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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 comme un fou va jeter à la mer. (pâris)

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MessageSujet: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 0:01

Bon, bordel de pain, tu vas te couper oui ? Elle rage. Elle s'énerve. Ça fait plusieurs jours déjà que tout déraille. Sa récente rupture avec Emrys en est, bien évidemment, la cause. Même si Pandore n'avouera jamais comme ça l'atteint, elle qui avant ça, se proclamait fière et libre, elle ne peut que constater que ça la dévore bien plus que prévu. Du coup, elle répartit sa colère sur un peu tout ce qu'elle peut. Et quand ce n'est pas su son meilleur ami de colocataire, c'est sur la baguette du midi. Et puis... « Aie ... ! » crie-t-elle soudain, lâchant le couteau qui rebondit sur le sol. Le pain est tâché de sang et elle passe cinq bonnes secondes à regarder sa main d'où s'échappe le liquide visqueux, s'infiltrant au dehors par une plaie courant de l'index jusqu'à l'autre bout de la paume. Elle met directement la main sous l'eau. Un vieux réflexe peut-être et ça lui arrache un cri. Elle prend la première chose qu'elle trouve, c'est-à-dire le torchon de la cuisine, et s'enroule la main dedans. La vue du sang ne la dérange pas trop. C'est juste la douleur qui lui fait un peu tourner la tête. Bien sûr en plus, l'appartement est désert ! Histoire que personne ne s'inquiète de trouver un couteau ensanglanté dans la cuisine, elle le passe rapidement sous l'eau avec sa main libre, et balance la baguette à la poubelle. Bon, maintenant, direction l'hôpital.

« Gardez la monnaie. » Elle claque la porte du taxi avec une grimace. En plus c'est sa main droite, mais qu'elle idiote ! Soupirant, elle marche d'un pas pressé jusqu'aux urgences, absolument pas paniquée pourtant du chiffon imbibé de sang autour de sa main. Le chauffeur de taxi, lui, avait l'air bien plus inquiet qu'elle. Mais à ce moment-là, Pandore a juste mal. Et elle a juste envie d'entendre qu'elle pourra de nouveau tenir un stylo dès le lendemain. Elle franchit les portes, et on s'occupe d'elle directement. Elle est conduite dans un salle où elle est seule, le genre de salle blanche et pure qu'on trouve par centaines dans un hôpital, le genre de salle qu'elle déteste. Ça l'angoisse. Elle tâche de rester docile, attendant que l'infirmière qui s'occupera d'elle arrive. Elle a intérêt à se bouger cette grognasse parce que... La porte s'est ouverte. Ce n'est pas une infirmière. Mais un infirmier. Son regard s'illumine. Elle ne pense même plus à sa douleur. « Pâris ! » fait-elle, entre l'étonnement et la joie de le revoir. Ah, le beau brun. Avec toute cette histoire de trahison et de rupture, on pourrait croire qu'elle l'a presque oublié. Presque.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 0:39


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Mes supérieurs semblaient réellement m'en vouloir. Ils savaient pertinemment que le service des urgences m'épuisait et que le rythme effréné qui s'y trouvait était loin d'être amusant. Vraiment très loin de l'être. Je faisais défiler les patients, les uns après les autres, et ça me semblait totalement interminable. Certains venaient pour des maux de tête, d'autres pour des blessures beaucoup plus graves. En plus, les médecins étaient des ingrats avec les infirmiers, ils nous méprisaient totalement, nous traitant tels des moins que rien qui n'avaient aucune connaissance en médecine. C'était pourquoi je détestais travailler dans ce service. L'ambiance qui y régnait était épuisante, stressante et tendue. Rien de bon pour un hôpital. Alors, je me taisais, accomplissant simplement mon boulot, et priant pour que la journée se finisse vite. Très vite. Alors que je venais de terminer une nouvelle consultation, une de mes collègues vint me voir pour me prévenir qu'une autre urgence venait d'arriver, et qu'il fallait que je m'en occupe. « Coupure au couteau dans la salle 2B. » J'hochai la tête avant de me diriger vers la salle en question. D'habitude, c'était les médecins qui s'occupaient de faire des sutures, mais vu que les urgences étaient littéralement blindées, les infirmiers en capacité de les faire devaient aider les internes. Pressant la poignée de la salle, je l'ouvris, avant d'y entrer. « Pâris ! » Je fus quelque peu surpris par cette patiente qui était en connaissance de mon nom. Levant les yeux vers cette dernière, mes yeux s'illuminèrent de mille feux instantanément. Entre joie, inquiétude et étonnement, je ne savais plus quel sentiment avait pris le dessus. « Pandore, quelle surprise. Je ne pensais pas qu'on se reverrait ici.» dis-je avec une once d'amusement bien que la situation était loin de l'être. Posant alors mon regard sur le torchon ensanglanté enroulé autour de sa main droite, je m'avançais vers elle. « Tu peux t'asseoir ici. Tu vas visiblement avoir besoin de points de suture. » lui proposai-je en désignant la table de consultation. M'asseyant sur un tabouret, je me saisis délicatement de sa main, enlevant le nœud du torchon le plus doucement possible avant de mettre à nue la plaie ensanglantée de la jeune française. « Tu ne t'es pas ratée.» dis-je en grimaçant légèrement. Inutile de préciser que ce simple contact avait une fois de plus fait naître des milliers de frissons en moi. Je me sentais quelque peu coupable d'être heureux de la revoir alors qu'elle, elle souffrait. Mes yeux, presque dans un automatisme, vinrent rechercher les siens, qui n'avaient décidément pas perdu de leur splendeur.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 0:59

