I need some information about her | Manwë

Un message reçu de ma fille, enfin, j’ose espérer qu’il s’agit de cette dernière, m’a aux premiers abords rassuré. Sauf que je ne connaissais pas le numéro de téléphone duquel elle me l’a envoyé et mes messages sont restés sans réponse. J’ignore ce que je dois penser de tout ceci, j’ai eu un message oui, mais toujours pas d’autres nouvelles de Maddie depuis. Ça fait un moment que je n’ai pas de ses nouvelles et je suis de plus en plus inquiète, je ne pensais pas qu’elle serait partie aussi longtemps. Nous ne nous sommes jamais engueulés de la sorte, jamais avant cette fameuse nuit. Je croyais qu’elle aurait besoin de quelques jours tout au plus avant de revenir me voir, mais ce sont maintenant des semaines qui ont passé et je sens que je suis en train de devenir complètement folle. J’ai donc fait des recherches pour essayer de trouver le propriétaire du téléphone et j’ai une adresse en main maintenant. Ce que j’ai lu sur cet homme ne me dit rien qui vaille. Est-ce qu’il garde ma petite fille captive ? Est-ce qu’il lui a fait envoyé ce message pour que je crois que tout est ok pour elle alors que ce n’est pas vraiment le cas ? En même temps, le numéro de téléphone est rattaché à quelqu’un, ce n’est pas un téléphone prépayé. Je dois au moins aller voir qui est cet homme et essayer d’en savoir le plus possible sur ma fille. Je me retrouve donc devant la porte de ce magasin qui ne me dit rien qui vaille, jetant la cigarette que j’avais fumé pour essayer de me donner contenance, c’est donc avec la tête haute et un air aussi résolu que possible sur le visage que je pénètre à l’intérieur. Je lance un regard tout autour de moi avant de m’approcher de la seule personne dans le commerce. “Êtes-vous le propriétaire de l’endroit ? Je dois lui parler. ” Ma voix a fêlé quand j’ai parlé, mais je tente de garder mon air sûr de moi, en espérant que tout se passe bien !

@Manwë Druid

Les nouveaux clients se faisaient rares après cette histoire de parricide, mais avoir été élu personnalité de l’année, avait un poil remonté sa côte. Man’ ne fut donc pas totalement surpris de cette visite inopinée, de ce ravissant visage venu fouiner dans sa modeste boutique. Il ne lui adressa pas la parole néanmoins, si ce n’était un bonjour qui traduisait une certaine forme de fatigue. Ses sourcils se lèvent sur son front lorsqu’elle lui demande s’il est le patron, qu’elle doit lui parler. C’était assez direct, le brun devinait qu’elle savait déjà qui il était, la question qu’il se posait était : pourquoi ne la connaissait-il pas en retour ?

Ah Maddie… Cette petite bécasse n’avait pas fini de lui causer des problèmes, ce n’était pas à défaut d’avoir essayé de l’aider. Elle l’avait quitté, mieux, mais prête à replonger dans la drogue. Il savait qu’il ne pouvait pas faire grand chose pour elle, tant qu’elle refusera d’être aidée. Il regrettait de ne pas s’être montré assez convaincant, mais c’était comme ça. Il n’était pas un sauveur, non, juste un gars qui avait fait de mauvaises choses… De mauvais choix. Il n'essaie pas de faire semblant d’être ce qu’il n’est pas.

Il croise les bras en s’adossant contre une étagère particulièrement fixée au mur, ses yeux verts la toisaient pour essayer de se faire une idée de ce qui l’attendait encore en cette journée. “ Ouais, c’est moi. “ Il s'abstient de lui faire le topo comme quoi oui, c’est bien lui l’affreux croque mitaine de Bowen, même lui se lasse de ce numéro. “ Donc ? Qu’est-ce que je peux faire pour toi et qui a l’air aussi grave, hm ? “ Il doutait que ce soit une histoire de violon ou de guitare, non… Ou il en serait drôlement surpris. Elle n’avait pas l’air dans son assiette, il n’avait pas l’impression d’être le genre de mec vers qui l’on se tourne parce que l’on a des ennuis. A moins que si, justement. Ces derniers temps, ça ressemblait pas mal à ça… Drôle d’ironie, quand on y pense.

