’elle était fatiguée et malade de ces comportements démesurés. Elle aurait voulu ordonner qu’ils arrêtent de leur mettre la pression et ça depuis qu’elle avait seize ans. Elle aurait aimé parler avec grossièreté et envoyer tout le monde balader. Mais au lieu de ça, elle garda courageusement son sang froid. Les lèvres pincées, Victoria finit par dire d’une voix basse pourtant bien audible au vu du silence installé : « Pourquoi ne pouvez-vous pas être simplement heureux pour nous ? »

Sa mère ne répondit pas à sa question, qui s’adressait aussi bien à elle qu’au père Emery. Quant à George Parrish, il s’était réfugié dans le balcon pour fumer plus tranquillement son cigare. Avec force, Victoria replaça la chaise. « Je pense qu’on devrait y aller. » dit-elle en s’adressant à Donovan.
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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyJeu 20 Juin 2013 - 23:07



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Donovan connaissait tellement bien son père qu’il ne fut pas surpris outre mesure de ses propos ni du ton volontairement supérieur qu’il avait employé. Il n’en fut pas moins enragé pour autant. Comment pouvait-il se permettre de juger leur relation de la sorte, froidement, et de critiquer ouvertement son fils comme s’il n’était qu’un vulgaire petit con ? Don aurait voulu se lever de table et quitter la pièce sur le champ, pourtant, pour le peu qu’il ait retenu de son éducation, il se souvenait que cela ne se faisait pas surtout qu’il se trouvait chez les parents de Victoria. Son père d’ailleurs, en homme charmant et apaisant qu’il était, chercha à arrondir les angles en défendant leur couple, en le défendant lui. Il n’en revenait pas d’ailleurs de la bonté de cet homme qui, sans oublier ce que Don avait fait, lui pardonnait de bon cœur et lui offrait même sa confiance dans la réussite de son histoire avec sa fille. Le jeune homme le regarda avec une reconnaissance infinie dans les yeux, mais avait la gorge trop nouée, le cœur trop plein de colère pour pouvoir s’exprimer et lui signifier sa gratitude. Au lieu de cela il se tourna vers son propre père et, tout en restant le plus calme possible, mais la mâchoire trop crispée, lui desservit tout ce qu’il avait sur le cœur. « Bien entendu que tu m’aime, mon cher papa. Mais c’est étrange que tu ne crois pas en mon mariage avec Victoria, toi qui serais venu me traîner par la peau du dos il y a un an pour que je retourne épouser celle qui était le meilleur parti de la ville. » Il prit Victoria par la main, il ne savait pas trop ce qu’il faisait et ou tout cela allait le mener, mais il était conscient que ses propos étaient comme un pavé jeté dans la marre. « Parce que c’est comme ça que tu la vois, uniquement comme ça n’est-ce pas ? Tu ne sais même pas quelle femme exceptionnelle est Victoria. Je l’épouserais, parce qu’elle est tout pour moi, je serais peut-être un piètre mari, incapable de lui faire un enfant, mais je l’aime bien trop pour la laisser partir. ». On voyait madame Emery, sa mère, toujours en retrait, observant bien plus qu’elle ne parlait, se délecter du discours de son fils, le petit sourire au coin de ses lèvres en faisant foi. Elle aimait son mari, malgré ses humeurs détestables, elle l’avait toujours connu ainsi et se targuait souvent d’être la seule capable de l’apaiser, sa douceur légendaire aidant. Pourtant elle le haïssait d’être aussi dur avec leur fils, elle avait maintes fois tenté de le raisonner, mais sur ce point il restait inflexible et l’état lamentable de la relation père/fils la désolait chaque jour un peu plus. Cependant, voir que Donovan osait enfin tenir tête à son père la rendait fière de ce fils qu’elle aimait tant, elle avait été tellement soulagée de le voir revenir et heureuse que la situation s’améliore avec Vicky, pour elle, il n’y avait aucun doute, ces deux amoureux étaient fait l’un pour l’autre. Mais une fois encore, elle se gardait bien de le dire.
 
