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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso

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adm f
Maxine Gray
Maxine Gray
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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMar 1 Aoû 2023 - 22:19

Il lui avait fallu du temps à Maxine pour se remettre de son histoire avec Orso. Londres lui avait permis de penser à autre chose. Les nouvelles rencontres, les retrouvailles avec ses amis, les moments passés avec sa famille avait suffi pour remplir un peu le gouffre qu’il avait creuser dans la vie de la brune. Mais les mois et les années passèrent, il restait bien accroché à ses pensées, comme si son fantôme tournait autour d’elle. Tout le ramenait à lui, que ce soit les touristes italiens, la cuisine italiennes, les gens qui prenaient de la cocaïne ou les sorties canyoning qu’elle voyait quand elle partait en vacances. Il se ramenait à elle parfois de la plus douces des manières et parfois de la plus violente. Max s’était noyée dans le travail, essayant de l’oublier en assouvissant la passion de l’écriture et de l’histoire. Elle dessinait moins également, incapable de vider son esprit. Chaque fois qu’elle était inoccupée, son cerveau se branchait lui, alors elle avait arrêté de dessiner, se rendant compte que ça lui rappelait trop lui. Ça lui manquait parfois, et aujourd’hui elle était prête à reprendre parce que tout allait bien. A ses côtés, elle se rendait compte qu’elle n’avait besoin de rien de plus. Ils auraient des barrières à franchir, des gens à blesser pour qu’ils puissent vivre leur histoire, mais pas aujourd’hui. Il n’y avait plus de principes, de mots blessants mais seulement deux personnes qui s’aiment simplement. L’alchimie n’avait jamais disparu et très vite ils retrouvaient des habitudes bien à eux. Elle le surnommait d’un petit nom qui ne leur ressemblait pas, mais ça les fit rire. Ce rire il était marquant, il avait fait vibrer la journaliste pendant tant d’année. C’était un son qu’elle voulait entendre encore et encore. La famille d’Orso était une ombre mais que Max mettait consciemment de côté, préférant ne retenir que le compliment. Elle retrouvait son Orso, celui qui avait de la malice dans les yeux, qui usait de l’ironie avec charme quand il n’était pas blessant. « Je sais ! » Répondait-elle en éloignant ses cheveux dans un geste prétentieux avant de rire de sa bêtise. Elle ne quittait pas ses genoux, voulant être le plus proche de lui après ces années éloignés. Ils en avaient perdu du temps, mais elle préférait ne pas y penser parce que ça lui rappellerait leur histoire ancienne. En ce jour de juillet, ils écrivaient un nouveau chapitre de leur histoire. Maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, elle s’ouvrait à l’Italie, à sa culture et à sa langue. Orso il n’avait pas changé, faisant des allusions sexuelles dès qu’il le pouvait. Elle avait hâte de le retrouver dans l’intimité, parce qu’ensemble ça fonctionnait très bien. Jamais elle n’avait retrouvé autant de plénitude que lorsqu’Orso la regardait profondément pendant qu’il faisait l’amour. « Comme ça ? » Demandait-elle en embrassant le cou de son partenaire avec sensualité. Elle s’arrêtait, préférant garder les surprises quand ils se retrouveront à l’abris de tous les regards. C’était beau et simple, ils parlaient de leur vie, de Londres, de l’Italie comme s’ils allaient fusionner dans chacun de ces endroits. Ils avaient pour la première fois des projets communs et non pas un prends soin de toi qui n’avait jamais fonctionné. Maxine rêvait de plage avec lui, de restaurant, de tous les clichés italiens. Ce n’était pas des plans sur les dix prochaines années, mais pour l’instant ça suffisait. Elle haussait les sourcils à la remarque d’Orso avant de prendre un air presque naïf. « Les pizzas ? » Elle riait, ça n’avait jamais été aussi simple. Finalement, ils avaient arrêté de se battre contre l’inévitable, ils allaient trop bien ensemble. Il n'y avait personne qui pouvait faire rire autant Maxine que cet homme. Ils s’enfuyaient de cette ville, se rendant vers la voiture de location. Ça faisait deux jours qu’elle était en Italie, Maxine se trompait encore sur les portières de voiture. Orso ça le fit rire, alors qu’elle prenait une moue boudeuse avant de lui sourire. « Pas du tout ! Il y a plus d’une cinquantaine de pays qui roulent à gauche. » L’anglaise n’avait pas changé, elle voulait toujours avoir raison, même avec lui. C’était son trait de personnalité, toujours la tête dans un bouquin, à avoir le dernier mot, même si là il n’y avait aucun livre et aucun débat qui la détournerait du regard doux de cet homme. Elle aurait pu lui dire de monter dans cette chambre d’hôtel pour se consumer et se retrouver intimement. Mais Max elle voulait partir de cet endroit et suivre Orso à l’autre bout de l’Italie. Ils allaient avoir une vie pour faire l’amour, dans tous les endroits du monde, alors ils pouvaient attendre. En revenant vers lui, il l’embrassait avec passion et elle y répondait avec la même fougue. Ils s’aimaient, ça lui donnait presque envie de pleurer de joie, de rire et de le crier sur les toits. Le village natal s’éloignait à mesure qu’Orso conduisait, s’étant libéré du nœud papillon et des bouton serrés. Sentir sa main sur sa cuisse ça la rendait heureuse, elle n’arrivait pas à se détacher de ce sourire qui était fixé sur son visage. « Je n’en reviens pas d’être là. » Elle souriait. « Je n’en reviens pas que tu m’es suivi. » Ce n'était pas prévu, elle avait agi sur un coup de tête. Elle venait pour lui dire au revoir, elle repartait avec lui pour les plus belles aventures. « Raconte moi tout de toi, ce que tu fais, où tu vis. » Ils avaient plus de quatre ans à rattraper, heureusement ils avaient des heures à discuter. Maxine en profitait pour réserver deux places sur le vol pour Milan.

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Orso Luciano
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STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMar 1 Aoû 2023 - 23:01

