#1322 - I’d like to show my stupid decision… | Alexis + Becklia

Les premiers instants passés, le malaise s'est atténué. Elle a pris soin de ma blessure, sans hésitation, m'évitait de devoir attendre des heures pour me faire recoudre le bras. Peu à peu, notre entente naturelle revient, nous permettant même de pouvoir rire un peu. Je suis un idiot et je l’assume complètement, même si je n’aime pas avouer que j’ai eu tord. Il faut simplement mettre les choses au clair et à plat entre nous. Parler comme deux adultes responsables, ce mot me ressemble si peu, je ne suis ni adulte ni responsable ! Je lui jette un regard alors qu’elle termine ma suture. Je me demande bien ce qu’elle a pu vivre pour ne plus vouloir tomber amoureuse, elle a l’air d’une fille assez romantique quand même, à croire à l’amour. Mais si elle dit qu’elle ne veut plus rien savoir, qui suis-je pour la juger, je ne veux pas tomber amoureux non plus. J’ai vu le mal que ça a pu faire à des amis et je ne veux pas me rendre à ce point. « Et c’est moi que tu veux comme plan cul, c’est intéressant tout ça ! J’ai cru voir que tu avais des besoins la dernière fois, ça ne m’a pas échappé ! » Nous avions profiter amplement l’un de l’autre lors de notre dernière rencontre. Je lui promets de faire attention à ma plaie. « Je n’aime pas les hôpitaux, je vais tout faire pour ne pas me rendre la ! » Je me lève de ma place et ramasse ce que je peux des pièces brisé, jette les linge au feu. Elle accepte de boire quelque chose alors je rentre pour aller chercher deux bières au frigo et reviens. Je lui en tends une et prend place devant le feu après l’avoir nourri un peu. « Merci d’être venue, j’apprécie. Quand Alexis a dit qu’elle t'écrivait , j’ai essayé de la convaincre de ne pas le faire, mais elle devait avoir raison après tout ! » Je passe une main dans mes cheveux. Puis je continue de l’observer en coin. « Des marshmallow? Je vais aller voir, je reviens ! » Je me lève de nouveau et entre chez moi, jetant un œil dans le garde-manger, il y a un moment que je n’ai pas fait de course. Il faudrait que je m’y mette, j’ai de la bière en masse, mais je mange trop peu souvent chez moi ! Je finis par trouver un sac au fond de l’armoire, encore scellé. Je le prends et sors de la roulotte je lui lance le sac et sors mon canif pour aller couper des branches. Une fois fait, j’enlève l’écorce et lui en tends une. « En passant bienvenue chez moi ! Tu vois c’est un petit coin tranquille en plus je peux faire des feux quand bon me semble ! » C’est peut-être pas aussi beau que chez elle, mais c’est mon petit coin à moi !