Elle le voit. Elle voit son visage s'illuminer et c'est peut-être la première preuve qu'elle a qu'elle n'est pas la seule à être complètement subjuguée par sa présence. « Pandore, quelle surprise. Je ne pensais pas qu'on se reverrait ici. » Elle doit bien avouer qu'elle non plus. Après-tout, elle n'a pas eu l'occasion de retourner traîner près de ce bar. Leur dernière rencontre remonte à un peu plus d'une semaine et elle a l'impression que c'était il y a des mois de cela. Ce dont elle avait peur est bel et bien arrivé : il lui a manqué. En guise de réponse, elle lui offre une petite mine taquine, comme si elle l'avait fait exprès. Tout de même, il y a elle-ne-sait-combien de médecins et d'externes dans l'hôpital aujourd'hui et comme par le plus beau des hasards, c'est sur lui que ça tombe. Le destin est décidément un sacré cachotier. « Tu peux t'asseoir ici. Tu vas visiblement avoir besoin de points de suture. » Décidant d'être docile, elle s'assoit à la place indiquée, lui tendant sa main et son bandage de fortune. Lorsqu'il s'en empare, elle frémit mais se laisse faire, complètement concentrée sur son contact. Ça lui évite de trop penser à la douleur de la plaie à nue. Elle se redresse un peu pour la contempler elle aussi, et constate que ça n'est pas très joli à voir. « Tu ne t'es pas ratée » - « J'étais distraite. », donne-t-elle comme simple excuse, comme en écho à leur dernière rencontre, comme si elle lui sous-entendait que même à distance, c'était lui qui lui faisait tourner la tête. Elle observe son visage, son si beau visage, mais soudain il relève les yeux et croise les siens. Coupable d'avoir été prise en flagrant délit d'admiration, elle le détourne brièvement, prenant pour alibi sa blessure. Mais elle ne résiste pas bien longtemps à le regarder lui de nouveau. C'est bien plus plaisant, et elle en oublie ce qu'il se passe avec sa main. « Tu crois que c'est grave ? Que ça va m'empêcher d'écrire ? » demande-t-elle, un brin inquiète et cette fois-ci, réellement. Elle a beau taper ses articles sur un clavier, elle les étale d'abord sur du papier, elle ne peut pas faire sans. Elle soupire doucement, avec l'envie soudaine de poser sa tête contre l'épaule de l'infirmier. Ne sachant même pas d'où cette drôle d'envie lui vient, elle fronce les sourcils, la réprimant du mieux qu'elle le peut. « Alors... comment ça va, depuis la dernière fois ? » demande-t-elle poliment, histoire de faire la conversation et de pouvoir entendre de nouveau sa voix. Ses prunelles détaillent encore son visage, et ses yeux quand elle le peut. Si elle avait des rasoirs à la place des yeux, il serait bien écorché le pauvre.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 1:35


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Décidément, nos rencontres étaient véritablement dictées par le hasard. Et à vrai dire, à ce moment précis, dieu sait à quel point je pouvais l'aimer ce hasard. Pandore avait déjà illuminé ma journée, et étrangement, j'avais déjà oublié tous les problèmes de la journée. Cette consultation était une aubaine pour moi. Et je comptais bien prendre tout mon temps, surtout que les sutures n'étaient pas les spécialités des infirmiers en tant normal. Assis sur un tabouret, je pris délicatement sa main dans la mienne, pour enlever le tissu qu'elle avait compressé contre sa blessure. Ce n'était vraiment pas beau à voir. La profondeur de la blessure témoignait de la violence du geste. Elle avait réellement du s'acharner cet aliment avec ce couteau. « J'étais distraite. » Je levai les yeux vers elle, avant de les reposer sur cette plaie que je devais maintenant recoudre. Elle avait du être vraiment distraite alors, pensais-je. Prenant une compresse et un désinfectant, je renversai un peu du produit sur le tissu blanc pour nettoyer la blessure de la belle blonde. « Je suis désolé, ça va certainement piquer. » dis-je, en essayant d'être le plus délicat possible. « Tu crois que c'est grave ? Que ça va m'empêcher d'écrire ? » Mes yeux recroisèrent les siens, avec toujours plus d'admiration dans le regard. Je me rendais compte qu'elle m'avait manqué. Vraiment manqué. « La lame n'a pas l'air d'avoir touché les tendons. Ca devrait aller. » dis-je, sur un ton rassurant. Je me doutais que son métier de journaliste lui demandait l'usage de ses mains, et il était clair qu'avec une cicatrice, ça allait être corsé les choses. « Alors... comment ça va, depuis la dernière fois ? » Mes yeux ne quittaient pas sa blessure sur laquelle je pressais toujours la compresse imbibée de désinfectant pour y nettoyer le sang. « Je vais bien. Un peu fatigué par le boulot, mais ça va.» Elle avait sans doute remarqué mon visage marqué par la fatigue. Ma vie, en ce moment ? Elle ne se résumait qu'au travail, à rien d'autre, mis à part des soirées de beuverie que je m'autorisais lorsque mon moral n'y était pas. « Et toi ? » Je relevais -enfin- les yeux vers les siens, m'autorisant une "pause" afin de les scruter toujours un peu plus précisément, totalement fasciné par leur couleur si claire et pénétrante, me rendant alors compte que je les connaissais pratiquement pas cœur.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 10:00

