So drunk and wild. But free. [Julian.]

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Julian & Eileen.

Tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Je veux pas de clairs de lune, de baisers fougueux, de lettres enflammées, de centaines de sms par jour. Je veux juste que tu m'aimes vraiment. Que quand on te parle de moi, tes yeux s'illuminent. Je veux que tu saches que je suis là, je veux que tu te ramènes à quatre heures du matin et que tu sonnes à ma porte, même si tu es trempé, même si il pleut, même si je dois me lever le matin, même si tu t'es mal comporté quelques heures plus tôt, et qui sait, même si tu as la peste, ou si tu as tué quelqu'un.

Journée banale dans un monde banale. Une Eileen allongée dans son canapé, son ordinateur portable sur les genoux, occupée à écrire un commentaire sur un livre qu'elle venait de terminer. Mais l'envie n'y était pas, elle avait passé la moitié de la journée pour terminer son livre et elle n'avait pas le cœur de passer sa soirée à étudier de nouveau pour terminer de nouveau son devoir. Il était pour la semaine prochaine alors elle aurait bien le temps de le terminer un autre jour. Un long soupire s'échappa des lèvres pulpeuses de la belle jeune femme, elle se pencha pour attraper une cigarette qu'elle alluma en fermant la page de son document, s'aventurant sur un des réseaux sociaux ou la jeune femme avait un profil. Même si elle n'était pas du genre à sortir tout les soirs, Eileen regardait parfois les nouvelles et se tenait au minimum au courant de ce qui pouvait se passer.

Tout en tirant longuement sur son bâton de nicotine, l’œil de la brune fut attiré par une annonce, d'ici quelques heures, une fête était organisé sur Eastern district et la boite de nuit était ouverte sur la plage. Vu la liste de participants il y allait avoir du monde. D'ailleurs la plupart la jeune femme les connaissaient, ils avaient été au lycée avec elle. Pendant un instant, elle se demanda si Julian y serait aussi. Depuis la journée parfaite qu'ils avaient passé tout les deux, elle ne l'avait pas revu malgré elle. Elle pensait souvent à lui, se demandant si lui aussi pensait à elle ? Ce n'était pas vraiment le genre de pensée rationnelle qu'Eileen pouvait avoir mais quand il s'agissait du jeune Callaway, la brune n'était pas vraiment elle même. Ils s'étaient beaucoup rapprochés durant leurs journées loin de Bowen et ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Et depuis qu'il lui avait montré que la vie n'était pas si mal en dehors des bouquins et des cours, la jeune Bennett avait envie de recommencer, mais était ce raisonnable d'embêter Julian avec cela, il avait sûrement mieux à faire. Et si elle aussi se présentait à la fête de ce soir ? Peut être qu'il serait la aussi et il aurait été surpris et peut être même content.

Sans même attendre, elle écrasa sa cigarette dans le cendrier, posa son ordinateur sur la table basse de son petit appartement, sa salle de bain n'attendait qu'elle. Après une bonne douche, la brune commença à prendre soin d'elle et de sa tignasse indiscipliné, une petite robe noire, simple mais séduisante, ses cheveux étaient coiffés en de grandes boucles comme elle en avait l'habitude et elle prit même la peine de se maquiller, chose qu'elle ne faisait que très rarement, Eileen étant plutôt une fille naturelle et ne souciant que peu du maquillage ou de toutes ses choses futiles. Mais en quelques occasion, il était bon de s’apprêter, et de montrer qu'on pouvait être autrement et contrairement à beaucoup, au moins cela se voyait directement.

Un peu après l'heure indiquée sur l'annonce qu'elle avait vu, la jeune femme marcha sur le bord de plage pour rejoindre la boite de nuit ou une fête battait déjà son plein. De la musique toutes baffes dehors, pleins de jeunes de son âge entrain de danser, de s'amuser, de rire et de boire. Pendant un instant, elle cru faire demi tour. Et si ce n'était vraiment pas pour elle finalement ? Un soupire s'échappa de ses lèvres, comme pour se donner du courage, rentrant de le lieu, elle esquissa un sourire en voyant quelques regards se poser sur elle. Décidément, malgré le fait qu'elle n'était plus au lycée, rien ne changeait. La belle s'approcha du bar pour commander un verre. Un peu d'alcool ne lui ferait pas de mal, non ? Et puis peut être que ça l'aiderait à se décoincer un peu et à s'amuser. Dans ce genre de lieu, la brune ne voyait que les points négatifs, mais c'est sûrement parce qu'elle n'y avait pas été habitué. Quelques garçons vinrent lui offrir un verre, qu'elle ne refusa pas, aussi par politesse, quelques discussions sans grand intérêt, la plupart ne voulait qu'une chose, et cette chose ce n'était pas Eileen qui allait leurs donner, et en vu de son caractère explosif, personne n'insistait beaucoup.

Il faisait chaud, prenant son énième verre elle se dirigea sur la plage ou il y avait pas mal de personnes aussi, dansant un petit peu. Peut être que l'alcool avait finit par faire son effet, elle finissait par apprécier quelque peu, même si son fort intérieur lui hurlait de rentrer chez elle et de rester un peu plus au calme, que rien ne bon ne l'attendait ici. Un garçon s'approcha d'elle, et Eileen fit mine de ne pas le reconnaitre, mais il fallait être vraiment bête ou très bourré. Il faisait partit de ses petits populaires qu'Eileen détestait du plus profond de son être, le genre beau gosse, je prends toutes les filles pour des jouets. Il venait pour danser avec elle, la belle fronça les sourcils en reculant un peu. Hors de question, elle avait tout de même une fierté. Celui ci ayant l'air beaucoup plus éméché qu'elle, rien ne changeait, c'était pathétique. Le ton commença un peu à monter sans qu'elle ne comprenne rien, il était entrain de s’énerver pour une simple danse, enfin une simple danse pour Eileen mais pas pour lui. La jeune femme fronça les sourcils et recula un peu plus, il n'était pas forcément bon de contrarié ce genre de personne. Un long soupire s'échappa de ses lèvres tout en l'incitant au calme, des personnes s'étaient retournés sous des éclats de voix, tout ce qu'elle détestait, tout ce qui la mettait mal à l'aise au possible.

"Tu peux pas simplement me lâcher la grappe ? Aller cuver ta vodka ailleurs et me foutre la paix ?!"

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Eileen & Julian
So drunk and wild. But free.
Aujourd'hui, une soirée était prévue. Et pour la première fois depuis bien longtemps, Julian avait envie de s'y rendre, de s'amuser, comme tous les jeunes de son âge. C'était peut-être la preuve qu'il remontait petit à petit la pente. Désormais, il avait envie de mener le combat contre ses démons intérieurs. Une personne y était pour beaucoup : Eileen. Ces derniers temps, la belle quittait très peu ses pensées, exactement comme à l'époque du lycée. Il avait envie de la voir, de la connaître davantage, de l'apprécier, de se disputer pour encore mieux se réconcilier. C'était fou le pouvoir qu'elle avait sur l'indomptable Julian ! Qui plus est, leur journée loin de Bowen lui avait ouvert les yeux, lui avait montré que, malgré tout, la vie continuait et qu'elle pouvait se montrer plaisante si l'on s'en donnait les moyens. Mais Julian gardait quand même un certain recul. Rien n'était gagné et il savait qu'il était encore très - trop - proche du précipice. En un claquement de doigts, il pouvait retomber dans ce cercle vicieux, où la débauche et la perte de contrôle de soi étaient les maîtres mots. Mais soit, pour le moment, il était... bien. N'était-ce pas le plus important ?

Il était l'heure de partir. Julian n'avait pas fait de chichis : chemise noire, jean bien taillé, une touche de gel dans les cheveux. Simple, mais classe. Il attrapa sa béquille et sortit de l'appartement. Ce fut un ami qui vint le chercher, prenant alors la direction de la boîte de la plage. Il y avait déjà beaucoup de monde, ce qui, pendant un bref instant, angoissa le jeune homme. Il n'en avait plus l'habitude. Mais très vite, les habitudes reprirent le dessus. Un ou deux verres et voilà ce cher Julian prêt à faire la fiesta ! Il croisa de nombreuses personnes qu'il connaissait, ce qui lui donna l'impression de retourner à cette époque où sa vie n'était qu'une succession de fêtes, où l'élite se retrouvait. En somme, il était comme un poisson dans l'eau. Et forcément, un Julian qui se sentait à son aise était un Julian qui savait charmer. Se dégotant une jolie petite blonde, il passa une bonne partie de la soirée avec elle, enchaînant les danses langoureuses et les nombreux verres. Ah ça oui, l'alcool coulait à flot et l'esprit du beau blond se faisait alors de plus en plus brumeux.

La soirée était désormais bien entamée, et Julian devait avoir un taux d'alcool dans le sang qui défiait toutes les autorités. C'était à se demander comment il faisait pour tenir encore debout ! Lassé, il avait rejeté la jolie blonde qui s'avérait assez collante. Pire qu'un bulot accroché à son rocher ! Il s'était alors dirigé vers le bar, à la recherche de sa béquille, parce qu'un de ses potes en avait besoin. Pourquoi ? A vrai dire, vu l'état dans lequel Julian se trouvait, ce n'était pas le genre de question qu'il se posait. Sauf qu'une fois près du bar, oups, plus de béquille.

Putain, j'ai perdu ma troisième jambe !

