24 hours in a day, 24 beers in a case. Coincidence ? (sian)

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Quoi de mieux qu'une soirée sur la plage après une journée de boulot ? Ce n'est pas qu'il n'aime pas son travail loin de là, mais parfois il a envie de frapper la tête de certains clients avec sa planche de surf. Alors, quand Sian et les autres surfeurs avaient proposé une soirée autour d'un feu dans une ambiance détendue, il avait été tout de suite emballer. Après le taffe, il avait fait un détour par sa caravane, histoire de prendre un pochon de weed adapté à son planning de la soirée. Il a aussi fait un détour par le supermarché du coin pour aller acheter un pack de bières, la marque préférée de Sian, parce que lui est loin d'être difficile. C'est les bras chargés qu'il débarque sur la plage, il a aucun mal à repérer sa bande de potes, on va dire qu'ils sont loin d'être discrets. En arrivant à leur niveau, il dépose son pack à côté de ceux que les autres ont déjà ramené, il salut tout le monde de la même façon avec un check de la main. Il finit sa tournée en se laissant tomber à côté de Sian, il profite de l'effet surprise pour lui subtiliser le spliff qui traîne entre ses lèvres. « Merci. ». Il tire une longue barre remplissant ses poumons de cette douce fumée, quand il laisse ressortir la fumée de sa bouche, il s'arrange pour bien tout envoyer dans sa figure, histoire de la frustrer davantage. « C'est qu'elle est pas crade en plus celle-là. ». Petit sourire insolent tandis qu'il tire à nouveau sur le spliff avant de lui rendre comme si de rien était. D'un coup il repense à ce qu'on lui a raconté en fin d'après-midi, faut qu'il obtienne confirmation de sa véracité ou non. « Dit c'est vrai que t'as baissé le short d'un surfeur, parce qu'il a dit que c'était pas un sport pour les filles ou je ne sais quoi ? On m'a dit qu'il en avait une toute petite et que tout le monde c'était bien foutu de sa gueule. ». Il espérait de tout son cœur que l'histoire soit vraie, parce que certains surfeurs avaient vraiment besoin d'être remis à leur place de temps en temps.

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J'avais proposé à tous une réunion de famille. Pas besoin de leur faire un dessin, ils comprennent tous ce que ça signifie. Soirée pépère au bord de la plage, un petit feu juste pour nous éclairer, quoi de mieux ? J'étais assise par terre, les autres arrivaient tranquillement. C'est si bon d'être là avec eux. « Ce serait cool si tu pouvais t'occuper du feu. » Je regarde Dean, un vieux pote, avec un sourire d'ange, en levant les mains vers lui pour lui monter le spliff que je suis soigneusement en train de rouler. « Par contre, celui qui roule pète. » Je prend cet air innocent, grand sourire sur les lèvres. C'est ça le bonheur. J'allumais le bédo, mes poumons se remplissaient de fumée, d'une sensation d'extase. Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, j'avais les doigts vides, plus rien. « Merci. ». Pas besoin de chercher trop loin le fouteur de trouble qui s'étalait à côté de moi et qui en plus s'extasiait de la qualité. Je lui donnais une tape dans l'épaule. « Bah vas-y, fais comme chez mémé. J'te rappelle que c'est souvent toi qui me fournit . . ». C'est qu'il est modeste en plus. Je rattrape le beuz, et savoure une nouvelle bouffée. Mais lorsqu'il me parle de ma mésaventure de la journée, je me mets à rigoler, tousser. « Putain, attends, t'es au courant de ça toi ? » Je tend le joint à Dean qui me regarde depuis tout à l'heure, réclamant son tour, puis je me lève. « T'aurais été là, j'te jure. Tu connais Clyde ? Tu sais le mec qui est parti vivre à Hawaï, parce qu'à ses yeux il est le meilleur surfeur de la planète. » J'étais montée sur un ressort, toute excitée de lui raconter cette histoire. « Comme par hasard, il s’entraînait sur la même plage que moi aujourd'hui et il a pas supporté que je lui fasse deux rides torrides. T'aurais vu sa tête. Alors évidement, il m'a cherché, mais comme j'suis pas une violente, j'ai agis subtilement. » J'attrapais Dean, pour qu'il fasse le cobaye. « J'me suis placée derrière lui discrètement, et j'ai tiré, comme ça ! » en deux secondes, Dean avait le cul à l'air, et tout le monde éclatait de rire.

