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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]

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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyMar 28 Nov 2017 - 16:08



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon ne se démonte pas. Il voit bien que Lisandro n’a aucune envie de sortir. Mais il pense que cela lui fera le plus grand bien. Rester enfermer n’est pas une solution. Bien au contraire cela risque juste de le rendre plus aigrir face à la vie et aux gens. Il ne verra que son handicap et ne pensera qu’à ce dont il a été privé, sans voir les portes de secours. Même si elles sont infimes. Le chemin va être dur et long, Daemon ne veut pas que son ami perdre espoir. Et tant pis s’il en fait les frais. Ou s’il doit affronter son mauvais caractère. Voir sa colère. Il ne baissera pas les bras et ne déclarera pas forcer. Et en un rien de temps ils se retrouvent dehors. Le pianiste continue de le taquiner, voulant déclencher un sourire. Un rire. Mais c’est une chose délicate et compliquée. Il n’insiste pas quand son ami lui demande de rentrer. Pas la peine de forcer les choses. Autant y aller petit à petit. Il comprend parfaitement son malaise. Il recommencera la prochaine fois. Car il compte bien revenir et tenter à nouveau l’aventure. De toute façon il n’a pas de tournée de prévue pour le moment. Il y a bien cela d’Aiden et Devan, mais elle ne sera pas très longue. En attendant il a un peu de boulot à faire dans la villa de Lisandro. Juste quelques petites modifications d’emplacement de meubles pour lui faciliter la vie avec son fauteuil en attendant les travaux prévus. Là aussi il fera en fonction de ce qu’il lui demandera.  Une fois à l’intérieur, il sent à nouveau Lisandro se détendre. Au moins là il n’a pas à affronter le regard des autres. Daemon propose de boire un coup avant de s’attaquer au déménagement. « Un jus de fruit ou un soda cela sera parfait. Tu veux que je te ramène un truc. » Il file dans la cuisine et prend ce qu’il a besoin puis il revient au salon. Le pianiste lui tend son verre. Le silence ce fait durant un laps de temps très court. « Alors tu as réfléchis à ce que tu voudrais que je bouge. » Il laisse son regard s’attarder dans la pièce. Et vu la grandeur du fauteuil il voit bien que le canapé devrait être avancé. « Je pourrais mettre ton canapé plus par là. » Il se déplace vers celui-ci et lui montre où il compte le mettre. Il gagnerait pas mal d’espace ainsi. Surtout qu’il doit souvent emprunter ce circuit vu que sa chambre se trouve dans le suivi. Puis il pose son verre. Et commence à s’atteler à la tâche. « Comme cela c’est pas mal. Tu en penses quoi ? » Il arrange également la table basse pour que cela reste cohérent. Et que surtout Lisandro se sente à son aise dans ce nouvel aménagement. Après tout c'est son espace de vie.
 

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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyLun 18 Déc 2017 - 7:04

Lisandro appréciait vraiment Daemon, il n'avait aucune envie de lui pourrir la vie avec son accident, alors depuis, il avait tout fait pour se débrouiller seul, mais il faut bien l'admettre, il n'a plus aucune emprise sur sa vie, comme s'il avait perdu tout contrôle sur sa vie depuis deux ans.

Suite aux conseils, ou plutôt à l'ordre déguisé de son ami, il n'a pas eu le choix que de s'aventurer dehors avec son fauteuil, aux yeux de tout ses voisins. Il avait essayé de l'en dissuader, mais en vain. Alors il s'était laissé porter, refusant de faire quelconque commentaire sur le geste du pianiste.

Une fois dehors, Lisandro sent tout son corps se raidir, du moins le haut de son corps qu'il peut encore contrôler. Pendant de longues minutes, il ne dit rien, essayant de prendre sur lui, mais quelques instants plus tard, il doit se rendre à l'évidence, il ne supporte pas d'être exposé ainsi, et il s'en rendait malade. Tant qu'il n'aura pas le deuil de son ancienne vie, alors il s'enferma à jamais dans cette bulle sans pouvoir s'en sortir, à moins que de demander de l'aide, ce qui n'est pas dans ses habitudes.

Heureusement pour lui, Daemon accepte de faire le chemin inverse pour retourner jusqu'au domicile de l'italien, le seul endroit où il se sent vraiment bien, où il se sent à l'abri du reste du monde. Étrange sensation. Finalement, il s'installa chez lui en retirant sa veste puis, quand son ami lui propose à boire, pendant quelques secondes, il se sent presque comme un étranger dans sa propre maison. Ce n'est qu'à cet instant qu'il se rendait réellement compte qu'il n'avait plus aucune emprise sur le cours de sa vie, qu'il subissait chaque jour qui passaient sans pouvoir avoir le moindre impact dessus, alors il laissa Daemon se servir, il savait où était le frigo, il n'avait plus qu'à se servir tandis que l'italien accepta sa proposition bien qu'il ne pouvait rien avaler, un noeud s'était formé dans sa gorge suite à cette sortie qui l'avait réellement angoissé, bien qu'il tachait de faire bonne figure.

" - Non pas vraiment pour être honnête.."

Il vivait au quotidien dans cette maison, bien qu'il commençait à se sentir presque oppressé dans sa demeure. Comme si cette maison ne lui appartenait pas vraiment alors qu'avant, il s'y sentait parfaitement bien. Mais depuis son accident, il savait que tout allait devoir être aménagé et son espace personnel allait être modifié alors qu'il vivait dedans depuis un bon nombre d'années.

Il laissa donc le brun faire, impuissant et ne pouvant lui être d'aucune aide. C'était sans doute ça qu'il détestait le plus. Une fois terminé, il opina du chef.

" - Ouais, enfin ça pourra pas être pire que ça l'était de toute façon, mais j'ai plus l'impression d'être chez moi.."

C'était une confession qu'il lui avait fait parce qu'il savait que Daemon pouvait trouver les mots justes pour lui redonner confiance en lui, pour croire en lui alors que Lisandro ne croit même plus en plus. Depuis deux ans, c'est Daemon qui espère pour deux.
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyMer 27 Déc 2017 - 17:56



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon est conscient du mal être de son ami Lisandro. Il le bouscule un peu en l’obligeant de sortir à l’extérieur de sa villa. C’est sur qu’entre ses quatre murs l’ex footballeur se sent en sécurité. En dehors il est exposé au regard des autres et cela le rend vulnérable. Mais en restant enfermé, il se renferme sur lui-même. Le pianiste n’insiste pas quand son ami lui demande de le ramener chez lui. Pour aujourd’hui l’effort est suffisant, ils remettront cela une autre fois car Daemon compte bien le refaire sortir de chez lui. Sinon Lisandro va s’enfoncer dans un cercle vicieux et coupera tous les ponts avec le monde extérieur. Déjà que pas mal de ses amis lui ont tourné le dos, suite à son comportement débile. Mais Daemon tient bon, malgré les remarques acides et les piques grinçantes. Et il n’a pas l’intention de renoncer, sachant qu’au fond c’est un homme bon et agréable. Une fois rentré, le pianiste lui propose d’aller lui chercher un truc à boire. Il ne fait pas cela dans le but de le mettre mal à l’aise ou de le faire se sentir diminuer. Mais il voit bien dans sa réponse que ce n’est pas la joie. « Et c’est quoi qui ne va pas ? Tu as mal digéré la sortie. Tu ne peux pas rester entre ces murs tout le temps, faut que tu prennes l’air. Arrête de croire que tout le monde va te regarder comme une bête curieuse. » Il voudrait tellement qu’il comprenne qu’aux yeux des gens son fauteuil ne le change pas. Mais vu qu’il fait tout pour repousser ce qui lui tendent la main, c’est sur qu’ils finissent par penser le contraire. Daemon file à la cuisine sort une bouteille de jus d’orange et prend deux verres dans le placard. Tant bien Lisandro aura soif plus tard. Une fois qu’il c’est désaltéré, le pianiste se met à bouger certains meubles. Tout en demandant conseil à son ami, après tout c’est sa baraque. Mais encore une fois l’ex footballeur se montre négatif. Le pianiste arrête tout de suite de faire ce qu’il est en train de faire et se rapproche de son ami. Il lui presse amicalement l’épaule. « Ne dis pas des choses pareilles. Ici ce sera toujours chez toi. Même si je bouge les meubles de place pour te donner un plus grand espace. Je sais que c’est compliqué. Que tu es démoralisé. Mais même avec des travaux, l’essence de cette maison, son âme ce sera toujours toi. Tu as choisi la couleur des murs, les meubles qui ornent chaque pièce. Tous les souvenirs qui résonnent quand on regarde partout c’est toi qui leur donne vie. Je sais que tu vas me répondre que ça c’était avant quand tu n’étais pas dans ce putain de fauteuil. Tes jambes ne marchent plus, peut être qu’elles ne marcheront plus jamais. Mais putain tu as ta tête, ton cœur, tes poumons, tes bras, ton âme. Tout cela c’est important faut pas que tu l’oublies. » Il s’apporte un peu sur la fin. Mais il a horreur de le voir si déprimé. Lisandro n’a pas le droit de ce laisser abattre. Et Daemon est prêt à le secouer s’il le faut pour lui faire passer le message. « Désolé je m’emporte un peu. Mais ça me fait mal de te voir si négatif. Alors que tu es en vie bordel. Tu as cette chance. Ne la gâche pas en étant con et borné. » Si Lisandro avait été sur ses jambes, Daemon lui aurait balancé son poids dans la gueule pour lui remettre les idées en place. « Tu as de la chance d’être dans un fauteuil sinon je t’aurais foutu une dérouillée à te voir si négatif. » Il dit ces mots sur le ton de la plaisanterie. Pour une fois que c’est Daemon qui pique Lisandro. L'ex footballeur ne va pas lui en vouloir.