Vous avez fini par vous expliquer un peu, par passer outre la tension qui régnait entre vous. Tu lui expliques clairement que non, tu ne veux plus de l'amour, après toutes ces expériences que t'avais vécu, ton coeur en avait assez souffert. Tu as juste envie de lui donner un peu de repos, de simplement profiter de ta vie, de la vie en général. Tu as encore tellement de choses à apprendre au final sur la vie et ce qu'elle a a offrir. Du peu que tu connais de Beckham, tu avais cette sensation qu'il avait au final plein de choses à t'apprendre sur comment profiter justement de la vie. "Exactement, je trouve qu'on s'entend plutôt bien sur ce côté là non?" Clairement vous aviez pris énormément votre pied lors de la dernière soirée, du moins tu as pris ton pied avec lui et t'espères que ça a été le cas pour lui. "Si jamais t'as un doute ou que tu penses que ça s'infecte, tu viens me voir d'abord et en fonction on avisera!" T'allais pas non plus juste lui dire d'alller à l'hôpital, surtout s'il aime pas ça. T'as parfois tendance à oublier que les gens n'aiment pas les hôpitaux, toi t'y passes des journées entière, tu t'y es peut-être un peu trop habituée. Tu t'installes donc sur une chaise face au feu attendant qu'il ne revienne avec une bière et tu le remercie. "Je dois avoir assez de maturité au final pour passer outre la petite prise de tête et pas te laisser soufrir, t'as pas à me remercier, remercie Alexis surtout.." Après tout il est clair que sans elle, tu serais pas là ce soir et vous ne seriez pas entrain de discuter. Le feu te donne envie de marshmallow grillé, ça faisait tellement longtemps que t'en avais pas mangé et tu penses clairement que l'occasion se présentait à toi pour revivre un petit moment de ton adolescence. Il revient avec un paquet que tu prends et ouvre sans aucune hésitation, ayant bien trop hâte d'en manger. Il fini par te tendre ensuite un bout de branche dans lequel tu plante un marshmallow et lui tend avant de faire de même pour toi. Tu te rapproches alors du feu et tend ton bout de bois pour faire griller. "Et bien, merci de m'accueillir chez toi, c'est calme au moins... comparé à dans mon appartement" Les joies de vivre avec des voisins qui parfois ne respecte pas trop la vie en communauté. "Si je peux avoir des marshmallow à chaque fois, je vais souvent venir!" Tu ris légèrement et voit ton marshmallow grillé à la perfection selon toi, tu tends alors le petit morceau sucré à ta bouche et le savoure. "Oh my god... C'est trop bon!" dis-tu la bouche encore pleine.

@Beckham Kavinsky

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broken heart

I'm so depressed, I act like it's my birthday every day I'm so obsessed with him but he avoids me like the plague I cry a lot but I am so productive, it's an art you know you're good when you can even do it with a broken heart

(c) by daylight

Et bien et bien et bien, le chat sort du sac, une fois les explications faites, nous mettons au clair ce que nous voulons. Cette Emilia cache bien son jeu quand même, elle a l’air si sage au premier abord. Une femme droite et bien à sa place, mais elle a un appétit sexuel assez conséquent si on peu dire. Donc un plan cul régulier ? Je n’ai pas entendu que des belles histoires à ce sujet, souvent un des deux finit par tomber amoureux de l’autre. Je ne l’ai jamais vraiment essayé, avec quelqu’un que je ne connais pas depuis ma tendre enfance ou depuis plusieurs années, mais pourquoi pas tenter l’expérience avec elle. « Ce n’est pas faux, il y avait une certaine… Comment dit- on ? Alchimie ? » toujours avec ce petit sourire, un peu insolent, mais taquin sur les lèvres. Je baisse de nouveau le regard vers mon bras et hoche la tête. «C’est un bon plan, merci ! » J’espère que ça ne s’infectera pas, je n’ai pas envie d’avoir une grosse cicatrice infecte sur le bras. Je vais chercher à boire et reviens près d’elle. « Tu est beaucoup plus mature que je ne le suis, je ne sais pas ce que j’aurais fait à ta place ! Mais ouais, il faudra que je lui parle de toute façon ! » franchement, je lui en ai un peu voulu à Alexis, ohhh faut pas s’inquiéter, c’est déjà passé. Parfois elle arrive à me mettre des choses en pleines gueule, j’ai juste besoin de digérer mais je sais qu’au fond, je peux toujours compter sur elle et je répondrais toujours présent pourvu elle aussi ! A sa demande je vais chercher les marshmallow et des bouts de bois dont on pourra se servir pour les faire griller et je m’installe pour de bon en face du feu près d’elle. « C’est pas toujours comme ça, tu imagine avec moi ici ! Mais ça fait plaisir ! » Je ris devant la gourmandise de la blonde, je pique à mon tour la sucrerie sur le bâton et la dirige vers le feu. Quand je me retourne vers elle, je ne peux m’empêcher de rire. Elle est si mignonne comme ça. « Il en faut peu pour te rendre heureuse ! » je lui tends mon bâton et lui fais signe que je reviens. Je vais mouiller le linge et le ramène dehors. « Pour les mains collantes ! » Je prends une gorgée de ma bière et mange finalement ma guimauve. Je grimace, le mélange est pas très bon !