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Il rigole, après tout il travaille à la plage, dès que quelque chose arrive, il est très vite au courant. « Genre ça te surprend. ». Thad hoche la tête comme un bon petit soldat à la mention du prénom Clyde, il le connait. Le prototype du type qu'il peut pas encadrer, alors si en plus c'est lui qui a subi les foudres de Sian c'est encore meilleur. Sourire appréciateur vers Sian, ce bout de femme a de la ressource, il faut lui reconnaître ça. Double satisfaction d'apprendre qu'elle lui avait mis la misère sur l'eau et sur la terre ferme. Il boit ses paroles et explose de rire autant pour l'histoire que pour la démonstration en direct. « Ça c'est ma pote. ». Le pauvre Dean sait plus ou se mettre, s'affolant pour remettre son short en vitesse. « Fais pas cette tête mec, tu t'es fait sianniser c'est tout. Remontre ton froc et rend toi utile, ramène moi une bière. ». Après avoir retrouvé sa dignité Dean le gratifie d'un magnifique doigt d'honneur, ce qui ne fait que relancer son rire. « Je suis bien content de t'avoir de mon côté. ». Il sort sa weed de sa poche pour se mettre lui aussi à rouler, parce que s'il attend patiemment son tour, il risque bien d'être torché avant même d'avoir pu fumer. Il tourne la tête vers Sian en souriant et lui montre la weed dans sa main. « Avec ça, t'as bien mérité d'être mon P2. ». Il écoute un peu distrait les autres en train de charrier de Dean et les différentes discussions qui ont lieu autour de lui. Il a beau rouler depuis des années, ça reste un art, il ne tolérerait pas que quelqu'un fume sur un joint mal roulé par ses soins. Il a une réputation à tenir après tout. Ça lui prend pas bien longtemps avant d'allumer son propre spliff de pouvoir enfin en profiter. Il se penche vers Sian de façon à ce que personne d'autre ne puisse entendre. « Mes informateurs m'ont aussi dit qu'ils t'avaient vu avec un mec... t'as un amoureux ? ». Il forme un cœur avec ses mains tout en affichant un sourire qui vous donne seulement envie de lui mettre une baffe. Il guette sa réaction tout en commençant à siffloter avec sa voix de gamin. « Elle est amoureuse.... ». Il joue avec le feu, mais c'est tellement drôle.

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Thad et moi, on se connait déjà depuis quelques années. D'ailleurs, je crois même qu'il est la première personne que j'ai rencontré. Parfois, j'ai l'impression qu'on se connait depuis toujours. C'était moi au masculin si j'avais dû avoir une paire de couilles entre les cuisses. Mon alter-égo, mon frère, mon meilleur ami. Et cette bande de joyeux tordus, c'était la notre. Je m'écroulais sur la sable frais, juste à côté de lui, lançant au passage un regard à Dean qui galérait à remettre son froc. Je reprenais entre mes doigts fins la bière que j'avais posé à côté de moi. Il n'y avait rien de meilleur. Comme d'hab', j'observais avec minutie les gestes de mon ami. Il dégageait quelque chose de poétique dans sa façon de rouler, j'étais juste admirative. Puis je repensais à Clyde, j'étais heureuse qu'aucun de mes amis ne soient comme lui. « N'empêche Thad, t'aurais vu sa gueule, c'était beau ! » disais-je en posant ma main sous mon menton, pensive. J'aurais pu passer le reste de ma soirée comme ça, mais mon coeur fit un bon dans ma poitrine en entendant les propos de mon frère. « Mes informateurs m'ont aussi dit qu'ils t'avaient vu avec un mec... t'as un amoureux ? » soufflait-il à mon oreille. Je me redressais d'un bon, droite comme un i. J'me foutais de tout en général, je détestais me prendre la tête pour des broutilles, mais là, il était loin d'être une broutille. « Ouais, c'est vrai . . » avouais-je, sourire en coin. Mais rapidement, je me reprend en main, lui lançant une tape dans l'épaule. « Putain, merde ! Tu fais des chier avec tes informateurs ! » balançais-je. « T'emballes pas trop quand même, c'est un peu plus compliqué que ça. » continuais-je en soufflant avant de boire une nouvelle gorgée de bière.