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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyDim 7 Jan 2018 - 12:30

Depuis son accident et son réveil du coma, Lisandro avait pris cette habitude de s'enfermer chez lui, des lors qu'il a pu retourner entre ses quatre murs. Mais depuis, il ne les quittait que pour se rendre à l'hôpital pour divers examens. C'était un peu sa prison au final, mais une prison qu'il appréciait énormément et dans laquelle il se sentait en sécurité. Il pouvait maîtriser ce qui se passait, alors que du moment où il sortait, il avait cette sensation d'être totalement impuissant, exposé aux regards des autres comme une bête curieuse.

D'un côté il pouvait comprendre, s'il était valide, ne poserait-il pas un regard sur cette personne poussée dans son fauteuil ? Il ne saurait le dire, mais il aurait sans doute de la compassion pour cette personne. Et c'est ça qu'il perçoit dans beaucoup de égards qui se posent sur lui. Compassion et pitié.

Sa réponse lorsque Daemon lui propose à boire n'est pas des plus enthousiastes. Et pour cause, normalement le maître de maison est Lisandro, et maintenant, même dans sa propre demeure il se rend compte que finalement il est bon à rien. Non seulement avec tous les travaux il aura cette impression de ne plus être chez lui, mais il ne peut même plus être utile dans sa propre maison.

" - C'est insignifiant pour toi, mais tu te rends pas compte à quel point c'est dur qu'on on te fait remarquer que finalement t'es bon à rien, que même chez toi, t'es pas capable d'être un hôte acceptable parce que tu ne pas servir les invités comme ils le souhaiteraient. Regarde la preuve là à l'instant présent. C'est toi qui est obligé d'aller chercher à boire, comment tu crois que ça fait ? Ça me prouve une fois de plus que je diminue de jour en jour et que je ne suis pas capable d'être celui que j'étais avant."

Préférant ne pas évoquer ce sujet plus longtemps, le basané se plaça à côté du canapé, devant lequel était posé une table basse. C'est à cet endroit que Daemon les boissons qu'il avait été chercher. Dans l'immédiat, Lisandro avait la gorge tellement nouée qu'il était tout bonnement incapable de manger ou boire quoique ce soit.

Après avoir commencé à bouger certains meubles, son ami s'arrête quand Lisandro lui fait part de son point de vue. Il y a quelques temps, en arrivant ici jamais le footballeur n'aurait pensé y rester plus que quelques semaines. Finalement, cette maison c'était la sienne, il avait tout fait à son image, ce n'était peut-être pas digne d'un décorateur d'intérieur, mais c'était ce qu'il aimait. Mais depuis, il avait l'impression de rentrer chaque fois chez un étranger. Lisandro était devenu un étranger par rapport à lui-même. Et Daemon essayait de lui expliquer tant bien que mal que cette maison restera la sienne. Il y met tout son coeur, peut-être même un peu trop puisqu'il hausse le ton, comme il l'a rarement fait avec lui. Après tout, l'italien ne peut pas lui en vouloir, avec tout ce qui lui fait vivre, il comprend qu'il mette ses nerfs à rude épreuve. Finalement, tout ce qu'il mérite c'est d'être seul, alors là peut-être qu'il pourrait enfin trouver le moyen d'en finir avec tout ça pour être enfin dans un repos éternel.

" - Ne te gêne pas, y'en a bien un qui l'a fait malgré mon fauteuil. Tu vois, une fois de plus, tu t'arrêtes au fauteuil. Tu bloques parce que je suis en fauteuil, sinon tu aurais agis différemment."

Et comme pour le provoquer, Lisandro déplia ses jambes, posa ses mains sur les accoudoirs afin de prendre appui et essaya tant bien que mal de se mettre debout. Du moment où il allait lâcher les accoudoirs, ce ne sera qu'une question de deux ou trois secondes avant qu'il ne s'écroule.

" - Vas-y, je ne suis plus en fauteuil maintenant." fit-il en provoquant son ami.

Peut-être que c'est de ça dont il avait besoin, une bonne droite pour remettre ses neurones en place.
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptySam 13 Jan 2018 - 18:00



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon a la sensation de se battre contre des moulins quand il est avec Lisandro. Il essaie de le bousculer car il ne supporte pas de la voir baisser les bras de la sorte. Son ami a toujours été un battant. Et là il se laisse enfoncer par son handicap comme si tout était foutu. Alors qu’il lui reste la vie même s’il doit la vivre sans ses jambes. Peut être que le pianiste est parfois maladroit dans ses dires ou dans ses gestes. Mais il ne veut pas changer sa façon de faire avec son ami juste parce que celui-ci est bloqué dans un fauteuil. Daemon a toujours été franc et direct. Il ne se pose pas de question et surtout ne fait pas spécialement attention en agissant qu’en retour cela peut vexer ou blesser Lisandro. Ce qui se passe un peu quand de lui-même il part récupérer les bouteilles dans le frigo. Pour Daemon c’est naturel. Pour Lisandro c’est la preuve qu’il n’est plus foutu d’agir en hôte de maison et il ne manque pas de le faire remarquer au pianiste. « Désolé je ne voyais pas ça comme de cette façon. Je ne voulais pas que tu te sentes diminué ou blessé. J’ai fais ça par impulsion. Dans la logique des choses. Pour t’aider. Tu prends tout au premier degré. » Il se sent un peu le cul merdique car il ne voulait pas en arriver là. A vrai dire Daemon ne sait plus trop comment agir avec Lisandro. Parfois il a envie de le frapper pour lui faire comprend qu’il réagit comme un connard. Et qu’il pourrit la vie de tous ceux qui tiennent à lui, alors qu'ils cherchent juste à lui apporter leurs aides. Parfois il a envie de le prendre dans ses bras pour lui apporter tout son soutien et lui faire comprendre qu’il sera toujours là. Même s’il joue au connard. Pour Daemon c’est juste une mauvaise passe. Mais il est conscient que si son ami ne retrouve pas l’usage de ses jambes cet état de fait ne fera qu’empirer. Il bouge les meubles et puis il lui demande son avis. Afin de savoir si cela lui convient et s’il voit la praticité du changement. Le pianiste sent bien une petite tension électrique se glisser entre eux. Et il s’emporte un peu. « Putain je ne vois pas que ton fauteuil. Tu sais que tu es vraiment borné parfois. Tu fais chier de réagir de la sorte. » Et l’envie de lui mettre son poings dans la gueule le démange sérieusement. Mais bon cela ne serait pas équitable son ami ne pourrait pas se défendre. Okay sur le point du fauteuil il a raison, à cet instant c’est lui qui empêche Daemon de coller une droite à Lisandro. Il voit son ami déplier ses jambes, il le regarde mais ne bouge pas. Ne voulant pas l’interrompre dans son geste. Et Lisandro le provoque. L’incitant à le frapper vu qu’il n’est plus assis sur son fauteuil. « C’est vraiment ce que tu veux Lisandro ? » Daemon plante son regard dans celui de son ami. La rage a fait place à l’amitié. Il s’approche. « Tu veux que je te cogne juste pour te prouver que je peux te voir sans fauteuil. Remarque si cela peut te permettre de ne plus agir comme le connard de service. » Il est tout proche il avance son poing. Et il le frappe à la joue droite. Pas violemment. Juste pour lui faire piger que le pianiste sera prêt à tout pour qu’il comprenne que rien n’a changé entre eux. Même si parfois Daemon est maladroit. Le choc fait vaciller Lisandro et Daemon le réceptionne et l’aide à se remettre sur son fauteuil. « C’est bon tu en as assez ou tu veux que je continues. Parce que ce n’est pas ton fauteuil qui va m’empêcher de t’en balancer une autre si cela peut  éviter que tu réagisses comme un débile. » Il le toise du regard, le provoque de sa voix. Dans l’histoire ce n’est pas Daemon qui a le plus à perdre. Lisandro va-t-il le comprendre ? Ou il va falloir que le pianiste l’incruste dans sa tronche ?