Et voici alors que madame Parrish y allait elle aussi de sa phrase cinglante contre le couple. On voyait Vicky déconfire à vue d’œil ce qui crevait le cœur du jeune blond à ses côtés. Comme je l’ai déjà mentionné, Don a toujours été habitué aux critiques de son père, mais pour Victoria, petite fille parfaite, choyée et idolâtrée par ses parents, ce repas était une douche froid et de mémoire, Don n’avait pas souvenir que sa mère puisse être si odieuse, certes, c’était une femme de caractère qui disait hautement ce qu’elle pensait, mais de là à rabaisser sa fille au rang d’une petite fille de 5 ans, c’en était bien trop pour la jeune femme et ça se sentait. « Madame, malgré tout le respect que je vous doit, je pense que Victoria est adulte et tout à fait consciente de ses actes. Ne la blâmez pas d’écouter son cœur parfois et de ne pas rester froide et de marbre tel que vous. »
 
Finalement Victoria s’était levé, prenant son temps pour contenir sa rage, rester coûte que coûte la jeune femme parfaitement respectable qu’elle était. Lorsqu’elle demanda pourquoi ils ne voulaient pas être simplement heureux pour eux, personne ne pipa mot, on sentait une tension palpable dans la pièce, même la gouvernante n’osait pas entrer, restant à la porte, son plateau de café dans mains. La jolie blonde termina en proposant à Donovan de partir. Tout était dit, ce repas qui était dès le départ voué à l’échec avait parfaitement rempli son contrat, des choses odieuses avaient été prononcées, on savait maintenant que des deux familles ressortait une hostilité ouverte contre le couple. A partir de là comment préparer un mariage dans de bonnes conditions, comment entretenir des relations saines avec leurs proches, les parents des deux jeunes gens avaient clairement compliqué une histoire qui n’avait pas besoin de l’être plus. Pourtant malgré tout cela, Donovan se sentait bien plus amoureux que jamais de sa fiancée, il voulait se prouver que leur couple pouvait perdurer et pourquoi pas rabattre leur caquet à tous les médisants. Il espérait juste que de son côté Victoria voyait les choses de la même façon, dans ce cas leur couple en sortirait grandit et soudé, dans le cas contraire, ça amorcerait leur fin sans l’ombre d’un doute. Pour le moment il se leva, prit la main de Victoria, si elle voulait partir, qu’ils partent.





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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyVen 21 Juin 2013 - 10:54