Mort de rire, il regarda son pote et haussa des épaules. Ils décidèrent alors de partir à la recherche de la béquille perdue. Indiana Jones ou Dora l'exploratrice n'avaient qu'à bien se tenir ! Julian se fraya un chemin parmi la foule, demandant à quiconque s'il avait vu "sa troisième jambe", hilare. Mais au fur et à mesure qu'il avançait, la foule se faisait plus éparse. Un petit groupe s'était rassemblé, et au vue des éclats de voix qu'il pouvait entendre, Julian se doutait qu'il y avait de l'action. Chouette, une dispute ! Il s'avança et vit un homme et une femme se quereller. L'homme, il le connaissait, c'était un de ses potes du lycée. Quant à la femme... Julian resta bouche bée. C'était Eileen ! Bah tiens, c'était bien la dernière personne qu'il pensait voir ici. Il poussa les quelques spectateurs, jusqu'à s'immiscer entre son pote et la demoiselle. Vu la tournure de la situation, le fait qu'ils élevaient tous les deux la voix, il se devait d'agir.

OH, ON SE CALME !

Il se tourna vers son pote et le regarda fixement, assez froidement. Deux vrais coqs de basse-cour, ces deux-là !

Laisse-la tranquille, ok ?

Julian, chevalier servant ? Pour le coup, oui. Mais bien évidemment, cela fut de très courte durée. Il s'approcha d'Eileen et passa son bras sur les épaules de la jeune femme. Un geste qui pourrait bien passer si jamais il n'avait pas ajouté, à l'attention de son pote :

Dois-je te rappeler qu'il est interdit de marcher sur les plates-bandes d'un de ses potes ?

Goujat de première classe, bonjour...

BY .TITANIUMWAY

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Julian & Eileen.

Tu sais, quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Je veux pas de clairs de lune, de baisers fougueux, de lettres enflammées, de centaines de sms par jour. Je veux juste que tu m'aimes vraiment. Que quand on te parle de moi, tes yeux s'illuminent. Je veux que tu saches que je suis là, je veux que tu te ramènes à quatre heures du matin et que tu sonnes à ma porte, même si tu es trempé, même si il pleut, même si je dois me lever le matin, même si tu t'es mal comporté quelques heures plus tôt, et qui sait, même si tu as la peste, ou si tu as tué quelqu'un.

La soirée tourné déja au vinaigre, décidément Eileen n'était vraiment pas dans son élément à cette soirée. Les regards étaient fixés sur le jeune et elle, situation qui la mettait dans un état peu convaincant d'habitude mais la, avec l'alcool qu'elle avait ingéré c'était pire. Comme si tout était décuplé. Oui la petite Bennett n'avait pas vraiment l'habitude de boire de l'alcool et surtout en si grande quantité, mais bon quand on vous offre un verre, on ne peux pas dire non. La jeune femme avait tout simplement fait preuve de politesse en acceptant ses verres offert si "gentiment" n'est ce pas ?

Celui ci débité toutes sortes d'insultes envers la littéraire qui se contentait de rire à ses paroles. Toutes ses horreurs n'avaient aucune incidence sur elle. Tout simplement parce qu'elle savait qu'elles étaient fausses, la brune savait ce qu'elle valait et sûrement mieux que la plupart des nanas présente ici, sans aucune vantarde bien entendu. Le regard de certaines filles étaient choquées, en même temps peu ici aurait été capable de faire ce que la belle était entrain de faire, répondre à un ancien "populaire", refuser ses danses et ses avances. Quel crime dis donc.

Mais sans qu'elle ne s'en doute un seul instant, Julian apparut au milieu de cette foule. Il était donc la, son instinct ne l'avait pas trompé. Et d'ailleurs il avait l'air aussi saoul que l'homme en face d'elle. Il ne se privait pas de faire la fête et comme il se devait apparemment. Eileen fronça légèrement les sourcils lorsque le beau blond vint s'interposer entre son pote et elle. Et un petit sourire fit même apparition sur ses lèvres, il venait la "protéger" et il fallait l'avouer c'était agréable. Le regard malicieux de la belle se posa sur l'emmerdeur de première, tel une gamine pour lui dire "Gniagnia bien fait ! " Et celui ci ne rechigna presque pas en face du jeune Callaway. Julian était le genre de personne quand on le voyait dans cette situation, bien que saoul, il était sûr de lui, il inspirait la crainte et le respect. Même du charisme, oui.

Cependant le reste la fit gravement déchanter en genre trois secondes et demie. Celui ci passa son bras autour des épaules frêle de la demoiselle qui n'omis aucune contre indication, ce n'était pas franchement dérangeant mais les derniers mots qui sortirent de la bouche du blond firent perdre son sourire fier à la jeune femme qui tourna la tête en sa direction directement, le regard limite choqué. Il la prenait pour un morceau de viande ou elle était clairement entrain de rêver? Ou un objet, qu'il ne fallait pas se passer, Julian n'était pas du genre prêteur avec ses jouets quand il était alcoolisé décidément. Un sourire ironique apparu sur ses lèvres alors qu'elle enleva avec précaution, le bras de Julian autour de ses épaules, approchant dangereusement son visage de celui de Julian, elle lui murmura, si bien qu'il pouvait sentir le souffle de la belle sur ses lèvres.

"La classe Julian... Grande classe.. Dois-je juste te rappeler de qui tu parles ? Je suis la et j'entends alors si tu es trop saoul pour te rendre compte, j'en ai rien à faire. Je suis pas ton steak et je t'appartiens pas, c'est clair ? Alors vas jouer ton chevalier à deux balles avec d'autres je suis sûre qu'elle marcherons et que tu pourras les sauter ce soir !" -Elle approcha ensuite son visage tout prés de son oreille y murmurant. "Je sais que tu vaux bien mieux que ça contrairement à tout ses cons. Bonne soirée."

La belle recula son visage en lui adressant un nouveau sourire en coin. Il avait parlé d'elle ainsi et personne ne devait marcher sur son petit territoire ? Très bien, il avait déclaré la guerre et il n'allait pas gagné. Rien ne reste "impunis" non ? Sans attendre elle s'éloigna de quelques pas de lui, retournant vers le jeune homme avec qui elle venait de s'engueuler pour aller danser avec lui de manière langoureuse. Et ce qui était bien avec les gens bourrés c'est qu'il ne tenait rigueur à personne et bien qu'il venait de s'engueuler avec Eileen c'est avec une tête de réjoui de la crèche qu'il l'approcha davantage de lui pour serrer le frêle corps de la brune contre lui pour danser. Le regard taquin de la jeune Bennett croisa plusieurs fois celui de Julian. Il voulait jouer, Eileen aussi. Et surtout on dis merci à l'alcool grand décoinceur de pas mal de situation et de soirée.

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Eileen & Julian
So drunk and wild. But free.
Tout aurait pu bien se passer. Julian s'était interposé, avait calmé les ardeurs de son pote qui était allé assez loin dans ses propos envers Eileen. Qui plus est, il n'avait pas franchement répliqué, preuve que c'était le blond qui avait la main mise sur la situation. En même temps, Julian, c'était le genre de mecs qu'il ne fallait pas embêter, ni trop chercher. Il n'était pas de nature violente, loin de là, disons plutôt que son charisme et son attitude faisaient tout. Bien souvent, il avait arrangé des situations avec un simple regard et quelques mots. Ce n'était donc pas pour rien qu'il avait toujours fait partie des personnes à suivre. Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle. Il avait fermé le clapet de son pote et Eileen semblait ravie qu'il ait fait son apparition. Tel le chevalier au secours de la belle. Oui tout aurait pu bien se passer, s'il n'avait pas lâché cette petite phrase qui envoya tout valser. "Marcher sur les plates-bandes"... Mais qu'est-ce qu'il pouvait être bête quand il le voulait ! Pourtant, c'était parti d'une bonne intention, hein. C'était une façon de dire que si son pote touchait, ne serait-ce qu'un cheveu d'Eileen, il aurait Julian sur le dos ! Ouais, quand une fille lui plaisait, le jeune homme pouvait se montrer assez jaloux. Mais avec deux grammes d'alcool dans le sang, voilà ce que ça donnait. Une vraie CA-TA-STROPHE !

Eileen ne laissa pas passer cela. Forcément ! Elle n'avait pas assez bu, au grand dam de Julian. Le jeune homme croisa le regard choqué de la belle, et ce fut à cet instant qu'il se dit qu'il allait morfler. Pas manqué. Le visage près du sien, il plongea son regard vert (surtout vitreux à cet instant précis) dans celui, ambré, de la demoiselle. Ainsi, elle commença à lui faire le discours du style "je ne t'appartiens pas", "ça ne marche pas avec moi", "va voir les autres garces, elles tomberont dans le panneau, elles". Julian soupira. Bravo, elle venait de lui donner un mal de tête. Il n'avait déjà pas les idées claires et voilà qu'il se mettait à réfléchir. Il se passa une main dans les cheveux et secoua la tête, plutôt gêné.

Oh ça va, ne t'emballe pas, je ne disais pas ça méchamment ! Faut pas prendre à la lettre tout ce que je dis... Tu ne vas pas me faire la tronche pour ça, quand même ?!

Apparemment si. Ce qu'elle lui murmura à l'oreille lui rappela deux fois plus la bourde qu'il venait de faire. Ouais, elle savait peut-être ce qu'il valait. Mais Julian, c'était aussi cette facette-là. Plus sombre... Et ça, c'était à prendre ou à laisser. Il leva les yeux au ciel, restant planté là quand elle annonça clairement "bonne soirée".

Eileen...

