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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)

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MessageSujet: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyMer 24 Juil 2013 - 0:14


pandore et pâris.
+ let's fade into the sun, let your spirit fly.


Le grand jour était arrivé. J'avais l'impression que cette journée allait avoir une importance capitale dans ma vie et dans mon futur. Je n'avais pas pu fermer l’œil de la nuit, m'imaginant toutes les réactions possibles que mes parents pouvaient avoir en me revoyant, essayant au mieux de rester optimiste, même si c'était évidemment, très difficile car j'étais le pessimisme incarné. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser au pire, de songer au fait que mes parents avaient peut-être tiré un trait sur moi, comme je les avais exclu soudainement et violemment, sans pitié, de ma vie. J'étais frustré, et j'éprouvais des regrets, honteux du comportement que j'avais eu, de cette façon dont je les avais jetés de ma vie. Pandore allait devoir m'aider, me soutenir, pour m'aider à trouver les mots justes devant eux, pour ne pas reculer au dernier moment, et d'assumer mes responsabilités. C'était maintenant que je me rendais compte que j'avais fait une bien belle connerie.

J'avais donné rendez-vous à l'aéroport à la belle parisienne à 9 heures. Le stress montait, et autant dire que j'appréhendais également le voyage en avion. Ces derniers temps, je refaisais ces mêmes cauchemars le soir, dans lesquels je me revoyais dans cet imposant avion qui s'était crashé avec une violence inouïe, tuant sur le coup mes parents biologiques. Des visions d'horreur, sanglantes, et insoutenables. Des cauchemars dans lesquels je tentais de sauver ma famille, secouant mon père pour qu'il ouvre les yeux, prenant ma mère dans mes bras alors qu'elle agonise et s'éteint à petit feu. Puis ... plus rien. Je me réveillais, en sueur, la respiration saccadée, une boule insupportable au ventre. Ça se passait toujours comme ça. Le plus étrange dans cette histoire c'était que je n'étais qu'un bambin d'un mois lorsque cet accident s'était passé. J'avais été ce seul rescapé, un véritable miraculé de dieu. Mais j'avais également été ce petit être privé de ses parents, d'une enfance normale au sein d'une famille bienveillante. Heureusement, j'avais été adopté par la famille parfaite, celle chez qui tout petit orphelin rêverait d'y habiter. Un idiot. J'avais agi comme le plus imbécile des idiots en croyant que je serais heureux en partant avec cette fille à l'aventure. Pauvre naïf. Jetant un coup d’œil à ma montre, il était déjà 8 heures et quart, et l'embarquement se faisait dans quinze minutes. Peut-être qu'elle ne viendra pas finalement, pensai-je silencieusement. Après tout, elle avait sûrement autre chose à faire que de supporter mes histoires de famille barbantes et loin d'être passionnantes. Assis dans la salle d'embarquement, je m'étais accoudé sur mes genoux alors que mon regard semblait fixer un point invisible au sol. J'attendais, écoutant attentivement le tic tac régulier et discret de ma montre. Du plus profond de mon être, j'espérais la voir arriver en urgence, parce-qu'en vérité, j'avais besoin d'elle, de son soutient. Elle me donnait la force et le courage dont j'avais toujours manqué. Il fallait qu'elle arrive. Réellement.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyMer 24 Juil 2013 - 11:46

Cette fois je ne tiens pas l'arme. C'est une autre, là-bas, enfin il me semble qu'il s'agit de moi, mais mes yeux sont dans le corps de la victime. De ce type, aussi effrayé que moi je crois. Le troisième. Le seul que je n'ai pas tué. Alors, à travers ses yeux, au milieu des quatre corps qui l'entourent – deux font partis des siens, et deux des miens – je me regarde, l'arme braquée sur lui. Je peux sentir son coeur battre à tout rompre comme s'il s'agissait du mien. D'ailleurs je n'entends que ça. Juste les battements incontrôlés, irréguliers, comme une horloge géante. Je me regarde, je crois que je vais tirer. Pourtant je sais que je ne l'ai pas fait. Je viens de tuer ses deux complices, et il ne le sait pas encore mais je vais l'épargner. Sans savoir pourquoi. De l'autre côté du miroir, je me contemple. Les traits graves et durs, l'arme au poing comme si j'en avais l'habitude, mes cheveux en bataille, une fine pellicule de sueur sur le front, mais nulle trace de peur. Je cachais déjà bien mon jeu, à l'époque. Et puis on se regarde. Enfin, je me regarde moi-même, du coup. Plongée dans le corps de mon ennemi, je sens comme la peur le tenaille. Je ferme les yeux, puis il y a le bruit clair d'un choc. J'ouvre les yeux. L'arme est au sol, elle me lance un dernier regard et je sais qu'il faut m'enfuir. Alors je me lève précipitamment, quittant la scène d'un crime dont je n'avais plus été le maître. Et là, dans le corps de cet étranger, d'un de ceux qui ont ruiné ma vie, j'en éprouverai presque une certaine pitié. Elle se réveille en sursaut, aspirant l'air goulument comme une noyée. Elle tremble. Sa chambre est noire, elle allume la lumière. Ses yeux bleutés se rivent sur l'auto-radio. Les chiffres clignotent, comme une sentence. 05:47. Soit un peu moins d'une heure avant son réveil. Tant mieux, parce que Pandore ne dormira plus, elle le sait déjà. Elle le sait toujours. Quelque chose dans son cauchemar la dérange pourtant. C'est la première fois qu'elle rêve de cet autre point de vue. La première fois qu'elle jette un oeil de l'autre côté du miroir.

Elle embrasse son reflet dans la glace. Elle se voit comme elle est : fragile, fatiguée, abîmée. Elle soupire. Passe une main dans ses cheveux. Les relève sur sa nuque. Super, maintenant, elle a l'air désespérée aussi. Elle jette un coup d'oeil dans l'appartement. Les autres doivent dormir. Tant mieux, elle n'a pas envie de raconter sa nuit, pas envie de faire semblant déjà, pas encore de raconter où est-ce qu'elle s'en va. Elle ferme la porte de sa chambre, et s'assoit sur le lit. Là, elle fouille dans sa commode et attrape un petit carnet où elle arrache une page blanche. Munie d'un stylo bic, elle griffonne quelques mots. Elle leur dit qu'elle sera bientôt de retour. Qu'ils ne s'inquiètent pas. Qu'elle ne part pas seule. Même en fixant le papier blanc, elle voit encore les yeux qui la fixent. De cet homme parmi les trois. Du seul sur lequel elle n'a pas eu le courage de tirer, parce qu'elle s'est retrouvée en lui. Est-ce pour ça que cette nuit, c'est à travers ses yeux qu'elle a vécu la scène ? Elle écarte les questions et se jette sous une douche brûlante qui la force à penser à autre chose. Elle concentre ses pensées sur Pâris. Est-ce une bonne raison d'y aller ? Elle a l'impression de perdre tout contrôle d'elle-même avec lui, et si par moments ça s'avère un remède efficace contre les tourments qui la rongent actuellement, ça n'en est pas moins effrayant également. L'écosse. T'as toujours rêvé de visiter ce pays, ça te donne une bonne excuse ! Ouais, une bonne excuse pour ne pas s'avouer qu'elle a envie de le revoir, tout simplement. Bien sûr, elle est en retard. La faute à la tenue qu'elle hésite à mettre. La faute à ses prunelles qui s'accrochent à son reflet dans le miroir. La faute à ses cheveux qui ne veulent pas se dompter. La faute aux embouteillages sur la route. La faute à sa valise qui se renverse devant l'aéroport. À sa cheville qui se tord lorsqu'elle court un peu pour atteindre l'escalator. Mais peu importe. Elle y est. 08:23. En retard, oui. Elle le cherche, elle le piste, elle tente de voir sa silhouette dans le hall des départs. Elle bouscule les gens, elle s'en fiche, elle ne le trouve pas ! Enfin, si. Non, pas exactement, disons qu'elle lui fonce plutôt habilement dedans. Elle relève la tête – il est plus grand qu'elle – et son visage s'illumine de suite. Elle fixe ses yeux. Elle oublie le regard de son cauchemar. « Pâris ! Désolée, je te cherchais justement ! » Elle se met à rire doucement, elle est détendue. Elle l'a trouvée, elle a l'impression qu'elle est protégée. « Je suis désolée, je suis en retard... On embarque bientôt, non ? » Elle tourne la tête, elle observe les alentours, le souffle encore court. D'avoir trop couru. Ou de l'avoir touché. Qui sait. Elle plante de nouveau fermement son regard dans le sien. Si beau. Elle cache son trouble derrière son empressement, son énergie, son masque. « Je suis rassurée que tu sois là, qui sait, je me disais qu'il s'agissait peut-être d'un lapin et que tu voulais juste te débarrasser de moi en m'envoyant aussi loin. » Bon arrête de parler, t'as eu une mauvaise nuit et tu racontes que des conneries. Alors ferme-la, Panda ! Bon, ok. Elle lui adresse un sourire enfantin. Naïf. Insouciant. Plein de cet excitation qui caractérise le début d'une dose d'adrénaline. S'engager dans l'inconnu. Sa drogue à elle.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyMer 24 Juil 2013 - 22:13