« Je suis désolé, ça va certainement piquer. » Elle ne veut pas se montrer faible comme une fillette mais pourtant, lorsque le tissu imbibé de désinfectant touche sa plaie, elle ne peut pas s'empêcher de se tendre légèrement, avant de s'y habituer. Son regard accroche celui de Pandore, qui attend sa réponse. « La lame n'a pas l'air d'avoir touché les tendons. Ca devrait aller. » Elle ne peut s'empêcher un long sourire, rassurée, sentant une bouffée de soulagement l'envahir. Elle lui adresse un long regard réconforté avant de baisser de nouveau les yeux sur sa plaie. « Je vais bien. Un peu fatigué par le boulot, mais ça va. » Elle le remarque bien. Ses traits sont fatigués, et ça se lit dans son regard. Il ne doit visiblement par arrêter une seule seconde, et elle se demande s'il a une pause. D'ailleurs, elle est surprise que ça soit lui qui s'occupe d'elle ici. « Il ne faut pas oublier de se reposer un peu hein, Pâris... » murmure-t-elle doucement d'un ton presque... protecteur ? C'est peut-être bien le mot, oui. Protecteur. Comme si elle voulait veiller sur lui. « Et toi ? » Elle hausse doucement les épaules, esquissant une grimace vis-à-vis de sa blessure qui l'a piquée soudainement. Ça lui donne l'excuse de ne pas répondre tout de suite. Elle aimerait. Dieu qu'elle aimerait se confier, lui dire que rien ne va plus, qu'il lui a manqué, que l'appartement l'angoisse, que ses nuits sont encore plus agités que la normale, qu'Emrys lui manque, qu'elle se déteste, qu'elle le déteste, qu'elle déteste la terre entière. Mais son regard, plongé dans le sien, lui fait perdre toute notion. Là, les yeux dans les yeux, tout va bien. Alors, elle n'a même pas à mentir. « Ça va. » répond-elle doucement avec les prémisses d'un sourire. Elle se mordille la lèvre, détaillant son visage avant de revenir à ses yeux. C'est la douleur qui la rend si vaporeuse ? Ou est-ce que c'est seulement lui ? « Tu fais quelque chose.. ce soir ? » demande-t-elle alors en se pinçant la lèvre, comme si elle avait dit une bêtise. En fait, la seule idée qu'il puisse refuser, ou lui dire qu'il ne voulait pas la revoir de nuit, ou encore même (et pire) qu'il a quelqu'un, lui tiraille le ventre. Mais elle ne montre rien, détournant néanmoins son regard bleu pour observer sa plaie, qui lui semble moins horrible que l'idée de se prendre une réponse négative.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 15:07


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Je me doutais que le contact du désinfectant sur la plaie de Pandore était loin d'être agréable. Le plus doucement possible, je pressais la compresse contre la coupure de la jeune parisienne afin de la nettoyer un maximum pour pouvoir faire les sutures. Après avoir fini ce geste, je jetai le bout de tissu maintenant ensanglanté dans la poubelle qui se trouvait sur un chariot médicalisé, à côté de moi. « Il ne faut pas oublier de se reposer un peu hein, Pâris... » Mon simple prénom sortant de ses lèvres m'avait troublé. Avait-elle dit ça sur un ton protecteur ? Si ce n'était pas le cas, ça y ressemblait beaucoup. Je levai les yeux vers elle, avec un sourire légèrement crispé. « Je sais. Il y a juste beaucoup de boulot en ce moment.» Au fond de moi, je savais très bien que j'étais fautif dans l'histoire. Ben oui, c'était moi qui m'était imposé ce rythme de travail éreintant. J'avais ce besoin de me sentir utile, et ce besoin s'était amplifié ces dernières semaines. J'aimais mon travail un peu trop, et ça finirait par me détruire ma propre santé. « Je vais devoir te faire une anesthésie locale pour te suturer ta plaie. J'espère que les piqûres ne te font pas peur. » finis-je par dire en préparant le produit dans une seringue. Pandore me semblait .. perdue. A ma simple question, elle avait marqué un temps d'arrêt, comme si elle devait réfléchir avant de me répondre. J'avais immédiatement remarqué que quelque chose avait changé. Dans son regard, cette lueur qui brillait autrefois s'était quelque peu estompée, et je m'étais douté qu'elle avait vraiment du s'acharner sur ce couteau pour s'être blessée ainsi. Ces questionnements se bousculaient dans me tête, mais je gardai le silence. Après tout, elle n'avait peut-être pas envie d'en parler, ou bien même, je pouvais très bien fabulé et être totalement parano. « Ça va. » Je m'étais arrêté sur ses yeux dans lesquels je souhaitais chercher la sincérité de ces dernières paroles. Je gardai le silence, me contentant de la regarder, j'en avais presque oublié que cette proximité avec la jeune De Balzac avait provoqué une accélération de mon rythme cardiaque. J'étais obnubilé. Littéralement. J'avais gardé sa main dans la mienne, bien que je n'avais pas encore pratiqué l'anesthésie. « Tu fais quelque chose.. ce soir ? » Je sortis de mes pensées, revenant à la réalité, relâchant sa main. Je mis un temps avant de comprendre que cette question sonnait comme une proposition de sortie. Soudainement, ma gorge se noua, je sentais que j'allais devenir maladroit alors que ce n'était vraiment pas le moment de l'être. Dans un geste brusque, je fis vaciller mon chariot en faisant tomber un scalpel au sol que je ramassai immédiatement, gêné par cette perte de contrôle. « J-je quitte le service dans une heure, j'ai pas encore décidé ce que j'allais faire. Enfin .. de toute façon, j-j'ai rien de prévu. » dis-je, en évitant de la regarder afin de reprendre mes esprits. Je me trouvais ridicule à bégayer comme ça ; ça s'annonçait d'être compliqué si déjà je n'arrivais pas à aligner quelques mots avec un minimum de cohérence.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 22:29