C’est une tempête d’émotions, un tumulte incessant et je ne sais plus toujours comment faire pour rester à la surface. Heureusement que j’ai des moments de répits, des moments de bonheur qui viennent éclairer mes jours, parce que sinon je ne sais pas comment je ferais pour avancer. Est-ce que je mets tout ça trop gros ? Je l’ignore, mais je n’ai jamais passé autant de temps sans avoir de nouvelles de ma fille, sans la voir même. Je ne suis donc pas aussi courtoise et avenante que je ne le suis en temps normal, je veux aussi savoir ce qu’il en est de ma fille. Comment peut-elle connaître cet homme ? Il y a tant de choses que j’ignore sur la vie de ma fille et j’aimerais en avoir un portrait un peu plus clair. Je demande donc directement où est le propriétaire de la boutique, je crois que je ne lui ai même pas dit bonjour.

Je prends le temps d’observer chacun de ses gestes, il croise les bras et prend appuie contre une étagère avant de me répondre. Donc c’est lui, c’est sur lui que j’ai lu tant d’histoires ? Je le détaille de haut en bas, à part un air un peu étrange et détaché, je ne vois rien de menaçant en lui aux premiers abords. Sauf qu’on dit que les apparences sont souvent trompeuses. Je me recompose donc un air qui se veut assuré, j’ai tendance à perdre mes moyens, surtout quand il s’agit de ma fille. “J’ai reçu un message, un unique message et en ne recevant pas de réponse, j’ai retracé le numéro qui m’a mené ici. ” Reprenant un peu d’aplomb j’avance un peu vers lui, mais pas trop non plus. “Je veux savoir où est ma fille. Comment vous avez pu être en contact avec elle ? ” Est-ce qu’il lui a fait du mal ? S’il a été capable de tuer son père, qu’a t’il pu faire à ma fille ?

Il ne l’avait pas imaginé ainsi, la mère Reynolds. Plus de son âge certainement, juste différent. Elle n’avait pas l’air fragile, juste terriblement perdue. Il le serait sûrement à sa place aussi, si sa fille était une gamine comme Maddie. Il avait fait de son mieux, pour l’aider, il avait échoué. C’était entre autre pour cela qu’il n’avait pas répondu aux messages désespérés de cette femme, parce qu’il ne savait pas quoi répondre et qu’au final… Ce n'étaient pas ses affaires. Des problèmes, il en avait bien assez comme ça.

La brune avait approché de lui, il n’avait pas bougé pour sa part. Il n’était pas violent avec les femmes, jamais. Elle pourrait même le bousculer qu’il ne broncherait pas, lui, le monstre de Bowen. “ Maddie, hm… “ Voilà ce qui était aussi grave.

Il soupira, pas surpris dans le fond qu’elle ait pu retracer le numéro, il ne se cachait pas et il avait employé des méthodes bien plus terrifiantes pour retrouver son père à l’époque où celui-ci vivait encore et se cachait de son fils unique. Il lui avait donné du fil à retordre, mais preuve était que lorsque l’on cherche quelqu’un, on finit toujours par le retrouver, d’une manière ou d’une autre. “ J’l’ai trouvé dans un sale état. “ Inutile de préciser qu’un homme s'apprêtait à la violer quand il est intervenu. S’il voulait se faire mousser, il l’aurait sans doute fait, mais Manwë n’était pas ce genre d’homme. “ Elle a seulement dormi et vomi chez moi. “ Triste résumé et pourtant… triste vérité. “ Elle n’a pas voulu être aidée, elle a foutu le camp. “ On ne peut pas forcer quelqu’un à aller mieux, bien que si ça avait été sa propre fille… Ouais… Il ne l’aurait jamais laissé partir comme ça. Il l’aurait forcé, quitte à être haï. Il se savait assez têtu pour ça, mais Maddie, il la connaissait à peine…