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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyLun 15 Jan 2018 - 7:02

Avant de finir dans ce fauteuil, Lisandro avait toujours eu la joie de vivre, le sourire aux lèvres et il essayait de le communiquer au plus grand nombre. Aujourd'hui, cet homme qu'il avait été avait totalement disparu au profit d'un autre, sombre, négatif et pessimiste au possible. Est-ce qu'il aurait un jour la capacité de changer cela et de redevenir celui qu'il avait été fut un temps ? Peut-être, mais dans l'immédiat, rien ne lui avait fait assez mal pour lui remettre les idées à leur place et se reprendre en main. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé, entre Daemon qui essaye de le secouer autant qu'il peut et Woods qui lui parle sans prendre de pincettes, il aurait dû réagir depuis longtemps.

Mais c'est comme si cet accident lui avait enlevé quelque chose en plus de l'usage de ses jambes. Comme s'il était devenu insensible, tellement éloigné de la réalité qu'elle n'avait plus aucun effet sur lui. Lisandro vivait dans un monde parallèle, son monde à lui, et le reste n'avait que peu d'importance. Parfois, lorsqu'il se retrouvait seul, il lui arrivait de se demander s'il n'aurait pas mieux fait d'en finir lorsqu'il en avait encore la possibilité. Il avait raté quand il était à l'hôpital, même ça il n'avait pas réussi.

L'italien balaya les excuses de son ami de la main. Après tout, Daemon avait raison, s'il avait agit de la sorte c'est simplement par habitude, ce n'était pas dans le but de le blessé. Mais le mal était fait, Lisandro agissait de la sorte parce qu'il se sentait diminué, comme un homme se retrouvant avec une femme au lit mais incapable de conclure. L'ego en prend un sacré coup, d'autant plus après avoir connu le succès du basané.

Il savait que face à Daemon, en continuant d'agir de la sorte, tôt ou tard il allait prendre la même décision que tous les autres, à savoir : se barrer. Et peut-être que c'est ce que recherchait l'ancien sportif, blesser ses proches pour au final se retrouver seul, et à cet instant plus personne ne sera présent pour lui, plus personne ne s'intéressera à lui et il pourra enfin mettre un terme à ses jours sans que personne ne soit vraiment triste. Qui serait triste pour un connard comme lui qui fait mal à ses amis simplement pour les forcer à partir ? Personne, et inconsciemment c'est sans doute ça qui l'animait.

Après de longues minutes, une fois que Daemon s'est laissé emporter par ses émotions, Lisandro a une idée étrange qui lui passe en tête. Puisque c'est le fauteuil qui le gêne pour que son ami le cogne, alors il va s'en extraire, comme ça, la partie sera équilibrée. Enfin pas tant que ça mais qu'importe. Debout, accroché aux accoudoirs de son fauteuil il le provoque et ne dit mot lorsque Daemon lui demande confirmation que c'est bien ce qu'il veut.

Une douleur naît dans sa joue, mais cela ne l'empêche pas de se relever une seconde fois pour encaisser à nouveau les coups de son ami. C'est de ça dont il a besoin, et pas seulement une petite tape, qui à ce que son visage soit en sang, et qu'il vacille entre la vie et la mort, mais il en a besoin, c'est la seule façon qu'il a trouvé pour se punir lui-même.

" - C'est tout ce que tu as dans le ventre ? Je pensais que tu valais mieux que ça."

Aucune émotion ne traverse le visage de Lisandro au moment où il provoque une seconde fois son ami. Son but ? Le blesser au plus profond pour qu'il le frappe vraiment et pas seulement cette petite tape qu'il lui a asséné avant. C'est égoïste et il sait qu'il va blesser son ami dans son ego, dans son amour propre, mais c'est la seule façon qu'il a trouvé pour se punir de tout ce qu'il a pu faire en un an. Il lui donne la possibilité ici et maintenant de se venger, le fera-t-il ? Lisandro mérite ce qui lui arrive, sauf que jusqu'alors, que ce soit Daemon ou Woody, ils se sont toujours arrêtés au fauteuil. Pas comme Wyatt, et c'est pour ça que d'une certaine manière, Lisandro admire l'ancien militaire qui l'a traité comme un être humain comme les autres, fauteuil ou pas fauteuil.
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyMer 24 Jan 2018 - 11:13



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon est perdu face à Lisandro. Il ne sait plus comment agir. Doit-il le secouer pour qu’il comprenne qu’il n’est pas un homme fini parce qu’il se trouve dans un fauteuil ? Doit-il faire comme les autres, baiser les bras et partir en ce foutant de ce que son ami va devenir ? Doit-il l’ignorer et faire comme si tout allait bien ? C’est compliqué. Leur amitié est sincère, tenace, mais là Daemon sent qu’elle est en train de se briser. Pas mal poussé par le caractère de merde de Lisandro. L’ex footballeur n’arrête pas de piquer le pianiste, pour chercher à lui faire mal. Mais Daemon tient bon, même si c’est difficile. Il sait qu’il a besoin d’ami dans cette épreuve même s’il préfèrerait se retrouver seul. Histoire de pouvoir se faire sauter la tête en toute tranquillité. Les émotions déchirent Daemon, il est pris au piège alors qu’il essaie juste de faire de son mieux pour faciliter la vie de son ami. Mais rien n’a l’air d’y faire. La sortie a tourné court et là alors qu’il arrange les meubles, il s’en prend plein la gueule. Il essaie de rester calme mais l’ancien footballeur le pousse dans ses retranchements, le provoque. Lisandro veut que Daemon le frappe et il le pique au vif, sans penser aux conséquences. Le pianiste ne souhaite pas en arriver là. Il résiste, cherche le moyen de l’apaiser. Mais c’est comme un coup d’épée dans l’eau. Lisandro campe sur ses positions et n’attend que la guerre. Daemon n’est pas un bagarreur, et encore moins face à un ami. Un ami diminué qui ne pourra pas riposter. C’est bon pour les lâches ce genre de combat. Mais Lisandro est déterminé. Le pianiste le frappe une fois mais il retient son coup, il ne veut pas lui faire mal. Ni risquer de le voir tomber vu qu’il se hisse hors de son fauteuil. Pour lui c’est vraiment l’enfer. Il ne supporte pas cette idée de frapper un ami. Surtout pour des conneries pareilles. Des conneries qui pourraient bien faire exploser le peu de patience qu’il reste chez le pianiste. A croire que l’ex footballeur n’attend que ça. Le pousser à bout pour ensuite le voir partir, pris de remord, de rage ou de honte. Mais un coup cela n’a pas l’air de suffire. Lisandro vient mettre en avant son manque de courage ou de force. Et il reste de glace comme si toute cette histoire ne l’atteignait pas. Comme s’il n’en avait rien à foutre de la torture que subit l’esprit de Daemon en ce moment précis. « Putain tu cherches quoi ? Tu es devenu cinglé ? » Daemon serre ses poings au point qu’il ressent une douleur dans ses mains. Mais c’est dans son cœur que la souffrance est la plus grande. Pourquoi Lisandro lui fait subir cet affront. Il se tourne prés à partir sans un regard. Sans un au revoir. Mais c’est surement ce que veux l’ex footballeur. Qu’il se débine comme les autres. Comme un pauvre connard. Mais Daemon n’est pas comme les autres et il tient trop à Lisandro pour saccager leur amitié ainsi. Alors il fait volte face et vient frapper à nouveau le visage de son ami. Sans retenir sa force. Sans retenir son coup. Avec violence et rage il cogne une fois, puis une autre. Regardant Lisandro vaciller. « Alors c’est bon là ou tu veux que je te défonce la gueule pour que tu finisses à l’hôpital. » Sa voix est pleine de colère. Cela le fait chier mais Lisandro l’a cherché. Il ne sait pas ce qu’il va sortir de tout ça. En tout cas Daemon se sent très mal à l’aise d’avoir agi ainsi. Lisandro en a-t-il conscience ?