pandore et pâris.
+ let's fade into the sun, let your spirit fly.


"Mesdames Messieurs, les passagers du vol 189 pour Edimbourgh sont priés de se présenter à la porte d'embarquement D405 en direction d'Edinburgh Airport." J'étais inquiet, parce-que Pandore n'était toujours pas arrivée et à vrai dire, je commençais à me demander sérieusement si elle allait venir. Je regardai une nouvelle fois ma montre, scrutant l'heure avec grande attention, puis je finis par jeter un coup d’œil rapide autour de moi, la recherchant des yeux. Mais, il y avait un monde fou aujourd'hui dans l'aéroport de Bowen, et c'était juste impossible de trouver une personne dans cette foule, c'était comme essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin. Impossible. Un petit sac que je transportais de la main droite, je me dirigeai donc vers la porte où l'embarquement avait commencé. Tout à coup, je sentis une main s'agrippant à moi, avec une pression assez forte pour me faire presque perdre l'équilibre. Elle était là. Elle ne m'avait pas laissé seul, et aussitôt, un sourire vint se dessiner sur mes lèvres, un sourire ravi. « Pâris ! Désolée, je te cherchais justement ! » J'étais réellement soulagé. Sa présence m'était utile, et elle me serait d'autant plus utile pour la suite des événements. « Tu es tombée sur la bonne personne alors. » dis-je assez amusé par cet empressement. « Je suis désolée, je suis en retard... On embarque bientôt, non ? » J'hochai la tête avant de détourner le regard vers la queue de personnes qui s'était créée vers la porte d'embarquement. « Oui, ça a déjà commencé. » Je reposai alors mes yeux sur elle, sur ce regard d'un bleu pénétrant incroyable qui me faisait frémir. « Je suis rassurée que tu sois là, qui sait, je me disais qu'il s'agissait peut-être d'un lapin et que tu voulais juste te débarrasser de moi en m'envoyant aussi loin. » Je ne pus m'empêcher de lâcher un rire discret à cette remarque. « C'est moi qui suis rassuré. Après tout, tu vas quand même devoir supporter mes problèmes familiaux. E-Et puis, j'ai besoin de toi. » Lui avouai-je, un sourire timide sur les lèvres. « Tu viens ? » Je m'avançai avec elle vers le long tunnel qui nous séparait de l'avion, avant d'avoir d'abord présenté mon passeport et mon billet d'avion. Evidemment, j'avais fait en sorte que Pandore et moi soyons ensemble dans l'avion. Le voyage allait être long, très long même, plus de 20 heures de vol, mais c'était une aubaine pour moi, l'occasion d'en savoir toujours un peu plus sur elle. La distance qui me séparait de mes parents adoptifs allaient considérable se réduire, et l'angoisse ne cessait de culminer en moi. Ça faisait deux ans que je n'avais pas remis les pieds en Ecosse, et plus généralement en Europe. Prenant place sur mon siège, je laissai à Pandore la place côté hublot, prenant celle qui se trouvait au niveau du couloir. J'observai les quelques passagers qui s'étaient installés, ayant pris place sur leurs sièges respectifs, me demandant s'ils étaient autant angoissés que moi. Je tentais alors de ne pas me laisser submerger par les visions d'horreur qui hantaient mes nuits, me concentrant sur quelque chose d'autre, essayant du mieux que je pouvais pour ne penser à rien, à rien d'autre que Pandore. Pour cela, je reposai mes yeux sur elle, me concentrant sur son regard océan, alors que ma main vint doucement serrer la sienne. « Merci d'être venue. » Je lui étais reconnaissant pour l'aide qu'elle m'apportait. Parce-qu'elle m'avait encouragé à aller me "réconcilier" avec mes parents. Les gestes de secours commençaient à être exécutés par les hôtesses de l'air et les stewards, gestes qui ne m'intéressaient pas, puisque pour l'instant, toute mon attention était portée sur la jolie parisienne.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyJeu 25 Juil 2013 - 0:30

« Tu es tombée sur la bonne personne alors. » Elle sourit instantanément. Il lui fait un effet qu'elle peine toujours à maîtriser, et pour une fois pourtant, ce n'est pas le mélange combiné de la nuit et d'une légère dose d'alcool ou d'adrénaline, ou bien de la solitude. Non, là ils sont au milieu du monde, en plein jour. Donc c'est bel et bien lui. « Oui, ça a déjà commencé. » Elle suit son regard et voit déjà la file. Elle hoche la tête, se mordillant la lèvre, comme pour s'excuser de son retard. Elle lui avoue alors vite fait qu'elle a eu peur que ça soit une sorte de plaisanterie et ça le fait rire. Est-ce qu'il se moque d'elle ou bien cela l'amuse-t-il réellement ? « C'est moi qui suis rassuré. Après tout, tu vas quand même devoir supporter mes problèmes familiaux. E-Et puis, j'ai besoin de toi. » Suspendue à ses lèvres, elle sent une légère chaleur l'envahir. Personne ne lui a réellement jamais dis ça. Non. Pas même Dexter, pas même Emrys, pas même Perry. Personne. Il a besoin de toi, t'es fière ? Non, en fait, elle est à deux doigts d'être tellement effrayée par cet aspect qu'elle doit se contrôler pour ne pas s'enfuir en courant. Mais son sourire rêveur reste là. « Ça tombe bien, puisque je suis là. » répond-elle doucement. « Tu viens ? » Elle hoche la tête et le suit, entièrement confiante alors qu'elle s'apprête à monter dans un avion avec un quasi-inconnu, qui va peut-être attendre d'atterrir là-bas pour la violer et la tuer. Elle fronce les sourcils, amusée par l'incohérence de ses propres pensées. Après les divers passages de douanes et autres contrôles, ils entrent enfin dans l'appareil qui sera leur lieu de prédominance pendant une vingtaine d'heures. Elle ne remarque rien de l'angoisse que ressent peut-être Pâris au fond de lui. Pandore n'a jamais été dérangée par l'avion. Elle le remercie d'un sourire lorsqu'il lui laisse le hublot – elle a l'impression d'avoir l'excitation d'une gamine qui va pouvoir observer les paysages – et s'assoit, posant son sac sous le siège devant, comme le veut la procédure, avant de s'attacher. Alors qu'elle finit à peine, la main chaude de Pâris s'empare de la sienne et la française relève les yeux, surprise. « Merci d'être venue. » Elle sent ses joues rosir légèrement. Elle se penche un peu vers lui, soutenant toujours son regard dans le sien, répondant alors sincèrement : « Je te l'avais promis. » Elle détourne son regard, prenant pour alibi d'observer les hôtesses de l'air ainsi que les stewart faire leur petit show.

