~ Halloween party - ouvert à tous.tes

Vous avez décidé d’un costume assorti avec Elias, un vrai truc de couple. Ça te rendait heureux et un peu anxieux à la fois, la partie de toi la moins confiante avait de plus en plus de mal à te convaincre qu’entre vous il n’y a rien de sérieux et que ton petit-ami ne t’aime pas tant les signes qu’il est amoureux sont nombreux. Pourtant, tu doutes toujours un peu, par moments. Mais ce soir, tu n’as pas le rôle de celui qui doute, tu as le rôle du méchant, même si le docteur Jekyll n’est pas vraiment un gentil dans l’histoire, mister Hyde est encore pire. Tout comme Elias tu as enfilé une tenue du dix-neuvième siècle mais bien moins chic que celle de ton comparse et un peu de maquillage, du gel dans les cheveux. Tu es loin d’être aussi effrayant que la description faite de monsieur Hyde dans l’œuvre originale mais quand on vous voit l’un à côté de l’autre, on comprend la référence, du moins tu l’espères. « Tu es déjà parfait comme ça, n’en fais pas trop. » répondis-tu en souriant. Tu aimes beaucoup le costume d’Elias et tu penses qu’avec un haut de forme tu l’aurais probablement fait voler trop rapidement et vous n’auriez pas tant profité de la soirée auprès des autres mais plutôt dans un coin à l’abri des regards, de ton avis, le manque de chapeau n’est pas si mal au final. Durant le trajet en bus, tu en profites pour faire découvrir quelques morceaux de musique que tu apprécies à ton petit-ami, le temps passe rapidement, tu n’as pas vu les minutes défiler. Il y a déjà du monde sur place et les bus continuent à défiler pour emmener les habitants de Bowen sur place. Tu sais que vous devez retrouver Avery, la sœur d’Elias sur place, ainsi qu’Hugo avec qui les relations sont bien compliquées ces derniers temps. Tu appréhendes un peu les retrouvailles entre lui et ton petit-ami, connaissant son tempérament tu espères que les choses ne tournent pas mal. « Je crois qu’il en faut un peu plus pour que mon côté obscur se réveille mais je suis très content d’être en mister Hyde pour pouvoir te voir en docteur Jekyll. » lui dis-tu tout sourire. Rapidement Avery, accompagnée d’Hugo, vous rejoint, enlaçant son frère ainsi que toi, un peu surpris par cet élan d’affection. Tu aimes faire des câlins à tes amis mais tu ne connais pas encore tant Avery et comme il s’agit de la petite sœur de ton petit-ami, tu te dis que tu ne dois pas gaffer si tu ne veux pas qu’elle te déteste et que votre relation en pâtisse. Vous avez pu discuter un peu tous les deux à la fête de la mangue mais rarement depuis. « Salut ! » as-tu à peine le temps de répondre avant qu’elle ne t’entraîne avec elle sans que tu ne puisses rien y faire. Tu l’accompagnes bien malgré toi chercher les boissons, perdant rapidement de vue Elias et Hugo. « Euh...oui, pourquoi pas. » réponds-tu, intimidé. A sa remarque suivante, tu baisses la tête, gêné, ne sachant pas trop quoi répondre. La conversation n’a pas le temps de durer plus longtemps que tu ressens une légère secousse, ton regard croise celui de la jeune femme, te demandant si c’est normal. Les secousses s’intensifient et sans que tu ne puisse rien y faire, tu vois une pierre s’abattre sur la tête d’Avery, celle-ci tombant au sol. « Avery ! » cries-tu, paniqué. L’adrénaline arrivant rapidement dans ton corps, tu essaies de te souvenir de tes nombreuses formations en secourisme que tu as eu pour ton travail à la boîte de nuit notamment. Voyant que la jeune femme ne réagit pas à tes appels, tu décides de la mettre à l’abri, avec l’agitation elle pourrait se faire marcher dessus. Tu sais qu’il ne faut normalement pas bouger la victime mais la laisser au milieu de la foule avec la structure qui s’effondre au dessus de vous, te paraît bien pire. Tu fais attention toi-même à ne rien recevoir sur la tête. Tu l’emportes dehors, dans un coin plus sécurisé avant de décider d’effectuer les premiers secours. Tu vérifies sa respiration et regarde sa plaie à la tête. Tu tentes d’appeler les secours mais les réseaux sont saturés. Tu la places sur le côté pour ne pas qu’elle s’étouffe et tu essaies de contrôler l’hémorragie à la tête même si tu ne sais pas bien comment faire. Tu n’as pas envie de faire de bêtises, tu es complètement paniqué et fais de ton mieux pour ne pas avoir une crise d’angoisse. Tu dois sauver Avery.