Bon ok, elle venait de lui mettre un vent. Son ego était déjà touché. Mais ce qu'elle fit par la suite était encore pire selon lui. Elle s'agglutina à celui avec qui elle s'était disputée deux minutes auparavant et dansa de manière très langoureuse. Ce qui ne plut pas à Julian qui bouillonnait sur place. Elle se foutait de lui, là ?! Pire, elle lui mettait la honte. Sans compter le fait qu'il n'appréciait guère de la voir collée à un autre gars. Il se sentait limite... blessé. Ouais le mot était dit. Cela lui faisait du mal. Chose rare chez le Callaway. Aucune fille n'avait su éveiller ce genre de ressenti chez lui. Bizarrement, ce fut la colère qui le traversa. Il ne pouvait se laisser marcher sur les pieds de cette façon. D'un pas déterminé, il avança jusqu'au "petit couple". D'un coup d'épaule, il bouscula son pote et se pencha vers Eileen, lui murmurant à l'oreille.

Tu peux me prendre pour un con, un goujat ou un sale gamin, je n'en ai rien à faire. Je le suis et je l'assume. En revanche, jouer la fausse sainte-nitouche, c'est ton fort visiblement. Tu vois, Eileen, tu joues dans la même cour que moi, et ce n'est pas un compliment... Tu veux jouer à ça, on va jouer à ça.

Julian se redressa, lui lançant un regard dédaigneux. Oui voilà ce que ça donnait quand on touchait à son ego : son impulsivité prenait le dessus et dans ce cas-là, ses paroles devançaient sa pensée. Il tourna les talons et retrouva la petite blonde avec qui il avait passé la soirée. Parfait ! D'un pas déterminé, il la rejoignit. Il se pencha vers elle et l'embrassa passionnément. Lui aussi voulait montrer qu'il pouvait très bien passer à autre chose ! Réaction puérile, certes. Mais contre toute attente, il stoppa net son baiser, contourna la blondinette et se tourna vers Eileen.

Tu ne comprends vraiment rien !

En fait, non, il ne voulait pas jouer à cela. Il regarda un des mecs qui se délectait de la situation, prit le verre qu'il avait en main et le jeta par terre en lui lançant un "dégage !". Il poussa alors les gens pour se frayer un chemin. Il avait le don pour retourner la situation en sa faveur. Mais à vrai dire, il voulait surtout s'éloigner avant de devenir méchant...

BY .TITANIUMWAY

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Julian & Eileen.

Il y à ton sourire qui s’élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y à l'ombre et la lumière au milieu de notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on à choisis la pluie, acide à s'en bruler le cœur.

L'ambiance tourné fortement au vinaigre entre Julian et Eileen, décidément entre les deux il n'était pas possible de juste se dire bonjour normalement ou d'avoir une entente cordiale dés le début et de discuter ou même de s'entendre à merveille comme ils en étaient capable. Non. Il fallait qu'il se prenne la tête et se balance des horreurs en plein visage. Et ce soir tout commençait sur les chapeaux de roues et c'est limite si des étincelles ne jaillissaient pas de leurs yeux. Ils se cherchaient et c'est à celui qui perdraient son calme en premier et en l’occurrence c'est Julian qui perdait son sang froid en voyant la jeune femme danser ainsi avec son pote. Elle pouvait le voir dans son regard, d'ailleurs cette lueur étrange dans son regard étrange arrêta Eileen dans ses gestes et dans son plan.

Voila que le beau blond était entrain de débouler vers elle, il poussa le garçon sans la moindre douceur et ce qu'il murmura à son oreille, lui fit l'effet d'une douche froide. Aucun mot ne put sortir de ses lèvres tant elle était choquée, déboussolée par les paroles que venait d'avoir le jeune Callaway envers elle. Comment osait-il même lui dire ce genre de paroles ? Après tout ce qu'il lui avait dit. Et le second coup de poignard ne tarda pas à tomber quand le regard de la belle se posa sur lui, il était entrain d'embrasser une espèce de blonde. Le visage d'Eileen ne devait pas être beau à voir, elle était complètement déconfite en cet instant, son cœur était complètement serrer. D'un coup elle avait retrouvé totalement ses esprits et la vue de Julian avec cette espèce de fille lui donnait presque envie de pleurer. Un long soupire s'échappa de ses lèvres alors que personne ne perdait une miette du spectacle, le blond était apparemment entrain de perdre le peu de calme qu'il avait, apparemment elle ne comprenait rien avait t'il dis crié en sa direction.

"Mais oui t'as raison, le grand Julian à toujours raison. Tu veux que je dise oui chef ou oui maitre à tes paroles ? Tu rêves mon gars ! Fuis t'as raison, t'as l'habitude hein !"

Mais en cet instant la brune s'en fichait complétement de rien comprendre ou non, elle lui adressa un regard noir avant de simplement se frayer à son tour un chemin dans la foule qui rigolait ou qui affichait des regards choqués. Les paroles du jeune Callaway tournaient sans cesse dans tête, soit disant, elle était complètement fausse et sa personnalité était fausse, c'était comme si elle ne valait rien. De la part des autres, elle en aurait ris, mais de la part de Julian cela lui faisait mal, très mal d'ailleurs. Il avait une certaine emprise sur elle et en cet instant, le jeune homme l'avait blessé et le visage d'Eileen d'ordinaire si joyeux et pétillant affichait une mine triste, son regard n'était que de perles ambrés sans expression. La belle s'assit sur un tabouret au comptoir du bar, commandant une vodka, pure, juste avec de la glace. La Benett qui prenait de l'alcool, fort qui plus est. On le voyait dans quel film ? Mais à part pleurer son envie première était de boire, elle avait souvent entendu dire que c'était le meilleur remède des maux.

Le barman lui servit son verre en la gratifiant d'un sourire digne d'une pub Colgate mais celle ci baissa les yeux pour attraper son verre entre ses longs doigts fins et bu plusieurs gorgées du contenu de son verre. Ses paupières se fermèrent et la jeune femme sentit le liquide si fort et si brûlant se déverser dans sa bouche puis sa gorge, des frissons apparurent même sur ses bras, c'était fort. Mais elle s'en fichait. Décidément, elle était entrain de se dire que parfois elle devrait refréner ses pulsions et ses envies de nouvelle vie pour rester chez elle à faire ce qu'elle savait faire à la perfection, étudier.

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Eileen & Julian
So drunk and wild. But free.
Décidément, leur petite trêve de la dernière fois, c'était trop beau pour durer ! Eileen avait le don pour mettre Julian hors de lui. Certes, avec le caractère explosif du jeune homme, il ne lui en fallait pas beaucoup. Mais contrairement aux autres, elle avait le don pour l'énerver et le blesser à la même occasion. Il ne s'était pas attendu à un tel revirement de situation, au fait qu'elle puisse se coller à son pote, par pure vengeance. Il en était même... choqué ! Comme quoi, elle n'était pas mieux que lui. Déception, étonnement, rancoeur, rancune et une once de culpabilité. Voilà ce que ressentait Julian à cet instant présent, et c'était certain, ça faisait mal. Et un homme blessé, c'était deux fois pire ! Sans vraiment réfléchir et sous le coup de la colère, il avait déversé toute sa haine sur elle, à travers des paroles qu'il savait blessantes. Il avait dit des choses qu'il ne pensait pas, bien évidemment. Mais il avait foncé droit dans le mur, comme à son habitude. Rares étaient les personnes qui savaient manier Julian dans ces moments-là. Vicky devait probablement être la seule. Alors qu'il s'éloignait de la brunette, il eut quand même le temps d'entendre ce qu'elle venait de lui lancer. Oui Chef ? Oui Maître ? Ce n'était pas possible, elle se foutait de lui ! Il venait de le dire, elle ne comprenait strictement rien. Ils n'étaient pas sur la même longueur d'ondes, ils ne l'avaient jamais été et essayer de se comprendre ne les menait à rien. Il ne prit pas le temps de revenir vers elle, sa fierté étant bien trop grande. Il se contenta juste de hurler un juron et de reprendre sa route pour s'éloigner de la foule. D'habitude, il aimait faire son show et avoir ses spectateurs. Mais à l'heure actuelle, ils passaient tous les deux pour les dindons de la farce. Autant éviter d'en rajouter. Oui, Julian fuyait. Une habitude, comme Eileen le disait si bien !

Continuant de se frayer un chemin parmi les fêtards, Julian affichait un visage morne, qui contrastait royalement avec les têtes joyeuses qui se trouvaient autour de lui. La soirée avait bien commencé. Mais de nouveau, il se sentait à mille lieues de la population. En décalage total... La colère était encore bien présente, mais bizarrement, il avait retrouvé tout son esprit. Les paroles et les actes d'Eileen avaient eu pour conséquences de le faire décuver. Brusquement. Alors qu'il se dirigea vers le bar, il se stoppa net en apercevant Eileen. Devait-il la rejoindre et s'expliquer ? Devait-il s'excuser ? Il le savait, il avait abusé. Mais en avait-il la force ? Il soupira et s'ébouriffa de nouveau les cheveux. Il devait lui parler. Il avança d'un pas déterminé jusqu'à elle, et s'installa sur le tabouret près du sien. Le jeune homme croisa les bras contre son torse et posa ses yeux verts sur elle.