Finalement, l'appareil se met lentement en marche sur la piste. Pandore regarde un instant le hublot, puis serre doucement la main de Pâris en relevant ses yeux vers lui. « Tu as pris l'avion souvent dans ta vie ? » demande-t-elle, naïvement, sans deviner qu'elle posait peut-être le pied sur un terrain miné. Elle se noie dans son regard, et les souvenirs du baiser qu'elle lui a donné à son départ de chez elle la dernière fois lui revient en mémoire. Comment l'a-t-il interprété ? Et elle ? Comment faut-il l'interpréter ? Elle n'en a aucune idée. Il la perd à tel point qu'elle ne se reconnait plus elle-même. Elle d'habitude si assurée (même si ça n'est qu'en extérieur), contrôlée, calculatrice. Elle en devient complètement perdue, spontanée, nouvelle. Elle se sent prête à le soutenir dans toute cette épreuve. À l'aider pour ne pas qu'il se détourne au dernier moment. Elle laisse son regard dériver sur le reste de l'avion avant de soupirer : « Je crois que le voyage va être sacrément long si on ne trouve rien à faire. » La patience, non, ce n'est pas vraiment dans ses qualités. Finalement, elle sent l'oiseau de fer accélérer et sa tête se retrouve vite collée contre son appuie-tête. Inconsciemment, elle serre plus fort la main du beau brun à ses côtés. La voilà quittant Bowen pour quelques jours, alors.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyJeu 25 Juil 2013 - 23:58


pandore et pâris.
+ let's fade into the sun, let your spirit fly.


« Ça tombe bien, puisque je suis là. » Oui, elle était belle et bien là. Et à vrai dire, c'était certainement la chose qui m'importait le plus à ce moment précis. Après avoir franchis ces nombreux contrôles d'embarquement longs et ennuyants, nous étions finalement montés dans l'avion et parfaitement installés. Ou du moins, "parfaitement" matériellement parlant parce-qu'au fond de moi, j'appréhendais. J'appréhendais le moment où l'imposant engin allait s'envoler, quitter la terre ferme pour aller caresser les nuages de ses ailes de fer, tout ça me foutait les jetons, peut-être parce-que je m'imaginais des scénarios tout autant catastrophiques les uns que les autres. J'étais loin d'être à mon aise là, assis sur ce siège, mais je ne laissais rien paraître, ou du moins c'était ce que j'essayais de faire. « Je te l'avais promis. » Je lui adressai un sourire qui répondait au sien. Je savais que j'avais devant moi une personne de confiance, sur qui je pouvais compter. A vrai dire, je me demandai si j'aurais pu franchir cette étape tout seul, sans l'aide de personne. Ça me semblait peu possible. En fait, Pandore m'était indispensable pour franchir le cap des "réconciliations" avec ma famille. Posant mon regard sur nos mains enlacées, j'espérais silencieusement que la mienne ne devienne pas moite, lui montrant alors mon état d'esprit actuel. « Tu as pris l'avion souvent dans ta vie ? » Décidément, Pandore avait le don pour trouver les sujets sensibles. C'était comme si elle arrivait à lire en moi comme dans un livre ouvert, et je ne savais pas vraiment quoi en penser, partagé entre la frustration et la fascination. Je raclai ma gorge nerveusement, le regard fixant un point invisible devant moi. « Une seule fois. Et j'ai failli y rester. » Je déviai alors mon regard sur celui de la belle parisienne, comprenant pertinemment que j'allais devoir lui éclaircir une nouvelle partie de mon sombre passé. « Je t'ai dit que j'étais orphelin, mais je ne t'ai pas dit comme je le suis devenu. » Je marquai une pause, sentant que l'avion commençait à prendre une certaine vitesse, posant ma tête contre le siège, toujours aussi inquiet. « J-Je venais de naître il y a un mois. Mes parents tenaient absolument me présenter à leurs meilleurs amis, qui habitaient à Phoenix. C'est là qu'on a du prendre l'avion.. » L'avion s'était alors définitivement envolé, et ma main n'avait toujours pas quitté celle de Pandore, qui, dans un sens, arrivait à me rassurer. « Durant le vol, les pilotes se sont aperçus qu'il y avait un problème de réacteur sur l'engin. Le pire n'a pas pu être évité. » Je lui laissais deviner la suite des événements, essayant de contrôler le plus silencieusement ma respiration qui était irrégulière et instable. « J'ai été le seul survivant. » finis-je par lui avouer de manière brève et concise, en replongeant mes yeux dans les siens, espérant ne trouver aucune pitié à mon égard. Voilà d'où venait ma certaine paranoïa et ce dégoût pour ce moyen de transport. « Désolé, je ne voulais pas plomber l'ambiance. Parlons d'autre chose. » J'essayai d'arborer un ton léger, décontracté, tout l'inverse de ce que je ressentais à ce moment précis. Ce qui était certain, c'est que je ne voulais absolument pas qu'on se morfonde sur mon sort de pauvre orphelin ayant perdu ses parents dans un accident tragique pendant ces vingt heures de vol. En fait, j'avais appris à mépriser ceux qui éprouvaient de la pitié envers moi. Le passé était le passé. J'avais appris à surmonter ces épreuves et à en sortir toujours plus fort. C'était ça ma force.

« Je crois que le voyage va être sacrément long si on ne trouve rien à faire. » J'hochai silencieusement la tête, totalement d'accord avec sa remarque. « On va bien trouver quelque chose à faire. » finis-je par lui dire, lui adressant un simple sourire. Bien que je m'étais refusé de le faire, mes yeux vrillèrent vers le hublot, laissant apparaître la beauté du ciel et des nuages qui étaient eux-même transpercés par la gigantesque masse de fer. « C'est parti. On ne peut plus faire marche arrière maintenant. » Sous-entendais-je que j'étais encore instable sur ma décision de revoir mes parents ? Pour l'instant, je voulais simplement faire le vide, oublier que je me trouvais dans un avion qui pouvait à tout moment se crasher sur le sol, oublier que j'allais devoir dans une vingtaine d'heures faire mes excuses à mes parents.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyVen 26 Juil 2013 - 1:44

« Une seule fois. Et j'ai failli y rester. » Elle se maudit. Vous ne le voyez pas là, mais à l'intérieur elle est en train de s'automutiler. Il détourne le regard et elle ne cherche pas à le rattraper, le laissant filer. Pourtant le sien reste attentif aux expressions de son visage. « Je t'ai dit que j'étais orphelin, mais je ne t'ai pas dit comme je le suis devenu. » L'avion prend de la vitesse. Par instinct, Pandore serre la main de Pâris dans la sienne, comme pour l'encourager. « J-Je venais de naître il y a un mois. Mes parents tenaient absolument me présenter à leurs meilleurs amis, qui habitaient à Phoenix. C'est là qu'on a du prendre l'avion.. Durant le vol, les pilotes se sont aperçus qu'il y avait un problème de réacteur sur l'engin. Le pire n'a pas pu être évité. » Elle reste muette, elle n'a pas détourné le regard. Elle aimerait s'excuser d'avoir été si intrusive, mais elle veut d'abord le laisser finir. « J'ai été le seul survivant. » Elle déglutit. Non, aucune pitié dans le regard de la française, juste les échos d'une triste révolte contre les injustices du monde. Un mois. Le pauvre n'avait réellement alors aucun souvenir de ceux qui l'avaient mis au monde, arrachés à son cocon après un mois de vie. Trente petits jours. Elle au moins avait profité d'eux pendant vingt-et-un ans. Il tourne sa tête vers elle sans qu'elle n'ait esquissé un seul mouvement, et elle frémit lorsque son regard s'immisce de nouveau dans le sien, et la transperce. « Désolé, je ne voulais pas plomber l'ambiance. Parlons d'autre chose. » Elle fronce les sourcils. « Non, c'est moi. J'ai le don pour poser les mauvaises questions. » avoue-t-elle dans un soupir. Sans trop savoir pourquoi, elle profite de leurs mains l'une sur l'autre pour entrelacer leurs doigts, baissant les yeux pour ne pas affronter son regard. « Le vol se passera pas. Je te le promets. » Comme si elle avait la force de commander dame nature, tiens. Elle relève les yeux avec un petit sourire. « C'est parti. On ne peut plus faire marche arrière maintenant. » Elle cherche son regard, absorbé par le paysage six pieds sous eux. D'un ton assuré, elle affirme alors, avec de la foi pour deux : « Et on ne le fera pas, non. On va aller jusqu'au bout. Tu vas aller jusqu'au bout. »