Elle aime bien l'appeler par son prénom. C'est comme s'il lui appartenait un peu. Comme si elle en avait le droit. Et puis, elle l'aime bien, son nom. Elle aime bien l'effet que ça lui laisse quand elle le prononce. Elle prend note de son sourire crispé. Peut-être ne devrait-elle pas se mêler ainsi de sa vie ? Ou alors, peut-être cela n'a rien à voir. Il la trouve tellement qu'elle ignore comment se comporter avec lui. « Je sais. Il y a juste beaucoup de boulot en ce moment. » Elle hoche la tête. Elle n'imagine pas vraiment ce que ça fait de faire partie de ce milieu, de sauver des vies tous les jours. Elle, elle les détruit. Elle hoche doucement la tête, se promettant de se montrer moins... moins intrusive ? C'est peut-être ça, le mot. « Je vais devoir te faire une anesthésie locale pour te suturer ta plaie. J'espère que les piqûres ne te font pas peur. » Elle n'aime pas les piqûres. Enfin, pas au point de s'évanouir comme certains, mais au fond, qui aiment les piqûres, hein ? « Je la supporterais, t'en fais pas. » lui assure-t-elle avec un petit sourire. De lui de toute façon, là sur le moment, il lui semble qu'elle supporterait tout, même s'il lui amputait le bras. Enfin bon, c'est un peu extrémiste là... Elle se laisse faire, gardant son regard sur son visage, ça lui permet de se concentrer sur autre chose que la douleur. Alors elle regarde sa peau si douce, qu'elle aimerait caresser, et ses beaux yeux, et ses lèvres qui... Elle lui demande ça comme ça. Soudainement, spontanément, elle s'entend le dire avant de l'avoir réellement pensé. Elle a soudain peur qu'il lui offre un refus cuisant. Elle baisse les yeux, mais angoissée à l'intérieur d'entendre sa future réponse, elle relève très vite les yeux vers lui, suspendue à ses lèvres. Il fait tomber son scalpel et bouscule le petit chariot à côté. Elle ne peut pas s'empêcher de rire légèrement, pas pour se moquer, juste parce que quelque part elle s'imagine que c'est... à cause d'elle ? Est-ce qu'elle le perturbe autant qu'il la perturbe elle ? « J-je quitte le service dans une heure, j'ai pas encore décidé ce que j'allais faire. Enfin .. de toute façon, j-j'ai rien de prévu. » Elle sait qu'elle devrait se borner à être plus discrète mais elle n'y parvient pas. Elle sourit comme une imbécile. Elle regarde sa montre, heureusement sur son poignet gauche et donc celui qui n'est pas immobilisé entre les mains expertes de Pâris. « Une heure... ça me laisse le temps de préparer un petit quelque chose pour ce soir. Mes colocataires seront tous de sortie, alors on peut même... aller chez moi. Ça changera de la rue ou d'un bar. » Elle propose ça et puis se met à rougir. Son coeur bat la chamade... Rappelez-moi, pourquoi se permet-elle ainsi de l'inviter chez elle ? Par manque de compagnie peut-être ? Par manque d'affection ? Par envie ? Elle n'en sait rien. Elle baisse les yeux vers sa main et d'une petite voix, souffle : « Au fait, tu peux y aller hein, pour les points. Je suis prête. » Elle serre doucement ses doigts sur les siens mais ça lui fait faire une grimace de douleur; alors elle rouvre la main, détournant le regard, ne comprenant pas vraiment ce qui lui prend.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMar 9 Juil 2013 - 23:17


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Ces dernières semaines, les réflexions sur ma fatigue avaient fusé. Mais les gens ne semblaient pas comprendre que c'était bien plus qu'un métier pour moi. Je ne m'autorisais que des pauses pour pouvoir manger et encore, il arrivait que je saute cette étape lorsque les services étaient remplis. Alors je maigrissais à vue d’œil, et pour me détendre, il m'arrivait de sortir le soir au bar, pianotant pendant une ou deux heures au clavier, buvant un ou deux verres. C'était certes un loisir plus ou moins malsain, mais ça me permettait de faire le vide dans mes semaines plutôt très chargées. « Je la supporterais, t'en fais pas. » J'hochai la tête, avec un sourire rassurant. Après avoir préparé l'anesthésiant dans la seringue, je lui injectai une petite dose afin d'endormir sa main et par le même biais soulager la douleur, pour pouvoir suturer sa blessure. « Voilà, faut attendre que le produit agisse un peu, et je pourrais te réparer cette coupure. » dis-je en déposant la seringue sur le chariot. Cette proposition m'avait totalement .. déboussolé. Vraiment. Et forcément, à ce moment précis, j'avais deux mains gauches. Heureusement que je n'avais pas encore les fils de suture en main .. « Une heure... ça me laisse le temps de préparer un petit quelque chose pour ce soir. Mes colocataires seront tous de sortie, alors on peut même... aller chez moi. Ça changera de la rue ou d'un bar. » J'étais figé. Je tentai tant bien que mal de reprendre mes esprits, et son regard envoûtant posé sur moi n'arrangeait vraiment pas les choses. Et en plus de ça, mes maladresses la faisaient rire. J'étais sûrement ridicule. « C'est très tentant mais .. t'es sûre que je ne dérange pas ? » dis-je avec un air légèrement gêné. Il était clair que je ne voulais pas "m'imposer" bien que ce soit elle qui me l'ait proposé. J'étais déjà stressé à l'idée de me retrouver en "tête-à-tête" avec elle, elle me troublait à un point où je ne contrôlais plus ce que je faisais. Et pourtant, je pouvais déjà prédire que la soirée s'annonçait d'être exceptionnelle, juste parce-qu'elle serait là. « Au fait, tu peux y aller hein, pour les points. Je suis prête. » Je reposai mes yeux sur sa main qui devait maintenant être sous l'effet de l’anesthésie. Avec une certaine maîtrise de la suture, je pris quelques minutes pour faire passer le fil de par et d'autre de la coupure afin de la refermer avec grande concentration et attention. Tenant sa main dans la mienne, je finis par couper le fil. « Voilà, c'est fini. Tu vas avoir la main engourdie encore pendant une dizaine de minutes. Il faudra que tu viennes retirer tes points dans une semaine.. » Je marquai une pause. « ...et évidemment, tu demanderas l'infirmier Huxley à l'accueil. » Un clin d’œil plein de malice vint clore ces dernières recommandations. Je pris une feuille de consultation que je remplis en notant le prochain rendez-vous pour la belle parisienne, avant de lui tendre. Tout à coup, la porte s'ouvrit violemment, et un de mes supérieurs fit son apparition. « Pâris ! Le service est rempli et ça fait plus d'un quart d'heure que t'es sur la patiente : active ! » dit-il, froidement et avec une arrogance qui me faisait bouillonner de l'intérieur, avant de refermer la porte en la claquant.