Je ne suis pas un fuyard, Eileen. Sache-le ! Je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais déroger à cette règle. Je sais que je n'ai pas été tendre avec toi, tout à l'heure. C'est parti d'un malentendu, d'une maladresse. Et je m'en excuse... Mais si tu avais quelque chose à me dire, j'aurai préféré que tu me le dises clairement plutôt que de faire ce scandale. ça m'a fait mal, ouais, je l'avoue. Et je sais que je t'en ai fait aussi...

Il lâcha un nouveau soupir. Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Julian qui tentait de se racheter ! Ce n'était pas lui, ça. A l'origine, il aurait laissé la situation telle qu'elle était. Mais voilà, c'était Eileen qu'il avait en face.

Je ne sais même pas pourquoi j'essaye d'arranger les choses. Tu sais, le vrai problème qu'il y a, c'est que nous sommes à des années-lumières l'un de l'autre. On ne vit pas dans le même univers. Et je crois que l'on ne se comprendra jamais...

BY .TITANIUMWAY

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Julian & Eileen.

Il y à ton sourire qui s’élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y à l'ombre et la lumière au milieu de notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on à choisis la pluie, acide à s'en bruler le cœur.

La fête battait son plein et beaucoup de jeunes avaient l'air d'énormément s'amuser, Eileen pouvait l'observer dans chacun de leurs sourires et de leurs regards enjoués et amusé. La musique devenait trop forte pour Eileen qui soupira longuement, décidément elle ne faisait vraiment pas partit de ce monde la, et pour une des première fois ou elle faisait un effort, c'était un échec cuisant Même sa vodka avait une meilleure gout que son humeur qui partait dans tout les sens, elle allait être énervée comme triste et blasée en un quart de seconde. L'effet que pouvait avoir Julian sur elle était tout aussi énervant et entre les paroles et ce qu'elle avait vu ce soir, elle allait être d'une humeur massacrante pendant les prochains jours.

Mais à peine eut elle finit de penser à cela que le jeune homme était revenu près d'elle, la brune évita son regard directement, pinçant un peu ses lèvres de manière nerveuse. Il fallait qu'elle garde son calme et ne pas laisser ses émotions s'éparpiller dans tout les sens comme elle en avait l'habitude. Sans le regarder, elle écouta tout de même ce qu'il était entrain de lui dire. Le beau blond était entrain de s'excuser, la jeune Bennett tenta un petit regard vers lui, haussant les épaules alors qu'elle finit son verre cul sec, une légère grimace apparut sur son visage, l'alcool non plus n'était pas son fort et elle n'aurait pas du tenter ça, tout de suite. Mais autant dire qu'elle avait besoin de courage pour lui répondre quoi que ce soit. D'ailleurs aucun mot ne vint, et le jeune homme enchaina en lui disant des paroles qui cette fois firent tourner la tête à la brune qui le regarda, les sourcils froncés, un juron s'échappa de ses lèvres alors qu'elle passa une main dans ses cheveux ondulés. Julian était entrain de lui dire que limite, ils feraient mieux de couper les ponts parce que tout les deux ils étaient différent. Fallait mieux être sourd que d'entendre ça, franchement !

La jeune femme sentit les larmes lui monter aux yeux mais s'incita au calme directement en poussant un long soupire. La musique devenait clairement agaçante et une discussion claire ne se faisait pas ici, elle se leva tout en attrapant la main de Julian pour l'attirer dehors, sur la plage, loin de la musique et de toutes ses personnes, la douce pinça ses lèvres tout en restant silencieuse quelques secondes, tournant finalement son regard dans les beaux yeux vert du Callaway.

"Donc, si je te suis. Toi et moi nous sommes différents et de ce fait la, nous ne pouvons pas nous côtoyer, laisse moi te dire que je suis pas d'accord.. Je comprends même pas comment tu peux dire ça. Déjà tu sais le pourquoi de ma présence ici ? Parce que j’espérais te voir, les choses ne se sont pas passées comme prévue, je sais."

La belle lâcha la main du jeune homme pour passer celle ci sur son visage, son regard quitta celui du blond pour se poser sur l'étendu d'eau sombre qui leurs faisait face, tout était bien compliqué. Et ce qui était clair pour elle c'est qu'elle n'abandonnerait pas et ne s’éloignerait pas de lui non plus. Rien que cette idée lui faisait mal. Oui du mal, Julian était comme une lueur pour elle, il lui faisait voir la vie bien plus qu'elle qu'Eileen ne l'imaginait, et maintenant ils ne devaient plus se voir ?

"Il me semble qu'on sait très bien se comprendre toi et moi, et je sais qu'au fond de toi, tu le sais aussi Julian. On se ressemble à l'intérieur. On à pas la même façon de vivre et voir les choses, et alors ? Moi je veux pas arrêter de te voir. Clairement. Et tu m’énerves quand tu dis des choses comme ça, tu m’énerves quand tu dis des conneries parce que t'as trop bu et tu m'énerves quand tu embrasses une espèce de blondasse et tu m’énerves encore plus quand tu me dis des horreurs comme ça."

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Ce fut une fois devant elle que Julian commença à regretter le fait d'être venu jusqu'à la jeune femme. Mais voilà, même s'il était bien éméché, il savait qu'il avait merdé et se devait de lui présenter des excuses. Julian, c'était aussi cela : exploser un bon coup pour ensuite éprouver des regrets. Cependant, c'était bien une des rares fois où il mettait sa fierté de côté pour demander pardon. Mais visiblement, c'était raté. La jeune femme ne répondit rien, se contentant d'un simple haussement d'épaules et rapportant toute son attention vers le verre qu'elle avait face à elle. A la rigueur, Julian aurait préféré se faire envoyer bouler, au moins, cela aurait été clair et net. Il soupira légèrement, son regard toujours posé sur elle. En la voyant boire son verre cul-sec, Julian eut envie de lui dire "arrête de boire". Bah oui, vu la grimace qu'elle avait faite, c'était certain qu'elle n'en avait pas l'habitude. Intérieurement, il se promit de garder un oeil sur elle jusqu'à ce qu'elle rentre chez elle. Elle était alcoolisée et Julian n'avait pas franchement envie qu'il lui arrive quelque chose, même si lui aussi n'était pas dans son état normal. S'apercevant qu'elle ne comptait rien lui répondre, le jeune homme enchaîna, lui énonçant clairement l'avis qu'il avait sur leur relation. Il sous-entendait presque le fait qu'ils ne devait plus se voir. Julian était vraiment contradictoire : il voulait l'éloigner de lui, mais il ne pouvait s'empêcher de garder un oeil sur elle. Il la voulait près de lui. Or, c'était impossible. A force de se prendre des murs, il savait à présent qu'il ne pouvait pas tout avoir.

Le blond garda ses yeux verts sur elle. Elle se faisait encore silencieuse, ce qui avait le don d'agacer Julian. Il s'apprêtait même à s'éloigner d'elle quand elle lui attrapa la main. Il fronça les sourcils, la regardant d'un air interrogateur mais la suivit tout de même à l'extérieur. Docile, le petit Julian ! Une fois dehors, ils trouvèrent un endroit plus propice à la discussion. Sa main tenait toujours la sienne, et à vrai dire, il n'avait pas envie de la lâcher. Eileen était toujours silencieuse et cela commençait à être pesant, gênant. Néanmoins, quand elle ouvrit la bouche, Julian redouta ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire. Même s'il se donnait des airs supérieurs, de gars que rien ne peut atteindre, avec Eileen, c'était complétement différent. Il agissait à coeur ouvert. Et pour lui, c'était une faiblesse. Une agréable faiblesse. Il l'écouta avec attention, plongeant son regard dans le sien. Il tentait de ne rien laisser transparaître, mais il était vrai que ses paroles le touchèrent droit au coeur. Elle s'était ramenée dans une fête dans l'espoir de le voir ?

Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? Tout aurait été plus simple et on ne serait pas ici en train de discuter de cela...

La main de la jeune femme relâcha la sienne. Les yeux toujours rivés sur elle, l'esprit de Julian se faisait de nouveau brumeux. Mais là, ce n'était pas l'alcool qui en était le responsable. Il ne savait pas quoi faire, pour une fois, il n'avait pas le contrôle de la situation. C'était ses sentiments qui prenaient le dessus, comme pour lui prouver que, oui, Julian Callaway était un humain avant tout. Alors qu'elle reprit la parole, il redoubla d'attention. Bien sûr qu'il le savait ! Même si tout les opposait, elle était bien l'une des rares à le comprendre mieux que quiconque. Et vice-versa. Il avait su lire en elle ce que beaucoup n'avait pas vu. C'était comme s'ils étaient complémentaires. "Je ne veux pas arrêter de te voir"... A cette phrase, Julian baissa le regard. Bien évidemment, elle ne rendait pas les choses faciles. Elle énonça ensuite ce qui, clairement, l'énerver chez lui. Prends toi ça dans la tête, Julian ! Même si elle avait raison sur toute la ligne. Au passage, inutile de dire que Julian avait bien capté le fait qu'Eileen avait retenu le coup du baiser avec la blondinette. Même s'il n'était pas fier de son geste, c'était tout de même plaisant qu'elle le lui rappelle. Il se passa une main sur le visage et soupira.

Je le sais bien. Mais justement... Tout ce qui t'énerve, c'est du Julian tout craché. Bien loin de celui de la crique. Je ne suis pas un gars bien, Eileen. Surtout pour toi. Des horreurs, j'en dirai encore et encore, même si je viens à le regretter après. Des conneries, j'en ferai coup sur coup. C'est ma nature, mon caractère. Je suis né pour faire chier le monde, je suis égoïste, voire même méchant. Et je ne suis pas disposé à changer. Est-ce que tu te rends compte de cela ?