La vie à Sidney, avec mon ancienne fiancée, elle n'avait pas été si terrible, en y repensant bien. On avait construit pas mal de truc ensemble, on vivait dans un appartement en plein coeur de la ville, j'étais co-gérant d'une salle d'escalade et on vivait un truc plutôt stable tous les deux. Mais il avait fallu la simple présence de Maxine dans l'allée de cette église pour que j'envoie tout valser. J'avais pas besoin de plus pour me sentir pleinement heureux. Il me fallait juste elle. J'avais toujours ressenti un vide depuis que j'avais quitté Bowen. Et pourtant, ça avait été nécessaire. Cette ville représentait beaucoup trop de souvenirs, Maxine était dans chacune de ses rues, dans chaque rayon de soleil qui illuminait la ville, elle était dans chacune de mes pensées aussi. Notre histoire, aussi houleuse qu'elle avait été, m'avait marqué, très profondément. L'amour que j'avais pour Maxine n'était jamais parti. Je l'avais juste fait taire, comme j'avais pu. J'avais passé les semaines, les mois et les années, en me mentant allègrement. Préférant enfouir mes sentiments pour elle, partant du principe que notre amour était impossible. Et pourtant, aujourd'hui, tout me paraissait accessible. Facile. Simple. A commencé par l'alchimie qu'on retrouvait, elle et moi, avec un naturel déconcertant. Comme si nous étions fait l'un pour l'autre, tout simplement. Il n'y avait plus aucun ombre au tableau, depuis que Maxine était là. On allait devoir prendre nos responsabilités, mais plus tard. Là, on voulait juste consumer notre amour, profiter de toutes ces années qu'on s'était volé nous même. On s'accordait enfin du temps. Alors qu'elle se trouvait sur mes genoux, nos regards bien connectés, j'faisais mine de réfléchir, pour être certain qu'elle était merveilleuse. Alors que je le savais parfaitement, qu'elle était merveilleuse. Maxine prit le compliment, avec un grand sourire, minaudant un peu, avec une fausse prétention dans sa voix. J'la regardais, même lorsqu'elle fait d'la comédie, je la trouvais absolument sublime. Très vite, j'en venais à faire des p'tits sous-entendus un peu tendancieux. Parce que j'étais comme ça et que j'mentirais si je disais que je n'avais pas terriblement envie de Maxine. Elle, toujours espiègle, entrait un peu dans mon jeu tandis qu'elle faisait balader ses lèvres dans mon cou. J'basculais un peu la tête en arrière, pour lui donner davantage de parcelle de peau à explorer, mais clairement ce n'était pas du tout l'endroit pour le faire. "C'est un peu l'idée ouais.." que j'murmurais tandis qu'elle quittait mon cou. C'était vraiment très impétueux de notre part d'exposer notre amour comme ça, aux yeux de tous, dans mon village natal, alors qu'une tempête devait très certainement agité toute ma famille à cette heure ci. J'étais habitué à être le vilain p'tit canard de la famille Luciano, alors ils allaient s'en remettre. Et moi, égoïstement, j'voulais juste profiter de cet instant, et de Maxine. Alors qu'on se dirigeait vers la voiture, j'faisais un nouveau sous-entendu, parce que dans la liste que Maxine avait énuméré, faire l'amour avec elle était de loin mon préféré. Elle prit un air faussement naïf et ça m'arracha un rire. Je hochais la tête. "Ouais voilà exactement, parce que, faire l'amour avec toi, par exemple, c'pas la partie que j'attends le plus tu vois." que j'dis, faussement détaché, en mentant bien évidemment. Mais on pouvait assez facilement lire dans mes yeux que c'était tout l'inverse que je pensais. Alors que je l'attendais sur le parking du l'hôtel, l'idée de la rejoindre et de lui faire l'amour sauvagement dans cette chambre m'avait traversé l'esprit, mais j'restais sage. Pour une fois. Il nous fallait quitter ce village au plus vite, pour ne plus penser à ce qui venait de se passer. Pour oublier une bonne fois pour toute ce mariage. Et profiter simplement de nous. Une fois dans la voiture qui roulait vers l'aéroport de Palerme, je m'étais débarrasser de mon noeud papillon et j'avais ouvert un peu ma chemise. Pour me mettre plus à l'aise et pour mettre une bonne fois pour toute ce mariage derrière mois. Cette erreur que j'avais failli commettre. J'avais posé ma main sur la cuisse de Maxine, lui souriant. J'avais constamment envie de la regarder mais mon attention était davantage porté vers la route, question de sécurité. D'ailleurs, je sortais ma p'tite paire de lunette, de ma poche de veste, et j'les posais bien en place. Maxine, elle rayonnait d'un sublime sourire et j'écoutais ses mots, jetant des regards vers elle, à chaque fois que je pouvais. "Ca m'a semblé comme une évidence." que j'dis, sincèrement et simplement. Parce que c'est comme ça que je l'avais vécu. Je n'avais pas réfléchi plus d'une seconde avant de suivre Maxine en dehors de cette église. Il y avait près d'une heure et demi de route avant l'aéroport, on avait tout le loisir de discuter. En fait, on avait même toute la vie devant nous. Maxine prit un peu de mes nouvelles. On ne connaissait rien de la vie de l'autre, et pourtant, tout paraissait simple. "Techniquement je vis à Sidney. Depuis quatre ans. J'ai ouvert un espace d'escalade en pleine ville avec un ami, on gère ça tous les deux. Ca marche plutôt bien même si j'regrette de plus être directement en contact avec la nature. Et jusqu'à maintenant, j'partageais ma vie essentiellement entre l'Australie et l'Italie. J'ai pris l'habitude de revenir plus souvent en Sicile, pour la famille. Mais ça risque de changer, tout ça." que j'lui dis, caressant sa cuisse. Parce que oui, nos vies allaient prendre un sacré tournant là. "Et toi alors, tu as quitté l'Australie c'est ça?" J'le savais parce que j'avais eu des échos de tout ça, quand Maxine avait quitté Bowen. J'avais jamais cherché à la recontacter, et je ne savais pas tellement où elle en était maintenant. J'ignorais même qu'elle avait techniquement, un p'tit gars qui l'attendait en Angleterre. On avait tellement de temps à rattraper, elle et moi.

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Maxine Gray
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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMar 1 Aoû 2023 - 23:48

Ce n’était pas vraiment une romantique Maxine. Elle ne l’avait jamais été, surtout quand il y avait un Orso dans sa vie. Ils en avaient eu pourtant des moments de romance au court de leur histoire semée d’embuche. Plusieurs fois ils s’étaient retrouvés pour mieux se déchirer jusqu’à ce qu’ils n’en peuvent plus, jusqu’à ce qu’ils rencontrent cette femme qu’il avait laissé à l’autel. Une pointe de culpabilité envahissait Maxine parce qu’elle venait de briser une personne. Sauf qu’elle était égoïste à cet instant, bien trop contente de le retrouver lui. C’était une évidence cette finalité, et ni Alver, ni elle, ni personne n’arriverait à les séparer. Elle sentait cette bulle d’amour l’envahir, prête à tout affronter tant qu’il était à ses côtés. Très vite les taquineries revenaient, ils s’amusaient à accepter sans modestie les compliments. Ç’avait toujours fonctionné ainsi entre eux, se promettant les meilleurs baisers tout en taquinant l’autre. Mais dès le début, ils avaient été accro, et cette relation n’avait pas été saine jusqu’à cet instant. Il n’y avait rien de plus simple que de l’aimer en fait, c’était moins fatiguant et plus galvanisant de l’aimer que de tout faire pour ne pas l’aimer. Elle embrassait ce cou délicieux, et Orso il lui ouvrait le passage dégageant sa nuque coincée entre sa chemise et ce nœud papillon. « J’espère que tu as encore le cardio de tes jeunes années, parce qu’on a quatre ans à rattraper. » Elle avait très envie de lui, son regard s’assombrissait par le désir refoulé. Ce n’était malheureusement pas le moment, pas ici. Il y avait sa famille à quelques mètres, tout le monde le connaissait. Maxine elle avait envie de le retrouver dans l’intimité, loin des critiques, juste lui et elle. Cet expresso il n’était pas si mémorable que ça, mais il resterait en mémoire de l’anglaise. Durant ce petit laps de temps, ils purent planifier les prochaines semaines. Tout serait très simple, il lui suffisait à Max qu’Orso soit là, avec de l’amour, de la nourriture, un peu de vin et beaucoup de sexe. Tout le reste, elle s’en moquait. Leurs regards ne mentaient pas, et sa pupille s’était dilatée quand Maxine avait parlé de faire l’amour. « En même temps, c’est surfait, on l’a déjà fait tant de fois. » Mais trop peu, et ça remontait à trop longtemps. Son regard à elle aussi racontait l’inverse de ce qu’elle disait. Ils seraient quand même patients, parce qu’ils fuyaient loin du village natal. Elle ne restait que quelques minutes dans cette chambre d’hôtel, récupérant ses affaires. Le reste ne serait que de l’improvisation. Ils ressemblaient à deux évadés de prison, s’envirant de cette liberté avec légèreté. Dans cette voiture, ils s’en allaient vers Palerme pour rejoindre l’aéroport, vers le nord de l’Italie. Il n’y avait pas de plages à Milan, mais des hôtels. Maxine était devenue raisonnable avec le temps, se rendant compte qu’il faudrait qu’elle achète des vêtements, mais elle s’en moquait. Jamais elle n’avait senti autant de sérénité qu’à cet instant. La main d’Orso sur sa cuisse la réconfortait, elle était exactement à la place où elle était censée être. Il avait raison, c’était une évidence. Max posait sa main sur le dos de sa tête, caressant légèrement les cheveux bruns alors que ses yeux alternaient entre la route et lui. « Je crois que je m’en serais voulu si je n’étais pas intervenue. » Elle imaginait quelques instants Orso marié à cette jolie femme, et elle dans un coin avec seulement ses larmes pour la réconforter. « Tu m’as tellement manqué. » Elle profitait du voyage pour savoir ce qu’était devenu l’italien. Maxine était partie sans rien dire, laissant Orso en Australie, sans un adieu. Elle ne lui avait laissé aucun souvenir, ni une lettre, ni un message. C’était comme si elle n’avait pas existé, ce qu’ils avaient tant essayé de faire auparavant. Elle l’écoutait attentivement, raconter ses quatre dernières années de vie. « Une salle d’escalade, je vois que t’aimes toujours autant grimper. » Il mettait en avant les changements, des questions qui allaient survenir après cette aventure folle. Iraient-ils à Sydney ? A Londres ? En Sicile ? Max prenait un peu peur que leur caractère si opposé mais semblable ne les lance dans des conflits. « Tu n’as pas à t’éloigner de ta famille pour moi. » Orso c’était une personne qui aimait sa famille. Elle l’aimait pour tout ce qu’il était, et sa famille en faisait partie. « Oui y’a un peu plus de quatre ans. Je suis retournée à Londres. Je suis journaliste au Guardian et en parallèle j’écris une thèse avec l’université d’Oxford. » Maxine, c’était une intellectuelle, le genre de personne qui était avide de savoir. La vie qu’elle entreprenait avec Orso ne l’empêcherait pas de faire son travail, et elle savait qu’elle pouvait allier ces deux vies. Sa gorge se noua légèrement parce qu’elle ne voulait pas de mensonge entre eux. « J’ai quelqu’un à Londres, il ignore pourquoi je suis venue ici. Je vais devoir rentrer pour rompre avec lui et déménager. » Elle posait sa main sur celle qui était sur sa cuisse, rassurant l’italien qu’il n’y avait que lui. Il avait toujours été le seul dans le cœur de l’anglaise.