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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMer 10 Juil 2013 - 0:41

Quelque part, elle se dit qu'elle pourrait lui permettre de s'évader un peu. Que lui aussi il en aurait bien besoin, que ses yeux sont trop las pour tout le charme qu'il dégage et que ses paupières lourdes menacent de tomber. « Voilà, faut attendre que le produit agisse un peu, et je pourrais te réparer cette coupure. » Elle hoche la tête, docile. Pandore docile, non mais je rêve. C'est bien qu'il l'ait toujours connue que comme ça, d'autres seraient sûrement surpris de la voir ainsi. Elle sent sa main commencer à s'anesthésier petit à petit mais ses yeux et toute sa concentration, eux, restent là, figés sur lui, sur son visage, ses traits, ses expressions. Son coeur bat très – trop – fort, sa main libre est devenue moite. Oui, l'autre, elle ne la sent déjà presque plus en fait... Elle a tellement peur qu'il refuse, qu'il lui sorte une excuse, qu'il ait déjà quelque chose de prévu. « C'est très tentant mais .. t'es sûre que je ne dérange pas ? » Elle se met à sourire, secouant la tête. Comment peut-il penser ça ? Elle se penche légèrement en avant. Ça n'aide en rien, en fait ça complique même les choses mais elle veille à garder une attitude normale. « Si ça me dérangeait, je t'aurais plutôt dis qu'en fait, j'avais un rendez-vous chez le véto pour mon chat qui n'existe pas, ou bien que mon colocataire pourtant absent ce soir avait une urgence et veuille me voir. » Elle lui sourit de plus belle, amusée par ses propres paroles, sa façon à elle de dire que non, ça ne la dérange pas. Au contraire même. Pourtant, ça l'angoisse soudainement un peu. Et si elle faisait un pas de travers ? Elle ne sent même plus l'aiguiller traverser sa chair et la recoller de l'autre côté, comme s'il s'agissait d'une simple écharpe à tricoter. « Voilà, c'est fini. Tu vas avoir la main engourdie encore pendant une dizaine de minutes. Il faudra que tu viennes retirer tes points dans une semaine.. » Elle hoche la tête doucement, contemplant sa main comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art. L'anesthésie masque toute douleur pour l'instant et l'entaille qui lui barre la paume est moins impressionnante. Elle va sûrement en garder une belle cicatrice...  « ...et évidemment, tu demanderas l'infirmier Huxley à l'accueil. » Ça suffit à la rendre toute fébrile de nouveau. Mais sans rire, comment fait-il ? Elle se pince les lèvres. Elle ne parvient plus vraiment à respirer. « E-Euh bah oui, bien sûr. Je m'en souviendrais, c'est promis. Et s'ils me disent que tu n'es pas là, t'auras à faire à moi hein ! » fait-elle faussement menaçante.

C'est là qu'un médecin débarque pour réprimander Pâris et Pandore sent monter en elle une drôle d'indignation. Pour un peu, elle aurait ouvert sa bouche mais elle ne dit rien. À la place, elle se lève, voulant éviter le moins de problèmes à Pâris. Elle s'approche de lui. Près. Très près. « Bon alors je t'attends d'ici une heure.. ou plus, comme tu veux, enfin viens à l'heure que tu veux ok ? Je t'attendrais. J'ai.. toute ma soirée. » Elle sourit, avant de se dresser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. Elle en a le coeur qui s'agite, le cerveau qui déraille. Elle se recule légèrement, avant de se diriger vers la porte et de lancer en guise de salut, balançant sa main dans le vide un : « Et merci pour le rafistolage ! »
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMer 10 Juil 2013 - 1:49


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Il était plus qu'évident que j'avais besoin de penser à autre chose qu'au boulot. Je faisais semblant d'aller bien. Mais non. Je n'allais pas bien. J'avais l'impression que ma vie ne se résumait qu'à l'hôpital. Et c'était -presque- ça. « Si ça me dérangeait, je t'aurais plutôt dis qu'en fait, j'avais un rendez-vous chez le véto pour mon chat qui n'existe pas, ou bien que mon colocataire pourtant absent ce soir avait une urgence et veuille me voir. » Un sourire s'était formé sur mes lèvres suite à sa réponse. C'est vrai qu'elle venait de me le proposer, alors ça n'aurait pas été très judicieux de me dire de passer la soirée chez elle si je dérangeais. « Tant mieux alors, ça me rassure. » dis-je, le sourire toujours collé aux lèvres. Il me semblait que ma journée s'était nettement améliorée depuis que Pandore était là. Elle avait cette faculté incroyable de me faire oublier tous mes problèmes. En fait, c'était une magicienne cette fille. Je n'avais jamais été aussi stressé à l'idée de faire quelques points de suture à un patient. Mais là, ce n'était pas n'importe quel patient. J'avais senti son regard turquoise sur moi, décortiquant chacun de mes gestes, et c'était plutôt très troublant. Après avoir fini de recoudre la blessure, j'imaginai une cicatrice plutôt discrète, assez satisfait des points de suture que j'avais réalisés. « E-Euh bah oui, bien sûr. Je m'en souviendrais, c'est promis. Et s'ils me disent que tu n'es pas là, t'auras à faire à moi hein ! » Le sourire aux lèvres, je finis par lui dire : « Il est hors de question que je te laisse entre les mains de quelqu'un d'autre, alors je serai là, sans fautes. » Et puis, il fallait avouer que c'était toujours une occasion en plus de la revoir. Rien que d'y penser, j'étais déjà pressé. « Bon alors je t'attends d'ici une heure.. ou plus, comme tu veux, enfin viens à l'heure que tu veux ok ? Je t'attendrais. J'ai.. toute ma soirée. » Elle s'était rapprochée de moi, très prés. Mais sauf que là, la nuit ne pouvait pas cacher mon teint qui vira très vite au rouge. Je vis son visage se rapprocher du mien et ses lèvres se poser délicatement sur ma joue. Voilà. Elle m'avait définitivement figé sur place. Je ne pus qu'hocher la tête, avec un sourire gêné. Un vrai gamin. « J-J'essaierai d'être à l'heure. » balbutiai-je du mieux que je le pouvais. « Et merci pour le rafistolage ! » Je la regardai partir, ce qui n'était pas une si mauvaise chose. Mon service était loin d'être fini, et je devais à tout prix me reprendre si je ne voulais pas me faire remonter les bretelles.


