comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant - maxso

Elle observait cet homme, celui qu’elle avait choisi. Enfin. Ils se souriaient et profitaient de chaque moment, comme si ces dix dernières années avaient trop longues. Dès le premier jour, elle avait été amoureuse, et les embuches les avaient amener à ici. Elle pourrait passer sa vie dans cette chambre hôtel, loin du monde et des jugements. Leur huit ans d’écart existait toujours, mais ça ne signifiait plus rien. C’était comme si l’approche de la trentaine faisait baisser toutes les barrières d’Orso et à présent ils pouvaient montrer leur amour au grand jour. Mais pour l’instant, ils comptaient rester cachés, à profiter du corps de chacun, de retrouver leur complicité et le lien émotionnel. Très vite, elle retrouvait son Orso, celui qui commandait le menu entier, celui qui la taquinait, celui qui était incapable de porter des vêtements. Maxine était revenue avec un peignoir sur elle, et déposa un autre aux côtés de l’italien. Ils avaient besoin de se toucher, d’être toujours en contact et Orso supprimait l’espace entre eux, alors qu’il déposait un baiser. Parler de la baignoire rappelait à Maxine des souvenirs, et de cette fameuse soirée où ivre, elle avait invité l’italien dans son bain. Depuis, cet endroit leur rappelait des envies. Dans cette chambre d’hôtel, la baignoire était immense. Elle en profitait pour se retrouver sur son amant, l’embrassant dans le cou, alors que les mains de l’italien se faufilait sous le peignoir. « Mmmh prendre un bain tranquillement me semble être la meilleure option. » Disait-elle avec un sourire amusée, bien loin de son désir. Le baiser qu’elle lui donnait démontrait l’inverse de ce qu’elle disait. Orso il n’hésitait pas à dénouer la ficelle. « Tu ne croyais quand même pas que ça allait être aussi facile. » Mais elle n’eut pas le temps de réagir qu’Orso la portait déjà vers la salle de bain. Elle entrelaçait ses jambes autour de lui jusqu’à la salle de bain. Elle s’adossait contre le lavabo, alors qu’Orso faisait couler l’eau. Elle pouvait l’observer ainsi, toute sa vie tellement il était beau. Ils se regardaient profondément, alors qu’il s’approchait. Son peignoir glissait à ses pieds alors qu’Orso l’embrassait juste après l’avoir complimenté sur son physique. Les mains de l’anglaise caressaient le dos d’Orso. Pour l’instant, ils se coupaient du monde, mais il leur faudrait sortir. Mais Maxine reléguait tout ceci à plus tard, elle se détachait de lui, s’éloignant avant de rentrer dans la baignoire sans le quitter du regard. « Tu me rejoins ? » Elle se décalait pour lui laisser la place, puis très vite le rejoignait, l’embrassant une nouvelle fois.

tw : tensions sexuelles

Les années avaient passés, emportant avec elles les nombreux différents et moments de tensions qu'on avait pu vivre Maxine et moi. C'est comme si tout ça, aujourd'hui, ça existait plus. J'avais pas mal muri en vieillissant, j'approchais de la quarantaine et j'crois que là, je n'avais juste plus envie d'me retenir de quoi que ce soit. Rattrapant le retard, rattrapant mon imbécilité d'avant. Et là, j'avais juste envie de profiter, de ne plus penser à rien hormis à elle. Parce que j'en étais profondément amoureux, de ma belle Maxine. Là, dans cette chambre d'hôtel, il n'y avait plus que nous deux et comme si on voulait tout rattraper en une seule journée, on renouait. De toutes les manières. Et très vite, la baignoire revint dans notre conversation. Ca, je l'avais jamais oublié et de savoir que là, on pouvait enfin assouvir ce désir qu'on avait depuis si longtemps, c'était beaucoup trop tentant. Alors que Maxine avait déjà revêtu un peignoir, elle revenait sur moi. L'excitation remontait en flèche et j'caresserais tendrement ses cuisses. Sa réponse m'arracha un sourire. "J't'ai connu pour téméraire que ça, Max." que j'réponds amusé avant de reprendre possession de ses lèvres dans un baiser qui annonçait rien de très calme. On prit la direction de la salle de bain, elle dans mes bras et j'la déposais à terre juste le temps de remplir la baignoire. Elle était belle, j'lui disais et je la débarrassais de ce peignoir qui n'avait plus rien à faire sur elle. Finalement, Maxine se glissa dans l'eau brûlante du bain et j'me faisais pas prier pour la rejoindre lorsqu'elle me proposa de le faire. J'me glissais à mon tour dans l'eau, derrière elle. C'était terriblement apaisant d'être là, avec elle dans mes bras. La baignoire était immense, confortable. Mes bras l'enlacèrent et on reprit notre baiser là où l'avait laissé, Maxine tournant la tête vers moi. Mes mains caressaient son ventre et sa poitrine à mesure que nos langues se mélangeaient sensuellement. Le bain tranquille que Maxine avait proposé, moi j'le voyais pas comme ça, parce que de l'avoir comme ça, nue contre moi, ça m'aidait pas à garder les idées claires. Alors que je quittais ses lèvres, je m'aventurais dans son cou et sa nuque, la couvrant de baiser. "Comment t'explique que j'ai encore terriblement envie de toi.." que j'lui souffle avant de mordre sa peau légèrement. J'avais plus qu'envie d'elle là, j'avais envie de la dévorer. Et qu'est ce que je me sentais bien et heureux là, de pouvoir vivre tous les sentiments que j'avais pour elle, sans aucune contrainte, sans avoir peur de le dire encore et encore, que oui, j'étais complètement et éperdument amoureux d'elle depuis toujours.