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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyVen 26 Jan 2018 - 9:40

La vérité c'est que face à Daemon, Lisandro a toujours senti qu'il pouvait être quelqu'un de normal. Même lorsqu'ils s'étaient connus durant sa célébrité, il ne l'avait pas épargné et l'avait faut redescendre parfois de son nuage. En quelques sortes, son ami avait toujours été là pour le secouer lorsqu'il y en avait besoin. Quand Lisandro a appris qu'il ne remarcherait probablement jamais, il a cru qu'il allait partir comme tous les autres, mais il était resté. Puisque c'était la seule personne qui s'interposait entre lui et son handicap, c'est sur lui qu'il avait rejeté toute sa colère, sa haine et sa douleur qu'il n'arrivait tout simplement pas à exprimer.

Aujourd'hui, Lisandro souffrait depuis plus d'un an. Une année au cours de laquelle il avait fait tout un tas d'examen qui ne montrait pas pour autant qu'il pourrait un jour se tenir sur ses pieds de nouveau. Tout cela le rendait malade, il se sentait perdre pied un peu plus chaque jour qui passait. Daemon avait essayé de le tirer de sa torpeur, de lui faire découvrir qu'il y avait un monde autour de lui, qu'il devait sortir, oublier l'instant de quelques heures qu'il n'était pas un monstre. Mais c'est une chose dont il n'a pas encore réussi à se persuader.

L'ancien footballeur avait conscience de ce comportement impliquait auprès des personnes qui étaient à ses côtés, mais sa douleur et sa tristesse l'aveuglaient bien trop souvent pour qu'il puisse agir de manière réfléchie. Au fond, il n'était pas comme ça, il s'en voulait et cette discussion avec Daemon était l'occasion pour lui, de se faire payer tout ce qu'il avait fait subir aux personnes qui tenaient à lui durant tout ce temps.

Si Daemon ne l'avait pas fait, personne d'autre ne l'aurait fait, voilà pourquoi c'est lui qu'il cherche à provoquer, il sait que s'il insiste, il finira par obtenir ce qu'il cherche. Après le premier coup qu'il reçoit au visage, il se relève, le provoque de plus belle pour qu'il le frappe comme un homme l'aurait fait. Il voulait qu'il le considère tel quel et non comme une personne diminuée essayant tant bien que mal de s'extirper de son fauteuil. Daemon se retient, cherche à savoir où veut en venir l'italien mais, sans réponse de sa part, il se contenta de le fixer en attendant qu'il se décide. Soit il allait partir pour ne jamais revenir et c'est sans doute ce qui est le mieux pour les deux hommes. Soit il allait s'exécuter et répondre à la demande de l'ancien footballeur. Les secondes s'écoulaient et Lisandro attendait de savoir pour quelle option Daemon allait opter, il en fit les frais rapidement, lorsqu'il s'acharna sur lui, sans maîtriser sa force ni même la rage qui l'habitait.

Le visage en sang, à terre, Lisandro ne ressentait pas vraiment la douleur, c'était plutôt la rage qu'il s'animait au fond de lui. Il avait enfin ce qu'il voulait, était-il satisfait pour autant ? Non. Ses yeux se posèrent alors sur son ami, si Daemon le considérait encore comme tel après ce qui venait de se passer. Au son de la voix de cet homme, il savait à quoi s'attendre, la colère se faisait ressentir. Colère dirigée contre lui ou bien contre sa propre personne ? Ça il l'ignorait. Mais il fut soudain prit d'une violente envie de mettre un terme à tout ça, d'en finir une fois pour toute. Il en avait marre de se lever tous les matins en se demandant comment il pourrait arrêter de survivre à chaque heure de la journée qui s'écoulait.

" - Frappe moi putain !! Oublie que je suis handicapé, oublie c'est tout ce que je te demande !"

Et mêlé à cette colère contre lui-même, il souffrait intérieurement,  cette même souffrance qui l'empêchait de vivre pleinement comme il l'entendait depuis plus d'un an. Mais ajouté à cela, des larmes se mirent à couler sur son visage ébène. Ses nerfs étaient en train de lâcher tout simplement, s'il avait pu demander à Daemon de le tuer, il l'aurait fait sans aucun remord. Au fond, c'est cette douleur qu'il gardait enfermé et qui le rendait ainsi, il avait seulement besoin d'aide, mais pour en bénéficier, il devait le reconnaître. De l'aide et du soutien, voilà ce dont il avait besoin à l'heure actuelle.
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyMar 6 Fév 2018 - 12:30



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon voulait juste passer un bon moment avec son ami Lisandro. Lui apporte son aide, son soutien. Lui montrait que la vie valait le coup quelque en soit les circonstances. Que les choses n’étaient pas toutes négatives quand on savait où et comment les regarder. Daemon appréciait vraiment Lisandro et il ne voulait pas le voir s’effondrer. Il ne voulait pas l’abandonner comme l’avait fait la plus part de ses amis. Bien sur parfois il ramait pousser par la rage que son ami déclenchait. Il avait bien compris que l’ex footballeur faisait tout pour le dégouter de sa compagnie et pour qu’à force il fasse comme les autres. Qu’il jette l’éponge. Mais Daemon s’y est toujours refusé. Quitte à morfler moralement. Il était prêt à encaisser. Et cela faisait mal. Putain oui cela faisait mal. Daemon ignorait jusqu’où était capable d’aller son ami, même si parfois les piques devenaient plus tranchantes et cinglantes. Il revenait. Et encaisser à nouveau. Mais là à cet instant il ne sait pas exactement à quoi rime le jeu que met en place Lisandro.

Chaque coup porté sur le visage de Lisandro fait mal à Daemon. Il a l’amère sensation de les prendre en même temps que lui. Au départ il y va doucement parce qu’il n’a pas envie de le voir souffrir d’avantage. Et puis cela ne se fait pas ce genre de chose entre ami. Mais la rage et la colère de Lisandro sont si tenaces et si violentes que le pianiste continue. Il frappe encore et encore. Il voit le sang couler des lèvres de l’ex footballeur. Il voit la marque de ses poings autour de ses yeux. Pourquoi le pousse t-il de cette façon ? Que cherche t-il au fond ? Même les poings de Daemon deviennent douloureux. Il les regarde avant de regarder son ami. Pas d’amertume dans son regard. Mais de l’incompréhension. Une demande de pardon. Une prière pour qu’il arrête de lui imposer cette épreuve douloureuse qui ne les mènera à rien. Sauf à se perdre et à se détruire. Daemon stoppe ses coups alors que Lisandro est à terre. Il ne veut plus le frapper. Cela devient trop dur pour lui. Et puis cela rime à quoi ? A rien de censé ou de concret. Et les mots si durs de Lisandro qui viennent encore une fois réclamer d’autre coup, avec plus de rage et de mépris que les premiers. « Mais je ne peux pas oublier que tu es mon ami. » Sa n’est qu’un souffle à cet instant. Il ne voit pas l’homme handicap au sol. Daemon voit juste son ami. Un ami qu’il a malmené sous sa propre demande. Un ami perdu qui est prêt à tout pour ne plus se battre. Alors le pianiste s’agenouille à ses côtés. « Regarde dans quel état je t’ai mis. Ton visage est sang et tes yeux prêts à exploser. » Il le regarde avec douceur. Ce maudissant d’avoir céder à son caprice de gamin. Ou d’homme perdu. Puis il voit les larmes et cela lui déchire d’avantage le cœur. « Je me partirais pas Lisandro. Je ne t’abandonnerais pas. Mais je ne te frapperais pas une autre fois. Pas parce que tu es handicapé et que tu pourras te défendre. Mais parce que tu es mon ami et que cela me fait horriblement mal de te faire subir cela en plus sans raison. Sauf celles que tu te mets en tête. » Il le prend dans ses bras et le serre contre lui. « Tu cherches quoi ? A te retrouver seul pour tirer ta révérence. Ne compte pas sur moi pour ça. » Il le soutient tout ne le regardant. « Tu es un vrai connard tu le sais et bien je vais être encore plus connard que toi s’il le faut. Mais pas question de me barrer alors que tu as besoin de moi. Et pas que pour pousser ton fauteuil ou bouger tes meubles. Et j’ai besoin de toi. Sinon je ne serais pas là à te frapper ou à te bousculer. J’ai besoin de notre amitié pour avancer. Mets toi ça dans le crâne. » Lisandro comptait beaucoup pour Daemon. Et le perdre le dévasterait. Il laisse à son tour couler les larmes qu’il retenait jusqu’à présent. Il espère juste que ses mots seront suffisants pour que l'ex footballeur comprenne tout son attachement et son désarroi.


good vibes.