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Orso Luciano
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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 0:21

Il ne nous avait pas fallu si longtemps que ça pour reconnecter l'un avec l'autre. Chacun de nos regards, de nos sourires, de nos gestes étaient comme encerclés par une lueur d'amour et de tendresse. Très vite aussi, on laissait assez naturellement parlé nos envies mutuelles de l'autre. C'était indéniable. L'intimité qu'on avait partagé avec Maxine, à tant de reprises, elle était spéciale. Je n'avais jamais connecté comme ça avec personne d'autre. C'était très probablement parce qu'avec Maxine, le sexe était accompagné de sentiments, de réellement sentiments amoureux depuis toujours. C'était ça la différence avec toutes les autres. J'ressentais beaucoup d'impatience de retrouver son corps, de retrouver les sensations du passé. Maxine avait aventuré ses lèvres dans mon cou, j'profitais de chaque sensation et les mots qui accompagnaient ses baisers me rendaient fou, un peu plus à chaque seconde. "Si tu veux tout savoir Maxine, t'es pas prête de dormir." Comme une promesse qu'à la prochaine occasion, dès qu'on serait sorti de ce village, on allait bien se retrouver, comme pour sceller nos retrouvailles, notre amour et notre osmose. Mais avant tout ça, il fallait partir. Deux amants qui passent du bon temps ainsi, sur la terrasse d'un café, au vu de la situation, ce n'était pas très correct. L'idée, ce n'était pas de tomber sur un membre de ma famille, ou pire, sur mon ancienne fiancée. Je crois qu'il nous fallait du temps, rien que tous les deux, loin d'ici, pour reconnecter et pour se préparer à affronter la réalité. Pour l'instant, il n'y avait que du positif, que du rêve et j'voulais pas que ça s'arrête. Alors qu'on prenait la direction de la voiture, on en revenait encore à notre sujet, celui qui nous trottait bien en tête depuis nos retrouvailles. Sauf que là, clairement, c'était de l'ironie qu'on utilisait, comme si, faire l'amour l'un avec l'autre, n'était pas si important que ça au final. Je hochais la tête à sa réflexion. "Ouais, c'est du réchauffé, on va s'trouver d'autres occupations." que j'lui dis alors que finalement on monte à bord en direction dans un premier temps de son hôtel puis ensuite de l'aéroport. Dans la voiture, j'en profite pour me mettre un peu plus à l'aise. Clairement, je pars sans un seul vêtement. Juste ma tenue de marié. Je n'ai même pas mon téléphone avec moi. C'est ma soeur qui l'avait dans son sac, le temps de la cérémonie. Mais j'm'en fiche pas mal. Tant que Maxine est là, tout va bien. On s'met un peu à discuter, d'abord de ce qui venait de se passer. Elle avait eu beaucoup de courage Maxine. Et j'lui étais reconnaissant de sa témérité. "J'te remercierais jamais assez d'ton courage d'aujourd'hui, vraiment." J'avais plus peur de dire ce que je pensais à Maxine, j'avais plus peur d'lui dire à quel point je l'aimais, et à quel point elle était importante pour moi. "Tu m'as manqué aussi Max." que j'lui dis serrant sa cuisse dans ma main. J'sens sa main a elle qui s'aventure sur ma nuque à la base de mes cheveux. J'crois qu'on est pas capable de ne pas se toucher, plus de trois minutes de suite. J'lui raconte un peu ce que j'ai fais ces dernières années. J'm'épanche pas trop sur ma relation avec mon ancienne fiancée, juste pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, un peu par respect pour elle. C'était pas facile d'avoir un visuel sur les prochains mois de nos vies, beaucoup de choses allaient changé, c'était certain. Je secouais la tête à sa réflexion. "J'm'éloignerais pas d'eux, mais l'avenir là, il est un peu flou tu vois. C'est en ce sens que des choses vont changées. Mais ça m'fait pas peur." J'avais peur de rien avec Maxine près de moi. J'écoutais ensuite le petit up-date sur la vie de Maxine, elle m'impressionnait, elle était érudite Maxine, bien plus que moi. Et ce, depuis toujours. "Woo, un thèse à Oxford, rien que ça! T'as toujours été bien plus intelligente que moi! T'en a encore pour combien de temps?" C'était aussi pour essayer d'avoir un semblant de visuel pour ce qui nous attendait. M'installer à Londres, en Italie, retourner en Australie, tout ça, ça n'avait plus d'importance. Le bonheur de Maxine, c'était devenu ma priorité. Alors que je me concentrais sur la route, Maxine me parla d'un homme, qui l'attendait à Londres. Je grimaçais un peu, mais je sentais sa main sur la mienne, rassurante. "On envoie vraiment tout valser là. Aucun regret pour toi non plus?" Elle m'avait déjà posé la question mais je n'avais pas eu l'occasion de lui retourner l'interrogation. Elle allait aussi plaquer sa vie. Et c'était pas rien. La voiture roulait toujours en direction du nord de la Sicile et après une heure de trajet, on se garait sur le parking de l'aéroport. Il fallait qu'on aille rendre la voiture de location avant de prendre notre avion. "On a combien de temps devant nous avant le vol?" On sortait de la voiture, Maxine récupéra ses affaires et moi je récupérais le noeud papillon que je fourrais dans la poche de mon pantalon. J'passais mon bras autour des épaules de Maxine pour l'entraîner vers l'entrée de l'aéroport. "Faudra faire quelques achats à Milan, je n'ai strictement rien sur moi, à part .. ça." que j'disais en désignant mon propre corps d'un signe de la main. De l'extérieur, on avait l'air de deux personnes transpercées par l'amour, et ça me faisait du bien de pouvoir vivre cette idylle aux yeux de tous. Enfin.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 14:57