« Mesdames et messieurs, nous vous annonçons que nous entamons la descente vers Édimbourg, veuillez vous rasseoir, rattacher votre ceinture et relever vos tablettes, merci. » Elle ouvre les yeux et les plisse, aveuglée brièvement par la luminosité. La bouche pâteuse et l'esprit encore embrumé, elle met un moment avant de comprendre qu'elle a la tête sur l'épaule de Pâris, son air chaud chatouillant peut-être son cou, et une crampe intense au bras... au bout duquel leurs mains sont encore là, comme liées à jamais. Elle les détache néanmoins, démêlant leurs doigts en se redressant, étirant son dos endolori. « Outch.. Bon, enfin arrivés, c'est déjà ça. » marmonne-t-elle encore d'un ton endormi, en tournant son doux visage vers le brun à côté d'elle. Perdue, elle se demande s'il fait jour ou nuit au dehors. Elle ne se souvient même plus du moment où elle s'est assoupie, si ça fait dix minutes ou bien trois heures. Elle se souvient juste qu'ils ont parlé. Encore et encore, jusqu'à chuchoter au milieu des autres passagers endormis. Elle frotte ses yeux et sursaute légèrement en sentant les roues de l'appareil toucher enfin le sol de la piste. Elle adresse un sourire à l'écossais, espérant peut-être en avoir également un en retour, comme un troc. « Alors, prêt ? » demande-t-elle, enjouée, peut-être pour faire disparaître les dernières craintes et hésitations qui pourraient animer Pâris. Ses grands yeux clairs le détaillent, marquant dans sa mémoire des traits qu'elle connait déjà pourtant par coeur.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyVen 26 Juil 2013 - 2:55


pandore et pâris.
+ let's fade into the sun, let your spirit fly.


« Non, c'est moi. J'ai le don pour poser les mauvaises questions. » Ça n'était pas de sa faute, en aucun cas. Elle ne pouvait pas deviner ce qu'il s'était passé, alors elle n'avait vraiment pas à s'excuser ni à se sentir gênée. « Ça ne fait rien, ne t'inquiète pas. » lui dis-je, un sourire rassurant aux lèvres, cherchant son regard. C'était tout à fait étrange, car lorsqu'elle avait pour la première fois abordé l'un des sujets sensibles qui pouvaient me faire faillir à tout moment, je m'étais soudainement braqué, allant même jusqu'à refuser de continuer d'en parler et simuler une fatigue extrême pour pouvoir mettre fin à cette conversation nuptiale. Mais cette fois-ci, je le prenais avec une certaine légèreté, peut-être parce-que j'avais développé une confiance aveugle en elle. Peut-être parce-que je savais qu'elle ne me jugerait pas. « Le vol se passera pas. Je te le promets. » Mes yeux s'étaient posés sur nos mains et nos doigts maintenant entrelacés. J'avais l'impression que nous ne faisions plus qu'un, comme ça, formant une symbiose parfaite et idéale. Ces paroles avaient beau être rassurantes, j'étais toujours autant mal à l'aise dans cet avion, ayant l'impression qu'une épée de Damoclès trônait au dessus de ma tête. Moi qui avais une haine et un mépris indéfinissables envers le destin, j'espérais que cette fois-ci, il ne me joue pas des tours et me laisse pour une fois, en paix. « Et on ne le fera pas, non. On va aller jusqu'au bout. Tu vas aller jusqu'au bout. » Mes yeux quittèrent le paysage bleuté et fascinant pour retrouver celui du regard de Pandore qui l'était tout autant. « T'as raison, je vais le faire. » Ça semblait totalement réfléchi et sûr, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions quant aux paroles que j'allais ressortir devant mes parents. Et si mon assurance se perdait au moment venu ? Et si je ne parvenais pas à construire une phrase cohérente devant eux ? J'étais terrorisé, j'avais peur de ne pas être à la hauteur face à eux.

Vingt heures plus tard. J'ouvris les yeux, difficilement tournant la tête pour les poser sur la parisienne. « Outch.. Bon, enfin arrivés, c'est déjà ça. » Finalement, le vol n'avait pas été si terrible que ça. Ou du moins, la présence de Pandore avait du l'améliorer. J'allais commencer à croire qu'elle était ma bonne étoile. Je m'étirai à mon tour, reprenant petit à petit mes esprits. Moi non plus, je n'avais aucun souvenir, je savais simplement que je m'étais endormi la main dans celle de Pandore et qu'elle s'était finalement retrouvée sur mon épaule. C'était tout. « Oui, enfin arrivés. Mon épaule t'a fait office d'oreiller, j'espère que c'était confortable. » dis-je, d'un air amusé, sachant très bien qu'une épaule dure était loin de remplacer un véritable oreiller moelleux et confortable. « Alors, prêt ? » Je posai mon regard sur elle, alors que l'avion avait atterri, enfin. « Je n'ai plus le choix maintenant. » C'était loin d'être convaincant comme réponse. Mais, c'était déjà bien mieux qu'un "non" franc et massif. Sortant de l'avion par un de ces mêmes tunnels que nous avions pris à l'aller, Pandore et moi nous dirigeâmes vers la sortie de l'aéroport, après avoir une nouvelle fois franchi les nombreux contrôles douaniers et autres devoirs administratifs. « Bienvenue à Edimbourgh ! » finis-je par dire avec un air assez enjoué et fier. J'avais rapidement jeté des coups d’œil autour de moi, observant et détaillant cette ville qui me paraissait à la fois si lointaine mais toujours aussi belle. J'étais dans la ville de mon enfance, la ville où j'avais grandi, où j'avais été adopté par cette famille. Ma famille. « Mes parents habitent à quelques pâtés de maison de l'aéroport, on peut y aller à pied, et puis, ça me permettra de te montrer quelques coins de la ville. » Je m'étais retourné vers elle, lui faisant face, cherchant à être rassuré par son regard alors que la pression et le stress s'étaient définitivement emparés de mon être.  
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyVen 26 Juil 2013 - 4:16