Dernière édition par Daemon Macintosh le Ven 16 Fév 2018 - 15:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyLun 12 Fév 2018 - 6:39

Lisandro avait littéralement changé depuis son accident, et Daemon en avait été la première cible. Tout d'abord, ces personnes se disant ses amis l'avaient abandonné, même sa petite amie de l'époque, avait quitté le bateau sans crier gare. Avec le recul, l'italien se dit que c'était sans doute la meilleure chose qui avait pu lui arriver, car si elle était partie sans le prévenir, alors au premier coup dur leur couple n'aurait jamais tenu la route. Aujourd'hui, il nourrissait une rancoeur certaine contre cette femme, et où qu'elle soit, il espérait qu'elle payerait le fait de l'avoir abandonné de la sorte au moment où il avait le plus besoin d'aide, et besoin d'elle.

Daemon était resté auprès de lui, que ce soit les jours où l'ancien footballeur était de bonne humeur, comme ceux où il était d'une humeur massacrante. Alors que tout le monde lui avait tourné le dos, son ami était toujours à ses côtés. Au plus profond de lui-même, Lisandro savait qu'il le faisait souffrir, mais savait-il réellement pourquoi il agissait ainsi ? Tout simplement pour qu'il s'éloigne de lui, qu'il pense à sa vie, et qu'il cesse de s'occuper de Lisandro comme le boulet qu'il était devenu pour tout le monde depuis sa paralysie. Mais rien n'avait fonctionné, Daemon semblait plus résistant qu'aurait pu le penser le basané. Mais il ne voulait pas continuer de le faire souffrir, il méritait bien mieux que ça.

Au fil de la discussion, Lisandro pousse son ami dans ses retranchements, à son regard, il sait qu'il est prêt à céder, encore quelques piques bien lancé et il aura obtenu ce qu'il désirait. Et ce fut le cas lorsque les coups commençaient à pleuvoir. Faible pour les premiers, puis l'italien continua son petit manège jusqu'à sentir la force du pianiste dans ses coups. C'est à ce moment là qu'il se sentait bien. Ces coups, il les avait amplement mérité, et c'était le prix pour avoir fait souffrir Daemon depuis tant d'années, il avait l'occasion à cet instant précis de déverser toute sa colère sur lui, et pourtant, il avait l'impression qu'il retenait encore ses coups.

Puis quand l'inévitable arriva, Lisandro se trouvait par terre, le visage en sang, des hématomes sur son visage qui allaient le faire souffrir, mais au fond, il s'en fichait pas mal. Si Daemon avait pu le tuer à coup de poings il s'en serait montré plus que ravi, seulement il n'avait pas été au bout, même lorsque Lisandro l'implorait de continuer cette torture, pour en finir une bonne fois pour toute. Pour passer de l'autre côté et libérer cet homme que l'italien ne méritait absolument pas en tant qu'ami, il en avait plus que conscience aujourd'hui.

" - Quand est-ce que tu vas comprendre que tu mérites mieux que moi ? Je suis un boulot pour tout le monde, pourquoi tu crois qu'ils sont tous partis. Aujourd'hui, ils sont enfin heureux, ils vivent leur vie et l'ont bien mérité. Arrête de t'accrocher à quelqu'un qui te faire souffrir depuis tant d'années, tu mérites tellement mieux que moi, et Devan le sait, il me l'a dit quand il est venu me voir. Il faut que tu arrêtes de venir ici Daemon, occupe de tes proches, des personnes qui comptent vraiment pour toi, qui ont vraiment besoin de ton aide pour avancer dans la vie."

Sous le coup de la peur, de la colère et de la tristesse qui animait son être tout entier, Lisandro venait de confier à son ami que son compagnon était venu le voir, si jamais il n'était pas au courant, il était certain que cette annonce allait faire des étincelles, et ce n'est pas ce qu'il souhaitait. Daemon méritait d'être heureux dans sa vie comme en amour, et Lisandro l'en avait empêché jusqu'à présent. Il fallait qu'il parte, pour son bien, pour le bien de ses proches qui avaient réellement la nécessité de l'avoir à leurs côtés.

" - Tu sais très bien que tu avais été médecin ou autre, je t'aurai demandé de trouver une solution pour abréger ma vie, mais malheureusement tu ne l'ai pas, ça ne veut pas dire pour autant que j'ai envie de vivre, je sais que c'est égoïste, mais chaque jour qui passe est une journée de plus où j'ai l'impression de glisser sur une pente que je ne pourrai jamais remonter Daemon, tu perds ton temps avec moi.."

Les larmes qu'il s'était mis à verser étaient plus que sincères, pour lui qui n'avait jamais montré ce qu'il ressentait au fond de lui, cette fois-ci, il se livrait sans détour à son ami, et tant pis si ses paroles font mal, il a besoin qu'il sache à quoi s'en tenir. Oui c'est un connard, Daemon a vu juste, mais même ses propos ne le font plus souffrir, tout ce qui lui dit, il le sait, la part de vérité est ici, mais l'italien ne peut en démordre totalement, ce serait s'exposer entièrement et il ne veut pas prendre ce risque, pourtant, il est persuadé qu'il n'a plus rien à perdre. C'est ce dont il s'est persuadé depuis son accident.

Alors qu'il pensait que tout allait s'arrêter, les larmes de Daemon se mêlèrent aux siennes, et ce fut ce simple spectacle qui lui brisa plus le coeur que les paroles cinglantes mais réelles de son ami. Malgré le fait qu'il soit en train de piser le sang et qu'il voyait trouble à cause de ses yeux gonflés, il passa une main sur le visage de son ami afin d'en effacer les larmes qui coulaient.

" - Je suis désolé Daemon.."

Sa voix n'était qu'un murmure à peine audible, mêlée à ses propres sanglots.

" - J'aurai jamais dû faire tout ça.. Tu vois pourquoi je te dis que tu ferais mieux de partir, regarde dans quel état je te mets. Tu crois vraiment qu'un véritable ami aurait fait ça ? Je te fais souffrir depuis des mois et des mois, et toi tu m'as toujours supporté sans jamais rien dire, aujourd'hui il est temps pour toi d'être heureux, de t'occuper de ta vie, de ton copain, tu as assez perdu de temps avec moi. Je t'en supplie, promet moi d'être heureux Daemon, tu le mérites tellement plus que d'être ici en train de pleurer.. Je ne suis pas à la hauteur pour toi, et je ne l'ai sans doute jamais été.."

Soudain un sentiment de faiblesse extrême s'empara de lui, il avait simplement envie de se replier sur lui-même, de plier ses genoux contre son torse et de rester dans cette position jusqu'à ce que la fin vienne l'emporter. Les remords venaient le fouetter en plein visage et il se rendait compte seulement maintenant à quel point il avait pu faire souffrir ceux qui l'entourait. Pourquoi Daemon avait-il décidé d'encaisser tout ça sans bouger ? Il était d'une amitié sans faille à son égard, pouvait-il en dire autant de lui ? Bien sûr que non, il n'avait fait souffrir, il l'avait détruit en ne pendant qu'à sa propre personne. Il était devenu tout ce qu'il détestait, à tel point qu'il se dégoûtait en se regardant dans une glace.