Donovan savait qu’il lui avait fait du mal auparavant, Victoria pouvait le voir de la façon dont il prenait soin d’elle maintenant. Il se rattrapait en quelque sorte, et il le faisait de manière admirable. Il la mettait sur un piédestal. Elle l’a aimé et l’a perdu. Pourtant son choix a été lui donner une seconde chance,  peu importe si il s’agissait d’une erreur. Au fond d’elle, Victoria se devait la commettre pour son bien-être. Elle avait besoin de lui, de le sentir près d’elle, pour l’apaiser, pour la rendre heureuse tout simplement. Néanmoins à ce décor prospère, il y avait un point noir. Les familles dont appartenaient Victoria et Donovan, avaient pour habitude de diriger leurs vies communes. Quand ils s’étaient séparés ce fut un coup dur pour tout le monde, mais les voir se remettre ensemble ne réjouissaient pas l'ensemble des membres de leur famille.   
Seulement Victoria et Donovan s’aimaient, d'un amour profond et certain. Ils étaient prêts à reconstruire quelque chose, à revivre leur histoire là où ils les avaient laissés. Comment un père, une mère, ne pouvaient-ils pas comprendre ça ? A son grand désarroi, Victoria ne sut se défendre auprès de sa mère, cependant l’intervention de Donovan lui mit du baume au cœur. Il ne pouvait pas lui offrir plus beau, plus grand cadeau que de défendre leur amour. Il déclarait qu’il l’épouserait pour ce qu’elle était en réalité et  non pas pour la richesse dont sa famille appartenait. Elle était tout pour elle, disait-il. Vicky, émue, tenait fermement la main de son fiancé. Ces mots, ces sentiments, elle les partageait. Plus que jamais, elle était convaincue qu’il était l’homme de sa vie. Rien ni personne ne pouvait lui faire croire le contraire à cet instant. Sa mère avait beau dire qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble, le père Emery pouvait dire que leur mariage ne fonctionnerait pas; Victoria, elle, n'entendait que des paroles qui sonnaient faux. A-vrai-dire, elle était surtout attristée de voir que leur futur mariage ne faisait pas l’unanimité parmi leurs familles respectives. C’est pourquoi elle décida de quitter les lieux, et elle supposait que Donovan ne s’y opposerait pas. Ce dîner fut un fiasco.  Tous semblaient gênés par la situation, ne sachant trop comment réagir au départ soudain des jeunes fiancés.  
Replaçant la chaise sous la table, Victoria n’adressa aucun regard à sa mère. « Tu prendras bien de la tarte avant ma chérie ? » demanda d’une voix sèche la mère Parrish. Victoria remercia au même titre que sa mère, d’un ton froid et fermé. Ce n’est pas pour autant qu’elle manqua aux règles de la politesse, elle salua chacun des membres d’une bise, même le père Emery qui avait eu des propos odieux au sujet de Donovan. D'ailleurs Victoria se demandait si elle parviendrait à lui pardonner d'avoir autant sous-estimer son fils. Elle enlaça son père, une façon pour elle de le gratifier car il avait agis de façon plus qu’honorable auprès du couple en prenant leur défense. Donovan et elle rejoignirent ensuite la voiture, et Victoria, côté passager, boucla sa ceinture d’un geste brusque. Toute la colère qu’elle avait contenue pendant le diner, cette colère voulait exploser.

Elle regarda Donovan, et secoua négativement la tête. « Je n’arrive pas à croire comment ton père as-pu balancer ça en pleine figure !  Et ma mère, tu l’as entendu ? Ca ne se passera pas comme ça.  A qui on doit des comptes ? Personne, à ce que je sache ! Mais tu sais ce qui me rend dingue ? C’est que, c’est que, c’est que… » elle s’arrêta de parler et ses yeux croisèrent les siens. « Je suis encore plus sûre que c’est toi qu’il me faut. » finit-elle par dire, le cœur battant bien que sa colère avait descendu d’un cran.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyMer 26 Juin 2013 - 16:00



Qu'ils mangent de la brioche

You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth





Alors que Victoria saluait tous les convives autour de la table, Donovan en fit de même, bien qu’il ne soit pas très enclin aux embrassades, il en profita pour serrer chaleureusement la main de son futur beau-père, embrassa sèchement madame Parrish, n’adressa pas un regard à son père lors qu’il prit sa main, il termina par sa mère, on voyait qu’elle avait les larmes aux yeux lorsqu’elle lui glissa un tendre « tout ira bien mon amour » au creux de l’oreille lorsqu’il la serra dans ses bras. Puis il quitta la pièce main dans la main avec Vicky. Alors qu’ils sortirent de la maison, Donovan senti le vent lui fouetter le visage et cette sensation lui fit un bien fou, lui qui avait eu l’impression d’étouffer durant tout le repas. Il aurait voulu prolonger cet instant à se laisser emporter par la brise mais Victoria l’attirait fermement vers la voiture, on sentait qu’elle avait un besoin  irrépressible de quitter cet endroit au plus vite. Alors que le jeune homme déverrouillait la voiture à distance, elle se pressa pour s’engouffrer dans l’habitacle, bouclant sa ceinture avec rage tout en commentant avec d’autant plus de haine le désastre qu’avait été ce rassemblement familial. Donovan s’était accoudé à la portière passager, l’écoutant déblatérer, sans broncher. Il attendait qu’elle déverse toute sa colère, il connaissait bien Victoria, il savait que quand les choses se passaient mal elle avait besoin d’en parler, de cracher sa rage, de se vider pour aller mieux, c’était typiquement féminin soit disant. Alors il la laissa faire, mais ça ne fut pas long et elle termina en  affirmant qu’elle était sûre que c’était lui qu’il lui fallait, de quoi redonner le sourire à notre homme. Pourtant il restait impassible, il la regarda, immobile durant un instant avant de prendre la parole. « Vick’ j’aimerais que tu descende de cette voiture ma belle. »