Ses bras se décroisèrent pour laisser pendre ses mains le long de son corps. “ J’ai essayé de la convaincre pour qu’elle t’appelle, mais elle a seulement écrit. Désolé. “ Ce mot, désolé, il ne le prononçait pas souvent, il était sincère, il avait une peine évidente dans ses yeux verts. Il n’avait aucun talent pour aider les gens, autrement qu’à coup de poings, pour régler les problèmes violents, il était là… Il l’avait encore prouvé, avec Maddie. Il lui avait fait peur en tabassant son agresseur, il le sait, alors pourquoi est-ce qu’elle serait restée ?  Lorsqu’il s’agissait de sentiments, entre autres, il était plutôt mauvais… Il faut dire, qu’il n’était pas vraiment une figure rassurante, il le savait, il n’était bon qu’à faire mal.

Quel étrange personnage se trouve face à moi, celui que tout le monde surnomme le monstre de Bowen, mais je ne viens pas pour lui demander des comptes sur son histoire. Bien sûr que je me suis fait des idées sur ce qu’il a pu faire à ma fille, mais ce n’est pas en l’accusant de front que je vais avoir les réponses dont j’ai besoin. Donc je tente de garder contenance, de ne pas avoir l’air accusatrice, ni d’avoir l’air trop désespéré, même si les messages que j’ai envoyé à ce numéro pourraient prouver le contraire. Je n’en peux plus de ne pas savoir, de mal dormir durant mes nuits à essayer de ne pas imaginer le pire. Surtout que maintenant je sais de quel genre de mec Maddie a pu s’enticher, cet Archie ne s’est pas gêné pour venir toquer à ma porte et me dire à quel point j’avais été une mauvaise mère.

J’avance plus près de cet homme, en espérant qu’il allait finir par dire quelque chose, me montrer qu’il sait de qui je parle et j’ouvre la bouche, retenant une petite exclamation quand il prononce son nom. Je couvre rapidement ma bouche avec ma main, le laissant trouver les mots semblerait-il pour me dire ce qu’il savait, à moins qu’il ne décide de rien me dire. Déjà, il connaissait son nom et il semblait au courant de quelque chose. Mon regard ne quitte pas les prunelles vertes de l’homme et je sens l’angoisse monter en moi quand il confirme l’avoir trouver dans un sale état. “Sale état ? On lui a fait du mal ? ” J’imagine le pire, je sais qu’elle a commencé à prendre de la drogue, mais je ne sais pas jusqu’à quel point elle s’est enfoncé dans la merde.

Je tente de ne pas lui couper la paroles, il semble être avare de ceux-ci, il ne faudrait pas qu’il épuise déjà sa capacité à parler avant que je n’en sache plus sur ma petite fille chérie. La boule de plomb refait apparition dans mon ventre et je baisse la tête pour camoufler les émotions qui remontent en moi en cet instant, ce n’est pas le temps de me mettre à pleurer en plus. Je n’ai pas l’impression d’être plus avancée qu’avant mon arrivée dans cette boutique. “Elle a dit où elle allait ? ” À quel point elle est dans la merde ? Elle refuse de se faire aider, elle refuse de me répondre ou de revenir à la maison. Je veux bien croire qu’elle doit vivre ses propres expériences, mais il me semble qu’elle ne s’y prend pas de la bonne façon. Je renifle et cligne plusieurs fois des yeux avant de relever la tête vers l’homme, essayant de camoufler la peur que j’ai, la peine aussi que j’ai. En regardant dans ses yeux, je peux voir qu’il est sincère, qu’il a essayé. “Merci, j’apprécie vraiment que vous ayez pris la peine de l’aider à votre façon. Ma fille c’est toute ma vie, je suis désolé d’être arrivé aussi brutalement. J’ignore ce que vous savez sur Maddie ou moi, mais ce message qu’elle m’a envoyé m’a donné un peu de courage. ” Je pince les lèvres, elle a vingt ans ma fille, j’avais quitté le nid à quinze ans en l’ayant sous ma responsabilité… Si j’ai été capable de m’en sortir, elle le peut aussi. Je ne sais simplement pas comment lui montrer ma gratitude.