" - Je suis désolé, j'espère qu'un jour tu pourras me pardonner tout ce que je t'ai fais endurer.. Si je peux me racheter d'une manière quelconque, dit le moi.."
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyLun 26 Fév 2018 - 10:57



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon frappe. A contre cœur mais il frappe. Pousser par Lisandro qui a l’air d’avoir besoin d’une bonne trempe pour se remettre les idées en place. C’est difficile pour le pianiste de frapper ainsi sur son ami. Il se sent minable mais il le fait, après tout il comprendra peut être que la vie faut le coup d’être vécu même dans un fauteuil roulant et que leur amitié est sincère. Et le sang se met à couler de ses lèvres et son visage se tuméfie sous les coups portés. Putain cela le rend malade alors il s’arrête ne voulant plus frapper un homme à terre et encore moins un ami. Daemon essaie de comprendre et il fait passer encore une fois le message. Ce n’est pas ça qui le fera renoncer à leur amitié, il ne lui tournera pas le dos. Si Lisandro compte sur ça, il se fourre le doigt dans l’œil. Et les mots de l’ex footballeur viennent encore une fois heurter le cœur du pianiste. Il cherche à lui faire du mal ou bien alors en s’en faire. Pensant qu’il ne mérite pas l’attention qu’il lui porte encore aujourd’hui.

Daemon l’écoute las et révolté d’en être arrivé aussi bas. De s’être laisser embarquer. « Et arrête de vouloir me dicter ma conduite. Arrête de penser que tu n’es qu’un boulet et que le fait que je t’accorde du temps en prive ceux que j’aime. Tu dis n’importe quoi. Franchement tu déconnes à bloc. » Daemon ne réagit pas face à l’aveu concernant Devan pour le moment il a autre chose en tête et il verra cela plus tard avec son homme. La colère les ravage tous les deux, même si elle n’a pas la même saveur amère. Elle est là tremblante sous leur chair encore engourdie par cet échange violent. Les poings de Daemon sont douloureux, il y a longtemps qu’il n’avait pas frappé quelqu’un de la sorte. Et encore moins un ami. Il se doute que la douleur que ressent Lisandro est bien plus grande, plus profonde. Un malaise qu’il ne peut atteindre et vraiment cerner au final. « Je ne suis pas médecin. Je ne suis qu’un pauvre pianiste qui voit un ami se détruire et qui ne sait plus que faire pour arrêter le massacre. Tu glisses dans une pente parce que tu le veux bien. Tu ne cherches pas à te battre, à garder une once d’espoir. Tu te dis foutu et tu ne veux que te retrouver seul pour mettre un terme à tout cela. Putain à croire que l’idée de mourir est juste ce qui te tient en vie. » Il sent sa faiblesse, il voit les larmes couler. Mais Daemon ne compte pas lâcher prise pas maintenant, ni demain et tant pis si cela lui coute chaque jour. Ou s’il faut qu’il le traite de connard sans modération. Il le fera jusqu’à ce qu’il comprenne que la vie vaut le coup. Ne dit-on pas. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Et il compte bien lui faire rentrer ce proverbe dans le crâne de son ami. Il s’approche de lui et se met aussi à pleurer. Toute cette histoire l’a sérieusement secoué et il se sent ébranlé jusqu’au plus profond de ses entrailles. Une douleur vive prend même son cœur aux mots de son ami. « C’est parce que je suis un véritable ami que j’encaisse tout ça. Il y a longtemps que je me serais barré si je n’en avais eu rien à foutre de toi Lisandro. Tu piges ça ou il faut que je te plante un clou dans la tête pour que tu le captes. Je suis heureux ne t’en fais pas pour moi. C’est de te voir ainsi qui me fait du mal. Je voudrais tellement faire plus pour que tu te sentes mieux bordel. Mais tu ne le vois pas. Ou tu ne veux pas le voir, trop pris dans ton délire idiot et destructeur. » Daemon parle avec franchise et douceur. Il dit ce qu’il a sur le cœur tout en laissant ses larmes coulées. Il n’en éprouve aucune honte, il en a même besoin. Il le sent encore plus fragile. Il l’aide à se relever et il s’installe sur son fauteuil. Il regarde les dégâts qu’il a occasionné sur son visage. Pire que s’il avait été sur un ring. Lisandro ne va pas oublier cette après midi de si tôt. Son aide risque même de se poser pas mal de question. Enfin c’est fait. « Bien sur que je te pardonne et si tu veux te racheter arrête de te comporter comme un con et accepte ce que la vie t’offre pour le moment sans te prendre la tête et te dire que tu ne mérites pas que l’on s’occupe de toi. Arrête de repousser mon aide pour des raisons débiles qui ne serviront à rien de toute façon vu que je suis plus entêté que toi. » Il ne soulève pas la voix, il le regarde fixement. Encore sous le choc de cet échange troublant. « Faudrait peut être nettoyer tout ça et voir pour mettre de la glace pour éviter que cela gonfle trop. Je vais passer pour un beau salop selon ce que tu dis à ton aide à domicile. Elle va être affolée en te voyant avec la tronche défoncée. » Daemon essaie de rendre la situation plus légère. Ce qui vient de ce passer va le marquer à jamais mais il espère aussi que cela marquera Lisandro et qu’il changera son fusil d’épaule. Peut être un mal pour un bien. Enfin il l’espère.



good vibes.


HRP:
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyVen 2 Mar 2018 - 21:03

Lisandro a demandé à Daemon de frapper, et malgré ses premières réticences, il frappe. Encore. Et encore. Les coups pleuvent et le jeune italien se sent enfin exister pendant quelques secondes, mais au fond, il souffre aussi énormément. Tout autant que Daemon visiblement qui s'arrête bien rapidement lorsque Lisandro est inerte par terre, le visage tuméfié par les coups qu'il vient de lui afliger. L'ancien sportif sait parfaitement que ce qui vient de se passer les marquera tous les deux. Soit il marquerait un nouveau départ de leur amitié, soit au contraire, il signerait la fin de leurs années d'amitié, qui jusqu'ici, avaient été inébranlable.

Ce qu'il aimait le plus chez son ami, c'est qu'il ne l'avait jamais considéré autrement depuis qu'il était dans son fauteuil, son comportement n'avait pas changé, ni même sa façon de la considérer. Daemon n'avait pas changé sa manière de faire pour le protéger, il avait toujours son franc parler et c'était bien pour cette raison qu'il l'appréciait autant. Mais s'il l'appréciait autant, pourquoi lui avait-il demandé de le frapper ? Ce n'était pas pour punir son ami, mais pour se punir lui-même de tout ces mois au cours desquels il lui avait mené la vie dure. Daemon devait se venger et lui en avait donné la possibilité de le faire.

Lorsque les coups s'arrêtaient, ces derniers furent remplacés par la voix on ne peut plus en colère du pianiste. Lisandro subissait, écoutait mais ne répondit rien. Que pouvait-il répondre ? Il avait fini par s'enfermer seul chez lui en se construisant des barrières qui au final, n'existent pas. En tout cas, pas entre Daemon et lui, peut-être avec d'autres mais pas lui.

Ce qui énervait l'ancien sportif c'est tout simplement que malgré la colère qui émanait de ses propos, il savait que Daemon avait vu juste. Lisandro se laissait glisser sur une pente et il n'avait jamais rien fait pour arrêter de glisser vers les enfers, parce qu'il n'en avait ni l'envie ni la force, mais l'avouer aurait été synonyme de faiblesse et il ne voulait pas paraître faible et vulnérable. Alors pour faire bonne figure, il serait contenté de se construire ce masque qu'il portait au quotidien. Seulement ce masque, Daemon voyait au travers, il connaissait le vrai Lisandro à la différence de certains, et c'est la raison pour laquelle il le voyait sombrer un peu plus sans pour autant pouvoir l'aider, et ça semblait le rendre malade de le voir se détruire ainsi.

Il avait vu juste, Lisandro rejetait tout le monde dans l'optique d'être enfin seul et cette fois, de ne pas se louper pour quitter ce monde. Maintenant que Daemon le savait, il ne lâcherait plus c'est certain. Le fait d'avoir été percé à jour, que son ami ai pu voir ses pensées les plus sombres suffit pour avoir raison de lui et il laissait ses larmes couler sur ses joues. Lui qui ne montrait jamais ses émotions, c'était bien la première fois qu'il pleurait devant quelqu'un, encore plus quelqu'un qui avait la possibilité de le détruire comme il le désirait.