« Ça ne fait rien, ne t'inquiète pas. » Elle affiche tout de même une petite mine désolée au bord des lèvres. Quoiqu'il en dise et peu importe son regard rassurant, elle se dit qu'elle aurait dû garder sa langue dans sa poche plutôt que de remuer le couteau dans la plaie. Après une longue durée de vol, l'avion se pose enfin sous un ciel gris mais où Pandore peut déjà distinguer quelques éclaircies, comme si leur arrivée réjouit même la météo. « Oui, enfin arrivés. Mon épaule t'a fait office d'oreiller, j'espère que c'était confortable. » lui dit-il avec un sourire taquin sur les lèvres. Elle hoche néanmoins la tête, et répond franchement, sur le même ton que lui : « Oh oui, et puis... c'est largement mieux que rien. Tu es confortable Pâris ! » ajoute-t-elle finalement, d'une voix enfantine. Une autre, avec lui, je vous dis. « Je n'ai plus le choix maintenant. » Elle secoue la tête, comme pour l'approuver, plongeant son regard dans le sien pour simplement lui transmettre tout son soutien. Non, il n'a plus le choix, et elle ne le laissera pas l'avoir à un seul instant de leur séjour ici. Arrivant enfin au dehors après une succession de passages administratifs, la française ouvre de grands yeux émerveillés. « Bienvenue à Edimbourgh ! » Elle sourit, observant les alentours. Si le paysage est bien loin de celui, aride et plus sec, de l'australie, elle aime ce côté intime procuré par un soleil timide et une végétation bien plus étendue. Elle tourne vers lui un visage rayonnant. « Ça a l'air vraiment ravissant. » Et c'est peu dire qu'elle a hâte d'en découvrir plus. Elle le suit, docile, tenant son sac rempli d'affaires de l'autre côté. « Mes parents habitent à quelques pâtés de maison de l'aéroport, on peut y aller à pied, et puis, ça me permettra de te montrer quelques coins de la ville. » Elle hoche alors la tête, avec un petit sourire. Elle remarque bien qu'il a l'air un peu stressé, et elle ne peut que comprendre. Prise d'une soudaine affection, elle se rapproche de lui, attrapant son bras de sa main libre pour s'attirer elle-même contre lui. « Ça va bien se passer Pâris, fais-moi confiance. » La bonne blague. Faire confiance à Pandore, et puis quoi encore ! Elle marche tranquillement à ses côtés, les yeux émerveillés comme une enfant le matin de Noël. Peu à peu, elle se demande quel rôle elle va jouer, elle ? Elle ignore si elle va devoir assister aux "retrouvailles" ou non. D'un côté, c'est peut-être mieux pas. Enfin, sinon, comment la présenterait-il ? Comme une connaissance ? Mais qui emmène une simple connaissance pour un voyage aussi intime et personnel ? Perdue dans ses réflexions, elle ne s'est pourtant pas éloignée de lui et de sa chaleur rassurante, bien consciente pourtant que c'est lui avant-tout qui a besoin d'être rassuré. « Comment est-ce qu'ils s'appellent ? Tes parents, je parle. » demande-t-elle doucement pour ne pas restée prostrée dans le silence, et histoire de ne pas avoir l'air d'une totale ignorante si elle doit ouvrir la bouche à un moment ou à un autre.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyDim 28 Juil 2013 - 22:48


pandore et pâris.
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« Oh oui, et puis... c'est largement mieux que rien. Tu es confortable Pâris ! » Je lui souris, amusé par cette nouvelle réflexion bien que je savais évidemment que la nuit avait du être courte sur cette épaule dure. Les retrouvailles approchaient à grands pas, et en sortant de l'aéroport, je me rendais compte combien j'étais proche d'eux, de mes parents. « Ça a l'air vraiment ravissant. » J'étais ravi. Cette ville était l'une des plus belles du monde et ça valait vraiment le détour d'y passer au moins une fois dans sa vie. J'adorais l'atmosphère qu'elle dégageait, l'accueil chaleureux des écossais, la beauté des paysages, l'abondance des activités, le charme des ruelles bondées des nombreux bars locaux. J'avais toujours été séduit par la capitale écossaise. Le sourire instantanément collé aux lèvres, j'en oubliais presque le pourquoi de ma venue dans ma ville natale. « Ici, c'est le centre historique de la ville. Mes parents habitent dans ce qu'on appelle le "old town", dominé par le château d’Édimbourg. On peut d'ailleurs le voir d'ici. Juste là. » Dis-je en montrant le célèbre monument du doigt. Ce château m'avait toujours fasciné, c'était certainement ce qui attirait le plus de touristes ici. Cet édifice s'élevait comme par magie, surplombant les collines volcaniques et le centre-ville. Je me rappelais que de ma chambre, j'avais toujours eu cette vue imprenable sur le célèbre château. J'avais passé des heures et des heures à m'imaginer chevalier du haut de mes 10 ans, secourant la princesse qui en était prisonnière. « Ça va bien se passer Pâris, fais-moi confiance. » Mon regard plongé dans le sien, je sentis qu'un frisson parcourait mon corps alors qu'elle s'était rapprochée de moi. Elle avait sûrement remarqué mon malaise, derrière ce masque de mec à l'assurance déconcertante. Je ne pouvais rien lui cacher, et d'un côté, je n'en avais pas envie. J'avais l'impression que Pandore me connaissait depuis toujours, qu'elle savait mes moindres secrets, et pourtant, elle était presque une inconnue. « J-Je suis pas sûr de pouvoir y arriver. C'est peut-être pas une bonne idée finalement. » Je m'étais arrêté, figé en plein milieu des pavés sur le sol, restant immobile, alors que de là où j'étais, je pouvais apercevoir la petite maison de mes parents. Mon cerveau me criait d'abandonner, mon cœur de continuer. Mais à cet instant, mon seul souhait était de me terrer dans un trou, et de ne plus jamais en sortir. Fuir était peut-être la meilleure solution après tout. Mes yeux fixaient cette maison qui ne m'avait jamais quittée l'esprit, celle où j'avais eu la chance de grandir normalement, celle où ces adorables personnes m'avaient accueillie. « Comment est-ce qu'ils s'appellent ? Tes parents, je parle. » Je détournai le regard sur la jolie parisienne, alors que mon allure cardiaque était presque devenue irrégulière. « Rebecca et Douglas. » lui avais-je répondu, alors que je ne semblais toujours pas vouloir avancer. Et puis, je me demandais si je devais vraiment imposer à Pandore ces retrouvailles, et surtout comment allais-je la présenter. La gorge nouée, le regard fixe, le cœur battant à vive allure, j'étais terrorisé. C'était trop. Je n'étais pas sûr d'avoir le courage nécessaire pour frapper à la porte de mes parents.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyLun 29 Juil 2013 - 0:33

« Ici, c'est le centre historique de la ville. Mes parents habitent dans ce qu'on appelle le "old town", dominé par le château d’Édimbourg. On peut d'ailleurs le voir d'ici. Juste là. » Elle suit son mouvement des yeux, avant d'apercevoir, en effet, ledit château s'élevant au-dessus du reste comme un conquérant. Elle se demande même comment elle a fait pour ne pas le voir avant, en fait. Toute excitée comme une enfant, elle demande : « On ira le visiter ? » avant de sourire un peu l'air coupable peut-être, oubliant momentanément qu'ils sont là pour qu'il se réconcilie avec ses parents, et pas pour flâner dans la ville comme deux amants. Elle se mordille discrètement la lèvre. En essayant de le rassurer, elle le voit plonger son regard dans le sien. Étrangement, elle ressent toute sa peur, comme si elle l'aspirait pour la faire sienne. Il s'arrête soudainement et elle suit le mouvement, bien qu'un peu étonnée. « J-Je suis pas sûr de pouvoir y arriver. C'est peut-être pas une bonne idée finalement. » Elle fronce les sourcils. Elle voit son regard dévier du sien, et le détourne à son tour. Elle balaie les maisons des yeux, c'est sans doute une de celles-ci. Finalement, elle lui refait face, posant les mains sur ses avants-bras pour attirer son attention et crocheter son regard. « Pâris, on n'a pas fait vingt heures d'avion pour reculer maintenant, d'accord ? Alors on va y aller. Tu vas y arriver, je le sais, et qu'importe la finalité, ça te déchargera d'un poids après, parce que tu n'auras rien à regretter. » murmure-t-elle, les quelques notes sur un ton adouci. Elle tend la main doucement, caressant sa joue, avant de se rendre compte de son geste et de se mordre l'intérieur de la joue, laissant son bras retomber mollement. Elle détourne un peu le regard, et l'interroge alors sur le nom de ses parents. « Rebecca et Douglas. » Elle hoche doucement la tête. Toujours plantés au milieu de la route, elle finit par relever son visage vers lui. Elle attrape alors sa main, sans aucune hésitation, parce que vu comme Pâris vient de freiner des quatre fers, il va falloir qu'elle ait de la détermination pour deux. « Allez, viens. » fait-elle alors, en faisant quelques pas, l'attirant avec elle, espérant de tout coeur qu'il ne va pas se rebiffer et se dégager. « Ecoute, je pense que le mieux, c'est que je reste dehors, que je ne montre pas. Tu me rejoindras quand ça sera fini, d'accord ? Ou sinon... » Elle baisse les yeux, soudainement hésitante, et lorsqu'elle la relève, ses joues se sont un peu colorées. Elle cherche le regard du beau brun, ralentissant jusqu'à s'arrêter. « ... J'y vais moi. Seule. Et je leur explique toute la culpabilité que tu portes, enfin je leur dis... tout. » Elle sait que c'est un peu déplacé ce qu'elle demande – au fond, qui est-elle pour croire qu'elle sait ce qu'il ressent ? – mais elle veut tout faire pour l'aider. Au fond, elle espère quand même grandement qu'il refuse, elle se voit mal débarquer devant ses parents, comme si elle voulait se racheter elle, et non lui.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyLun 29 Juil 2013 - 1:49