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Pourquoi tu lui avais proposé cette idée d'être des plans culs réguliers ? Quelle mouche t'avait piqué ? C'est pas dans ton habitude ce genre d'histoire, pas dans ton habitude du tout mais justement cette année tu cherchais bien à changer tes habitudes et sortir de ton petit confort. "C'est ça, alchimie!" Dis-tu en souriant parce que oui, vous ne vous êtes envoyé en l'air qu'une soirée mais... Ça a duré toute la soirée et ça avait été vraiment génial. Simplement de te laisser aller, de penser avec ta tête et pas avec ton coeur au final ça avait un peu de positif. Bière en main, il te remercie a nouveau d'être venue et comme tu lui expliques, t'es pas le genre de nana qui allait laisser non plus s'envenimer une histoire qui était au final assez débile, t'aurai certainement pris les devants un jour ou l'autre pour tenter de lui reparler au final. "T'as de la chance hein.. parce que je suis rancunière en général... Mais bon là y avait pas vraiment de grosse rancune envers toi!" Tu souris et porte ta bière a ta bouche alors qu'il revient avec des marshmallow, t'allais pouvoir en faire griller et laisser parler ton côté gourmande. Car oui tu l'étais et dans tous les sens du terme. "Ah mais ... Je vous ai entendu avec Alexis tu sais quand je suis arrivée, je me doute que ça doit pas être calme tous les jours avec toi ici!" Tu ris alors en disant parce que c'était le cas, tu avais pu te diriger à eux grâce aux sons de leur voix qui résonnaient a plusieurs centaines de mètres aux environs. Et puis tu savoure enfin ce marshmallow grillé. Tu fermes les yeux quelques instants parce que ça te rappelle tellement ta jeunesse et ce que c'était une période peu compliqué pour toi au final. "Ah moi tu veux me rendre heureuse? De la nourriture!" T'étais un estomac sur patte, très gourmande qui ne résiste que rarement a des petites sucreries dans ce genre. Tu tiens alors son bâton quand il se lève quelques instants et revient avec un linge humide. "Quel homme prévoyant!" Tu essuis alors tes mains tandis que tu replante un chamallow sur le bâton pour le faire griller. Tu te tournes quelques instants vers lui et le voit grimacer "ok donc bière + chamallow = mauvais plan! Je retiens!" Tu lui souris amusé et lui replante une guimauve sur le bâton. "Putain j'ai oublié d'envoyer un message a Charlie et Jules!" Tu lui tend ton bâton et sors aussitôt ton téléphone de ton sac posé a côté de toi et compose un message a leur intention leur disant que tu les rejoins plus tard, qu'ils ne s'inquiètent pas et avancent dans les prochains bars. "Voilà qui est réglé !" </blockquote>