" - Si.. Si je le vois, c'est juste que rien n'est aussi simple. J'ai tout perdu d'un coup et je n'arrive tout simplement pas à accepter tout ça.." fit-il en désignant sa maison qui lui rappelait tant de souvenirs tout comme son fauteuil.

Il savait que Daemon faisait tout pour qu'il se sente le plus à l'aise possible dans la situation qui était la sienne, mais il y a bien une chose qu'il ne pouvait pas faire pour lui, c'était d'accepter son handicap. C'est le travail de l'italien et tant que cette étape ne sera pas passée, il ne pourra pas avancer, il en est conscient mais son esprit refuse de la passer.

" - J'accepte ce que la vie m'offre Daemon, c'est juste que.. J'ai besoin de m'habituer au fait que je ne me tiendrais plus jamais sur mes jambes, les médecins en sont quasiment sûr. Tout ce dont je rêvais, tout ce pour quoi j'ai toujours vécu, aujourd'hui s'effondre sous mes pieds. Je n'ai aucun diplôme, qu'est-ce que tu veux que je fasse de mon avenir ?"

Le jeune homme soupira avant de plonger ses yeux dans ceux de son ami.

" - Si je te repousse c'est pour une seule raison.. J'ai toujours été abandonné.. Même si ce n'est pas de leur faute, mes parents m'ont abandonné quand ils sont décédés. Les familles d'accueil dans lesquelles j'ai été placé ont essayé de combler ce vide. Mais qui peut réellement combler le manque des parents ? Personne. Je ne te parle même pas des années en foyer.. Si je refuse tous les liens forts, c'est parce que j'ai peur de l'abandon, ça peut paraître totalement con, mais j'ai vraiment une peur bleue de l'abandon Daemon.."

Sous la remarque de son ami, un sourire se dessina sur le visage du footballeur, bien que rapidement suivi par une grimace à cause de la douleur des plaies.

" - Elle pourra bien dire ce qu'elle veut, je lui dirai qu'un mec m'a provoqué dans la rue et que je lui ai sauté dessus. Il va s'en dire qu'avec ma tête, on voit de suite que c'est moi qui est gagné." dit-il d'un ton humoristique.
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyVen 9 Mar 2018 - 16:13



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon aurait préféré se frapper lui-même que de frapper Lisandro. L’ex footballeur l’a poussé à bout, et comme un con il a craqué et accepter cette idiotie. Son poing lui fait mal. Mais la vue du visage en sang de son ami lui fait encore plus mal. Cela lui lacère le cœur avec violence. Il se sent vraiment con et égoïste de s’être laisser emporter par cette stupidité. Il était venu pour l’aider, lui apporter un peu de soutien et tout ce qu’il a réussi à faire c’est le briser d’avantage. Le mettre plus bas que terre. Lui faire voir à quel point il est impuissant. Et cela le met mal à l’aise. Il éprouve de la rage, de la colère et du dégout. Un mélange de sentiment qui le balaie comme le vent balaierait un simple roseau. Il en veut à Lisandro d’avoir osé faire sortir le monstre. Mais il s’en veut aussi de s’être plier aussi facilement à cette mascarade qui les laisse blessé et détruit. Que va-t-il sortir de cette acte de violence qui au final n’a pas de raison d’être ? Et pourtant malgré cette rage que ressent Daemon quand il s’arrête de frapper Lisandro. Quand il se met à lui parler avec des mots au lieu de le faire avec ses poings, il n’y a aucune colère dans sa voix. Il est lui-même étonné du calme qu’il éprouve et qui dénote avec l’ambiance pesante et les émotions qui le bouleversent à l’intérieur. Pourtant il a envie de crier, et de casser ce qu’il se trouve autour de lui. Juste pour compenser avec tout ce qui l’étreint. Mais il reste calme, faisant juste part de ce qu’il éprouve. De ce déchirement intérieur qui lui coupe l’âme et le cœur comme si une lame affutée aurait fait son office. C’est troublant et perturbant. Il ne sait surtout pas ce qui va découler de cet acte affreux et dépourvu d’humanité, acte que son ami a réclamé comme une porte de sortie. Ou un appel au secours. Que va-t-il devenir de leur amitié sans faille ? Que va-t-il advenir d’eux ? Vont-ils pouvoir encore se regarder en face ? Vont-ils pouvoir encore partager des moments vrais ? Daemon se pose un tas de question. Et ce demande s’il aura les réponses. Lisandro a l’air si démuni. Et c’est à cause de lui.

« D’où ton idée débile et moi comme un con j’ai suivi .. » Il soupire épuisé et déphasé. Comment ont-ils pu en arriver à ce point ? Lequel des deux est-il le plus coupable ? Celui a qui cherché les coups ? Ou celui qui les a porté sans penser aux conséquences ? Le désarroi se sent aussi bien chez le pianiste que chez l’ex footballeur. C’est une épreuve et surement la plus dure. Car elle les a mis à mal. Les faisant frôler le point de non retour. Et tout ça pour quoi ? Il y avait-il de vrai raison à cette connerie ignoble. Organisée par un homme handicapé pour montrer à un autre à quel point il n’a plus sa place dans la société. « Et pour comprendre ça tu avais besoin qu’on en arrive là. A ce faire du mal. Autant physiquement que moralement. Et tu as peut être perdu tes jambes mais tu as encore ton cerveau alors des examens cela se passe. Tu n’es pas un imbécile non plus. » Daemon ne comprend pas tout, bon dans sa tête c’est un peu le bordel vu la situation. Et ce n’est pas le regard que pose Lisandro sur lui qui va arranger les choses. Mais comment lui en vouloir. Il n’a jamais souhaité perdre son amitié, c’est pour ça qu’il est encore là fidèle depuis des années malgré tout ce que son accident a changé dans leur lien et dans leur complicité. Pourtant Lisandro a tout fait pour dégouter Daemon de cette amitié. Il y a quand voir jusqu’où ils sont arrivés aujourd’hui. Même si le regret et la douleur teintent leur regard à cet instant. « Oui c’est con. Tu me mets dans le même sac que tout le monde pourtant tu aurais du comprendre depuis longtemps que je ne t’abandonnerais pas. Je l’ai prouvé plusieurs fois il me semble. Il faut que je fasse quoi de plus pour que cela rentre dans ton crâne. Jamais je ne te laisserais tomber. Putain tu es mon ami, et c’est à la vie à la mort. Que cela te plaise ou non. » Daemon était même prêt à lui marquer au fer rouge sur la peau ou bien à lui enfoncer un clou dans son putain de crâne pour que Lisandro n’oublie pas. N’oublie plus.

Et pour effacer un peu les larmes qui envahissent leurs yeux, le pianiste essaie la touche de l’humour. Ils ont autant besoin l’un que l’autre d’alléger leur douleur. Et même si son visage doit faire souffrir Lisandro il essaie lui aussi de rentrer dans le jeu. « Sauter dessus ?? Carrément. J’imagine très bien la tête du mec que tu as du mettre ko. C’est sur que là elle va te croire sur parole. Si tu veux je reste et je lui dis la vérité que tu avais besoin d’un coup de main pour te rendre compte que la vie valait le coup. Et que je ferais tout pour te le rappeler chaque jour. » Daemon lui sourit. Avant de s’éclipser quelques minutes pour aller récupérer de quoi soigner ou du moins essayer de soigner les hématomes du visage de son ami. « Bon maintenant je vais voir si tu es un homme. Ou si tu es du genre. Aye ça pique. » Et il lui fait un clin d’œil se foutant un peu de sa gueule. « Oui j’ai entendu dire que les footballeurs étaient des chochottes. » Encore une façon de détendre l’atmosphère et tant pis si de rire cela fait mal à son ami, après tout il l’a cherché.



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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyMer 14 Mar 2018 - 9:23

Au fond, le jeune homme ignorait ce qui l'avait poussé à implorer son ami de le frapper. Il en avait besoin. Besoin qu'on lui fasse reprendre pied avec la réalité. Qu'on le remettre sur les rails, lui qui avait perdu le fil du temps depuis son accident. L'italien avait laissé Daemon frapper, encore et encore, sans jamais lui demander d'arrêter. La douleur l'animait mais au fond, ce qui lui faisait le plus mal, c'était de reprendre contact avec la réalité qu'il avait fui depuis si longtemps. Le retour dans le monde normal allait être dur, mais il savait désormais qu'il pouvait compter sur Daemon, bien qu'il en avait douté à un moment donné.