pandore et pâris.
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« On ira le visiter ? » Je lui adressai un sourire, totalement ravi par l'enchantement presque habituel que provoquait Edimbourg. « Passer à Edimbourg sans visiter son château, c'est un sacrilège. » lui répondis-je avec simplicité et malice. C'était comme passer à Paris sans voir la Tour Eiffel ou encore se rendre à Londres sans visiter Big Ben, c'était d'une stupidité sans nom. Il fallait absolument que je lui fasse découvrir ce château que je considérais comme une véritable petite merveille, une réelle fierté patrimoniale et nationale. Et pourtant, l'heure n'était pas vraiment aux réjouissements .. A chaque pas que je faisais, j'étais conscient que je me rapprochai toujours un peu plus du moment fatidique, du moment où je frapperai à la porte de ceux qui m'avaient sauvé de l'atrocité de l'orphelinat. « Pâris, on n'a pas fait vingt heures d'avion pour reculer maintenant, d'accord ? Alors on va y aller. Tu vas y arriver, je le sais, et qu'importe la finalité, ça te déchargera d'un poids après, parce que tu n'auras rien à regretter. » J'étais persuadé qu'elle avait raison, mais la peur que je ressentais semblait me bloquer, littéralement parlant. « T'as raison, faut que je fonce et que j'arrête de penser. » Mes yeux rencontrèrent de nouveau les siens, alors que sa main chaude vint se poser contre ma joue avec une tendresse infinie. C'était loin de me faire retrouver mon assurance, au contraire... Elle me troublait toujours autant, ça en était fascinant, cet effet qu'elle produisait sur moi. Une perte de contrôle. Totale. « Allez, viens. » Je repris mes esprits, me sentant attiré vers l'avant, alors que Pandore m'entraînait à avancer, à ne pas reculer. « Ecoute, je pense que le mieux, c'est que je reste dehors, que je ne montre pas. Tu me rejoindras quand ça sera fini, d'accord ? Ou sinon... » Je restai suspendu à ses lèvres, attendant son autre proposition. « ... J'y vais moi. Seule. Et je leur explique toute la culpabilité que tu portes, enfin je leur dis... tout. » Je fronçai les sourcils. Ça serait complètement injuste et tellement lâche. Elle n'avait vraiment pas à faire ça à ma place, c'était moi le fautif, moi qui avais salement merdé. Elle, elle n'avait rien à voir là-dedans, et je ne pouvais pas me permettre de l'obliger à se dévouer à ma place. Bizarrement, je ressentis une certaine motivation, une certaine honte qui me poussait à aller de l'avant. « J'ai pas le droit de te laisser faire cette tâche ingrate. C'est à moi d'y aller, c'est à moi de réparer mes erreurs, pas à toi. » Je m'étais rapproché d'elle. Je déposai un court baiser sur son front avant de murmurer dans un souffle chaud. « E-et t'es tellement adorable que t'irais t'excuser à ma place .. » Je me redressai, alors que la maison se retrouvait maintenant à quelques mètres de nous. « Attends-moi ici, je ne serai pas long.» Je m'avançai donc vers cette porte, entre peur et détermination, me retournant une dernière fois afin de recroiser le regard océan de Pandore qui me donnerait la force nécessaire pour me jeter à l'eau. Dans un dernier élan, je pris une grande bouffée d'air puis je frappai fermement à la porte, rapidement ouverte par ma mère adoptive. Son regard croisa le mien, et en l'espace d'une demie seconde, elle m'avait reconnu, et s'était automatiquement écartée de la porte pour me laisser entrer. C'était l'heure des réconciliations.

Une demie heure s'était écoulée depuis que j'étais rentré dans la maison de mes parents. Les minutes m'avaient paru éternelles, mais heureusement, ça s'était mieux passé que je ne l'aurais pensé. Au seuil de la porte, je serrai ma mère dans mes bras, déposant mes lèvres chaudes sur chacune de ses joues. « Je serai bientôt de retour, je le promets. » Elle ferma la porte. Voilà, c'était fini. Les appréhensions étaient passées, et j'avais l'impression d'être soudainement plus léger. Mon esprit s'était comme évadé. Et .. Pandore. Mince. Mes yeux cherchaient habilement la jolie parisienne, qui était restée là, pendant trente minutes, m'attendant patiemment. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je l'aperçus, un sourire qui témoignait de mon état d'esprit actuel. « J'aurais du t'écouter depuis le début. » dis-je en lâchant un petit rire, me moquant des craintes que j'avais pu avoir. « Je leur ai tout expliqué, je leur ai dit que j'étais tombé amoureux, et que j'avais été aveuglé. » Je marquai une pause, remettant ma mèche en place. « Ma mère a compris, elle m'a pardonné. Mon père a eu plus de mal, il a été blessé par mon absence et il ne s'en est visiblement pas encore remis. Il est malade, dépressif et ne m'a pas beaucoup adressé la parole. » dis-je en la regardant. « Mais c'est déjà une grande étape d'accomplie. » Soudainement, je baissai les yeux, un peu gêné, le teint légèrement plus rosé. « Ma mère a remarqué que tu attendais là devant, et elle m'a dit que j'avais toujours eu de très bon goûts en terme de femmes. » Un rire discret s'échappa de mes lèvres. J'étais libéré, enfin, de toute cette pression qui s'était exercée sur mes épaules. « Je vais finir par croire que t'es vraiment mon ange gardien. » murmurai-je doucement, comme si je voulais que seule elle entende ces paroles.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyLun 29 Juil 2013 - 2:10

« Passer à Edimbourg sans visiter son château, c'est un sacrilège. » Ravie, elle lui offre alors un sourire rayonnant. Elle l'encourage ensuite, le poussant à aller de l'avant, à ne pas reculer si près du but. À foncer, tête baissée s'il le faut. « T'as raison, faut que je fonce et que j'arrête de penser. » « Je préfère de loin cet état d'esprit ! » agrémente-t-elle avec un sourire charmant sur le visage. Elle l'entraîne alors par la main, comme pour le guider. Alors qu'elle lui propose soudainement d'y aller à sa place, elle voit bien que ça le fait réagir. Au fond, c'est tant mieux, si ça peut le consolider dans l'idée d'y aller lui-même. « J'ai pas le droit de te laisser faire cette tâche ingrate. C'est à moi d'y aller, c'est à moi de réparer mes erreurs, pas à toi. » Il s'est rapproché, et elle a du mal à écouter clairement ce qu'il dit, les yeux rivés sur son visage. Il l'embrasse sur le front et elle laisse s'échapper un sourire serein, bien qu'un doux frisson parcourt alors ses bras. « E-et t'es tellement adorable que t'irais t'excuser à ma place .. » Elle hausse doucement les épaules. « Ça ne m'aurait pas dérangée, de le faire pour toi. » dit-elle, sincère. Enfin, ils sont là, devant ce qu'elle devine être la maison de ses parents. Elle ralentit. « Attends-moi ici, je ne serai pas long. » Elle hoche la tête, lui adressant tout son soutien dans un dernier regard. Elle l'observe s'avancer, comme si elle craignait qu'il ne revienne en courant. Soudain, il se retourne, et elle hoche la tête pour l'encourager une dernière fois, avant de faire quelques pas en arrière.