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Pour quelqu’un qui n’avait pas été à l’école longtemps, j’avais quand même un peu de langage que faut croire. Mais je crois que c’est le meilleur mot pour décrire ce qu’il y avait entre elle et moi. Encore maintenant que le malaise est passé, je sens qu’il y a un truc. Je ne pourrais dire quoi, mais c’est là, on apprécie les moments que l’on partage et il ne faut pas s’en priver. On pensera aux conséquences plus tard, mais elle semble bien décidée à se lâcher et à profiter de la vie ! Je relève le regard vers elle, voir si elle pense vraiment ce qu’elle dit. Rancunière ? Je crois qu’on est similaire sur ce point, quoi qu’il y a certaines personnes avec qui je n’arrive pas à l’être, mais ça je ne saurais expliquer pourquoi ! « Bah tu sais, je suis peut-être bien con parfois… mais j’ai pleins d’autres qualités qui me rende attachant, content que tu ne m’en tienne pas rigueur ! » Depuis quand je m’en fais pour ce que quelqu’un pense de moi ? Aussitôt cette pensée traverse mon esprit que je la chasse en secouant légèrement la tête. J’éclate de rire a sa phrase, oh ça elle n’a pas tord. « C’est encore pire quand Alexis et la, y’en a pas un pour rattraper l’autre en fait ! On est encore plus bruyant à deux, mais sinon je pense qu’ils en ont l’habitude maintenant ! » Ça reste quand même un endroit agréable à habiter, un peu à l’écart et proche de la nature ! Je m’y sens mieux que dans le quartier où j’ai grandi ! Nous sommes maintenant installés avec marshmallow et bière, je me rends compte de la simplicité des bonheurs de la blonde. Elle semble heureuse et il ne lui a pas fallu grand chose, quelques sucreries et le tour est joué ! « D’habitude c’est les hommes qu’on attrape par le ventre. Mais parfait, je garde ça en tête ! » Des images me viennent, beaucoup moins catholique il faut dire ! Je rentre pour me faire passer les idées et en même temps prendre de quoi pour nettoyer nos mains. A sa réplique je reste sceptique, non je ne suis pas très prévoyant ! Pas du tout même ! « Je ne dirais pas ça ! » je mange ma guimauve et avec la bière ça goûte infect, non, ce n’est pas le mélange le plus ragoûtant. J’avale difficilement, tout en continuant de grimacer. Je prends son bâton pendant qu’elle sort son téléphone et écrit à ses amis. Je la regarde faire, me demandant ce qu’elle peut leur dire, mais je pense qu’elle a toujours l’intention de retourner les voir. Ce n’est pas une soirée où j’ai envie d’être seul, mais il semblerait que tout le monde ait décidé de partir ! Je lui redonne son bout de bois et je laisse le mien au sol à côté de la chaise, préférant boire ma bière. « Alors, en congé demain j’imagine ? Sinon tu ne serais pas en sortie ce soir ? » Puis je baisse mon regard sur mes vêtements ensanglantés. « Je reviens, je vais aller me changer je viens de voir que j’étais plein de sang ! » je pose ma bière au sol et retourne vers ma roulotte.

Tu avais un sale caractère dans le fond, mais t'essayais toujours de ne montrer que le positif de toi, de toujours garder ton sourire et ta jovialité même quand tu as simplement envie parfois de te réfugier sous ta couette pour pleurer un bon coup. Tu n'aimes pas paraitre faible, peut-être un peu pour cette raison que tu fais le métier que tu fais aujourd'hui, tu voulais simplement qu'on t'observe comme une jeune femme forte et pleine de volonté, tu ne veux pas attirée à la pitié. D'ailleurs t'essayes souvent de ne tirer que le bon chez les gens aussi qui t'entoure et ne garder que leur positif également, c'est peut-être ce qui t'as souvent attiré les problèmes dans tes relations. T'en savais rien au final, et il semblerait que pour Beckham tu recommences à penser ainsi. Il semblait avoir un caractère tout autant merdique que le tient, et pourtant tu ne retenais que sa jovialité, son humour et surtout son expertise en sexe. "Tu sais dans le fond... je préfère toujours ne retenir que le positif chez les autres, c'est peut-être pour ça que je reste pas longtemps en général à en vouloir aux gens.." Sauf si on t'avait fait le pire coup possible, et tu penses principalement à tes ex pour le coup. Tu lui fais alors une petite moue en lui faisant cette révélation, parce que au final même si vous vous prenez la tête pour des broutilles, tu serais du genre à venir lui reparler au bout de quelques jours. Ce qui donne par exemple ton arrivée ici ce soir alors que vous vous étiez pris un peu la tête par message. "Non mais la connaissant ça ne m'étonne pas du tout que ça soit pas calme quand elle est là" Tu ris alors en disant ça et profite à cet instant justement du silence qu'il pouvait régner autour de toi. Rare sont les moments où tu peux profiter d'un calme comme celui-ci, ta vie en général tu la vivais à 100 à l'heure surtout avec le boulot. Le calme et les marshmallow grillé, t'es entrain de vivre une des meilleures soirées depuis que t'es à Bowen. Tu préviens tout de même, avec un peu de retard, Jules et Charlie que tu les rejoindrais un peu plus tard, pour l'instant t'étais bien là et t'avais pas trop l'intention de partir avant d'avoir au moins fini ta bière. "C'est exactement ça, je suis en repos deux jours et je compte bien en profiter" Tu lui souris alors en prenant une gorgée de ta bière avant de manger un nouveau chamallow que tu avais mis à griller. Il rentre alors pour se changer et tu t'essuies les mains en même temps, tu le regardes rentrer en même temps que ton cerveau ne se mette à chauffer un peu. Il faut dire que depuis le début de la soirée, la tension entre vous qui règne depuis ce premier soir était clairement toujours présente, et de l'imaginer alors retirer ses vêtements, te donne un peu trop d'images en tête. Tu fermes les yeux quelques instants tentant de chasser toutes ces images de ta tête, mais rien ne semble y faire. Tu poses alors ta bière à côté de ta chaise et rentre alors derrière lui. Tu le regardes quelques instants et t'approches alors de lui et vient l'embrasser.