Une heure et demie plus tard. (SWITCH héhé )

« Merde, l'heure ! » J'étais déjà en retard d'une demi-heure. Les consultations avaient défilé, et l'heure aussi. Courant dans les longs couloirs de l'hôpital, je rejoignis mon vestiaire afin de troquer ma blouse blanche pour ma veste en cuir. Je jetai un coup d’œil dans le miroir, et je me rendais (enfin) compte que j'avais vraiment mauvaise mine. Remettant ma mèche en place, je pris place dans ma voiture pour me diriger vers l'appartement de la jolie parisienne. L'endroit était imprimé dans ma mémoire, et je trouvai rapidement une place sur laquelle je pouvais me garer. Pénétrant dans l'immeuble, je pris soin de regarder au niveau des boîtes aux lettres à quel étage et à quel numéro se trouvait l'appartement de Pandore. Repérant aussi tôt le nom "De Balzac", je m'empressai d'aller retrouver l'appartement correspondant. Quelque peu stressé devant la porte, je passai une nouvelle fois ma main dans mes cheveux -histoire d'être un minimum présentable- en reprenant ma respiration, quelque peu essoufflé par cet empressement. Mon doigt vint presser le bouton de la sonnette que je pus entendre résonner dans l'appartement, entendant le bruit de pas se rapprochant de plus en plus de la porte.


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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMer 10 Juil 2013 - 3:10

« Il est hors de question que je te laisse entre les mains de quelqu'un d'autre, alors je serai là, sans fautes. » Elle sent son sourire se gonfler de nouveau. Non mais sérieux. C'est si beau, dis comme ça. Comme s'il voulait être le seul à s'occuper d'elle. Comme s'il voulait être le seul à pouvoir panser ses blessures. Elle hoche la tête sans rien réussir à répondre. Son sourire parlera à sa place, non ? Elle ne remarque pas comme il est déboussolé suite à son rapprochement. Peut-être est-ce parce qu'elle l'est aussi. « J-J'essaierai d'être à l'heure. » Elle le trouve encore plus craquant, là, en train de presque bégayer. Après un dernier signe, elle est dehors, la main bandée certes, mais la tête plein d'étincelles.

(SWITCH héhé)

Paniquée. Paniquée, voilà comment elle est ! Non mais c'est vrai, quelle idée encore de l'inviter chez elle ! Elle n'a même pas eu le temps de tout ranger, ses colocataires ne sont pas les plus ordonnés on dira. En plus, elle est en retard. Ses lasagnes – le seul plat qu'elle sait fait et dont elle est sûre de réussir – ne sont pas prêtes du tout, et ... et elle non plus ! Elle essaie de se préparer en vitesse, mais lorsque la sonnette de la porte retentit, elle est... loin d'être prête. Merde ! Les cheveux encore humides, sortie de la douche récemment, elle a un petit chemisier et un short en jeans, autant dire qu'elle a fait simple. Elle n'est pas encore maquillée et peut-être ne le sera-t-elle même pas de la soirée, du coup. En fait, elle est encore moins présentable que lorsqu'ils se croisaient dehors, alors qu'elle aurait cru que là, elle pourrait lui offrir une image d'elle parfaite. Tant pis, elle ne peut pas le faire attendre derrière la porte quoi. Elle court presque jusqu'à celle-ci, choppant ses sandales au passage, les enfilant, avant de lui ouvrir. « Pâris. » Oui, elle a comme le besoin de le redire. Elle s'écarte, ouvrant plus encore la porte. « Entre je t'en prie ! Ne fais pas trop attention, c'est pas très très rangé.. Et j'suis désolée, je suis.. pas très prête, enfin c'est pas grave, mais juste que j'suis pas euh.. 'fin.. » Elle hausse les épaules, bégayant et s'embrouillant toute seule. Oui, elle n'est pas comme elle aurait voulu qu'il la voie. Maquillée, coiffée, finement habillée; Là, elle a l'impression d'avoir tout fait à la va vite. Elle referme la porte, avant de revenir vers lui. « Mets-toi à l'aise surtout. » fait-elle en souriant, laissant ses yeux glisser brièvement sur lui. Elle le trouve superbe, parfait, attendant avec curiosité le moment où quelque chose clochera enfin chez lui. Mais ça ne semble pas être pour tout de suite, visiblement.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMer 10 Juil 2013 - 4:17