Il secoua la tête. C'était certain, Julian avait toujours eu une piètre image de lui-même. Il l'avait cherché de toute façon.

Mais ouais, en parallèle, je suis dans le même cas que toi. Même si je fais tout pour essayer de t'éloigner de moi - pour ton bien -, je sais aussi que les seuls moments géniaux que j'ai passé ces derniers temps, c'était ceux en ta compagnie.

Finalement, l'alcool, ça lui faisait dire des bêtises, mais ça lui permettait aussi d'ouvrir son coeur de pierre... Cependant, avant de continuer cette discussion, une question lui brûlait les lèvres.

Tu m'en veux ?

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Il y à ton sourire qui s’élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y à l'ombre et la lumière au milieu de notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on à choisis la pluie, acide à s'en bruler le cœur.

Eileen avait finit par le regard émeraude du beau Julian, il était hors de question qu'elle accepte les dires de celui ci. Il lui avait dit quelques instants avant, qu'il fallait s'éloigner, c'est vrai qu'après cette soirée explosive et les mots qu'ils avaient pu avoir l'un envers l'autre, c'était compréhensible d'un côté mais pour la brune, c'était catégorique, c'était un non clair et net. Ils étaient tout les deux au calme de la plage, beaucoup plus propice à une discussion qu'à une fête débridés ou ils étaient auparavant, personne pour pouvoir écouter ou même regarder le spectacle comme il avait pu s'adonner au début de la soirée.

Le jeune homme lui demanda pourquoi elle ne lui avait pas dit depuis le début qu'elle était venue dans l'espoir de le voir, un mince sourire apparu sur ses lèvres. C'est surtout que vu l'entrée en matière des deux jeunes gens quand ils s'étaient vu, cela n'avait pas pu être possible. Eileen haussa les épaules d'un air un peu amusé en le regardant. Et puis quand on connaissait un minimum la jeune Bennett on savait que les fêtes et toutes ses beuveries n'étaient pas trop son monde, mais pour Julian elle était prête à faire ce genre d'effort si lui il aimait ses soirées, après tout peut être qu'il était possible de bien s'amuser quand on n'était pas seule, livré à soit même. Quand il reprit la parole, Eileen l'écouta avec attention, l'esprit un peu brumeux avec l'alcool mais toujours aussi vif, la discussion qui suivait allait être primordiale et sérieuse vu le sujet qu'il était entrain d'aborder, pour elle il était d'ailleurs d'importance capitale même. Savoir si elle allait continuer à voir le beau jeune homme juste en face d'elle. Eileen n'était pas ainsi à l'ordinaire, les amis on s'en faisait comme on s'en défaisait de son point de vue, personne n'avait jamais su attiser son cœur ou même sa curiosité au point de ne pas vouloir quitter la personne. Mais pourtant avec Julian, elle était sûre d'elle, elle ne voulait pas le voir partir loin d'elle.

"Tu as une image tellement.. Fausse de toi Julian.. C'est dingue. Tu vaux bien mieux que ce que tu penses. Tu n'es pas égoïste, sinon jamais tu ne serais revenu me voir. Et tu n'es pas méchant, seulement impulsif, tu réagis au quart de tour, je connais très bien ça. Pis tu n'es pas né pour faire chier le monde vas, arrête de penser ça de toi.Et je sais qu'au contraire tu es le garçon avec qui j'ai passé ce moment à la crique, ce garçon vrai et authentique, gentil. Des conneries on en fait tous, alors même si tu n'es pas prêt à changer, je m'en fiche. Je suis très loin d'être parfaite aussi."

Une petite moue apparue sur son visage alors qu'elle le regardait, tout ce qu'elle lui disait venait du plus profond de son cœur, la belle était sincère. C'était quelqu'un de bien et il ne savait pas le voir, il avait une image tellement péjorative de lui, Eileen ne comprenait pas comment il pouvait se voir ainsi. Mais ce qu'elle appréciait tellement, c'était qu'en sa compagnie le jeune Callaway ne faisait pas le mec pleins de manière et le genre, je suis si sur de moi. Non quand il était seulement avec elle, il était authentique, sincère, vrai.

"Pour mon bien ? Je sais ce qui est bien pour moi. Et j'ai décidé que toi tu étais bien pour moi, je ne veux pas que tu me laisses.."

Un léger soupire s'échappa de ses lèvres, il fallait qu'elle fasse quoi pour qu'il comprenne qu'elle ne lacherais rien. Eileen c'était aussi cette facette, têtue. Quand elle était décidée, personne ne pouvait la faire changer d'avis. Et quand c'était son cœur qui parlait à la place de sa raison, c'était pire. La brune n'était pas permissive souvent aux dires de son cœur, mais en cet instant, il parlait pour elle. A la nouvelle question du beau blond, la douce eut un léger sourire, secouant gentiment la tête, la main de la belle revint prendre celle de Julian alors qu'elle s'approcha un peu de plus de lui pour poser sa tête contre son torse tout en murmurant dans un léger rire.

"Je peux pas t'en vouloir longtemps.. D'ailleurs pour ça aussi tu m'énerves un peu."

La jeune femme n'était pas tactile ou plutôt, ce n'est pas elle qui allait vers les gens. Mais en cet instant, elle en avait envie. D'ordinaire, la brune n'aurait rien fait par peur de se faire rejeter mais l'alcool pouvait avoir des bonnes facettes aussi, elle ne se prenait pas la tête pour se genre de choses, à se poser cent milles questions. Non elle venait de le faire et ce qui pouvait se passer après, bon ou mauvais, la brune n'y pensait pas, Eileen profitait simplement, ce que ça pouvait être bon parfois.

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Bien entendu, Julian lui avait demandé la raison pour laquelle elle ne l'avait pas prévenu de sa venue ici. Elle avait son numéro. Ils auraient pu passer la soirée ensemble. Julian ne demandait que cela. Et il aurait d'autant plus apprécié sa compagnie que celle de la blondinette avec qui il était. Ce genre de femmes superficielles, trop charmeuses ne l'intéressait plus. Preuve qu'il avait énormément changé. Soit... Reprenons. Si elle l'avait mis au courant ou s'il avait eu la décence de l'inviter, tout aurait été différent. Ils auraient passé une excellente soirée, peut-être pas ici, mais ils auraient profité de l'instant présent, sans se quereller pour des futilités. Des futilités qui, sous l'effet de l'alcool avaient pris une proportion énorme, les poussant à cracher leur venin et à dire des paroles qui dépassaient leurs pensées. Enfin, ce n'était pas avec des "si" qu'ils allaient pouvoir changer la situation. C'était fait, maintenant, il était temps d'assumer.

Julian était borné. Pour lui, c'était certain qu'il n'était pas pour elle. Quiconque sain d'esprit le dirait. Eileen et Julian, c'était l'eau et le feu, le blanc et le noir, la belle et la bête. En somme, ils étaient les deux opposés. Et pourtant, à l'instar du yin et du yang, ils étaient complémentaires et ensembles, ils parvenaient à trouver un certain équilibre que Julian n'avait jamais connu jusqu'à présent. Pourquoi donc souhaitait-il s'éloigner d'elle ? Parce qu'en dépit des apparences, il n'avait aucune confiance en lui. Surtout face à elle qui lisait en lui comme dans un livre ouvert, qui le comprenait mieux que quiconque et qui avait su trouver les failles chez un gamin réputé malhonnête, égoïste et égocentrique. Il l'écouta avec une extrême attention. Il n'en revenait pas de ce qu'elle lui disait. Il avait été exécrable avec elle, ce soir, et elle trouvait encore le moyen de le "défendre", de lui démontrer qu'il avait faux sur toute la ligne. Cette fille était une perle. Le jeune homme arqua un sourcil quand elle lui annonça que non, il n'était pas né pour faire chier le monde. Pour le coup, il n'était pas convaincu. Julian était un vrai chieur et il l'assumait pleinement. Combien de fois ses parents avaient-ils voulu l'abandonner sur une aire d'autoroute ? Beaucoup de fois. Et ce, même quand il avait 17 ans. Il esquissa un léger sourire et murmura un "merci". Elle avait peut-être raison. Certes, la route était encore longue pour que Julian admette sa véritable valeur, mais entendre de telles paroles, dites avec sincérité, étaient énormes pour lui. Pudique, il tenta de ne pas montrer ses ressentis, même si oui, cela se voyait qu'il était touché. Fidèle à lui-même, il détourna la conversation sur sa dernière parole, usant d'un léger humour :

Eileen Bennett imparfaite, qui l'eût cru ? Tu viens de briser tout mes rêves !

Il lui adressa un bref sourire, avant d'enchaîner sur ce dilemme présent en lui. La volonté de l'éloigner contre celle de l'avoir auprès de lui. Il avait même sorti le fameux argument du "pour ton bien", ce à quoi la brunette réagit au quart de tour.

Je peux dire n'importe quoi, tu trouveras toujours le moyen de t'y opposer, n'est-ce pas ? On m'a souvent dit que j'étais une tête de mule, mais sur ce coup-là, tu me bats à plate couture.