@Elias Rutkowski @Avery Rutkowski désolé pour le retard et le pavé

Tu ris lorsque ton colocataire te répond que tu lui as gâché la surprise de ton costume. Ou alors est-il déçu parce que ton costume n’est pas celui d’Adam ? Dans tous les cas, ça te fait bien rire. Tu lui demandes si cette tenue, en plus d’être inspiré d’un chef d’œuvre de la littérature anglaise, te met plutôt à ton avantage et te permettrait, peut-être, qui sait, de rencontrer quelqu’un ce soir, ton côté romantique n’est jamais bien loin. Blue penche davantage pour un Sherlock mais ça ne t’étonne pas vraiment le connaissant. Tu souris à se remarque et le rassure en le voyant rougir « Je veux bien admettre que le docteur Watson est plutôt charmant donc j’accepte le compliment. » Tu sais que ton ami n’est pas très à l’aise sur tout ce qui concerne l’amour, le sexe et tout ce qui s’y rapproche et tu essaies qu’il se sente en confiance avec toi pour pouvoir faire des réflexions sans se sentir gêné. Mais pour ne pas davantage le mettre mal à l’aise, vous parlez de son costume, que tu as reconnu sans trop de difficultés. « Mais oui il est très bien ! Je suis sûr que tu trouveras un charmant homme en feu pour réchauffer ton cœur ce soir. » dis-tu avec un clin d’œil et un sourire avant que vous quittiez l’appartement pour aller prendre une navette jusqu’au lieu de la soirée. « Non, j’ai pas prévu de retrouver des gens particulièrement, j’irais sans doute m’incruster avec des gens que je connais ou parler à des inconnus ! » Toi ça ne te fait pas peur de te retrouver tout seul dans une soirée, tu as le contact facile et tu te dis que tu trouveras bien quelqu’un avec qui passer la soirée. « Tu feras pas tâche t’en fais pas ! » le rassures-tu avant que vous ne montiez dans le bus et preniez place l’un à côté de l’autre. « Tu veux dire autre chose que regarder Love Actually, encore, parce qu’on arrive dans la période de Noël ? » demandes-tu en riant. En temps que demi-anglais, regarder Love Actually est pour toi une tradition. Tu le connais par cœur mais tu continues à le voir chaque année, plusieurs fois par an même. Tu as un peu l’impression de revenir sur tes terres natales en le regardant, même si tes années en Angleterre ne sont pas forcément tes meilleurs souvenirs. Le trajet se passe tranquillement, vous discutez de tout et de rien, comme à votre habitude. « J’peux rester un peu avec toi le temps que tu retrouves tes amis si ça peut te rassurer. »

@Blueberry Jones

Tout le Scooby-gang était prêt à partir pour la soirée. Alors que vous étiez dans le bus, Emilia sortait un flash de son sac pour vous mettre dans l’ambiance et être prêt à faire la fête dès votre arrivée au château. Tu ne pouvais pas encore boire plus que de raison, alors tu le signalais à tes amis. Et évidemment, ta meilleure amie était là pour t’épauler. « Quelle charmante Daphnée » dis-tu en lui faisant un clin d’oeil. Vous passiez le trajet en bus dans la joie et la bonne humeur. Des chants, des blagues, des rires, tout ce qui allait constituer une bonne soirée par la suite. Une fois sur le terrain de la soirée, tu n’en revenais pas de voir les décorations qu’ils avaient fait pour l’occasion. Et surtout d’avoir réussi à rendre ce château bien spooky. Un beau décors pour la mystery team. « Mais c’est parce que je suis canon » dis-tu en passant la main dans ta perruque blonde. C’est bien la première et la dernière fois que tu portera une perruque d’ailleurs.