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Arrivé en retard à ce "rendez-vous" était vraiment la dernière chose que je voulais faire. Le temps était passé si vite, et j'étais tellement fatigué par cette interminable journée que j'en avais presque oublié la soirée organisée par Pandore. Mes dernières consultations avaient été les plus horribles de la journées : des patients peu commodes, impatients et très désagréables. La totale. N'ayant pas même le temps de rentrer chez moi, j'avais parcouru tout l'hôpital à grandes enjambées, bousculant au passage une ou deux personnes. Une demie-heure de retard .. Elle allait presque croire qu'elle passait après mon boulot. Heureusement, avec un peu de chance j'avais vite trouvé son appartement. Je me tenais à présent derrière la porte qui me séparait d'elle, cherchant la manière dont j'allais l'aborder. « Pâris. » Mon prénom résonnait plutôt très bien lorsque ça venait d'elle. Je la vis apparaître, et elle me semblait toujours plus belle à chaque fois. Un sourire aux lèvres, et voyant qu'elle s'écartait de la porte, j'entrai dans l'appartement le coeur battant toujours aussi fort. « Entre je t'en prie ! Ne fais pas trop attention, c'est pas très très rangé.. Et j'suis désolée, je suis.. pas très prête, enfin c'est pas grave, mais juste que j'suis pas euh.. 'fin.. » Alors que j'avais déjà pris le soin de regarder autour de moi dans la grande pièce qui devait sans doute être le salon, cette dernière parole me fit me retourner vers elle. « Arrête, t'es superbe.. et ton appartement aussi d'ailleurs. » dis-je en posant mes yeux sur elle, un sourire aux lèvres. Lui avais-je révélé à quel point elle m'était parfaite visuellement ? Visiblement, oui. « Par contre moi, je suis vraiment un invité médiocre ; je n'ai pas eu le temps de retourner chez moi et de me changer, ni même de te rapporter quelque chose. Je suis désolé d'être si peu présentable. » J'avais honte de ma propre image à ce moment même. Elle au moins, avait fait l'effort de se préparer .. et moi, je débarquais avec cette mine affreuse, une barbe de trois jours mal taillée, une odeur de tabac froid mélangé avec du parfum. Bref, tout ce qu'il y a de plus repoussant. « Mets-toi à l'aise surtout. » J'enlevai ma veste en cuir que je déposai sur le canapé qui se trouvait au milieu de la pièce. Mes yeux posés sur elle, j'avais bien l'intention d'en savoir toujours un peu plus sur elle. « Les points ne te tirent pas trop ? » dis-je en faisant défiler mon regard sur sa main maintenant bandée.


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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyMer 10 Juil 2013 - 10:10

Frustrée de ne pas avoir le temps de se préparer comme elle l'aurait souhaité, elle a l'impression qu'avant même d'être commencée, la soirée lui échappe déjà. Elle sort à peine de la douche, ses cheveux humides dégringolent son dos en une cascade assez désordonnée. Un peu honteuse, elle le laisse entrer dans l'appartement, se mordillant la lèvre. Quelques affaires à Perry trainent, quelques jouets de Penny,... bref, ce n'est pas forcément très bien rangé, même si ce n'est pas non plus un champ de bataille. « Arrête, t'es superbe.. et ton appartement aussi d'ailleurs. » Son coeur s'emballe, s'embrase, il se barre de sa poitrine tant il bat fort. Il vient vraiment de dire ça ? Est-ce qu'il vient vraiment de lui dire qu'elle est superbe ? Elle ne sait même pas quoi répondre, elle reste sans voix, sans savoir quoi dire, juste là, la bouche ouverte comme une carpe ou la plus stupide des imbéciles. « M-Merci.. c'est gentil. » On dira qu'elle lui répond par rapport à l'appartement, incapable vraiment de faire face au premier réel compliment qu'elle entend de ses lèvres et qui la concernent directement. Elle décide d'oublier ça pour le moment, sinon elle va passer la soirée à ruminer dessus et elle va se laisser gagner par l'excitation. « Par contre moi, je suis vraiment un invité médiocre ; je n'ai pas eu le temps de retourner chez moi et de me changer, ni même de te rapporter quelque chose. Je suis désolé d'être si peu présentable. » Elle fronce les sourcils, surprise de ses mots, surprise de le voir s'excuser ainsi – bien que ça la touche un minimum. Encore de quoi lui prouver qu'il a une éducation de fer. Elle s'approche alors, incapable de supporter l'idée qu'il puisse s'en vouloir pour tout ça, qu'elle trouve bien moins important que le fait qu'il soit venu. Il est là, et c'est tout ce qui compte pour elle. Elle en oublie Perry, elle en oublie Emrys, elle en oublie ses problèmes. Elle s'approche alors de lui, et elle se voit attraper ses mains d'un oeil extérieur comme si elle n'était plus vraiment à l'intérieur de son corps; comme on consolerait un enfant. « Pâris.. si je t'invite, c'est pas pour que tu ramènes quelque chose. Et tu es très bien, comme ça. » fait-elle en l'observant de haut en bas, avec un sourire sincère. S'il avait idée de ce qu'il déclenche chez elle... Parce que « très bien » est un euphémisme ! Elle est certaine que même s'il vient en pyjama ou vêtu d'un sac poubelle, il aura toujours la même prestance. « Les points ne te tirent pas trop ? » Elle lui lâche les mains pour regarder la sienne, un peu engourdie encore, un peu douloureuse. En fait, elle se sent réellement handicapée. Elle relève un regard rieur vers le sien, qui l'électrise. « Non ça va pour l'instant au niveau de la douleur. On m'a donné des antidouleurs à la pharmacie, mais c'est au niveau pratique que ça gêne. Je suis droitière, alors pour faire la cuisine, ou même pour me doucher, je t'explique pas la galère ! » avoue-t-elle en riant. C'est vrai que le fait de ne pas pouvoir mouiller sa main droite, ça complique les choses. Mais elle s'en sort. Enfin, elle essaie. Elle se dévie pour gagner la petite cuisine, juste à côté. Elle vérifie que ses lasagnes au four ne sont pas en train de brûler, ça serait bête de rater en plus le repas, et puis ouvre le frigo, lui lançant de là-bas : « Tu veux boire quelque chose en attendant que ça soit prêt ? Je ne sais pas ce que tu prends en apéritif d'habitude.. Du rouge, du rosé, du blanc ? Une bière ? Quelque chose de plus fort ? » Elle tend le cou pour pouvoir le voir. C'est là qu'elle se rend compte du peu de choses qu'elle connait vraiment sur lui. Si certains trouveraient ça effrayant, elle trouve ça encore plus excitant. C'est un inconnu. Son inconnu.

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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyVen 12 Juil 2013 - 0:37


pandore et pâris.
+ comme un fou va jeter à la mer.