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. Point positif : c'était la preuve qu'elle tenait un minimum à lui. Cela ne servait donc à rien de batailler. Encore une fois, Julian s'était monté la tête pour... rien. Ne pouvait-il pas profiter de tous ces instants, sans avoir à râler ou à tout remettre en cause ? C'était encore difficile pour lui, mais il était prêt à faire des efforts. Une chose était sûre : ce n'était pas ce soir qu'il voulait s'éloigner d'elle. A moins qu'elle ne lui en veuille réellement... Raison pour laquelle il lui posa directement la question. Il redoutait sa réponse, ce serait faux d'affirmer le contraire. Mais quand elle vint prendre sa main et se blottir contre lui, ce fut la surprise qui prit place. C'était bien un geste auquel il ne s'attendait absolument pas. Il se raidit un bref instant, comme s'il était désorienté. Oui le tombeur de ces dames se trouvait paumé face à de tels gestes. Il n'en avait pas l'habitude. L'affection, l'attention ou la tendresse, c'était l'inconnu. C'était toujours la passion et l'ivresse qui primaient chez Julian. Mais très rapidement, il serra sa main et passa son bras libre autour d'elle, pour resserrer l'étreinte. Ce serait mentir de dire que l'idée d'un baiser ne lui était pas passé en tête, mais n'oublions pas qu'il était éméché et qu'il avait bien deux de tension. Sans compter qu'il n'était pas un sauvage. Ce n'était pas le moment, pas ici, pas maintenant. Et puis, s'il devait se prendre un vent, autant le faire quand il aurait l'esprit au plus clair. A son murmure, il joignit son rire au sien, secouant la tête :

Désolé, mais je ne peux rien faire contre cela. Tu es faible face à moi, c'est tout.

Taquin, Julian plissa des yeux, s'attendant à d'éventuelles représailles. Il recommençait à la provoquer, à plaisanter avec elle, c'était bien la preuve qu'ils étaient passés outre cette dispute. Le calme après la tempête.

Je ferai en sorte de ne pas t'énerver davantage... enfin... pas trop...

Il se détacha d'elle, ne lâchant pas sa main pour autant et lui adressa un clin d'oeil malicieux. Bien sûr qu'il l'embêterait encore et encore, à faire en sorte que ses gestes, actes ou paroles viennent à "l'énerver". Leur relation était ainsi faite. S'insupporter pour mieux s'apprécier.

Tu veux que je te ramène ? Bon, ce sera à pied et à moitié éclopé, mais ça part d'une bonne intention. Je crois que cet endroit n'est définitivement pas pour nous.

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Il y à ton sourire qui s’élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y à l'ombre et la lumière au milieu de notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on à choisis la pluie, acide à s'en bruler le cœur.

La tempête s'était calmée et était entrain de laisser place au calme, à une ambiance un peu plus sereine ou les tensions s'étaient apaisées. Il fallait peu de choses pour que Julian et Eileen s'enflamme et se disent des horreurs impensables mais il en fallait encore moins pour qu'ils se calment et redeviennent raisonnable. Toute personne qui aurait pu les observer, aurait pu les traiter de fou, d'inconscient et n'importe qui aurait pu leurs offrir une place dans un bon hôpital psychiatrique. Ils étaient comparables à deux vrais excités du cerveau. Tantôt calme et souriant, une bonne entente et une complicité naissante, tantôt ils étaient à la limite de se taper dessus. Mais c'est ainsi qu'était la relation du la jeune Bennett et du beau Callaway. Enflammée, passionnée, au moins entre eux, il n'y avait pas de faux semblant, aucun non dit. Parfois la vérité fait mal, mais au moins elle était dite. Et chacun savait ce que l'autre pensait. Ce soir n'avait pas fait exception à la règle, il y avait même eu un soupçon de trop loin, mais qu'importe, Eileen ne lui en tenait déjà plus rigueur.

Leurs petites habitudes avaient déjà repris, le blond était entrain de la taquiner et un sourire se dessina immédiatement sur les fines lèvres de la jeune femme. Il jouait son comédien en faisant l'étonné quand la demoiselle lui avait dit être imparfaite et pour toutes réponses, Eileen en grande adulte accomplie lui tira la langue. Écoutant par la suite ce qu'il lui disait, elle hocha la tête d'un air entendu quand ce monsieur lui avoua qu'elle était une tête de mule, elle murmura simplement.

" C'est de la perfection, je ne lâche jamais rien et je te bats, c'est quand même une très bonne nouvelle."

Un petit sourire fier apparu sur ses lèvres avant qu'elle ne se laisse aller en silence contre le corps musclé du jeune homme. Elle sentit qu'il était quelque peu raidit durant quelques secondes mais ne lui tint pas rigueur puisque il lui rendit son étreinte, la jeune femme ferma les yeux durant quelques secondes pour apprécier cet instant. Eileen n'était pas tactile et d'ailleurs, durant le peu de relation qu'elle avait eu, c'était un grand problème pour ses partenaires, vu le peu de confiance qu'elle avait accordé aux gens qui la côtoyaient, ils s'étaient tous vite lassés, peu patient et la brune peu coopérative. Ce n'était pas ce genre de fille qui pouvait se laisser aller comme ça, elle estimait qu'elle avait un minimum de dignité pour elle même et que si elle n'avait pas de confiance et des sentiments pour la personne, rien ne ferait et elle ne ferait aucun effort. Exigeante ? Bien sur et elle assumait parfaitement. Mais en cet instant dans les bras du jeune Callaway, elle se sentait juste, bien. Sans aucune pensées négatives, rien du tout, elle appréciait simplement et c'était quelque d'assez étrange et nouveau pour elle d'ailleurs. Aux nouvelles paroles de Julian, elle releva la tête pour rire un peu, le regardant, décidément il ne cesserait jamais de la taquiner.

"Hé, je suis pas faible face à toi. Tu as déjà oublié que j'étais plus forte que toi ? En conduite, en basket, en agilité ? Et je pourrais encore en sortir d'autres mais ça nous prendrait toute la nuit alors je t'évite la honte la ! "

Passant sa main libre dans ses cheveux pour faire un mouvement avec ceux ci comme pour accompagner ses paroles, ce sourire était revenu sur ses lèvres, un sourire joyeux, heureux et satisfait par ses instants qu'elle était entrain de passer. Et dire que celui ci voulait s'éloigner d'elle, mais il était fou ! Ce serait se prendre la tête pour rien. Le jeune homme se détacha d'elle et Eileen serra un peu sa main au creux de celle de Julian, elle haussa les épaules dans un petit sourire à ses paroles en l'observant de haut en bas et s'exclama dans un rire.

"J'accepte avec plaisir que tu me ramènes, on retrouveras bien le chemin à pied et si on arrive à destination je t'offre même une bonne tasse de café, je pense qu'on en à cruellement besoin tout les deux. Et tu as raison, nous serons beaucoup mieux ailleurs qu'ici."

Commençant à prendre le chemin pour sortir de la plage, adressant un petit regard malicieux à Julian, il restait galant à s'être proposé de la ramener chez elle. Et elle faisait attention à ce genre de choses, toujours. D'un côté avec ce qu'elle avait bu, elle n'aurait pas vraiment rentrer chez elle toute seule, un léger mal de tête commençait même à la taquiner et ce n'était pas vraiment quelque chose d'agréable mais vu que la brune ne buvait jamais, elle n'avait pas l'habitude, jetant un coup d’œil à son interlocuteur, lui par contre, Eileen était certaine que c'était chose habituelle pour lui, à cette pensée, un nouveau sourire apparu sur ses lèvres. Décidément avec Julian, elle ne s'ennuyait jamais.

"Et tu n'as pas ta voiture ? Ah bah non, on à du te retirer ton permis pour mauvaise conduite, j'en suis sure !"

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En un rien de temps, la tempête avait laissé place à un calme détonnant. Ils étaient apaisés. Comme si leurs disputes étaient normales. Ce qui était peut-être le cas, soit dit en passant. Depuis qu'ils se connaissaient, Eileen et Julian passaient leur temps à se disputer. Mais il était vrai que cette dernière dispute aurait pu laisser un goût amer et des regrets inavouables. Julian savait pertinemment qu'il avait exagéré. Elle n'était pas à lui. Un jour, il finirait par la perdre, s'il ne se calmait pas un tant soit peu ou s'il n'apprenait pas à fermer sa bouche quand il le fallait. Mais malgré la violence de leurs propos, un fait était indéniable : leur relation était sincère, bien loin de toutes les "amitiés" hypocrites que Julian avait pu tisser jusqu'à présent. Et c'était peut-être pour cela qu'il était accro à cette jeune femme. Tout simplement parce qu'elle était celle qui parvenait à voir le bien derrière sa façade de monstre et à lui prouver que oui, la vie valait d'être encore vécue. La taquinerie avait fini par reprendre le dessus sur la conversation. Quand il lui dit clairement qu'elle était une tête de mule, la réponse de la brunette fit sourire le Callaway. Ah pour le battre, c'était sûr et certain qu'elle le battait. Elle était très forte pour cela et Julian était presque à deux doigts de s'incliner devant la "supériorité" de la demoiselle. Effectivement, rares étaient les personnes qui savaient "dompter" Julian et faire en sorte qu'il lâche le morceau. Elle, elle y était parvenue.

Eileen était une femme pleine de ressources et avait le don pour surprendre le beau blond. Avec son étreinte par exemple. Une nouveauté pour lui. Mais une nouveauté plaisante. Il se sentait même... bien. En aucun cas, il n'avait envie de la relâcher. Comme quoi, il fallait qu'ils soient tous les deux alcoolisés pour oser faire un geste l'un envers l'autre. Gardant la demoiselle dans ses bras, Julian en profita pour lui balancer de nouveau un pique qui éveillerait probablement l'esprit de la compétition de la jeune femme. Pas manqué... Elle commença à lui faire une liste de choses où, apparemment, elle serait plus forte que lui. Julian arqua un sourcil et la regarda d'un air dubitatif, avant d'éclater de rire.