Lorsqu’elle demanda si l’on avait fait du mal à sa fille, sans le vouloir, il avait regardé le dos de ses mains encore abîmés par les coups qu’il avait donné à l’agresseur de la jeune femme. Il n’avait pas ménagé le type, il aurait pu le tuer à vrai dire, si Maddie ne s’était pas mise à pleurer. Il avait morflé pendant des jours, à peine à pouvoir plier les doigts, une douleur qui lui rappelait sans cesse à quel point la colère peut le gouverner. S’il n’était pas tombé sur elle, cette nuit-là, ouais… On lui aurait fait du mal. Mais ce qu’il avait fait, devant elle, tabasser ce mec jusqu’à ce qu’il perde connaissance, ça n’avait pas fait beaucoup de bien au mental de la jeune femme de vingt ans. “ Non. Pas quand je l’ai trouvé… “ Par la suite, dieu seul sait ce qui peut arriver à une jeune femme droguée chaque soir ? “ Juste la drogue. “ Beaucoup trop de mélanges surtout, mais à quoi servirait l’information si ce n’était torturer davantage cette pauvre femme ?

Il ne répondit rien, laissa la brune reprendre contenance après lui avoir demandé s’il savait où elle allait évidemment que non. Lorsqu’elle le remercia, il n’était pas tout à fait à l’aise à son tour, assez pour qu’il se détourne d’elle pour aller chercher un paquet de clope posé sur le bureau. “ Ne sois pas désolé, tu fais ce qu’il faut. “ Il fit signe à la brune de le suivre dehors, juste devant la porte de son magasin bien peu fréquenté. “ Je ne sais pas grand chose sur Maddie… Ou sur vous deux. Je sais qu’elle ne connaît pas son père. J’suppose que c’est pour ça qu’elle est tombée amoureuse du premier mec avec assez de bagou et de charisme pour lui faire croire qu’il sait mieux qu’elle, ce qui la rend heureuse. C’est probablement avec lui qu’elle est à l’heure actuelle, non ? “ Il allumait sa clope et en propose une à la jeune femme. Il planta son regard vert dans celui de Lee, pour qu’elle comprenne bien. “ C’est lui, le problème. Elle se croit heureuse avec ce gars, et il lui a mis dans la tête que tous les autres chercheront à la priver de ce bonheur. Elle est incapable de réaliser ce qu’il fait. Il la manipule, parce qu’elle est naïve et que la drogue majore cette sensation de bonheur, mais plus elle consomme… Moins la drogue fera du bien et plus elle devra en consommer et il a très bien compris ça. “ Il le sait, il l’a vu pendant des années, toute son enfance à vrai dire, jusqu’à ce que sa mère en crève… Sous ses yeux. Et même en confiant cette dure période de sa vie, ça n’avait pas suffit à raisonner cette idiote. Non. Il le savait, il s’était confié pour rien, mais il ne lui en voulait pas, au moins, il avait essayé quelque chose.

Il s’adossa à nouveau, contre le mur, observant la rue déserte. Il aurait pu s’installer dans un coin plus passant, mais au moins, ça lui éviter de croiser trop de curieux. “ Je l’ai laissé partir, alors que je savais que cette parenthèse de lucidité qu’elle a pu avoir chez moi allait se refermer. “ Il n’avait pas suffisamment insisté, il n’était pas doué tout simplement, pour parler aux gens, pour les toucher. Lui, à part frapper ceux qui le méritent, il n’avait pas vraiment de compétences pour aider. D’ailleurs, c’était souvent pour casser des gueules que l’on venait le rencontrer. Il dardait son interlocutrice de ses yeux clairs “ Son mec… Tu ne sais pas où il vit, sinon tu y serais déjà. Mais si tu le trouves, je me chargerai de son cas. Tu as mon numéro. “ Et voila, tout le contraire de ce qu’il voulait faire, c’est à dire… S’impliquer. Mais voir cette femme, ce qu’elle vivait, il connaissait par coeur. Assez pour ressentir une certaine forme de colère, assez pour tabasser un autre gars, s’il n’y avait que ça à faire au final… “ C’est tout ce qu’ils comprennent, tu sais… “ On pouvait bien le traiter de monstre, parce que personne ne savait, ne comprenait pourquoi il agissait de la sorte, parce que ce n’était pas normal de faire justice soi même. Il s’en fichait bien qu’on le regarde avec peur, dégoût ou mépris. Il ne frappait pas au hasard, bien que l’on pensait le contraire, car rarement les victimes portent plainte, parce qu’elles savent ce qu’elles ont fait.