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Rien qu'à voir son langage corporel, il est quasiment certain qu'il a visé juste. Il ne compte pas s'arrêter là dans sa quête d'informations. Le plus étonnant c'est qu'elle avoue aussi finalement, sans même essayer de le nier. Si c'était un simple mec de passage, elle n'aurait même pas pris la peine de confirmer son existence à Thad. Elle l'avait rendu encore plus curieux. Il l'observait en souriant amusé jusqu'à ce qu'elle lui balance une tape dans l'épaule. Tout de suite, il s'agrippe dramatiquement l'épaule comme s'il s'était pris une balle. « C'est pas de ma faute, tout le monde vient me raconter des trucs, tu sais bien que j'aime pas les potins moi en plus. ». Il prend une pause, tire sur son joint. « Enfin à part quand ces potins te concernent bien sûr. ». Il se retient de poser plus de questions quand elle mentionne que c'est « compliqué », il espère juste que ce n'est pas un gros goujat qu'il aura besoin d'aller menacer à un moment ou à un autre. « Dit moi juste son prénom et je te promets que je le mentionne plus de la soirée ? ». Il met une main sur son coeur pour lui montrer sa sincérité, sachant pertinement que si c'est un prénom ridicule ou un truc dans le genre, il risque de passer toute la soirée à se foutre de sa gueule. Elle s'apprête à lui répondre quand un éclair de génie lui traverse l'esprit, enfin ce qu'il croit être un éclair de génie. « C'est Ollie c'est ça ? ». Pour lui c'était logique, si elle ne lui en avait pas parlé avant, c'était parce qu'elle sortait avec son pote et qu'elle avait eu honte de lui en parler après l'échec de leur premier rencard organisé par ses soins. « Je reste sur mes positions, je veux être le parrain de votre premier enfant et que Thad soit son deuxième prénom. Arrange toi pour que ce soit un garçon, j'ai pas encore trouvé comment féminisé mon prénom. ». Une fois parti dans ses délires, difficile de l'arrêter.

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J'étais en colère, folle de rage de savoir que j'étais capable d'alimenter les ragots de ce genre. J'avais toujours détesté ça. « C'est pas de ma faute, tout le monde vient me raconter des trucs, tu sais bien que j'aime pas les potins moi en plus. » Je serrais les dents, j'étais exaspérée et je le regardais avec ce regard qu'il connait si bien, celui de la fille qui lui en veut sans trop lui en vouloir non plus. « Dit moi juste son prénom et je te promets que je le mentionne plus de la soirée ? » J'étais bonne pour en entre parler pendant toute la soirée, et je n'avais pas vraiment envie d'aborder le sujet, pas de cette façon, pas tant que je ne saurais pas où je vais et dans quoi je m'enfonce. « Va te faire foutre Thad ! » disais-je en lui prenant son joint des doigts. Je tirais dessus comme une droguée en manque, comme une fille essayant de cacher son malaise. « C'est Ollie c'est ça ? » Je m'étouffais à cette réplique, toussant, crachant mes poumons. Et une nouvelle fois, il partait dans ses délires. « Non mais t'es dingue ? ? » disais-je en reprenant mes esprits. « Sérieusement, tu sembles oublier que mon "rencard" arrangé avec ton pote a été un gros désastre, la soirée la plus pourrave de ma vie, sois gentil, oublies cette idée ! » Je laissais échapper un rire en pensant à cette soirée, c'était bizarre. « Tu me connais mieux que quiconque et tu m'arranges un rendez-vous avec ton pote qui ne me ressemble pas du tout, t'as pas assuré sur ce coup là Hogan. » De temps en temps, j'aimais l'appeler par son nom de famille, histoire de l'emmerder un peu.