Certes, son ton presque autoritaire devait avoir quelque chose de déroutant. Mais il avait son idée derrière la tête et alors que la jeune femme défaisait sa ceinture, il lui tendit la main et l’aida à sortir du véhicule. On voyait dans les yeux de sa fiancée une légère inquiétude, pourtant Donovan savait parfaitement ce qu’il faisait. La propriété des Parrish était entouré d’un immense parc, on ne parlait plus là de jardin dans des dimensions pareil, et Donovan avait adoré s’y promené lorsque ses relations avec ses beaux-parents étaient encore convenables, c’est d’ailleurs cet étendu de verdure qu’il avait toujours préféré dans la demeure. Et il y avait un banc, un très joli banc en fer forgé sur lequel il aimait s’assoir pour regarder la nature évoluer autour de lui, le jeune homme était comme ça, un peu rêveur, préférant rester là, à observer tout l’extérieur vivre, plutôt que la compagnie des hommes, c’était son côté solitaire qui ressortait, indéniablement. Puis un jour, alors qu’il était assis là, sur son banc, un bouquin dans une main, une cigarette dans l’autre, il lui était apparu tout naturellement qu’il devait épouser Victoria, c’était il y a a peu près trois ans. Depuis ce jour il savait avec certitude qu’elle deviendrait sa femme, mais il n’avait jamais dù lui parler de cet instant où il s’était posé sur le banc et avait eu cette révélation. Ce soir il avait une surprise pour elle et il ne trouvait pas d’endroit plus charmant que celui-ci pour le faire, ni de moment plus propice que maintenant, alors que Victoria se montre exaspérée au possible contre le repas qui vient de se terminer. Pour lui, plus que de beaux discours ou des embrassades pour la consoler, les actes semblaient avoir plus de force. Il la regardait du coin de l’œil, avec un sourire mystérieux à la commissure des lèvres.

En arrivant au fameux banc, Donovan s’arrêta. « Assieds-toi s’il te plais. » Puis il prit place à sa gauche. « Ce dîner était une formalité de passage ma belle, on a surpassé bien plus que ça et on y arrivera encore cette fois. » il lui prit la main comme pour la rassurer mais surtout pour se donner du courage a lui. De sa main libre il fouilla dans la poche de sa veste pour en sortir une petite boite qu’il lui tendit presque nerveusement, cette boite qu'il avait porté avec lui toute la journée. Dans cette boite délicate au velours rose poudré se tenait une bague, un diamant, solitaire, très fin entouré de quelques petites pierres, autant dire un bijou délicat, raffiné et très classe mais sans être de ces gros cailloux tape à l’œil. « Je sais que tu as déjà une bague de fiançailles, mais accepte celle-ci, ce soir on prend un nouveau départ, on reprend notre histoire là où on l’avait laissé mais en acceptant tous les deux que l’autre a changé en une année. Je suis un autre homme, j’ai mûri, j’ai changé, mais je t’aime tout autant qu’avant si ce n’est plus Victoria. » Il se racla la gorge, tenta un sourire en coin mais il restait nerveux, c’était bête, ils se connaissaient par cœur, mais les déclarations n’avaient jamais été le fort de Donovan. « Acceptes-tu d’épouser celui que suis devenu ? » Il avait formulé sa demande sur un ton solennel, posé.