Maxine savait bien qu’ils allaient devoir discuter. Quatre ans étaient passés, ils avaient chacun des aspirations. Orso avait sa salle d’escalade à Sydney et elle ses obligations à Londres. Elle n’était pas sûre de vouloir retourner en Australie, là-bas elle avait été souvent malheureuse et ça lui rappelait trop Orso, et tout ces moments où ils s’étaient fait souffrir. Maxine avait besoin d’une nouvelle page vierge, un endroit prêt à les accueillir eux, dans cette nouvelle vie, avec ces nouvelles envies et cette nouvelle mentalité. Il était évident qu’il resterait dans sa vie à l’anglaise, parce qu’elle se sentait vivante. Il était le seul à la connaître. D’un regard il pouvait lire son regard, ç’avait toujours été leur petit truc à eux deux. Puis, Maxine avait besoin de savoir où Orso en était avec la cocaïne … Ce démon contre lequel il luttait depuis des années. C’était peut-être sa plus grande déception à Maxine, elle n’avait jamais réussi à le soutenir et l’aider dans cette addiction. Parfois même, elle avait l’impression d’avoir favorisé sa descente aux enfers. Depuis, Maxine avait grandi, elle s’était renseignée, elle voulait être là dans les bons et les mauvais moments. Et à cet instant, il n’y avait que les bons. Les mains de l’italien caressait ses cuisses nues sous son peignoir. Oui, elle avait été plus téméraire, mais des années étaient passées. Elle n’avait plus le même corps, plus la même jeunesse. Maxine était plus pudique qu’avant, se demandant si elle lui plaisait toujours autant. « Je ne suis plus aussi à l’aise Orso. » Elle se sentait en confiance pour lui exprimer le fond de sa pensée, persuadée que communiquer serait le ciment de cette nouvelle relation. Orso il restait le même, téméraire, l’embrassant dans le cou, rendant le moment torride. Il la portait jusqu’à la salle de bain, rythmé par les rires de l’anglaise. L’eau coulait, alors qu’il lui enlevait son peignoir. Elle se confrontait vraiment à son regard, il la trouvait belle. Son baiser, elle lui rendit avec passion, avant de s’éloigner pour se plonger dans l’eau. Elle l’invitait à la rejoindre, voulant profiter de cette proximité. Maxine avait terriblement envie lui, ça n’avait pas changé. Dans ses bras, elle se sentait bien, alors que les mains d’Orso la caressait. Elle sentait l’excitation remonter, se tortillant légèrement, alors qu’elle l’embrassait avec passion. Elle le sentait Orso. Lui aussi était aussi excité qu’elle, alors que ses baisers étaient de plus en plus intenses. « C’est parce que je suis irrésistible Luciano. » Elle se retournait, se posant à califourchon sur lui, faisant déborder légèrement l’eau de la baignoire. Son intimité touchait celle d’Orso, et elle le regardait amoureusement et avec envie. « Tu me rends folle Orso … j’ai toujours envie d’être avec toi, de faire l’amour avec toi, d’être dans tes bras. » Elle l’embrassait, alors que ses mains parcouraient le torse de l’italien. Puis avec malice, elle éclaboussait légèrement Orso, riant à gorge déployée.

rp clos.