Je ne suis pas trop convaincu, là ! Ok, je t'ai déjà vu conduire et j'admets que tu conduis bien. Enregistre-le bien car je ne suis pas prêt de te le ressortir. Mais pour le reste, ça m'étonnerait grandement. De un, tu m'as déjà dit que tu ne connaissais pas les règles du basket, de deux, la dernière fois que tu as voulu démontrer ton agilité, tu as fini à l'eau toute habillée. Laisse tomber Eileen, et admets ma supériorité sur ce coup-là.

Il haussa des épaules, tout en la regardant avec un petit air légèrement satisfait que Julian maîtrisait à merveille. Mais très vite, un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il desserra son étreinte, sans pour autant lâcher sa main. Ce fut alors qu'il lui proposa de la ramener chez elle. Une proposition sans aucunes arrières pensées. Pour une fois ! Mais quand elle commença à le regarder de haut en bas, Julian haussa les sourcils, d'un air interrogateur. Elle n'allait quand même pas le remballer, hein ?! A sa réponse, Julian hocha la tête, ce même sourire toujours plaqué sur ses lèvres.

T'inquiètes, j'ai un sens de l'orientation qui est d'enfer ! - Ouais, bon, avec deux grammes d'alcool dans le sang, ça ce n'était pas certain - En revanche, je ne serai pas contre un bon café, c'est sûr. Ne me parle plus d'alcool pendant au moins deux mois.

ça ne servait à rien de sortir le fameux coup du "c'est décidé, je ne bois plus !". Julian savait pertinemment qu'il ne s'y tiendrait pas. Il emboita le pas à Eileen, en boitillant étant donné qu'il n'avait plus l'appui de sa béquille. Décidément, ce soir, il aura tout fait en beauté. Le jeune homme reposa son regard vert sur la demoiselle quand elle lui adressa la parole. Mais à sa question, Julian plissa des yeux.

Serais-tu en train de sous-entendre que je suis un mauvais conducteur ? Tu as faux sur toute la ligne, très chère. Ma voiture est tranquillement au chaud dans mon garage. Je me suis fait amener par un pote, que j'ai perdu dans la soirée, d'ailleurs. Boire ou conduire, j'ai fait mon choix ! C'est quoi ces préjugés, non mais oh ! Je suis un conducteur exemplaire !

Il lui adressa un grand sourire. Fallait pas croire, Julian ne s'était pas fait arrêter une seule fois depuis qu'il avait son permis. Il continua d'avancer, quand soudain, il s'arrêta net à une intersection. Il se passa une main dans les cheveux, avant de regarder Eileen, éclatant de rire.

Au fait, tu habites où ?

Oui, il avait fallu bien cinq minutes à Julian pour capter qu'il ne savait même pas où elle habitait... Mieux vaut tard que jamais !

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Eileen & Julian.

Il y à ton sourire qui s’élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y à l'ombre et la lumière au milieu de notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on à choisis la pluie, acide à s'en bruler le cœur.

Sur le chemin des deux jeunes gens, il y avait quelques personnes encore plus éméchés que Julian et Eileen. Ils en avaient du mal à marcher et semblaient même sur le point de dormir à même la rue pour d'autres, la jeune femme les regarda avec un léger air de dégout, serrant un peu plus la main du jeune homme à ses côtés. Ils étaient bien ainsi, comme si ils ne s'étaient jamais engueulés, comme si tout était normal depuis le début. A l'esquisse de cette pensée, la demoiselle eut un petit rire toute seule, son regard se posa quelques secondes sur le blond avant de regarder droit devant elle, c'est vrai qu'avec de l'alcool dans le sang tout devenait beaucoup plus simple et léger. La jeune Bennett découvrait ce genre de sensation avec une certaine légèreté et autant dire que c'était très agréable pour elle.

"Je n'admettrais jamais que tu es plus que moi parce que ce n'est pas le cas mon cher, je suis la meilleure ! Tu verras même pour une simple tasse de café, je suis la meilleure. Un jour on feras même la course en voiture et je suis sûre que je te battrais !"

Un rire s'échappa des lèvres de la jeune femme alors que c'est limite si elle ne se mettait pas à sautiller sur place, l'orage était bien loin derrière eux et leurs petites compétition reprenait vite le dessus. Que serait Eileen et Julian sans leurs petits piques ? Tout serait moindre drôle et moins agréable. Derrière cette façade que le blond s'évertuait à garder bien en place, il y avait la un jeune homme tellement pleins de vie, avec des faiblesses qui savait le rendre si vrai. Il était en même temps si énigmatique et à travers les yeux de la belle, elle se voyait parfois, pas de la même manière parce qu'ils n'avaient pas eu les mêmes vies, la même éducations et la même histoire mais dans le fond, ils étaient tout les deux des personnes qui avaient mis un masque très tôt sur leurs visages. Si bien que de l'enlever était devenu presque impossible. Pourtant au contact de Julian, la brune avait ce sentiment que même si elle osait être elle même, il ne la jugerait pas, entre eux, ce n'était pas des faux semblants, des non dits et même à croire les on dit, tout était "sain", hormis leurs éclats de colère et le fait qu'ils semblaient avoir le besoin irrépressible de s'engueuler à chaque fois qu'ils se voyaient.

"Arrête de mentir, le weekend prochain si ce n'est pas avant tu auras déjà bu de nouveau ! Pour ce qui est d’où j'habite alors... Pas loin de l'université. Oui c'est ça ! DONC. Par la !"

La demoiselle pointa une rue en face d'eux dans un grand sourire, digne d'un publicité colgate avant de rire de nouveau, venant se blottir contre le flanc de Julian, passant le bras du jeune homme autour de son épaule sans pour autant lâcher sa main. Marchant tranquillement jusqu'à l'appartement de la demoiselle qui heureusement n'était pas très loin parce qu'on ne sait pas ou ils auraient pu se retrouver, n'étant pas franchement tout les deux en pleine possession de leurs moyen.

"Bon chez moi, j'ai une bête féroce, surtout tu feras attention hein !"

Elle prit un air sérieux et limite grave lorsqu'elle prit ses clés dans son sac pour rentrer dans son immeuble, se détachant de Julian dans une petite moue mécontente. La jeune femme indiqua à Julian de la suivre alors qu'elle avançait dans un petit couloir qui menait à son appartement, une fois devant celui ci, la demoiselle ouvrit la porte, se retournant vers lui avant de murmurer dans un petit rire.

"Bon c'est pas Versaille hein, je suis serveuse qu'à mi-temps, oublie pas."

Riant de nouveau alors qu'elle ouvrit la porte pour faire découvrir au beau blond, un petit appartement tout mignon. Il y avait un salon ouvert sur une petite cuisine, la chambre étant dans une autre pièce à part. Tout était décoré avec simplicité tout en était moderne, des cadres et photo de Paris décorant les murs de l'appartement de la demoiselle, un petit sourire se dessina sur ses lèvres, elle avait prévenu Julian que la ville des lumières était un rêve et quand on voyait son appartement, le blond allait savoir qu'elle n'avait pas mentit. Après l'avoir fait entrer, la jeune femme referma la porte pour directement aller allumer la cafetière, cela ne pourrait leurs faire que du bien. Alors qu'elle tourna les yeux sur son canapé, elle s'y précipita dans un sourire avant de prendre un petit chaton tout blanc dans ses bras pour le brandir face au jeune homme dans un rire.

" Voila la bête féroce, je suis sûre que tu as peur hein. Ton chien à côté c'est une peluche !"

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Eileen & Julian
So drunk and wild. But free.
Bowen, de nuit, c'était tout de même autre chose. Sur leur route, Julian et Eileen avaient pu s'en rendre compte. Ils étaient éméchés, oui, mais ils avaient trouvé pire qu'eux. Notamment, ce jeune homme, là, qui venait de trouver une sorte de "refuge", affalé sur ce banc. En sentant la main d'Eileen resserrer la sienne et la mine dégoûtée qu'elle affichait, Julian esquissa un sourire. Si elle savait comment lui et ses potes avaient pu terminer après des soirées bien arrosées. Le jeune homme ne comptait même plus le nombre de fois où ils avaient dormi sur la plage, sous l'oeil bienveillant de l'ami qui avait l'esprit le plus clair. L'alcool rendait solidaire ! Mais bizarrement, Julian n'avait jamais été celui qui surveillait les autres. Loin de là ! C'était malgré tout de bons souvenirs qu'il valait peut-être mieux cacher... D'une démarche légère, sourire presque joyeux sur le bout des lèvres, voilà que nos deux amis reprenaient leur petite compétition, cherchant à savoir lequel des deux était le plus "au top". Eileen n'en démordait pas. Elle parla de tasse de café et de courses de voiture, ce qui fit sourire au Julian qui répliqua, platement :

Mais bien sûr ! L'espoir fait vivre...