La conversation revenait avec une facilité débordante, comme s’ils n’avaient pas été séparés pendant plus de quatre ans. Tout lui revenait en tête facile à Maxine, les moments doux, les sensations qu’elle ressentait quand ils faisaient l’amour. Maintenant qu’elle l’avait retrouvé, elle voulait de nouveau fusionner avec lui, ne faire qu’un et se sentir en symbiose avec lui. Jamais elle n’avait retrouvé la même fougue, même si elle avait eu des relations exceptionnelles, celle avec Orso les dépassait toute. Pour une fois, ils ne le feraient pas dans l’urgence, ou pour se dire adieu, c’était leur retrouvaille. Max comptait en profiter et abuser de son corps et son énergie. « Ça tombe bien, je ne suis pas du tout fatiguée. » Disait-elle avec un large sourire, alors qu’elle dévorait ce cou de baisers. Max serait bien restée serré contre lui, mais à quelques mètres se trouvaient l’église, la famille de l’italien, son ex fiancée et sa famille. Ils n’avaient pas l’envie de les affronter de suite, alors qu’ils venaient à peine de se retrouver. A la place, ils fuyaient vers d’autres contrées, dévalant les routes pour se retrouver que tous les deux. Ça lui faisait du bien à Maxine de se sentir sir libre de l’aimer et de se faire aimer. Ils avaient des projets pour les prochaines semaines et ça comprenait que des choses positives et du sexe. Ils en plaisantaient même, comme s’ils n’en avaient pas besoin. « Maintenant qu’on est vieux, je pense qu’on peut faire des mots croisés à la place de faire l’amour sauvagement. » Elle riait, c’était un son si naturel. Depuis très longtemps, Max n’était pas dans le contrôle, laissant la spontanéité l’envelopper. Il lui fallait Orso pour se libérer et être véritablement elle. Il avait été un des seuls à la connaître réellement, même s’ils s’étaient déchirés. Il connaissait son nez qui se retroussait quand elle était énervé, la brillance de ses yeux quand elle voulait pleurer, l’aigüe de sa voix quand elle criait et la gravité de celle-ci quand elle jouissait. Il avait vu toutes les facette de l’anglaise, même ses sourires ils étaient sincères et son rire franc. Pendant quatre ans, une part d’elle s’était éteinte, préférant monter des remparts autour d’elle pour éviter qu’un nouvel Orso na la fasse flancher. Finalement il n’y en aura pas d’autres, dans cet univers il n’y en avait qu’un qui comptait pour elle, et il était assis à ses côtés. Les paysages défilaient mais ils continuaient à garder un contact avec l’autre, s’étonnant des dernières minutes où ils avaient décidé de tout envoyer en l’air pour eux. « Tu aurais fait la même chose. Tu m’empêchais de prendre les avions, je t’empêche de te marier. » Elle avait un regard bienveillant. Orso c’était celui qui venait affronter les aéroports pour empêcher Max de quitter l’Australie, mais à cet époque ils étaient encore trop jeunes, trop vexés et trop stupides pour se laisser cette chance. Aujourd’hui, elle savait que ça serait le début de quelque chose, parce qu’elle ne lui en voulait plus. Tout ce qui lui importait c’était son bonheur. Ils se souriant, se racontant les bribes de leur histoire durant l’absence de l’autre. Oui les choses allaient changer, ils roulaient droit vers l’incertitude, mais ça semblait si paisible. « Je n’ai pas peur non plus, que ce soit Londres, la Sicile ou un autre endroit du monde j’men fous tant que t’es là. » La Maxine de vingt et un ans se serait moqué en l’entendant parler ainsi, mais c’était une femme amoureuse, depuis trop longtemps. A son tour, elle lui racontait les dernières années, Max était fière de son parcours professionnel, suivant les traces  de sa grand-mère tout en créant sa propre voie. Le journalisme ça la passionnait, toujours au cœur de l’action pour ressortir les plus brillants mots. Elle rougissait à ce compliment, le regardant avec un regard amoureux. « Je ne suis pas plus intelligente que toi ! J’aime juste les livres. Je pense que j’en ai encore pour un ou deux ans. » Mais elle préférait ne pas trop s’avancer, surtout que là elle allait perdre des semaines parce qu’Orso était bien plus important que sa thèse. Elle lui parlait d’Alver, il le fallait parce qu’elle ne voulait pas avoir de secrets pour lui. Sa main caressait la sienne, l’assurant qu’elle resterait avec lui. Il lui faisait le même coup qu’elle plus tôt, s’assurer que c’était véritable cette fois-ci. « Mon seul regret c’est de ne pas être venue plus tôt. On envoie tout valser. » Elle savait qu’elle blesserait un homme gentil, qui avait tout fait pour la rassurer. Mais c’était Orso et pour les beaux yeux de l’italien, il n’y avait que de l’égoïsme. L’aéroport arrivait, Maxine rendait la voiture. « On a une heure, juste le temps pour faire le passage à la sécurité. » Elle ne voulait pas perdre de temps, et plus vite ils arrivaient à Milan, plus vite ils pouvaient se retrouver dans les bras l’un de l’autre. Elle riait à sa remarque, se montrant lui dans les seules affaires qu’il avait pour cette aventure. Maxine elle riait. « Tu es parfait comme ça ! » Mais il avait raison, elle aussi allait devoir acheter des trucs, notamment des sous-vêtements, d’autres tenues. Mais ils vivaient leur dolce vita. « Tu sais quoi ? Quand on arrive on achète de quoi survivre et après on s’enferme dans une chambre pour le reste de la journée et de la nuit. » Elle lui disait cela avec tant de désir dans sa voix et dans ses yeux.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 19:26