Il baisse les yeux vers ses mains abîmées, je vois bien qu’elles ont soufferts de contusions et de coupures. Je ne sais pas ce qu’il a pu faire pour les mettre dans un tel état, j’imagine qu’il y avait une bonne raison, mais est-ce que cette raison c’est Maddie ? Je n’arrive plus à camoufler mon inquiétude qui ne fait que grimper malgré le fait qu’il me dise qu’on ne lui a pas fait de mal ce soir-là ! Mais la drogue… cette foutue drogue ! J’ignore ce qui peut l’attirer autant dans ce milieu, jamais je n'ai vraiment, ayant d'autres idées en tête, à son âge j’avais une gamine de cinq ans de qui je devais prendre soin, je ne pouvais me permettre de perdre la tête à cause de ce poison. A quel point elle était enfoncée dans ce problème ?

Je le suis, une clope, quelle merveilleuse idée, je crois que j’en ai besoin d’une aussi, je fume plus depuis quelques temps à cause du stress, il va me falloir me calmer un peu, je n’aime pas dépendre de la nicotine, ni l’odeur que ça laisse. Je le suis et je prends la cigarette qu’il me propose avant de prendre appui contre le mur. « Si j’avais essayé de la comprendre un peu elle ne serait probablement pas partie ! » Je regrette toujours les paroles que j’ai pu dire ce soir-là, même si Theo avait su m’apaiser après cette engueulade ! Jamais nous ne nous étions parler de la sorte Maddie et moi, jamais nous n’avions été aussi loin ! « Je n’ai jamais non plus laissé entrer personne dans nos vies, il y a tellement mieux que lui en plus ! Je ne sais pas si elle est avec lui, j’imagine… » Je soupire fort avant de tirer une latte sur la cigarette. « Je sais qu’elle doit vivre ses expériences, mais je n’aime pas qu’on abuse de sa naïveté ! Elle est beaucoup trop gentille, j’imagine que j’aurais dû la préparer au vrai monde… Je l’ai peut-être trop protégé…. » C’est facile de prendre le blâme, de me dire que c’est de ma faute, mais jeunesse doit se faire, nos chemins sont différents, elle n’a pas eu la même enfance que moi, ni les mêmes épreuves. Je ne sais pas quelle histoire est là plus triste au final. Est-ce qu’un jour tout ira bien pour nous ? Saurons-nous trouver un équilibre ? Je lui souhaite de tout cœur de trouver quelqu’un qui saura lui dire les bons mots et en qui elle pourra avoir confiance.

Je tourne le regard vers cet homme que je craignais un peu au départ. Un sourire sur les lèvres, il s’en fait pour ma fille ? « Tu l’as aidé à ta façon, c’est déjà beaucoup et je t’en suis reconnaissante ! En effet, si je savais où il habite j’y serais déjà, mais je ne le fais pas suivre comme il a pu le faire pour moi. Il est venu me menacer un soir en disant qu’il m’avait fait suivre. J' ai froid dans le dos rien que d’y penser. Sauf qu’il ne mérite pas que tu finisses en tôle pour lui. Un jour le karma finira par lui tomber dessus. » On ne peut pas toujours vivre au-dessus de tout sans que ça nous retombe sur le nez un jour ou l’autre. « Maddie a eu de la chance de tomber sur toi, j’espère simplement qu’elle finira par faire les bons choix ! Je ne peux rien faire d’autre en ce moment. Si tu la revois tu peux lui dire que je l’attends ? » Le crie du cœur d’une mère !