@Beckham Kavinsky

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Cette fille, comment elle fait en fait ? J’ai l’impression qu’elle est simplement trop gentille, je ne pourrais jamais être aussi gentil qu’elle peut l’être. Je ne pense jamais assez aux autres, ne voulant que du plaisir, m’amuser. Me foutant des conséquences, comme s’il n’y avait pas de demain. Sauf que sous cette gentillesse elle cache un caractère, on ne peut pas se rire d’elle sans conséquences. Mais elle m’étonne en me disant qu’elle essaye de ne retenir que le positif, j’essaye de voir ce que j’ai pu lui apporter de positif depuis qu’elle me connaît. Je n’ai rien fait d’autre que de jouer les gros lourds à la draguer gros comme le bras pour la faire flancher. Je l’observe encore incertain de ce qu’elle avance, cherchant encore le positif, autre que le sexe, que j’ai pu lui apporter. “J’aimerais être capable de penser comme ça au fond, c’est une belle qualité, j’ai du mal avec ça perso… ” Je suis du genre rancunier, mais j’avoue que là c’était pas la troisième guerre mondiale non plus, on s’est mal compris, j’ai overreact, je me suis même excusée, donc autant passer à autre chose au final. Puis parlant d’Alexis, qui dans le fond est la raison pour laquelle on est de nouveau réunis, je raconte que c’est rarement calme quand on est les deux ensembles. Deux boules d’énergie qui ne raconte que de la merde ensemble, ou font de la merde comme notre expédition nocturne sur les moto marines par exemples. Je me demande depuis combien de temps elles se connaissent et quel véritable lien les unis toutes les deux. Je continue de rire avant de fixer de nouveau le feu alors qu’elle fait griller des marshmallows et que je bois ma bière. “C’est bien, ça doit te faire du bien de lâcher ton fou, ton boulot ne semble pas évident. En tout cas, moi je ne pourrais pas faire ce que tu fais c’est sûr. ” Puis de nouveau le calme, après… Je me rends compte que mon aventure de la soirée à été plus salissante que prévu, je me lève et lui dis que je reviens pour aller me changer. Je n’ai pas envie de rester dans un t-shirt poisseux de sang. Même mes shorts en ont reçu une bonne dose. Je laisse ma bière dehors près du feu et j’entre, retirant short et t-shirt. Je cherche quelques instants pour trouver quelque chose à me mettre, j’opte pour un sweat pants. J’entend des bruits de pas alors que je n’ai toujours pas de t-shirt sur le dos, Emilia se trouve là, dans l’entrée m’observant. Le temps se suspend pendant un moment, puis ses pas franchissent la distance qui nous sépare et ses lèvres se collent aux miennes. Je suis surpris, un instant, puis je réponds au baiser. Je pose une main dans le creux de son dos pour l’attirer plus vers moi, après elle glisse doucement vers son postérieur. “Bonsoir… ” Que je murmure contre ses lèvres alors que le manque de souffle nous sépare. Ma voix est plus rauque tout d'un coup.