Tout semblait simple maintenant que l'on était réuni. Comme si on avait vécu jusqu'à maintenant, seulement pour arriver à cet instant. Comme si les planètes avaient enfin décidé de parfaitement s'aligner. Et c'est comme ça que j'me sentais, exactement à ma place. Il y avait une espèce d'urgence à vivre notre amour, on se retrouvait, on profitait pour se caresser, s'embrasser, comme on avait toujours rêver de le faire. Mais cette urgence, elle était plus dévorante, parce qu'on avait le temps. On se donnait enfin le droit de vivre cet amour. Après autant d'années. J'assumais enfin d'être fou amoureux de Maxine, j'assumais qu'elle était la seule qui avait changé les choses. Sur la terrasse de ce café, on se promettait de magnifiques nuits torrides. Cette idée, elle me plaisait énormément, et il était assez évident que cette fougue ne nous avait jamais vraiment quittée. On la retrouvait, assez naturellement. C'était une évidence, ni elle ni moi n'étions passé à autre chose. Il avait juste fallu attendre le moment parfait. On décidait de quitter ce village, parce qu'il y avait trop de risques que notre bulle éclate si je croisais un membre de ma famille. J'voulais pas que tout ça s'arrête maintenant. J'voulais vivre cette vie, cet amour, pleinement, sans aucune ombre au tableau. Et la solution, c'était de partir, de disparaître de la vie de mes proches. C'était égoïste, mais j'm'en foutais. Rien n'était plus important que mes retrouvailles avec Maxine. Juste avant d'entrer dans la voiture, on faisait monter un peu la pression, en affirmant faussement que faire l'amour n'était aucunement une priorité. C'était un gros mensonge, mais c'était pourtant si agréable de parler aussi ouvertement de tout ça avec Maxine, comme si assumer mon amour et mon envie pour elle, n'était absolument plus un problème. J'riais avec elle. L'entendre comme ça, son rire, c'était vivifiant. Ca me ramenait au début de notre histoire, quand tout était beau et simple, quand on avait su s'aimer puissamment. "Ouaip, c'est beaucoup plus approprié effectivement." J'avais beau être à l'aube de mes quarante ans, j'me sentais fougueux comme un p'tit jeune, amoureux, transis par Maxine et par tout ce qu'elle dégageait. Dans la voiture qui nous emmenait à cet aéroport, vers notre nouvelle vie, on faisait un petit point sur nos vies. En quatre ans, il s'en était passé des choses. On avait chacun tenté de poursuivre notre route mais force est de constater que mon chemin n'avait rien eu de savoureux, loin de Maxine. Elle reparla de l'aéroport, et de cette fois où je l'avais empêchée de prendre l'avion qui la ramenait à Londres. A cette époque, nous n'étions pas encore capable de nous aimer, ça avait été intense, et c'était presque comme si c'était un avant goût de ce que l'avenir nous réservait. "Et maintenant, plus question d'te rattraper, parce que tu vas rester avec moi." que j'lui disais avec un petit sourire. Ouais, j'étais bien sincère là, j'voulais plus d'une vie sans elle. Maxine, c'était l'évidence. Celle que j'avais sous les yeux depuis le début. Maxine, elle avait continué de travailler, comme une forcenée et elle s'était même relancée dans une thèse. J'étais assez impressionné. J'étais pas un cérébrale moi, j'étais un gars d'la nature, un gars physique. J'souriais de la voir rougir un peu d'mon compliment, et pourtant, j'étais bien sincère. Je hochais la tête. "C'est bien c'que je dis, les livres c'est pour les personnes cérébrales, comme toi!" J'me rabaissais pas, c'était juste la vérité. Et puis, comme toujours, entre elle et moi, l'un et l'autre cherchaient à avoir le dernier mot. Ca avait toujours été comme ça, mais pour être honnête, je préférais quand tout était encerclé de bienveillance et de douceur, comme maintenant. Maxine me parla de son compagnon, qui l'attendait à Londres. J'aurais pu être jaloux, j'aurais pu mal le prendre, mais je n'étais clairement pas légitime à lui en vouloir. Je m'apprêtais moi même à prendre la main d'une autre. Il allait falloir qu'on fasse du ménage, du clean dans nos propres vies, mais ça ne me faisait pas peur. J'avais une grande confiance en Maxine. Vraiment. Tout comme elle pouvait avoir confiance en moi. "C'qui compte, c'est l'instant présent. On verra pour le reste plus tard." Les regrets, j'les partageais aussi avec Maxine, on aurait pu s'aimer depuis si longtemps. Mais la vie était ainsi faite et j'voulais juste profiter de maintenant. On arrivait à l'aéroport et après avoir rendu la voiture, on entrait dans le petit hall. Nos billets avaient été réservés par Maxine plus tôt et on avait juste une heure avant de monter à bord. "C'est parfait, les planètes s'alignent pour nous." Le programme, une fois à Milan, il était tout trouvé. On allait acheté quelques affaires, histoire d'avoir des vêtements de rechange et on irait ensuite s'enfermer dans une chambre d'hôtel. De l'entendre de la bouche de Maxine, de voir ses yeux remplis de désir et d'amour, ça me rendait dingue. "Le vol jusqu'à Milan va être très très très long.." que j'lui disais, traduisant mon impatience de la retrouver enfin dans l'intimité. On passait la sécurité, sans encombre. Il faut dire qu'on avait si peu d'affaires que la fouille ne dura pas longtemps. On attendait une petite demi heure, dans la salle d'embarquement, assis, l'un à côté de l'autre, clairement, on se dévorait du regard. Finalement, on s'installa dans l'avion qui ne tarda pas à décoller. J'avais posé ma main sur la cuisse de Maxine, c'était sa place officielle maintenant. Avec le bruit de l'avion, on ne pouvait pas tellement discuter, mais j'crois que nos esprits étaient suffisamment connectés l'un à l'autre pour ne pas en tenir compte. L'avion atterrit, finalement, presque deux heures plus tard, à Milan. On s'retrouvait à la sortie de l'aéroport et je hélais un taxi. J'demandais au conducteur de nous emmené au centre ville de Milan, le tout en italien. J'étais tout proche de Maxine. "Tu nous trouves un hôtel? J'ai pas mon téléphone .. il est resté dans le sac de ma soeur." que j'disais en fronçant un peu du nez. Ouais, j'étais vraiment, vraiment sans aucune affaire. C'était comme l'aventure, et j'me sentais vivant.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 19:57

Il y avait elle et lui contre le reste du monde. Sauf qu’aujourd’hui, il était bien faible le monde parce qu’elle ne voyait qui pouvait les empêcher de s’aimer. Ils venaient de deux mondes différents, deux cultures différentes et pourtant leur chemin ne faisait que se croiser. Max avait détester être amoureuse de lui pendant sa vingtaine, se rendant compte qu’elle loupait des étapes à chaque fois qu’elle essayait de se remettre de ces peines de cœur. Dans cette voiture, ça lui semblait bien futile toutes ces interrogations, l’amour qu’ils se portaient étaient indescriptibles. Il n’avait fallu que d’un instant de folie pour qu’ils puissent enfin vivre l’histoire qu’ils méritaient. Le désir était revenu très vite, il n’était peut-être jamais partit finalement. Elle se revoyait à vingt et un an et lui vingt neuf ans, quand ils découvraient leur corps et cette fougue. L’attente allait être longue mais le moment serait encore plus délicieux quand ils retrouveront leur corps dans cette chambre d’hôtel. Les mots croisés ils attendront encore une vingtaine d’année voir plus, parce que Maxine ne croyait pas qu’un jour, le brasier qu’avait ouvert Orso allait finir par s’éteindre. Il lui avait fait connaître ses plus belles expériences, un mélange de passion, de bienveillance et d’urgence. A chaque fois, ils avaient été complémentaires et dans ce langage ils avaient toujours été d’accord. Elle riait à sa phrase. « Evidemment, tu t’approches de la quarantaine quand même. » L’âge allait devenir un running gag entre eux, mais l’anglaise elle s’en moquait, parce qu’en face d’elle se trouvait celui qu’elle aimait. Elle l’avait aimé quand il en avait vingt huit, elle l’aime à trente huit et elle l’aimera encore à quatre vingt huit. C’était aussi simple que ça. Du courage ils en avaient eu tous les deux, bravant les embuches qui s’étaient mises en travers leur chemin. Il y en aurait d’autres, mais elle semblait si faible comparé à l’amour que se portait les deux amoureux. Maxine se souvenait de cette fois, où elle était restée à Bowen après qu’il soit venu la chercher à l’aéroport. Ils étaient déjà amoureux, mais trop têtus pour l’avouer. Elle aurait aimé qu’il la retienne avant qu’elle quitte l’Australie pour Londres. Mais ça ne s’était jamais produit et c’était peut-être mieux ainsi. Maintenant ils pouvaient s’aimer avec tendresse. « Tant que tu restes avec moi je reste avec toi. » Elle lui disait ça tout en lui caressant les cheveux. En arrivant à l’aéroport, ils ne leur restaient que quelques heures, mais c’était suffisant parce qu’ils partaient presque à nu. C’était une aventure d’une vie, Maxine avait de quoi tenir un jour de plus, Orso il n’avait que sa tenue de mariage. Les planètes étaient alignés, et ils marchaient sans se lâcher la main. Ils étaient de le parfait couple, le genre dont les autres pouvaient être jaloux. Mais Max, elle avait besoin de le sentir proche de lui, de peur de se réveiller. Ils planifiaient la suite qui était très simple, du shopping et une nuit d’amour. Sur la point des pieds, elle s’approchait de l’oreille de l’italien. « Imagine le feu d’artifice que ça va être après toute cette attente. » Et elle ne parlait pas des quelques heures mais bien de ces quatre dernières années. Dans le terminal, ils attendaient patiemment le vol, alors qu’ils étaient à côté. Maxine le dévorait des yeux, s’éloignant quelques minutes pour acheter deux boissons et des bonbons. Elle avait l’impression d’être retournée dix ans en arrière. Le vol ne durait que deux heures, elle en profitait pour fermer les yeux, la tête sur l’épaule de son amour. Orso s’occupait de tout à la sortie de l’aéroport à Milan, maîtrisant l’italien à la perfection. Elle adorait l’entendre parler dans cette langue, elle lui allait si bien. L’anglaise ne se rendait pas compte qu’elle avait traversé le pays, mais ces dernières heures avaient été hors du temps. C’est là qu’il lui avouait qu’il n’avait vraiment rien, même pas son téléphone. Dans cette voiture, elle réservait deux nuits dans un bel hôtel à Milan avant de tendre son téléphone. « Avertis ta famille que tu vas bien quand même ! Ils doivent s’inquiéter. » Elle était bienveillante, elle voulait surtout le bonheur d’Orso. Plus rien d’autres ne comptait. Pendant toute la conversation, elle lui tenait la main, supportant quand il la serrait un peu plus en fonction de la conversation qu’il avait. Une fois dans le centre, Maxine avait les yeux qui brillaient de surprise. Ils se trouvaient devant le dôme de Milan, ce bâtiment qu’elle n’avait vu qu’en photo. « C’est magnifique ! » Elle hallucinait d’être là, elle qui avait refusé de mettre un pied dans ce pays. Il avait simplement suffit qu’Orso se marie pour qu’elle se décide de venir ici.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 20:31