Après un bon moment entrain de festoyer, tu remarquais que l’atmosphère changeait. Tu avais parlé à des amis avec qui tu n’avais pas fait le chemin comme Livio mais aussi tu avais remarqué certaines têtes qui t’étaient familières. Mais à un moment, le sol se mit à trembler. La panique se faisait ressentir chez tout le monde. Alors, tu t’agrippais à ce que tu pouvais en essayant de rester près de tes amis. Malheureusement, tu n’y arrivais pas. Seule Charlie était dans ton champs de vision même si elle était quand même loin. Ephrem et Emilia avaient disparus, tu ne savais pas où ils se trouvaient et ça commençait à t’inquiéter. « Charlie ! » hurlas-tu pour pouvoir la localiser une fois que les tremblements cessèrent. Tu étais tombé à la renverse après la deuxième secousse. Mais tu essayais de te relever, avec les jambes qui tremblaient. Tu sentais que tu étais blessé mais qu’importe, tu voulais juste trouver ta meilleure amie. « Charlie, ça va ? » demandas-tu à la brune alors que tu l’avais trouvé, elle était allongé sur un tas de gravas par terre.

@Ephrem Souza @Emilia Manzoni @Charlie S. Meers

Lorsque je le retrouve seul à seul avec mon ami d’enfance, je commence à me demander si Avery n’a pas finalement décidé de venir à la soirée d’Halloween, simplement pour m’entrainer dans ce traquenard. Gêné, je passe une main dans mes cheveux, avant de grimacer. Le gel blanc que j’ai utilisé pour me griser les tempes colle et tire sur mon cuir chevelu au passage de ma main, j’avais complètement oublié ce maquillage l’espace d’un instant. Je soupire bruyamment puis pose mon regard sur Hugo qui semble aussi ennuyé que moi de cette situation.
— Bon, je soupire, j’crois qu’on n’a pas vraiment le…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que la terre se met subitement à trembler sous nos pieds. Tout se passe extrêmement vite, je n’ai pas le temps de réaliser ce qui se passe, ni de me retourner pour voir où se trouve Manny et Avery, qu’un coup violent à l’épaule me fait vaciller. Un morceau de plafond vient de me tomber dessus. Je pousse un cri de douleur avant de tomber genoux à terre.
— Putain de merde, je siffle entre mes dents.

@Hugo Patridge

Le ton de la soirée avait changé en l’espace de quelques secondes. La joie et l’amusement laissant place à la terreur. La panique se lisait sur les visages aux alentours, tous focalisés sur leur propre sécurité. Une poignée de secondes, seulement, avait suffit. Sur le moment, c’est peut-être ça qui choquait le plus Lizzie. Comment en si peu de temps tout pouvait dégénérer de la sorte. Et surtout, comment avait-elle pu perdre Ella si rapidement ? Bien évidemment, elle avait été tout aussi rapide pour se mettre à sa recherche, inquiète pour son amie. Tout en ayant l’impression de noyer ses mots au beau milieu des cris ambiants, Lizzie finie par entendre la voix de son amie. Un slalom fut nécessaire pour parcourir les quelques mètres qui les séparaient et bien qu’elle retrouve une Ella qui avait l’air sous le choc, elle était déjà rassurée de la retrouver. “Merde Ella, tu vas bien ? T’es blessée ?” S’inquiéta-t-elle en s’accroupissant près de la jeune O’Brian. “Il ne faut pas qu’on reste ici, c’est dangereux” Et là elle parlait autant des gens en panique autour d’elle que de l’arbre sous lequel était assise Ella. Elles n’étaient pas à l'abri d’une deuxième secousse et de nouvelle casse. Instinctivement, elle tendit son bras pour aider Ella à se relever tout en scrutant autour d’elle, à la recherche de visages connus ou d’un endroit sécurisé.