[...]

Elle s'est d'abord assise. Puis relevée. Plus loin, elle a trouvé un banc. Elle a parlé avec une vieille écossaise du coin, a apprécié son accent brut et dur. Puis elle a de nouveau fait les cents pas devant l'allée, incapable de rester tranquille, angoissée pour Pâris, pour savoir comment est-ce que cela se déroule à l'intérieur. Soudain, un bruit de porte. Pandore relève les yeux, se figeant. Lorsque Pâris revient vers elle, elle constate avec soulagement qu'un sourire orne ses lèvres. « J'aurais du t'écouter depuis le début. » Elle sourit simplement de plus belle, l'encourageant du regard de lui expliquer plus en détail. « Je leur ai tout expliqué, je leur ai dit que j'étais tombé amoureux, et que j'avais été aveuglé. Ma mère a compris, elle m'a pardonné. Mon père a eu plus de mal, il a été blessé par mon absence et il ne s'en est visiblement pas encore remis. Il est malade, dépressif et ne m'a pas beaucoup adressé la parole. Mais c'est déjà une grande étape d'accomplie. » Son sourire toujours présent, elle se rapproche un peu de lui. « C'est parfait alors ! Je suis... tellement soulagée pour toi, et tellement contente que ça se soit bien passé ! » fait-elle, sincère, avec un regard tendre sur lui. Puis il baisse les yeux, et quand il les relève, elle ne peut pas manquer son air légèrement gêné. « Ma mère a remarqué que tu attendais là devant, et elle m'a dit que j'avais toujours eu de très bon goûts en terme de femmes. » Complètement surprise des paroles, c'est à son tour de se mettre légèrement à rougir, ne pouvant pas retenir le léger sourire qui vient fleurir sur ses lèvres. « Oh.. Eh bien, je.. enfin, c'est flatteur. Et tu lui as dis que j'étais qui ? » demande-t-elle à mi-voix, légèrement curieuse et intriguée, c'est vrai. Peut-être ne lui a-t-il rien dit, peut-être lui a-t-il juste dis que c'était une inconnue, une connaissance, ou juste une amie de passage. Elle ne sait pas bien pourquoi, mais elle en serait déçue, quand bien même n'est-elle, à vrai dire, rien de plus. « Je vais finir par croire que t'es vraiment mon ange gardien. » Il a chuchoté, et elle sent ses yeux se mettre à briller légèrement, touchée par ses mots. Elle se penche légèrement vers lui, l'air confident à son tour. « Eh bien.. à défaut d'être le mien, je suis ravie d'être le tien. » Elle fixe ses grands yeux chocolats, avant que son regard ne louche brièvement sur ses lèvres. Un sourire un peu naïf sur son minois, elle se recule alors, brisant l'emprise tenace dans laquelle sa proximité la plonge. Toujours aussi troublant. Elle regarde les alentours, et darde ensuite un regard pour le moins enjoué sur lui. « Bon alors, on fête ça ce soir alors ? » Elle lève les yeux vers le ciel, déjà rosé. En fait, avec le décalage horaire, il doit bien être quelque chose comme le début de soirée, ou peut-être pas, peut-être est-ce juste Pâris qui lui fait tourner les aiguilles au même point que la tête.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyLun 29 Juil 2013 - 2:49


pandore et pâris.
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C'était fait. Enfin. J'avais vaincu mes craintes, mon malaise qui me tourmentait à chaque fois que je pensais à ma famille semblait s'être envolé. Ma mère m'avait accueilli chaleureusement, comme si on ne s'était jamais quitté, alors que pourtant, deux ans s'étaient écoulés jusque là. Deux ans pendant lesquels je n'avais pas arrêté de m'en vouloir, de me maudire d'avoir fait cette erreur monumentale. La famille, c'était sacrée, il n'y avait rien de plus précieux. « C'est parfait alors ! Je suis... tellement soulagée pour toi, et tellement contente que ça se soit bien passé ! » Si elle savait à quel point je l'étais aussi. Tout cela sonnait comme un renouveau, un nouveau départ qui ne pourrait m'être que bénéfique. « Je suis content aussi. Je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien. » dis-je sur un ton presque étonné. Mais finalement, le destin avait été de mon côté, pour une fois. Et puis, il ne fallait pas oublier que j'étais leur fils. Certes, adoptif. Mais leur fils quand même, le fruit unique de leur amour. Et au fond de moi, j'avais toujours eu cette petite lueur d'espoir sur le fait qu'ils ne m'oublient pas. « Oh.. Eh bien, je.. enfin, c'est flatteur. Et tu lui as dis que j'étais qui ? » Je me mordis discrètement la lèvre, un peu gêné par cette question. « J-j'ai dit que tu étais celle qui m'avait poussée à venir les voir. Je crois que ma mère t'apprécie du coup, beaucoup même. » Ben oui, elle leur avait en quelque sorte rendu leur fils. Sans elle, je n'aurais pas pu les retrouver, ma force étant trop faible, et ma peur trop lourde. A croire qu'elle était une magicienne, et que ses mots avaient une influence unique sur moi et étaient dotés d'une force incroyable. « Eh bien.. à défaut d'être le mien, je suis ravie d'être le tien. » Je lui souris, posant un regard tendre sur elle, alors que je me surprenais à scruter (une énième fois) son visage. « Bon alors, on fête ça ce soir alors ? » En effet, il fallait qu'on fête ça. Et j'avais déjà une petite idée derrière la tête. « Evidemment qu'on va fêter ça. Je vais t'emmener dans le bar/brasserie le plus réputé de la ville. » Je connaissais ce bar mieux que n'importe qui peut-être. J'y avais travaillé en tant que barman et serveur, c'était d'ailleurs l'endroit où j'avais rencontré cette fille. Mais pour l'instant, je ne voulais pas penser à elle, ni à personne d'autre. « D'ailleurs, on ferait mieux d'y aller maintenant, l'heure tourne, et ça se remplit vite là-bas. » affirmai-je, en souriant de plus belle. Le ciel était en effet d'une couleur rosé, c'était une habitude ici. Prenant la main de la belle Pandore, je m'improvisai guide, lui montrant les recoins de la ville, alors que le bar ne se trouvait qu'à quelques minutes à pied du centre historique. Quelques minutes plus tard, je pus apercevoir le bar. « C'est ici. Je vais te faire découvrir le saumon écossais et les meilleures bières du monde ! » Je lui fis un clin d’œil, un sourire aux lèvres, avant de pousser la porte de la brasserie et de m'installer sur une table avec Pandore. Mes yeux scrutèrent chaque recoin de la salle, qui semblait conforme à mes souvenirs. Le bar était toujours aussi chaleureux, toujours aussi typiquement écossais. C'était ce qui faisait tout son charme, d'ailleurs. Je pus même reconnaître quelques visages, des habitués, ou bien même des employés. Mon attention se recentra sur la jolie blonde. « J'ai travaillé ici avant d'être infirmier. C'est ici que j'ai rencontré .. tu sais, cette fille. » dis-je en gardant mes yeux plongés dans les siens. Un serveur arriva, et je finis par commander deux assiettes de ce délicieux saumon d'écosse qui faisait saliver le monde entier, et deux bières qui étaient la spécialité du lieu.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyLun 29 Juil 2013 - 15:18