L'âge, ce sujet qui avait été si délicat, source de nombreux conflits, de nombreuses violences, aujourd'hui, on en parlait avec une p'tite pointe d'amusement. Ouais, j'avais quarante ans, presque. Et j'avais pas mal mûrit durant ma trentaine. Je n'étais plus le p'tit con impertinent que j'avais pu être avec Maxine. J'la toisais d'un p'tit regard amusé, lorsqu'elle soulignait mon grand âge. "J'te signale que t'as passé les trente toi!" J'marquais une pause et j'faisais faussement mon boudeur. "Ouais bon, ok, tu serais toujours plus jeune que moi, quoi qu'il arrive." C'était assez lunaire qu'on puisse à ce point reparler de cette différence d'âge qui nous avait déchiré par le passé. Mais j'crois qu'on était tous les deux d'accord pour dire que tout ça, justement, ça appartenait à l'avant. L'avant nos retrouvailles. Une fois dans l'aéroport, j'crois qu'on dégageait une p'tite aura de jeunes amoureux, transis par l'amour. J'étais putain de fier d'être aux côtés de Maxine, cette femme si belle, si merveilleuse, qui me rendait profondément heureux. J''étais fier aussi d'enfin assumer mon amour pour elle. On s'promettait presque de rester l'un et l'autre, toujours ensemble. C'était beau. C'était presque un fuck qu'on faisait à Orso et Maxine du passé. L'air de dire: regardez bande de p'tits jeunes, nous, on sait s'aimer, vraiment. On se promettait aussi de passer une nuit formidable, une nuit de symbiose et j'étais terriblement impatient. Comme si la fougue qu'on avait pu partager par le passé, revenait à grand galop. Maxine aussi semblait impatiente et elle me promettait un feu d'artifice. "J'crois que t'es pas prête." que j'lui soufflais, amusé, avant de déposer lui un baiser, mordant doucement au passage sa lèvre inférieure, en signe d'impatience. J'me lassais pas de la regarder, lorsqu'elle se levait pour aller chercher des boissons et des p'tits confiseries, j'la lâchais pas du regard. Qu'elle était belle. Le vol se déroula, sans encombre, Maxine en profitant pour se reposer un peu, posant sa tête sur mon épaule. Moi j'restais bien éveillé, profitant de chaque seconde. J'inspirais le doux parfum de Max, celui qui m'avait tant manqué. Cette proximité retrouvée, elle me galvanisait. J'me sentais vivant. Alors qu'on arrivait enfin à Milan, on avait pris un taxi pour nous conduire jusqu'au centre ville. J'avertissais Maxine que je n'avais pas de téléphone. Dans la précipitation, je n'avais pas pensé à le prendre, j'avais beaucoup mieux à penser. Maxine réserva un hôtel, pour deux nuits. Un très bel hôtel qui featait parfaitement avec le romantisme de ce qu'on s'apprêtait à vivre. Elle me tendit ensuite son téléphone, me conseillant de donner des nouvelles à ma famille. Elle avait raison Maxine, j'leur devais bien ça. J'prenais son téléphone entre les mains, j'me connectais à mon instragram et j'envoyais un message à Aura. Ma soeur jumelle. Il n'y avait qu'elle à cet instant, à qui j'avais la force d'envoyer quelques mots. "J'suis désolé Aura. J'vais bien, ok? J'reviendrais, plus tard. Je t'aime, l'oublie pas.  comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 2269043814 " C'était vraiment le strict minimum, les seuls mots que j'étais en mesure de lui donner. Mais Aura, elle finirait par comprendre. Je l'espérais du plus profond de moi en tout cas. J'prenais soin d'me déconnecter, j'voulais pas lire sa réponse. J'voulais remettre tout ça à plus tard. J'retenais son téléphone à Maxine, posant mon regard dans le sien. "Merci Max. J'imagine pas tellement le trouble que j'ai causé à tout le monde là.. mais c'est pas important." J'voulais oublier tout ça, et me consacrer entièrement à elle, la femme que j'aimais par dessus tout. Finalement, on sortait en plein coeur de la ville de Milan, et on s'mit à marcher dans les rues animées. Mais c'est comme s'il n'y avait que nous. Maxine s'émerveilla devant le dôme de Milan. Elle était si belle avec ces p'tits yeux qui pétillaient. J'm'approchais d'elle, et je glissai ma main dans sa poche de combinaison, pour attraper son téléphone. "Quitte à être dans le cliché, autant l'être à fond!" que j'lui dis d'un air amusé alors que j'ouvrais l'application de l'appareil photo. Tendant le bras pour nous mettre dans le cadre, avec le majestueux bâtiment derrière nous, on prenait notre première photo de couple, officielle. J'crois bien même que c'était la première fois qu'on apparaissait ensemble, sur un cliché. J'remettais son téléphone dans sa poche et j'la prenais dans mes bras. "Je t'aime." que j'lui disais. J'crois que je ne me laissais plus d'lui dire encore et encore à quel point je pouvais être amoureux d'elle. On quittait le parvis du Dôme pour se diriger vers les galeries de boutiques. On avait pas mal de fringues à acheter, histoire de pouvoir assurer les prochains jours. La dole vita, l'aventure, appelez ça comme vous voulez, peut importe, ce qu'on vivait là, c'était la perfection. J'étais juste heureux d'me balader avec Maxine. On entrait dans une première boutique, essentiellement pour homme. J'allais pas mettre des heures à choisir des vêtements, mais j'voulais pas acheter n'importe quoi non plus. J'regardais Maxine, avec un p'tit sourire. "Des t-shirts? Est-ce que c'est vraiment essentielle tu crois?" Ouais, c'était bien connu, Orso Luciano n'était pas un grand habitué des t-shirts. C'était une vieille habitude qui ne m'avait jamais lâchée. Et dans l'idée là, avec la nuit qui nous attendait avec Maxine, les vêtements n'allaient être que terriblement accessoire.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 21:40