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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyJeu 27 Juin 2013 - 11:15

L’unique chose dont voulait Victoria à cet instant, était de partir loin de cette demeure. Le diner Emery/Parrish fut un fiasco total, un harlem shake bordélique qui avait réussi à dépiter son moral. A force de faire bonne figure, il fallait qu’elle vide son sac. Elle avait très mal vécu le fait que leur bonheur ne faisait pas l’unanimité. Elle n’arrivait pas à comprendre comment le père de Don, et sa mère respective, ait pût tenir des propos aussi rudes. Il n’y avait rien dont elle cachait à Don, et ce fut sans difficulté qu’elle lui avoua qu’elle était pourtant sûre que c’était lui qui lui fallait. Elle vit sur son visage un sourire, sourire qui l’apaisa instantanément. Parfois elle se demandait comment arrivait-il à garder autant son calme. Donovan avait cette capacité d’enfermer/contrôler ses émotions. Et alors que Victoria avait tantôt bouclé sa ceinture, Don lui demanda de descendre de la voiture. « Hein ? » s’interloqua t-elle, qui se détacha aussitôt d’un geste machinal. Elle n’avait aucune idée de ce dont il allait lui dire, mais elle imaginait qu’il la rassurerait de cette façon dont il sait si bien faire. Il l’avait attiré non loin de la maison des Parrish, sur un banc dont le jeune couple avait savouré de longs baisers à l’époque du lycée déjà. La vue était superbe car en cette saison les fleurs sont en pleine éclosion.

Victoria s’était donc assise, et l’écouta attentivement. Il avait raison, ils avaient traversé ensemble des épreuves bien plus difficiles que celle-ci. « Je sais. » confirma Vicky, la main entrelacée à celle de Don. Et avant qu’elle ne puisse reprendre la parole,  elle put ressentir une certaine nervosité dans sa gestuelle et vit cette petite boite à bijoux qu’il lui tendit.  C’était comme si chacun de ses  membres s’étaient paralysés pendant un bref instant. Victoria regarda Don, d’un air ébahi. Pourquoi un bijou, pourquoi maintenant ? Replaçant une mèche blonde derrière son oreille, elle observa durant plusieurs secondes  la beauté de cette boite d’un rose velouté.  Elle l’ouvrit, le cœur battant, la main presque tremblante. Une bague était tenue par un socle en velours. Ce n’était pas une bague ordinaire - et Victoria s’y connaissait bien à ce niveau puisqu’elle avait réalisé plus d’une centaine de mariage cette année. Il s’agissait d’une bague de fiançailles, un solitaire pour être plus exact.  Le diamant centré était mis en valeur par plusieurs petites pierres précieuses sur chaque extrémité de l’anneau. La bouche entre-ouverte, Victoria avait perdu les mots. L’émotion vint en premier, elle sentit ses yeux brillés car des larmes de joie allaient sans aucun doute couler dans très peu de temps.

Elle le regarda et dans un sourire radieux, il ne pouvait pas faire de plus belle déclaration par cet acte. Lui dire qu’ils devaient reprendre un nouveau départ,  qu’il l’aimait tout autant qu’avant ; toutes ces choses elles rêvaient de les entendre depuis un an.  Ses yeux croisèrent ceux de Don, elle perçut son anxiété  mais elle se battait pour contenir ses propres larmes. Elle savait ce qu’il allait dire, et c’est ce qu’il fit. Il lui demanda de l’épouser. Elle eut un petit rire et s’exclama « Tu es fou, mon coeur ! ». Sans le laisser répliquer, elle se jeta dans ses bras et l’embrassa. Elle l’inonda de petits baisers, au coin des lèvres, sur sa bouche, sa joue, son cou. « Je dis oui, oui, oui, oui ! » répéta t-elle , dans un éclat de rire.

Le bonheur l’avait envahit, plus rien ne pouvait l’atteindre. Le monde pouvait s’écrouler, les gens pouvaient dire qu’ils faisaient une erreur incommensurable, Victoria ne voulait que LUI. Sa demande la confortait, elle était plus sûre que jamais que Don était l’homme de sa vie et qu’en définitive personne d’autre ne pouvait la rendre heureuse. Elle l’embrassa encore une fois, puis elle regarda sa bague joliment posé dans sa belle boite rosée. Don avait toujours de fins goûts en matière de cadeaux, mais cette bague était pour sûr la plus belle chose dont il lui avait offerte. « Tu me la mets ? » remarquant qu’elle venait de sous-entendre une connotation sexuelle, Victoria rajouta sur un ton de provocation : « Je parle de la bague, hein. » Elle sourit et tendit sa main, à la fois émue et excitée : « Je sens que je vis un de ces moments dont je me souviendrais toute ma vie. »
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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyJeu 27 Juin 2013 - 22:42