Projetée au sol, perdue dans le brouhaha paniqué qui envahissait la scène, Charlie releva immédiatement la tête, s’auto-évaluant déjà pour constater qu’elle n’avait subi que des dommages mineurs. En tout cas, rien de suffisamment grave pour qu’elle s’inquiète plus pour elle-même que pour les autres. Son nom écrié par la voix de Jules lui permis de se repérer, approximativement, et de retrouver son meilleur ami alors qu’elle se relevait, n’étant pas tombée bien loin. « Oui, t’inquiète. Toi ? Les autres ? » demanda-t-elle alors qu’il était quasiment impossible de discerner ce qu’il se passait autour d’eux. Elle glissa un regard vers son bras, ensanglanté, qu’elle s’empressa de bouger discrètement dans chaque direction, étirant ses doigts, son poignet, pour vérifier qu’elle n’avait pas perdu son précieux outil de travail. Elle voyait un mélange d’échardes de verre et des gravats sales intégrés dans sa chair, mais rien de grave à première vue. Ce qui l’inquiétait surtout, c’était dans quelle mesure elle pouvait porter assistance aux autres personnes présentes, qu’elle ne savait même pas distinguer dans le chaos actuel. Mais avant tout, elle voulait être sûre que Jules allait bien. Elle retrouva sa main, y glissant la sienne, déterminée à ne pas s’écarter de lui d’un chouïa tant qu’elle n’aurait pas la certitude qu’il n’avait rien, hormis au maximum une blessure superficielle.

@jules keynes @emilia manzoni

La soirée avait tournée au drame. La terre avait tremblé, avant d'engloutir le sol par endroit. Je m'étais précipité pour voir si ma Mercy allait bien, mais ce n'était pas elle que j'avais trouvé blessée. L'homme qui dansait avec elle quelques minutes plus tôt semblait souffrir le martyr quelques mètres plus bas et c'est sans hésitation que je partis le rejoindre au fond de la crevasse. Il grimaçait et je pouvais voir que les pulsations de sa carotide étaient très rapides. Il n'était pas très en forme, mais je n'était pas un médecin. Mon cerveau fit le switch en mode survie et quand il me dit qu'il avait mal au bassin, je me rappela de mes propres prises en charge après mes accidents. Douleur bassin, immobilisation du bassin. Mais comment ? Ce n'était pas avec mon costume ou celui de Mercedes que j'allais pouvoir faire quoi que se soit, nous manquions tous deux de tissus. Par contre le jeune homme portait une cape rouge immense. Je vais devoir vous voler votre cape. Lui dis je avant de la détacher de chaque côté. Avec précaution, autant que possible, je la fis glisser jusqu'à son bassin avant de venir faire un nœud ultra serré avec. J'entendis l'homme hurler de douleur, et je l'ignora, je prenais de la distance pour ne pas flancher. Je ne supportais pas de voir la souffrance.

Vous auriez fait pareil si la situation avait été inversé. Dis-je en m'asseyant à ses côtés après avoir tenté d'appeler les secours en vain pour la dixième fois au moins.

J'avais fait de mon mieux pour stabiliser la blessure du jeune homme et à présent il ne nous restait qu'à attendre l'arrivée des secours. Je ne voulais pas être pessimiste, mais lors de catastrophe naturelle comme celle ci, les services de secours étaient saturés et cela pouvait donc prendre du temps.

Le boulot ce n'est que secondaire, la santé est bien plus importante. Je parlais en connaissance de cause. J'avais failli perdre la vie à cause d'un accident de F1, j'avais perdu mes capacités à piloter à cause de mes jambes brisées, mais j'étais vivant. Et c'était le plus important. Après je comprenais également qu'il y avait la contre partie financière, tout le monde ne pouvait pas se permettre de ne pas travailler pendant plusieurs mois.

Tout à coup, il se mit à bouger dans tous les sens, comme s'il voulait se lever. Je mis ma main sur son torse pour l'arrêter, craignant qu'il n'empire ses blessures. Vous devriez arrêter de bouger. Ce n'est peut être pas super safe avec votre blessure. Il ne m'écoutait pas et je me sentais complètement démuni. Je n'étais pas certain de ce que je faisais.