Cet âge qui avait été la cause de tous leurs maux, devenait une blague. C’était si simple à cet instant qu’on ne pouvait pas imaginer les épreuves par lesquelles ils étaient passés. Ils avaient toujours cette même différence, mais aujourd’hui elle n’avait pas d’importance. Elle avait même regardé How I met the mother, série qu’elle avait trouvé assez nulle finalement. Peut-être qu’elle était trop jeune pour apprécier. Elle regardait Orso d’un air faussement outré, avant de balancer ces cheveux dans l’air. « C’est une belle dizaine la trentaine. » Elle n’avait connu Orso principalement que dans cette dizaine. Ils allaient avoir la chance de continuer à se découvrir des les phases de la vie. « Toujours ! Mais ce n’est pas parce que tu es vieux que t’as le droit à plus de truc que moi. » Elle souriait, amusée par la tournure de cette journée. Maxine se voyait déjà en train de pleurer dans sa chambre d’hôtel, imaginant la première nuit de noce d’Orso et sa femme. Finalement, ils parlaient de leur prochaine nuit, la première avant tant d’autres. Maxine avait hâte de le retrouver dans l’intimité, parce qu’ensemble ils étaient beaux. Ç’allait être tout nouveau, se redécouvrant, Maxine avait prit plus de confiance, explorant un peu plus sa sexualité. Rien n’avait été aussi bon qu’avec Orso, mais là elle le sentait au fond d’elle que ç’allait être la meilleure des fois. Il n’y aurait pas d’urgence, juste elle et lui, à l’abris dans cette chambre d’hôtel. Elle plaignait déjà les voisins, mais peu importe, de toute façon aujourd’hui, ils étaient égoïstes. Ce baiser était plein de promesses, et en se levant elle sentait encore la douce pression des dents de l’italien sur ses lèvres. Elle avait faim l’anglaise, comme si la joie lui donnait envie de tout dévorer et ça lui permettait de passer la frustration. Le vol il était doux, à leur image finalement. Ils ne se lâchaient pas, et elle fermait les yeux apaisés. Les discussions n’avaient pas été des plus palpitantes dans cette cabine, mais elle sentait Orso tout près d’elle. C’était un sentiment libérateur, et elle avait hâte de continuer sa vie de cette manière. L’après-midi était déjà bien entamée quand ils arrivaient à Milan. Dans ce taxi, elle réservait un hôtel qui suait le romantisme. « Y’a une baignoire ! Tu sais que j’attends ça avec impatience de faire l’amour avec toi dans une baignoire. » Elle riait, se rappelant de cet épisode, où ivre elle avait déjà révélé à Orso le début de ses sentiments. Sur les photos, elle paraissait grande, spacieuse pour accueillir les deux amants. Orso il avait tout quitté pour elle, laissant une famille remplie de question et il n’avait rien pour les informer. Alors elle lui donnait son téléphone, lui laissant toute l’intimité pour contacter qui il voulait, elle lui tenait juste la main. Elle en profitait pour regarder la ville. Elle l’embrassait une fois qu’il avait fini. « C’est important, mais on peut se dire qu’on laisse les choses importantes pour plus tard. » Pendant des années, ils n’avaient pas su communiquer, aujourd’hui ça semblait si limpide. Elle connaissait l’attachement d’Orso à famille, et surtout sa sœur jumelle. C’était une vraie barrière, celle qu’elle devait avoir comme alliée si elle voulait rester dans la vie de l’italien. En sortant du taxi, Max se retrouvait émerveillé devant le spectacle qui s’offrait à elle. C’était une rêveuse, une intellectuelle, une fan d’histoire, elle avait tant lu sur le dôme de Milan, pour parfaire sa culture. « C’est la cattedrale metropolitana della Natività della Beata Vergine Maria. » Disait-elle dans un accent médiocre. Elle sentait le mains d’Orso se faufiler dans sa poche. Elle souriait à sa remarque, posant devant la caméra. « Attend, il nous faut un cliché où on s’embrasse aussi pour être dans le thème de la journée. » Sans hésiter, elle attrapait la tête d’Orso pour approcher ses lèvres des siennes. Puis il rangeait le téléphone et ils restaient là quelques instants à observer le bâtiment. Son cœur battait fort à sa déclaration. « Je t’aime aussi. » Ils rattrapaient le temps perdu et tout ces je t’aime qui s’étaient perdus en chemin. Très vite, ils se retrouvaient dans les boutiques. Orso était méticuleux sur les choix de vêtements, alors que Max flânait dans les boutiques. « Si ! Aucune personne à part moi peut profiter de ces beaux muscles. » Max n’était plus jalouse, elle avait compris qu’il l’aimait. Alors elle riait à sa remarque, l’aidant à choisir quelques vêtements, avant qu’à son tour elle aille prendre quelques trucs. Orso aussi avait pu donner son avis, prenant quelques affaires sexy pour la belle anglaise. Une fois à l’hôtel, elle laissait Orso parler, c’était plus simple vu que tout le monde le comprenait. La chambre était encore plus spacieuse que sur les photos, ils déposaient leurs affaires, mais Max ne prit pas le temps d’observer plus les lieux que ça. Elle s’approchait d’Orso, entourant ses bras autour de sa nuque et plongeant son regard dans le sien. « Je t’aime, je t’aime je t’aime. » Elle souriait, ça lui faisait tellement de bien de le crier haut et fort. Ses lèvres se posèrent une nouvelle fois sur celle de l’Italien.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 22:55