On te le disais souvent que t'avais un trop grand coeur, que tu voyais toujours trop souvent le positif chez les gens même quand parfois il n'y a pas grand chose à en tirer, mais t'y pouvais rien, t'étais de nature ainsi à simplement vouloir retenir le bon chez quelqu'un. Beckham même si tu ne le connaissais au final pas depuis longtemps, tu as vu chez lui quelqu'un de drôle avec qui tu adores rire, quelqu'un d'assez jovial qui semble aussi, comme toi, vouloir toujours sourire à la vie et en profiter même si vous n'en profitez pas toujours de la même façon. "On peut pas tous penser de la même façon" dis-tu en lui souriant, après tout, tu le savais que tout le monde ne pensait pas comme toi. Et parfois tu te dis qu'heureusement d'ailleurs tout le monde ne pense pas de la même manière que toi, sinon tout le monde finirait par être déçu et il faut pouvoir endurer cette peine parfois. T'avais pris l'habitude toi de te rendre compte parfois qu'au final les personnes que tu pensais bonnes pour toi ne l'étaient pas. T'as parfois un goût amer de ces relations avortés et tu te dis à chaque fois qu'on ne t'y reprendrait plus à penser positivement envers quelqu'un, mais à chaque fois tu recommences. Assise sur ta chaise à côté de lui, tu savoures ces petits délices sucrés que tu n'avais pas mangé depuis pas mal de temps le tout avec une bière. "C'est clair qu'il n'est pas évident tous les jours, surtout que je passe mes journées avec des enfants et que parfois bah... malheureusement ils ne survivent pas... C'est pour ça que j'ai besoin de décompresser réellement quand je ne travaille pas. Mais j'adore mon job, vraiment je ne l'échangerai pour rien au monde, faut juste être prêt mentalement à parfois bah avoir de pas très bonnes nouvelles." Te vider la tête, c'est exactement ce que tu as besoin lors de tes jours de repos, c'est pourquoi t'étais de base de sortie avec Jules et Charlie ce soir, Charlie qui était en plus de ta meilleure amie ta collègue ton binôme et ton âme soeur dans cet hôpital. Tu lui souris pour lui montrer que malgré tout tu vivais bien ta vie alors qu'il fini par se diriger à l'intérieur pour se changer. Le sang avait bien sûr tâché ses vêtements et rien que d'imaginer qu'il soit sans ses vêtements, des images se dessinent aussitôt dans ta tête, des images que tu tentes d'effacer mais pourtant tu le sais, la tentation était trop grande. Votre attraction l'était tout autant alors tu te lèves et te diriges à l'intérieur aussi. Il était torse nu face à toi et tu finis par rompre la distance entre vous pour venir l'embrasser. Sa main te collant plus à lui, tes bras passant instinctivement autour de son cou pour prolonger le baiser. Tu souris en venant jouer avec tes lèvres sur les siennes quand vous reprenez votre souffle "Salut.." Tu murmures presque suavement, t'avais tenté de retenir tes envies, mais à quoi bon résister quand vous vous êtes mis d'accord quelques minutes plus tôt sur la nature de votre relation. "Je crois que tu m'avais promis une autre démonstration la dernière fois non?" Une de tes mains se glissent dans ses cheveux, tandis que la seconde vient caresser délicatement son épaule descendant sur son bras alors que tes lèvres viennent quand elle parcourir sa mâchoire descendant vers son cou.