Cette soirée improvisée m'avait clairement mis dans tous mes états. J'aurais voulu faire tellement mieux en arrivant mieux vêtu et avec au moins une bouteille pour la soirée... mais le temps m'avait pris de court. « M-Merci.. c'est gentil. »  Mes yeux revinrent sur elle. Décidément, cette fille m'attirait beaucoup plus que je n'aurais pu le penser. Plus que ça même, elle me fascinait à un point que ça en devenait limite flippant. J'étais assez gêné là, parce-que j'étais arrivé les mains vides et à peine présentable physiquement. Je m'excusai, et je la vis s'avancer vers moi. Je sentis ses mains se saisir des miennes, et pourtant, mes yeux ne parvinrent pas à quitter les siens. Cette proximité était troublante et ce contact déstabilisant. Parce-que d'un côté, j'avais cette irrésistible envie de me rapprocher encore un peu plus d'elle, de sentir sa peau contre la mienne ... mais d'un côté, c'était terriblement dangereux parce-qu'au fond, on se connaissait pas vraiment. « Pâris.. si je t'invite, c'est pas pour que tu ramènes quelque chose. Et tu es très bien, comme ça. »  Les paroles de Pandore eurent l'effet d'une bombe en moi. Se rendait-elle compte de ce qu'elle me faisait ressentir .. ? J'hochai la tête avec un sourire aux lèvres, encore incapable de prononcer le moindre mot tant ce rapprochement m'avait désarmé. « Non ça va pour l'instant au niveau de la douleur. On m'a donné des antidouleurs à la pharmacie, mais c'est au niveau pratique que ça gêne. Je suis droitière, alors pour faire la cuisine, ou même pour me doucher, je t'explique pas la galère ! »  Je fis glisser mes yeux sur sa main, écoutant attentivement les paroles de la belle De Balzac. « Tu m'étonnes, ça doit vraiment pas être facile. Il faudra que t'évites de forcer dessus, et dans une semaine, tout ira pour le mieux.»  dis-je sur un ton rassurant. Alors qu'elle était partie dans la cuisine, je m'avançai vers les quelques cadres photos qui se trouvaient sur un meuble, regardant les visages qui s'y trouvaient. « Tu veux boire quelque chose en attendant que ça soit prêt ? Je ne sais pas ce que tu prends en apéritif d'habitude.. Du rouge, du rosé, du blanc ? Une bière ? Quelque chose de plus fort ? »  Je me retournai alors vers elle, pouvant l'apercevoir depuis la cuisine. « Je vais prendre une bière, s'il-te-plaît. »  dis-je en lui adressant un sourire. Je n'allais tout de même pas commencer la soirée avec de l'alcool fort -que je ne supporterai sûrement pas- et prendre le risque de finir à genoux dans les toilettes de mon hôte. Ça serait vraiment .. gênant pour notre première "véritable" soirée ensemble. Cette soirée me permettrait -ou du moins je l'espérais- d'en savoir un peu plus sur elle. Elle m'intriguait réellement. Peut-être même un peu trop.
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MessageSujet: Re: comme un fou va jeter à la mer. (pâris)   comme un fou va jeter à la mer. (pâris) EmptyVen 12 Juil 2013 - 1:53

Elle voit bien qu'il est tout gêné d'être venu « les mains vides ». Ce qu'il ne comprend pas, c'est que Pandore est simplement ravie du « il est venu », comment, quand, pourquoi, elle s'en fiche; il est là. Simplement là. Alors, elle se dit qu'elle va tout faire pour lui faire disparaître son malaise. C'est le moins qu'elle puisse faire, non ? Elle ne sait même pas comment elle s'est retrouvée là, à lui tenir les mains, tout près de lui, de son visage, de ses yeux. Elle a chaud. « Tu m'étonnes, ça doit vraiment pas être facile. Il faudra que t'évites de forcer dessus, et dans une semaine, tout ira pour le mieux. » Ça ressemble presque à une promesse, mais elle se fait certainement des films. Comme la plupart des filles quoi. Par « c'était sympa » elles entendent « je veux revenir » par exemple. Alors qu'un mec, quand il dit « c'était sympa » il veut juste dire que « c'était sympa », il cherche pas plus loin. Parfois, elle se complait à dire qu'elle est déjà tombée sur des types différents. Perry, Emrys, ... Lui ? « Je l'espère. » avoue-t-elle avec un petit sourire avant de s'échapper vers la cuisine. Autant pour réellement lui servir à boire que pour reprendre ses esprits suite à leur rapprochement. C'est comme l'autre soir, un rien la trouble et c'est déstabilisant. « Je vais prendre une bière, s'il-te-plaît. » Elle ouvre le frigo et en sort deux. Alors qu'elle revient avec, décapsulées, elle le trouve devant un meuble où s'entreposent les photos d'à peu près tous les habitants de l'appart'. Amusée, elle lui tend la sienne avant de regarder les clichés à son tour. Elle se met tout à côté de lui, montrant tour à tour certaines images : « Ça c'est Perry, mon meilleur ami. La petite à son bras, c'est Penny, en fait c'est sa nièce mais quand sa mère est morte, il l'a adopté comme sa fille. De l'autre côté, c'est Poppy, la demi-soeur de Perry. Ouais, en fait, on vit avec la moitié de sa famille quoi ! Là c'est Dasha, notre meilleure amie. Là, nous tous ensemble. Et puis là... » Ses yeux se figent sur une photographie d'Emrys et elle. Deux sourires heureux, des yeux amoureux, un cliché figé dans le temps. Elle sent sa gorge se nouer, mais elle se reprend et tâche de ne rien montrer. « Et ça c'est... de l'histoire ancienne. » fait-elle simplement avant de coucher le cadre. Elle se tourne vers lui, et en embrassant du regard son visage, elle oublie ses tourments. Pandore ne sait même pas pourquoi elle lui a détaillé tout ça. Elle reste un instant comme ça, simplement, avant de sourire. « Je pense que c'est prêt, tu peux aller t'asseoir déjà, j'arrive ! » fait-elle en lui désignant la petite table dans le salon, près d'eux.
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