C'était assez nouveau pour elle et moi de pouvoir plaisanter sur notre âge. Comme si le temps avait fait son oeuvre et qu'on était enfin ok avec ça, avec cette différence d'âge qui avait été à la source de nombreux conflits. Là, c'est comme si on enterrait la hache de guerre, qu'on oubliait une bonne fois pour toute, tout ce passer tumultueux. On avait chacun passé une dizaine supplémentaire, et moi je m'approchais dangereusement de la quarantaine. Mais j'étais bizarrement ok avec ça maintenant. Parce que j'avais la sensation d'être seulement au début de ma vie. Que ça commençait maintenant. "J'dois dire qu'elle te va bien cette trentaine." que j'lui dis assez sincèrement avant qu'elle ne me rappelle que mon grand âge ne me donnait pas de droits supplémentaires. Je la reconnaissais bien là, Maxine, son p'tit air effronté ne l'avait jamais quitté et j'me plaisais à le retrouver là, pouvant plaisanter sans que cela ne tourne à l'orage, comme ça avait souvent été le cas par le passer. "J'suis ton ainé, tu me dois le respect, voilà tout." que j'lui disais avec un p'tit sourire en coin. C'était une p'tite bataille qui se jouait là, mais vraiment gentillet. Juste en souvenir du temps où n'étions pas capables de se parler plus de cinq minutes sans se hurler dessus. Finalement, les années avaient été bénéfiques. On aurait pu se retrouver bien avant, mais j'me plaisais à croire que c'était l'instant parfait. Depuis que nous étions sorti de l'église, j'avais la sensation d'être sur un petit nuage, tout se déroulait à la perfection, l'horaire notre vol pour Milan featait parfaitement avec notre timing. Dans l'avion, tout s'était déroulé tranquillement, j'crois que ça nous avais aussi permis d'se poser un peu, de nous remettre des émotions et de se préparer pour ce qui allait suivre. J'me sentais léger. Dans le taxi qui nous emmenait vers le centre ville, Maxine avait réservé un hôtel et sa réflexion m'arracha un rire. "Mio Dio! Maxine, t'es sacrément persévérante, tu le sais ça?" J'marquais une pause, déposant un baiser sur sa tempe, passant mon bras autour de son épaule. "J'peux rien refuser à ce p'tit air espiègle." que j'lui disais avant de reprendre ma position. Maxine me tendit finalement son téléphone et j'envoyais un message à Aura. Ca me faisait mal en dedans de lui envoyer ces quelques mots. J'me sentais terriblement égoïste, mais j'étais plus tellement rationnel, j'voulais juste consumer mon amour avec Maxine, rien de plus. Je hochais la tête à sa réflexion. "Ouais, on ne pourra pas être des fugitifs toute notre vie." Ca m'aurait plu, hein, dans l'idée, de vivre d'amour et d'eau fraiche avec Maxine, mais il y avait tout un tas de gens qui comptaient pour nous et qu'on avait laissé en plan. A commencer par ma soeur et mon frère, mes parents aussi qui allaient très certainement difficilement se remettre de mes frasques. Mais comme disait Maxine, c'était pour plus tard. Là, on se retrouvait face au Dôme de Milan et Maxine en profita pour donner l'appellation exacte de ce monument mythique de Milan. J'la regardais amusée. "Mais t'as bossé dis moi, j'vais vite prendre l'habitude de t'entendre parler italien j'crois bien." J'en avais profité pour sortir le téléphone de la poche de Maxine et nous voilà en train d'se prendre en photo devant le Dôme, en selfie. On débordait d'amour, de bonheur, c'était presque indécent. Maxine décida de faire un cliché supplémentaire, un sur lequel on s'embrassait. Ouais là, c'était bien bien cliché. Ca me faisait rire et je ne me laissais pas prier pour embrasser Maxine tandis qu'on prenait la photo. Je terminais ce baiser en lui disant que je l'aimais. Sa réponse me réchauffa le coeur. On allait, je crois, beaucoup répéter ces trois mots aujourd'hui et les semaines suivantes. Ces trois mots qu'on s'était empêché beaucoup trop souvent de dire. Ils étaient libérateurs. On prenait le chemin des boutiques, histoire d'agrandir nos stocks de vêtements pour les jours suivants. J'soulignais que les t-shirts n'étaient pas nécessaires mais Maxine n'était pas de cet avis. J'riais avec elle tandis qu'on poursuivait nos achats. Cela nous prit une bonne heure, voire deux. On ressortait des boutiques les bras chargés de sac en tout genre. On avait de quoi voir venir. C'était ça la dolce vita. Vivre au jour le jour. On prit la direction de l'hôtel et j'me chargeais de faire le check-in, beaucoup plus simple en italien. J'crois que là, on était tous les deux très impatients de se retrouver. Une bonne fois pour toute, dans l'intimité de cette chambre d'hôtel dont on rêvait tant. La chambre était splendide, très luxueuse, grande aussi. On allait être bien ici. Une fois les sac déposés dans un coin de la chambre, Maxine s'approchait de moi, entourant ma nuque de ses mains. Les miennes se posèrent au creux de ses reins, pour la rapprocher de moi. J'souriais à ses mots avant qu'elle ne vienne m'embrasser. J'lui rendais son baiser, jouant avec ses lèvres et sa langue, c'était sensuelle, un peu langoureux, parce que là, la tension allait pouvoir enfin éclater. On s'était un peu restreint depuis qu'on s'était retrouvé. "Je t'aime aussi." que j'lui murmurais à mon tour, entre deux baisers tandis que mes mains caressaient son dos. "J'peux plus attendre une seule seconde Maxine.." que j'lui soufflais alors que mes lèvres quittaient les siennes pour trouver un chemin jusqu'à son cou.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyMer 2 Aoû 2023 - 23:24

Cette histoire d’âge leur avait brisé des années, mais aujourd’hui ça semblait superficiel. Ils en riaient, alors que Maxine était rentrée dans une nouvelle dizaine et qu’Orso s’approchait de la prochaine. Pour autant, ils ressemblaient à deux jeunes adultes, plein d’émois et d’amours. « T’as vu ça ?! On dirait que j’étais faite pour avoir trente ans. » Maxine elle rigolait évidemment, mais avec Orso c’était si simple de jouer entre le sérieux et l’ironie. C’était finalement leur petite marque de fabrique, prenant les choses à la légère mais sachant être sérieux dans les moments importants. Jamais elle ne lui laisserait l’opportunité d’avoir raison, parce qu’elle était têtue, mais à présent ils le feront avec bienveillance. « On verra bien ce soir quand tu me supplieras de continuer. » Du respect, ils en avaient à présent, et il leur avait fallu du temps. Maxine se rendait compte qu’auparavant ça n’aurait pas pu fonctionner, aujourd’hui il n’y avait plus aucune animosité. Elle oubliait le passé, préférant savourer ce futur si enchanteur à ses côtés. Le destin était de leur côté cette fois-ci, leur permettant de rejoindre facilement leur vol, prendre ce taxi sans aucun problème et réserver cet hôtel. De toute façon, ils auraient trouvé des solutions parce qu’ils étaient sur un petit nuage de paix et de sérénité. Elle fit cette petite remarque sur la baignoire, se rappelant de ses frasques passés. Son rire s’ajoutait à celui d’Orso. « C’est pour ça que tu m’aimes, pour ma persévérance. » Pas seulement. Mais ils s’étaient toujours tenus tête, incapable de lâcher la victoire à l’autre. Pendant des années, ils avaient perdu parce qu’ils se déchiraient. A Milan, ils vivaient leur victoire commune, comme si l’amour finissait toujours pas triompher. Ça l’aurait fait vomir Maxine si elle avait eu des pensées comme ça il y a quelques années. L’expérience l’avait changé, préférant faire taire sa fierté pour juste être heureuse. Jamais elle ne l’avait été autant. « Oh ouiiiiii ! La baignoire ! » Elle souriait, profitant de ce doux baiser, alors qu’elle se mettait plus confortablement dans cette voiture collé à cet italien. Même l’ombre de leur proche n’arrivait pas enlever cette euphorie qui les guettait. Un jour, ils allaient devoir les affronter, s’expliquer et défendre leur amour. Max s’imaginait la tête de Véga qui n’avait jamais apprécié l’italien. Ses parents, ils n’en avaient jamais entendu parlé, préférant leur cacher son amour secret. C’était peut-être pour le mieux, Orso il arrivait vierge devant ses parents. Le chauffeur les saluait, leur souhaitant un bon séjour. Tout le monde pouvait voir l’amour qui inondait les deux amants, Max plutôt discrète habituellement sur ses sentiments, n’en avait rien à faire à cet instant de passer pour quelqu’un de niais. Devant ce monument emblématique, Maxine était émerveillée. Elle avait apprit à dire le bâtiment en italien pour des exposés qu’elle avait fait à l’université. « Je parlerais italien quand tu sauras prononcer le mot squirrel correctement. » Elle lui tirait la langue, avant de prendre ces deux photos clichés. Jamais ils n’avaient posé ensemble, parce que ça rendait les choses trop réelles. Sur ces photos, on voyait la joie qu’ils avaient d’être là proche de l’autre. Pour Maxine, ils reviendraient ici pour plus en profiter, mais là elle avait envie de le retrouver dans l’intimité. Alors ils firent d’abord les magasins, où chacun prenait le nécessaire. En arrivant à l’hôtel, ils déposaient toutes leurs affaires qui comprenaient des vêtements, à une brosse à dent pour Orso, des sous-vêtements pour Maxine. Ce n’était pas encore venu le temps de tout déballer, Maxine elle voulait l’embrasser et s’embraser avec lui. Elle criait son amour, ne pouvant pas s’arrêter de lui dire qu’elle l’aimait. Ils rattrapaient ce temps perdu qui les avait amené là. Les mains derrière sa nuque, et les siens dans le creux de ses reins, ils s’embrassaient. Maxine émit un son aigüe de surprise quand Orso attaquait son cou. « Je ne veux plus attendre non plus. » Ses mains à elle glissait le long du dos de l’italien, les faufilant sous la chemise. Elle avait si hâte sentant que ces retrouvailles allaient être mémorables. « Je t’ai promis un feu d’artifice. » Disait-elle alors qu’elle reprenait possession des lèvres de son amant.

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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 0:13


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MessageSujet: Re: comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso   comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso - Page 2 EmptyJeu 3 Aoû 2023 - 19:51


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