Bien sûr que cet épisode allait les marquer tous les deux, en bien ou en mal, ça restait encore à déterminer, mais la chose dont il était sûr, c'est qu'il venait d'avoir la preuve que leur amitié était vraiment à l'épreuve de tout. Il en avait si souvent douté, non pas qu'il n'avait pas confiance en son ami, c'est plutôt en lui qu'il n'avait pas confiance. Il s'était persuadé ne pas mériter cette attention, alors il avait tout fait pour le pousser à fuir, mais Daemon s'était accroché et Lisandro n'avait jamais cessé de se demander pourquoi il y mettait tant d'énergie après tout ce qui lui avait fait endurer. Comme quoi, l'amitié, la vraie est bien plus puissante que tout ce à quoi il aurait pu s'attendre. Et il avait failli la détruire parce qu'il avait besoin d'avoir cette preuve sous les yeux pour s'en rendre compte.

Il hausse les épaules en entendant les propos de son ami. Non ce n'est pas un imbécile loin de là, même si les clichés veulent que les footballeurs soient représentés comme des gamins perdus, sans diplôme qui ne savent pas écrire et parler correctement. Certes il n'avait pas de diplôme, mais il en avait dans la tête, c'était largement suffisant pour lui. Et si aujourd'hui, on lui donnait une chance de faire autre chose de sa vie, alors il pourrait accepter et tout donner pour prouver qu'il peut y arriver, parce que c'est un battant, même si à l'instant présent ça ne saute pas aux yeux.

" - Je suis désolé d'avoir douté de toi.. En fait, c'est pas tant de toi que je doutais mais plutôt de moi.. Si bien que je pensais que.. Je suis désolé, je n'ai jamais voulu te blesser.."

Au moins désormais, il avait la certitude que cette amitié était bien plus forte que tout ce qu'il avait pu imaginé dans le passé. Il ne voulait plus tenter de gâcher tout ceci, et il se promit de faire tout ce qui était en son pouvoir pour désormais être à la hauteur de ce que fait Daemon pour lui depuis toutes ces années.

L'explication que Lisandro comptait fournir à son aide à domicile semblait amuser son meilleur ami, ce qui fit esquisser un fin sourire à l'italien. Puis, il finit par clôturer ses propos d'un ton un peu plus sérieux. Qu'allait faire Avalon si elle apprenait que c'est Lisandro qui avait demandé à Daemon de le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive ? Elle le prendrait sans doute encore plus pour un fou. Encore plus qu'elle le pensait sans doute déjà. Au lieu de ça, l'ancien sportif comprit le message que le pianiste essayait de lui faire passer. Celui qu'il serait à ses côtés jusqu'à la fin et que la vie valait le coup d'être vécu, ce dont Lisandro avait de sérieux doutes depuis son accident. Est-ce que maintenant il en était convaincu ? Pas tant que ça, mais le temps allait sans doute porter ses fruits.

Lorsqu'il vit Daemon s'éloigner, sur l'instant il ne comprit pas vraiment, puisque quand il revient avec le matériel adéquat pour soigner et soulager sa douleur, il eut envie de sourire, mais se retient pour ne pas souffrir plus qu'il ne souffrait déjà.

" - Je ne sais pas avec qui tu traînes ni quel genre de magazine tu lis, mais visiblement ils n'aiment pas les footballeurs vu tous les clichés que tu me sors !"

C'en était presque énervant ! Y'avait-il vraiment autant de personnes qui pensaient ça des footballeurs ? Comme quoi, les gens ne savent plus quoi inventer avec tout ces clichés totalement débiles. Lisandro savait endurer la douleur et même s'il souffrait, il n'était pas du genre à le clamer sur tous les toits, bien au contraire, il gardait tout au fond de lui, ce qui risquait de le faire exploser à n'importe quel moment. Lisandro était une bombe à retardement tout simplement.

Perdu dans ses pensées, il se laissa soigner sans dire le moindre mot. Après tout, ce serait mal venu de se plaindre alors que c'est lui qui a fait que la situation dégénère de la sorte. Il n'a eu que ce qu'il méritait, maintenant il devait assumer ses actes, et c'est ce qu'il faisait.

" - Et c'est quoi les clichés sur les pianistes du coup ?" demanda-t-il plus légère que précédemment.
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MessageSujet: Re: Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh]   Une amitié à rude épreuve [Feat.Daemon Macintosh] - Page 2 EmptyVen 16 Mar 2018 - 16:43



" J'en suis venue à croire que dans l'existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout."

Daemon espère que Lisandro ne doutera plus de son amitié. Ou qu’il ne se posera plus de question en ce torturant l’esprit pour n’importe quoi. Même si pour cela il a fallut qu’il accepte de le frapper jusqu’à faire couler le sang. Bien entendu cela a déchiré le cœur de pianiste d'avoir frappé son ami. Chaque coup porté lui a déchiré le cœur avec rage et violence. Mais si de ce mal il en sort de bonnes choses et surtout l’apaisement de Lisandro. Daemon se dira que cela a été un mal pour un bien. Même si les deux amis restent marqués autant moralement que physiquement. Lisandro arrivera peut être enfin à aller de l’avant et à se projeter dans l’avenir. Fauteuil ou pas. Rester objectif ne peut que l’aider à guérir car ce n’est pas en gardant des idées noires et en restant dans le négatif qu’il verra le bout du tunnel. Sa vie est loin d’être fini et il faut qu’il le réalise. En tout cas Lisandro peut compter sur Daemon, il ne l’a pas lâché et ne le lâchera pas non plus maintenant, même si ce qui lui a fait faire l’a beaucoup éprouvé. Une étape qui pourra leur permettre de passer au dessus et de juste voir le bon dans leur amitié. Daemon est sur qu’à présent ils vont partir sur de bonnes bases. Et que l’avenir leur réserve que le meilleur. Ils en riront surement plus tard quand ils reparleront de ce passage à tabac amical mais dur à encaisser. « C’est oublié Lis. Promets moi juste de ne plus m’imposer ce genre de chose. Et je cicatriserais ne t’en fais. De te voir aller mieux et avancer m’aidera beaucoup. » Oui la meilleure des solutions pour effacer cette scène est de constater qu’elle a permis à Lisandro d’avancer et de sortir de l’enfer dans lequel il s’est enfermé depuis son accident.

Ils se remettent à discuter, parlant même de la réaction de son aide à domicile. La pauvre elle risque de paniquer en voyant le visage de l’ex footballeur. Visage qui risque d’être pire dans les heures à venir sauf si Daemon y met un peu de glace et essaie de réparer les dégâts qu’il a causé par ses coups. Le pianiste du coup prend les devants pour limiter les marques et soigner ce qu’il pourra soigner. Puis il revient et en profite au passage pour taquiner son ami sur le fait que les footballeurs soit des chochottes. « Ah bon ce sont des clichés !! Pourtant quand je regarde certains matchs et que je vois tomber un joueur suite à un petit coup dans le tibia. Il me semble que le mot chochotte n’est pas trop cliché. Ne me dis pas que certains ne poussent pas un peu le jeu. Je ne suis pas trop magazine et je fréquente des mecs très bien. » Même s’il a des amis qui lui font faire des défis de fou comme se déguiser en Marilyn. Daemon commence à soigner son ami. Il fait quand même attention ne voulant pas rendre la douleur plus intense. En tout cas Lisandro ne se plait pas une seule fois. « Euh !! Je ne sais pas. Pas sur que cela existe les clichés sur les pianistes. Faudrait faire des recherches. Peut être un truc par rapport aux notes ou aux partitions. Tu chercheras pour notre prochaine rencontre. » Il finit de soigner le visage de son ami. « Tu as meilleure mine, même si ce n’est pas parfait. Tu vas penser à moi durant quelques jours dés ton réveil. » Il ne peut s’empêcher de rire. Il ne pensait pas du tout en venant voir Lisandro qu’il jouerait à l’infirmier. Mais bon du moment que tout est rentré dans l’ordre et qu’il a aidé son ami, ce rôle lui convient aussi. « Bon et si maintenant on essayait de voir pour finir de t'arranger un peu la maison pour te faciliter la vie en attendant les travaux. » Le pianiste a un peu commencer mais il est temps de finir car l'heure tourne. Et il ne veut pas que son homme se demande pourquoi il traine de trop.




good vibes.
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