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C’est con, il avait déjà fait la plus grosse part du chemin, Victoria était revenu dans ses bras, encore plus amoureuse de lui, ils parlaient sans cesse de leur futur mariage, mais il se sentait néanmoins nerveux en reformulant sa demande, un peu fébrile, comme s’il y avait un risque qu’elle refuse. Mais cette nouvelle proposition, sans genoux à terre, sans fioriture, dans la plus grande simplicité, signifiait beaucoup pour le jeune homme, il savait qu’il avait encore beaucoup à se faire pardonner, de la part de leurs familles, mais aussi, plus important encore, de celle de Vicky, il lui avait fait énormément de tort et, même si elle avait accepté de lui redonner une chance, il avait encore un long chemin à parcourir pour redorer son blason, pour récupérer la confiance totale de sa belle, mais il y travaillait et pour cela, chaque attention comptait, comme cette demande, comme cette bague magnifique sur laquelle il avait flashé quelques jours auparavant et qui lui avait donné l’idée de la redemander en mariage ce soir. Il voulait que cette demande soit la bonne, qu’ils se marient enfin, avec ou sans le consentement de leurs parents, s’il le fallait il ne pourrait y avoir que deux témoins et aucun grand cérémonial, ce serait tout aussi bien pour lui, même s’il savait que Vicky serait extrêmement déçu. Lui n’avait pas besoin de la bénédiction ni de la présence de sa famille, il n’avait besoin que d’elle, de la voir arriver dans une somptueuse robe, de l’entendre prononcer le « oui » tant attendu et de consumer sa nuit de noce sans attendre, le plus simplement du monde. Pouvoir tout bêtement l’avoir à son bras et la présenter comme sa femme.

Alors qu’il avait formulé sa demande, une bouffée de joie l’envahit lorsqu’il comprit combien Victoria était émue et touchée, il avait peur qu’elle trouve cela mièvre, mais ce fut tout le contraire, déjà elle l’étouffait de bisous partout ! Puis une fois remise de ses émotions, elle lui demanda de lui enfiler la bague, d’une façon… peu commune qui fit pouffer Donovan de rire. « Je te la mets ou tu veux quand tu veux, tu le sais bien ma belle ! » La sentant presque rougir, il en rit d’autant plus, la pression était retombée et on retrouvait un Don plus naturel, taquin et tout en finesse ! Mais il se reprit pour orner l’annulaire de sa fiancée avec la magnifique bague, elle était faite pour elle, la taille était parfaite et sa main la portait avec raffinement. Il sourit en se disant que lui aussi se souviendrait toute sa vie de ce moment, il aurait voulu que le temps se fige et qu’ils restent tel qu’ils étaient là, en parfaite harmonie.

« Je veux que ce mariage soit tel que tu l’as toujours rêvé, que tout soit tel que tu l’as souhaité. Mais je veux t’épouser le plus vite possible, je n’en peux plus d’attendre, ça fait des années qu’on s’attend, qu’on vit pour le protocole, pour un bébé qu’on attend encore, pour les autres. Marions nous pour nous Vick’, cette fois ne pensons qu’à nous, qu’importe l’avis ne nos parents, et les ragots de quartier. »
On sentait dans sa voix presque suppliante une sorte d’urgence, comme s’il était important pour lui de faire d’elle sa femme, et c’était le cas. Il savait qu’il ne serait peut-être pas facile de faire oublier à Vicky tous ses impératifs, tous ces détails qu’elle voulait parfaits pour ce jour. Et finalement il accepterait tout pour que cette journée soit telle que sa future femme l’avait voulu, mais lui s’en moquait, il pourrait partir sur le champ, prendre un avion pour Las Vegas et se faire bénir par Elvis, qu’importe du moment qu’il l’avait elle à son bras.