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Privé de son joint, il ressemble à un gamin à qui on vient d'arracher son doudou, une petite mou sur le visage. A voir sa réaction, aucun doute que la flamme n'était toujours pas là entre Sian et Ollie. En même temps, ce n'est pas comme s'il avait vraiment pensé un jour que ces deux-là étaient compatibles. Voilà comment il se fait remercier pour avoir essayé d'aider un bro. Il est obligé de rigoler quand elle décrit leur rencard comme le plus raté de toute son existence. Rien que pour avoir réussi à emmerder Sian, il n'est pas mécontent de son coup. « Tu sais comment t'es quand t'as pas baisé depuis un moment, j'essayais juste de faire une BA pour tout le monde. ». C'est ce qu'il aime avec Sian, même si c'est une fille, il peut lui parler, la taquiner comme un pote sans qu'elle prenne la mouche dans la seconde. Il essaye furtivement de reprendre son joint, mais il n'est pas assez rapide et manque son coup. Son esprit est rapidement occupé par la scène qui se joue quasiment au ralentit en face de lui. Le grand ébahit, enfin autant que ce qu'il est capable après tout ce qu'il a déjà fumé. Son ton d'un naturel si gai et amical se transforme vite pour devenir agressif. « Vas-y tu soûles, on t'as déjà dit quinze millions de fois de pas jeter ton mégot n'importe où ! ». Il a déjà une tolérance très limitée en ce qui concerne les pollueurs en général, mais encore plus quand sa plage chérie est en jeu. Il jette un regard vers Sian, sachant très bien qu'elle pense la même chose que lui et qu'elle serait capable de sauter à la gorge du type de la même façon que lui. « Je m'en bas les couilles que tu saches pas où tu l'as lancé et qui fasse noir, tu te démerdes, mais tu le retrouves. ». Il se retient d'ajouter une menace si jamais le mec ne s'exécute pas, espérant qu'il coopère. Sa survie en dépend.

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Ouais, je l'avais privé de son joint et c'était ma façon de le punir pour interférer dans ma vie personnelle. En y réfléchissant, je m'en moquais, cette relation se passerait comme toutes les autres et ne durerait pas plus de trois moi, alors pourquoi en faire tout une montagne. « Tu sais comment t'es quand t'as pas baisé depuis un moment, j'essayais juste de faire une BA pour tout le monde. » Et je manquais une nouvelle fois de étouffer, c'est dingue comme les choses avec lui sont si simples. On peut parler de cul sans honte, se dire les pires choses, on est toujours là, à déconner comme des abrutis. « Tu m'étonnes, non mais je m'en fous, tu le sais, finalement, c'était assez fun, mais bon ce mec, même pour tirer un coup, j'en voudrais pas. » Parce que pour le moment, j'suis complètement perdue, à cent milles lieux sous les mers. Finissant le joint entre mes doigts, je restais silencieuse, j'observais la beauté du spectacle, les couleurs rouges/orangées de ce feu me transportent dans un autre univers, ou alors c'est peut-être Marie-Jeanne qui fait son effet. Et là, j'entend Thad qui s'emporte. Je relève les yeux, et j'découvre cet abruti qui commence à faire le malin. J'me lève d'un bond, me dirigeant vers lui, je l'incendie à mon tour. « Putain mais t'es vraiment qu'un gros con toi ! Sérieux, à ta place, je me mettrais à chercher tout de suite, c'est un vrai pitbull. » Je désignais Thad qui le regardait avec fureur. Mais non, le petit con avait envie de faire le malin. Il bougeait dans tous les sens. Grâce à quelques techniques de self-défense, j'avais ma main derrière sa tête, et je lui collais le nez dans le sable. « Maintenant, arrêtes de faire ton malin, j'déconne pas avec ça gros alors si tu veux pas que j'te fasse bouffer les grains de sable un à un, dépêches toi de trouver ton mégot. » Une nouvelle fois, je choquais tout le monde, non je ne suis pas une violente, mais quand il s'agit de la nature, je ne me contrôle plus.

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La blonde est beaucoup plus nerveuse que lui, parce que même s'il a réagi verbalement de façon assez violente, elle est déjà debout à fondre sur le pauvre mec. Oui, oui, pauvre mec parce qu'il se doute bien de ce qui va s'abattre sur lui. Même si la situation n'est pas vraiment drôle, il ne peut pas s'empêcher de rigoler. Surtout quand elle essaye de faire croire que c'est lui le pitbull, il est loin d'être violent, même avec les cons de ce genre. « Tu devrais plutôt te méfier d'elle. ». Avant même que qui que ce soit ait le temps de réagir, le type se retrouve le nez dans le sable et il se remet de plus belle à rigoler. Cette scène lui rappelle vraiment quelque chose. Malgré les menaces de Sian, le mec semble vouloir le faire bonhomme, quelque chose à propos de ne pas se faire maitriser par une fille ou un truc dans le genre. « Des fois j'ai l'impression qu'elle est catcheuse plus que surfeuse... ». Il avait lancé cela en direction des autres, essayant de détendre un peu l'atmosphère, ce serait dommage de gâcher la soirée de tout le monde à cause d'un crétin. Le type a encore la tête assez proche du sable, la blonde au-dessus de lui à lui donner des ordres. Thad décide de s'approcher pour aller rajouter son grain de sable également. Il s'agenouille à la hauteur du mec pour qu'il l'entende bien. « Elle blague pas. Une fois j'ai eu le malheur de lui dire qu'elle avait un sein plus gros que l'autre, comment te dire que j'ai eu peur de plus jamais réussir à faire d'enfants si tu vois ce que je veux dire. Arrête tes conneries c'est pour ton bien. ». Il n'ose pas vraiment jeter un regard vers Sian en se relevant. Parce que d'une, il avait juré de ne jamais raconter à personne cette histoire de sein plus gros que l'autre, mais aussi parce qu'il a peur de ne pas réussir à contenir son rire. « Qui veut une bière ? » dit-il joyeusement en se rapprochant du petit groupe.