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Heureusement qu’on ne pense pas tous de la même manière, le monde deviendrait si ennuyant et sans surprise. Moi, j’aime les surprises et j’aime surprendre les gens. J’aime ne pas être comme tout le monde et pouvoir me définir par ma connerie. Je ne suis pas capable par contre de pardonner facilement, j’ai beaucoup trop de fierté pour être capable de le faire. Une fois que c’est fini, il n’y a plus rien à faire. Je sais assumer mes erreurs par contre, comme celle que j’ai fait en prenant la mouche pour une blague, mais je crois qu’elle a compris que si elle veut me revoir, il ne faut pas parler d’amour, je ne veux pas de sentiments. Sinon, ce sera fini et je ne la reverrai plus. Hors de question de m’embarquer dans une quelconque histoire. Puis, on cesse de revenir sur nos paroles qui ont dépassé notre pensée et je lui dis que je n’arriverais pas à faire ce qu’elle fait, je ne comprends pas que quelqu’un soit assez masochiste pour aller passer ses journées dans un hôpital avec ses odeurs de désinfectant et la mort qui peut survenir à n'importe quel moment. “C’est déprimant dit comme ça, tu es certaine que tu aimes vraiment ça ? ” Je la regarde avec un air surpris, mais en même temps, il en faut des gens comme elle qui acceptent de se dévouer pour soigner nos petits et gros bobos. Sans médecin on ne serait probablement pas aussi bien. On crèverais beaucoup plus jeune, même si ce soir j’aurais pu perdre plus que ma dignité, si je n’avais eu personne pour m’aider à en prendre soin. Justement, je me suis sali avec cette connerie, je la laisse un instant pour aller me changer. Je l’entends venir quelques minutes après et je me tourne pour lui faire face et cette fois elle s’approche de moi et m’embrasse. Je ne m’attendais pas à ça ce soir, j’étais certain qu’elle partirait une fois sa bière terminée, mais je n’irais pas m’en plaindre, mes mains se posaient automatiquement sur elle, comme si elles savaient déjà où était leur place. Son corps est maintenant contre le mien. Je ris quand elle répond à ma salutation, ses lèvres jouant encore avec les miennes, mais je ne force rien, je veux voir ce qu’elle va faire. “Ah oui ? J’ai promis ça moi ?” Ses doigts dans mes cheveux, c’est un point de mes points sensibles, puis ses lèvres contre ma mâchoire et qui descendent dans mon cou… “Hmmmm”

Il est vrai que quand tu t'es exprimée sur ton métier tu t'attendais pas à être si déprimante, tu le regardes avec un sourire amusé en vu de sa réponse. "Non je te promets que j'adore mon métier, je me sens vraiment vivante quand j'exerce, tu sais ... J'aide les autres et j'adore ça" Tu ne te vois clairement rien faire d'autres dans ta vie que ce que tu fais actuellement. Certes les études sont longues, t'en a encore pour minimum 5 ans mais ça t'allait, tu savais qu'après tu allais pouvoir faire de ta vie un métier dont tu as toujours rêvé. Car oui depuis toute petite tu rêvais de travailler dans le médical et quand il a été le moment de te lancer tu n'y a pas hésité une seule seconde, pousser par ta famille à ne surtout rien lâcher. Une chose à laquelle tu n'hésites pas à te lancer c'est de rejoindre Beckham dans dans sa petite roulotte alors que clairement tu ressentais cette envie depuis le début de la soirée de le sentir contre toi à nouveau. Tu prends les devants, tu lui montres que t'avais envie de lui, au final ta soirée prenait une tournure que tu n'avais pas prévu. Tes lèvres contre les siennes, vos mains s'ancrant à l'autre assez facilement au final. "Peut-être pas promis, mais tu m'en avais parlé en tout cas" Tu souris en coin alors que tes mains viennent se glisser dans ses cheveux, son bras, tes lèvres caressent délicatement sa mâchoire, son cou.

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« C’est une bonne chose, il en faut des gens pour le faire ! » si elle aimait ça c’était un plus, il y en a qui choisissent ce métier pour l’argent, mais ça ne fait pas de ces personnes d’excellent praticien. J’aime bien mieux croiser des gens passionnés par leur métier, surtout dans un contexte tel que celui-là ! Je ne pensais pas que la soirée, surtout pas après des discussions sur le métier de la belle blonde, allait tourner comme ça, mais j’aurais dû m'en douter, il y a cette électricité dans l’air à chaque fois qu’on se retrouve tous les deux. Je ne suis pas contre, clairement cette tournure me convient parfaitement. Je ne dis jamais non, surtout pour en apprendre encore plus sur elle et sur sa manière d’avoir du plaisir. « Je vois que tu écoute bien Emilia, tu es une très bonne élève ! »

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