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MessageSujet: Re: Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan   Qu'ils mangent de la brioche | Victoria & Donovan EmptyVen 28 Juin 2013 - 11:05

Cette demande en mariage, enlevait tous les doutes dont Vicky redoutait tant.  Donovan ne pouvait pas lui donner une plus belle preuve d’amour qu’en faisant cette promesse de vivre le restant de ses jours à ses côtés. Bien qu’il avait déjà fait cette proposition auparavant, elle n’avait pas cette horrible impression de ‘‘déjà vu’’.  Il s’agissait d’un nouveau départ, laissant le passé où il était. Bien sûr qu’elle avait souffert de sa rupture avec lui, mais à présent il montrait qu’il voulait se battre pour elle, pour eux. Il était son meilleur, son confident, son amant, son amour, son tout. Malgré qu’il ait mal agit, elle n’a jamais cessé de croire qu’il était le bon. Donovan était sa raison d’être et Victoria avait la certitude qu’aucun autre homme sur cette terre ne pouvait la rendre heureuse. Au fil des années elle a partagé bien plus qu’une simple histoire avec lui car enfin de compte Donovan fait et fera partie de sa vie.

Il l’avait donc aidé à enfiler sa bague à l’annulaire de la main gauche. Elle était resplendissante – la bague, bien entendu. Le jeu de lumière des pierres précieuses brillait discrètement, et pourtant Victoria n’avait rien à redire sur la beauté de cette alliance. Au-delà d’être un très joli bijou, elle représentait une valeur sentimentale infinie. « Elle est vraiment… splendide, à notre image. » dit-elle admirative, sans lâcher du regard l’anneau qui lui allait à merveille même au niveau de la taille. Donovan lui avait déjà offert des bagues, toutes magnifiques les unes comme les autres, mais celle-ci était le symbole d’un nouveau départ mais surtout de leur amour. Entre eux, il y avait une attirance intense aussi physique que psychologique.

Lorsque Don évoqua le mariage dont elle avait toujours rêvé, Victoria sourit, nostalgique. Dès son plus jeune âge, elle a commencé à vêtir ses poupées d’une robe blanche. En effet elle imaginait son propre mariage d’une perfection hors norme, mille fois plus somptueux que ceux dont elle a pour habitude d’organiser. Néanmoins Victoria avait désormais une vision différente de ce jour unique.  Après ce dîner déroutant, elle n’accordait plus autant d’importance à avoir la présence de leurs familles respectives. Donovan révélait cette envie pressante de se marier au plus vite,  ce qui étonna agréablement Victoria. Elle l’écouta attentivement, surprise qu’il souhaite avancer le mariage. Ils étaient sur la même longueur d’onde.  Sur un ton de confidence, elle prit la parole : « Quand j’étais gamine, tu vois, je voulais me marier dans une belle chapelle avec une belle robe comme celle des princesses... Et j’ai grandi et j’ai rajouté un tas de critères, j’étais exigeante parce que je m’imposais que tout soit parfait. Tu me connais, j’aime que les choses soient parfaites.  Mais aujourd’hui ce n’est plus ce que je veux. Non, aujourd’hui je te veux juste toi.  Je suis amoureuse de toi, de tes faiblesses, de tes forces, de ta façon de m'aimer, et de tout le reste. J'aime encore plus tes défauts que tes qualités. C'est pourquoi je veux être Madame, Emery.»

Les yeux dans les yeux, elle le regarda amoureusement. Ses bras entourèrent son cou, elle caressait sa nuque doucement. Elle l’aimait son Don, elle le comprenait car elle partageait ses idées. Pourquoi attendre de se marier s’ils étaient tous les deux amoureux ? « Sans me lancer de fleurs, je suis la meilleure organisatrice de mariage Bowen. Je pense pouvoir organiser le mien en temps record.  Tu ne veux plus attendre, moi non plus. Alors dis-moi juste quand ? »  fit-elle sur un ton de défi. Un demi-sourire se cachait sur son visage, et s’attendant que Don soit pris au dépourvu elle assura : « Je suis très sérieuse, dis-moi juste quand ? »
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