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T'es folle de rage, t'as vraiment l'impression que tous tes actes, c'est juste du vent. Maintenant, t'es en train de martyriser ce pauvre gars. T'aimerais en rire, mais tu ne peux pas. Bien que Thad faisait tout pour détendre l'atmosphère. Tu décidais de le lâcher, amère, mais pas résignée. Après tout, la colère ne dure jamais longtemps chez toi. Quoi qu'il en soit, il devra le retrouver ce putain de mégot, tu t'en faisais la promesse. Te redressant, tu jetais un regard aux autres, morts de rire après une des nombreuses anecdotes de Thad. Tu esquisses un sourire forcé, levant les yeux au ciel. T'avais envie de le frapper une nouvelle fois, juste pour avoir balancé ça. « Est-ce que j'raconte moi que t'as une couille qui pend plus que l'autre ? Si t'étais pas tout le temps en train de te balader à poil, je ne l'aurai pas remarqué. » lançais-tu à ton ami, retrouvant finalement ton sourire et ta joie habituelle. Tu retournais t'asseoir près du feu. « Envoies une bouteille ! » Tout ça t'avait donné soif et t'étais pas contre une nouvelle bière. Les fesses calées dans le sable humide, tu restes silencieuse un long moment. Même avec cette obscurité, tu continuais d'observer les vagues. « Bon, c'est quand vous nous pondez un mini vous, pop' et toi ? ». Tu demandais ça le plus sérieusement possible. Ils étaient un peu ton idéal au niveau couple. Toi qui ne sait jamais sur quel pied danser.

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La réplique de Sian ne tarde pas à arriver, au lieu de l'irriter cela a plus le don de le faire rigoler. Surtout que ça lui donne les munitions pour en remettre une couche. « Personne t'obliges à étudier mon paquet non plus t'sais. Après tu t'étonnes que tout le monde pense que t'es folle de moi. ». Il se dirige droit vers les packs de bière, en profitant pour mettre un peu de distance entre lui et Sian et éviter les représailles physiques de sa part. Certes les gens pensaient souvent qu'ils étaient en couple, mais il avait légèrement exagéré le truc en laissant penser que tout venait de la blonde. Il se saisit de plusieurs bières et s'occupe de faire la distribution, les décapsulant même à l'aide de son briquet. Gardant le meilleur pour la fin, il va rejoindre Sian assise sur le sable. Il enfonce une des bouteilles de bière dans le sable juste devant elle et s'assoit à ses côtés. Alors qu'il vient de prendre une grosse gorgée de bière, elle lui pose une question plutôt innattendue ce qui a pour résultat de le voir recracher un peu de sa bière. Tant pis si Sian en a reçu, c'est de sa faute après tout. « Moi qui croyais que tu voulais porter mes enfants. ». Il prend une tête triste pendant une seconde, avant de finalement sourire pour lui répondre plus sérieusement. « Pas pour tout de suite, je te laisse encore du temps pour te faire la main sur Dan. J'espère vraiment que Poppy sera pas une mère poule aussi chiante que Kim. ». Il adorait son ami, mais elle avait tendance à être assez étouffante quand il était question de son fils. C'était un miracle qu'elle arrive parfois à confier son fils à Thad et Sian sans sa surveillance. Tout en gardant sa tête sérieuse il continue de parler. « Puis y a le mariage d'abord, vu qu'on attend pour...enfin tu vois. ». C'est un miracle qu'il ait réussi à garder une tête sérieuse pour sortir ça, il est obligé de se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas se mettre à rigoler. Le mariage est quelque chose qu'il n'a même jamais envisagé et l'idée qu'il aurait pu rester un an avec Poppy sans baiser est juste délirante.

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