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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 La belle au bois dormant du centre-ville (ft. l. silverton)

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MessageSujet: La belle au bois dormant du centre-ville (ft. l. silverton)   La belle au bois dormant du centre-ville (ft. l. silverton) EmptySam 24 Déc 2016 - 17:52

Leola C. Silverton & Rosie Novas.
la belle au bois dormant du centre ville


Cela faisait désormais un mois et demi que Rosie foulait les rues de Bowen, s’acclimatant progressivement à cette nouvelle vie. Elle ne pouvait pas dire que la ville était désagréable, mais les circonstances qui l’avaient poussé à se réfugier ici ne pouvaient conduire à une plénitude totale. Elle était en planque, une femme traquée qui ne connaissait plus la tranquillité. Changement d’identité, de cadre, de continent ; une charge trop lourde pour ses épaules, et la crainte perpétuelle d’être retrouvée et tuée. Rosie ne pouvait compter que sur elle-même, et ses mensonges qui la protégeaient. Jayson Callaway, l’agent de police chargé de sa protection sur le terrain était le seul à connaitre sa réelle identité, et il devait rester l’unique complice de ce secret dangereux.

Néanmoins, vivre ainsi n’est sain pour personne, et la jeune femme n’en était pas sortie indemne. Au contraire, elle avait développé des troubles importants et était sujette à des insomnies puissantes, ponctuées de moments de sommeil agités par des cauchemars plus vrais que nature. Vivre dans la tranquillité d’esprit était quelque chose d’exclu lorsqu’on était la cible d’un gang sanguinaire, Rosie savait bien qu’elle trainerait sans doute toute cette crasse longtemps derrière elle, même après avoir témoigné. En tous les cas, elle vivait dans la peur, ne pouvant s’empêcher de jeter un coup d’œil furtif derrière son épaule régulièrement quand elle était en ville, afin de bien vérifier qu’elle n’était pas suivie. Qui pourrait bien venir la chercher au fin fond de l’Australie après tout ? Mais Rosie avait bien conscience qu’elle était la clé qui pourrait envoyer tous ces criminels à l’ombre pour un siècle au moins. Le prix de la liberté valait donc le coup d’essayer de la supprimer, Rosie était convaincue qu’elle serait à nouveau inquiétée un jour, quoique puisse en penser l’inspecteur chargé de l’enquête en Arizona. Ne vous faites pas de bille, ils ne mettront jamais la main sur vous. Qu’en savait-il celui-là ?

Rosie essayait donc de s’intégrer du mieux qu’elle le pouvait, exerçant à l’hôpital et essayant de se constituer une vie sociale. Elle avait toujours aimé être entourée et témoin protégé ou non, elle ne pouvait se passer d’amis et de connaissances quoiqu’il en soit. La ville n’était pas grande, si bien que tout le monde finissait par se côtoyer de près ou de loin.

Ce jour-là, Rosie se rendait à l’hôpital d’un pas pressé, en retard déjà de près de dix minutes. C’est un mouvement de foule sur le trottoir d’en face qui attira son attention. Visiblement, une femme venait de perdre connaissance suscitant la curiosité et l’effervescence. Rosie ne se fit pas prier pour traverser la route rapidement sous les klaxons des voitures, se frayant un passage parmi les badauds qu’elle écartait sans ménagement. « Laissez-moi passer, je suis infirmière !... Et écartez-vous, il faut qu’elle ait de l’air bande de vautours ! » S’exclama-t-elle pour motiver le troupeau à s’écarter de son chemin. Finalement, elle parvint à la hauteur de l’évanouie, prodiguant les gestes nécessaires pour juger de son état. Par chance, l’inconnue semblait reprendre connaissance, ses paupières esquissant un mouvement lent. « Ne vous agitez pas, je m’occupe de vous. » Fit Rosie doucement à l’égard de celle qui était toujours allongée au sol, lançant un regard assassin à la foule toujours amassée à la regarder comme une bête de foire.  


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