« Je suis content aussi. Je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien. » Elle lui offre un nouveau sourire, réellement content pour lui. Et croyez-moi, ce n'est pas courant qu'elle se réjouisse pour les autres. « Comme quoi, tout peut arriver ! Et ton père te le pardonnera aussi, j'en suis certaine. » lui assure-t-elle avec un soupir de contentement. Apprenant avec surprise que sa mère lui a fait un compliment indirectement, elle lui demande alors timidement ce qu'il lui a donné comme identité. « J-j'ai dit que tu étais celle qui m'avait poussée à venir les voir. Je crois que ma mère t'apprécie du coup, beaucoup même. » Elle se contente alors de lui sourire, sans rien répondre, parce qu'elle n'a aucune idée de ce qu'elle pourrait dire à cet instant-là. Elle ne devrait pas s'en soucier, au fond, de plaire à sa mère ou pas. Elle lui propose alors d'aller fêter ça, histoire de marquer le coup, rassurée que tout se soit bien passé. « Evidemment qu'on va fêter ça. Je vais t'emmener dans le bar/brasserie le plus réputé de la ville. D'ailleurs, on ferait mieux d'y aller maintenant, l'heure tourne, et ça se remplit vite là-bas. » Son sourire s'agrandit. « Super, je te suis alors ! » Elle serre sa main dans la sienne, comme rassurée que l'épreuve n'ait mis aucune distance entre eux. Elle ne sait pas trop ce que ça signifie, mais elle préfère se laisser aller sans réfléchir. Elle étudie les rues et ruelles qu'il lui montre avec attention. « C'est ici. Je vais te faire découvrir le saumon écossais et les meilleures bières du monde ! » Elle fond sous son clin d'oeil, rougissant légèrement, avec un temps de réaction un poil trop long pour être considéré comme normal. Ils s'installent alors, et elle observe le lieu, amusée par l'ambiance cosy et rétro du lieu. Avec l'impression de se retrouver d'un seul coup dans une autre époque, plongée dans un lieu aux milles us et coutumes, elle se laisse totalement emporter. « J'ai travaillé ici avant d'être infirmier. C'est ici que j'ai rencontré .. tu sais, cette fille. » Elle tourne la tête vers lui, plongeant son regard dans le sien. Est-ce un nouvel appel à la confession ? Elle le laisse prendre commande pour eux deux, avant d'ajouter sur un ton taquin : « T'aurais été bien embêté si j'étais allergique au poisson ! » Elle lâche un léger rire, avant de laisser son regard dériver lentement sur le reste de la salle. Non, elle n'a pas oublié ce qu'il vient de lui dire, et compte bien revenir dessus. C'est ce qu'elle fait donc, d'une voix un peu plus basse. « Et cette fille, c'était qui ? » Curieuse ? Oui, peut-être trop également, mais quelque chose la pousse à croire que s'il en parle de lui-même, c'est que ça ne le dérange pas d'y repenser, non ? Peut-être qu'il en a besoin. Elle ne sait pas bien pourquoi est-ce que ça la dérange, elle, de l'entendre à l'avance parler d'une fille qui lui a broyé le coeur. Non, ce n'est pas de la jalousie, enfin elle n'en sait rien. Une de ses pensées vole vers Emrys et elle baisse doucement les yeux.
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MessageSujet: Re: let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore)   let's fade into the sun, let your spirit fly. + (pandore) EmptyLun 29 Juil 2013 - 23:23


pandore et pâris.
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« Comme quoi, tout peut arriver ! Et ton père te le pardonnera aussi, j'en suis certaine. » J'haussai les épaules, pas aussi certain que mon père me pardonnerait aussi vite qu'elle le prétendait. Lorsque j'étais rentré chez moi, j'avais instantanément remarqué le regard froid, distant, meurtri et presque dégoûté de mon père à mon égard, et dans un certain sens, j'avais compris que ce serait difficile d'être pardonné. Très difficile. Et après tout, c'était tout à fait compréhensible.. J'étais parti du jour au lendemain, comme un voleur, un lâche, juste pour vivre une histoire d'amour avec une fille. C'était idiot et d'un égoïsme déconcertant. Je culpabilisais. Parce-qu'au fond, j'étais la raison de la dépression de mon père, j'avais détruit sa vie. Les regrets ne pouvaient rien changer, j'en étais malheureusement conscient. Comment pouvais-je prétendre que j'arriverais à vivre sans mes parents ? A les oublier alors que je leur devais tout ? Ce départ pour Bowen avait été une erreur monumentale, une erreur de jeunesse comme on dit. Mais maintenant, mon seul souhait était de me racheter à leurs yeux. Quitte à revenir en Ecosse toutes les trois semaines, pour rendre visite à mes parents et leur prouver que j'avais tiré un trait sur cet ancien Pâris, imbécile de première classe. « Super, je te suis alors ! » Je lui adressai un sourire, avant de l'attirer avec moi dans les ruelles d'Edimbourg. Je pouvais me souvenir de chaque coin de la ville, de chaque ruelle, de chaque bar, tout ça comme si je n'avais jamais quitté l'écosse. C'était fou. J'avais l'impression de retourner dans le passé, d'être à peine majeur, et de déambuler dans la ville pour aller prendre mon service au bar jusqu'à une heure très tardive avant de rentrer chez moi, et de recommencer le lendemain, encore et encore. « T'aurais été bien embêté si j'étais allergique au poisson ! » Je répondis à son rire, c'était vrai que j'aurais été bien bête là, à lui proposer un aliment qu'elle ne pourrait pas manger. « C'est vrai. Mais le lieu recouvre des spécialités écossaises, alors j'aurais pu te proposer autre chose. » Lui dis-je, le sourire toujours ornant mes lèvres. « Et cette fille, c'était qui ? » Mes yeux vrillèrent sur les siens, alors qu'un micro silence s'était installé entre nous. Silence vite rompu par la venue du serveur qui nous apporta nos boissons, posées sur un plateau tenu habilement sur son bras droit. « Merci. » lui répondis-je, alors qu'il nous expliqua que nos assiettes n'allaient pas tarder à arriver. J'hochai la tête, avant de reposer mes yeux sur Pandore, prêt à lui expliquer et à lui dévoiler l'identité de cette fille. « Une habituée de ce bar que j'ai rencontré lorsque je travaillais ici pour payer mes études. » Je n'ajoutai rien de plus, parce-que la douleur ne s'était évidemment estompée que partiellement. Prenant mon verre dans ma main droite, je l'avançai vers Pandore, le levant légèrement. « A notre santé, et à cette nouvelle vie centrée sur l'avenir ! » Je trinquai avec elle, avant d'amener la bière traditionnelle écossaise entre mes lèvres pour en boire une gorgée. Mon regard se posa sur ce haut tabouret longeant le comptoir, ce tabouret se situant au fond sur lequel elle avait eu l'habitude de s'asseoir. Une boule s'était logée dans mon ventre, alors que les lourds souvenirs refaisaient surface, sans que je puisse le contrôler. « Elle s'asseyait là-bas, elle prenait toujours la même boisson, toujours les mêmes habitudes. » Mes prunelles étaient toujours figés sur ce coin du bar. Je lâchai un soupir, certainement parce-que j'avais honte, qu'après tout ce temps, j'étais toujours aussi affecté par cette rupture. Elle avait laissé une plaie béante, que j'avais longtemps tentée d'enfouir, en vain. Je voulais arrêter d'y penser. Mais je n'y arrivais pas, c'était simplement plus fort que moi.
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