Mais dans son regard, on pouvait entrapercevoir une lueur de défi. Julian avait toujours vécu dans une maison où la compétition et la recherche de perfection étaient de rigueur. C'était bien pour cela que le jeune homme voulait sans cesse être le meilleur de tous. C'était dans son sang. Les Callaway n'étaient pas des loosers, voilà tout ! Un sourire se dessina sur ses lèvres. A vrai dire, il aimait ce petit jeu entre eux. C'était aussi une façon, pour eux, d'apaiser l'atmosphère, de mettre de côté leurs disputes et les mots de trop. En somme, même si leur relation était explosive, qu'ils n'étaient pas tendres l'un envers l'autre, Julian ne voulait rien changer. Pourquoi ? Parce qu'ensembles, ils étaient eux. Sans aucun artifice, aucun sourire hypocrite, sans ce masque qu'ils se forçaient à garder ancré sur leurs visages. Ils étaient simplement deux jeunes gens qui profitaient de l'instant présent, sans se soucier des regards que l'on pouvait poser sur eux. Un véritable changement pour ces deux-là qui comprenaient enfin la signification du mot "vivre". Julian avait connu de bons moments dans sa vie, il avait aimé la popularité au lycée, ses amis. Mais des moments empreints de simplicité, sans chichis ou comédies, il avait fallu attendre 22 ans pour qu'il les connaisse. Mieux vaut tard que jamais. Il sortit de ses pensées quand Eileen annonça clairement qu'il ne pourrait s'empêcher de boire avant le week-end prochain.

Ok, j'ai compris. Tout d'abord, tu dis que je suis un mauvais conducteur, et maintenant, tu sous-entends que je suis un alcoolique. Quelle belle image tu as de moi !

Il lui lança un regard faussement outré avant d'éclater de rire. Il pouvait très bien tenir sans alcool, non mais oh ! Alors qu'elle lui adressa qu'elle habitait près de l'université - avec plus ou moins de conviction - Julian s'apprêta à s'engager dans une ruelle à droite, avant de voir le geste d'Eileen qui désignait la rue en face d'eux. Il se remit à rire avant de prendre la bonne direction. Pour toute excuse et avant qu'Eileen ne saute sur l'occasion de se foutre de lui - oui, rappelons-nous, Julian s'était vanté d'avoir un très bon sens de l'orientation -, il déclara :

Bah... l'université, je crois que je n'y suis allé qu'une ou deux fois, cette année.

Il lui sortit sa moue qui le rendait si craquant, espérant éviter les moqueries de la demoiselle. Ils marchèrent alors en direction de l'appartement d'Eileen. Quand elle se blottit contre lui, Julian esquissa un petit sourire et resserra son étreinte, comme si rien ne pouvait les atteindre. Il savait que si une personne de leur connaissance les voyait entrelacés, cela ferait parler. Mais Julian n'en avait rien à faire ! Qu'ils parlent ! Il baissa le regard vers la jolie brune quand elle parla de "bête féroce" et arqua un sourcil.

Je peux tout affronter.

Un sourire en coin s'afficha sur ses lèvres. A coup sûr, elle allait lui sortir le petit chihuahua ! Arrivés devant l'immeuble, le jeune homme relâcha Eileen et la suivit jusqu'à son appartement. Quand elle se justifia que ce n'était pas Versailles, Julian lui adressa un sourire. Il entra à son tour et directement, ses yeux verts balayèrent l'ensemble de l'appartement. C'était un bel endroit, bien décoré, où de suite, on se sentait à l'aise. Il aimait ce type d'atmosphère. Un jour, il devrait lui montrer la maison dans laquelle il avait vécu : luxueuse, moderne, certes, mais dénuée de vie. Ce qui était bien moins agréable.

C'est joli chez toi !

Il lui adressa un sourire sincère, quand soudain, elle lui montra la fameuse bête féroce. Un petit chaton blanc, mignon comme tout et surtout bien inoffensif. Julian se mit à rire.

Je m'attendais à un truc comme ça ! Ouais... franchement, j'ai peur. Eloigne-le avant que mon coeur ne me lâche pour de bon.

Il caressa le chat, le sourire toujours plaqué sur ses lèvres, lâchant un "salut toi !". Shadow, ou la "peluche" comme elle le disait, n'en ferait surtout qu'une bouchée. Il regarda la jeune femme, amusé, avant de montrer d'un signe de la main l'ensemble de l'appartement.

A ce que je vois, tu ne mentais pas quand tu disais aimer Paris.

Il regarda les diverses décorations, avant de se tourner vers la jeune femme.

Justement, je dois y aller la semaine prochaine. Tu veux venir avec moi ?

BY .TITANIUMWAY

Invité

Eileen & Julian.

Je sais que derrière ton image de bad boy, du mec que rien n'atteins, il y à un putain de coeur, une personne que même l'or n'égaleras jamais. Montre moi ce qui ce cache derrière ton masque. Tu sais, ce que tu essayes de montrer aux autres, c'est laid. Et puis ce n'est pas toi. Alors je dis non, montre moi le vrai Julian, je suis sur que mon coeur se laisserais capturer par cet homme la.

"Mais tu as un image de vrai bad boy, tu devrais être heureux et puis tu sais, ce genre d'attitude ça fais tomber les filles !"

Un petit clin d'oeil accompagné d'un léger rire, c'est vrai quand on observer Julian, il avait sur ses traits, cet air prétentieux comme si c'était fait exprés. Comme si la famille Callaway avait mit ce petit caractéristique avant même que le jeune homme soit né. Le blond avait ce sourire étrange parfois qui parfois pouvait vous inquiétez, est ce qu'il prépare un mauvais coup ou non ? Mais heureusement cela faisait bien longtemps qu'Eileen n'avait pas vu ce sourire sur son visage. Il était complètement naturel avec elle et ce n'est pas au lycée qu'elle avait eu l'habitude de cela, sa gentille bande n'étant pas loin de lui, à le regarder et attendre qu'il revienne, ce n'était pas franchement facile. Mais à présent, le lycée était derrière eux. Bien loin derrière eux et c'était franchement le paradis quand on voyait la différence.

Ils étaient entrain de se diriger chez elle et la demoiselle se contenta de lui adresser un sourire malicieux comme pour lui dire "Et toc !" il s'était vanté de son sens de l'orientation à toute épreuve pour au final se tromper et se défendre de manière douteuse mais avec la moue qui lui adressa, qui bien sur fit fondre Eileen du plus profond d'elle même, un léger rire s'échappa de ses lèvres pour éviter tout commentaire. Il maitrisait en plus la moue du mignon pour éviter les commentaires. Mais encore une fois à ce jeu la, la jeune Bennett savait qu'elle était la meilleure. Même si elle ne l'utilisait que très rarement, quand elle se mettait davantage en valeur, ses formes féminines et qu'elle se servait de ses charmes on ne pouvait rien lui refuser, mais elle ne le faisait que très rarement, autant arriver à ce que l'on veux en étant soit même.

Une fois arrivé chez elle, le blond la complimenta en lui disant que chez elle, c'était très joli, Eileen le gratifia d'un grand sourire en le remerciant, bien sur que cela lui faisait plaisir ! Peu de personnes étaient venu chez elle, c'était son petit cocon, son petit monde à son image et elle laissait très peu de personne entrer dans son univers, mais en ce qui concernait le beau jeune homme, pas un seul instant la question s'était posé, c'était tout à fait normal. Et quand Julian se mit à caresser son chaton en faisant semblant qu'il avait peur, la belle éclata de rire. Qui pouvait avoir peur d'une petite boule de poil si mignonne et si craquante ? Eilen en était dingue. Elle adorait les animaux et elle s'était autorisé depuis peu à en adopter un, autant dire que chez elle son petit chaton était le roi, il était son bébé donc il pouvait tout faire ou presque. Qu'est ce qu'on ferait pas pour un animal dis donc !

"Je te l'avait dis, une vraie bête féroce !"

La jeune femme le reposa doucement le canapé avant de faire quelques pas jusqu'à sa cuisine pour faire deux grosses tasses de café, autant blindé les tasses, ce ne serait jamais trop vu l'alcool que les deux jeunes avaient bu ce soir. Le jeune Callaway lui fit remarquer qu'elle ne mentait pas en disant aimer Paris, un fin sourire vint se dessiner sur ses lèvres en lui adressant un regard, il n'avait pas oublié ce qu'elle lui avait dit. Une fois le café servit, la jeune femme lui fit signe de s'assoir sur le canapé alors qu'elle lui tendit la tasse en s'asseyant à ses côtés.

"Non je ne mentais pas. C'est vrai, ça à l'air magnifique, magique.. Je ne sais pas, mais ça m'attire vraiment."

Eileen plongea ses lèvres dans son café pour en boire une gorgée avant de relever les yeux en manquant de étouffer aux dernières paroles du jeune homme. Il était vraiment sérieux ? Ou il rigolait ? Sans même réfléchir un seul instant, la belle ne pouvait même s’empêcher de sourire un peu. Aller à Paris ? Avec Julian ? Si elle avait pu se lever et danser dans tout son appartement, elle l'aurait fait. Pendant un cours instant, elle pensa à ses cours ou même à son travail, mais tout cela était quoi à côté de Paris ? Franchement, de la rigolade !

"C'est vrai ? Tu voudrais que je vienne avec toi ? Non mais pour de vrai hein, pas de la rigolade ? Putain mais.. Paris.. J'adorerais y aller avec toi.. Tu dois y aller pour faire quoi ?"

C'est comme si on avait mis à Eileen, une batterie de pile électrique, ses yeux était pétillant et elle observait Julian avec un immense sourire. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir en cet instant. La capitale française était son rêve depuis tellement longtemps et en compagnie d'un aussi beau jeune homme que Julian, personne n'aurait pu dire non. Paris, la ville des amoureux, la ville des lumières, un sourire presque rêveur s'insinua sur ses fines lèvres alors qu'elle murmura.

"Ce serait, super.."

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