nocturne au musée Ft. Arlo

Adelita était dans son bureau à travailler sur une prochaine exposition, trouver un thème, trouver des artéfacts, sans compter aller sur quelques sites de fouilles pour chercher des choses inédites à présenter. Elle a son boss sur le dos depuis que la nouvelle expositions est en place et qu'elle marche plutôt bien. Il la tanne toujours pour que se soit mieux même quand c'est parfait, et il force à bosser toujours plus. Voilà pourquoi elle est là ce soir, jusqu'à la fermeture du musée qui était ouvert en nocturne. Il n'y a probablement plus personne dans le musée à part elle et un vigile. Mais elle aime bien ce calme et puis elle n'a pas son boss sur le dos pendant ce temps là, donc c'est parfait. Quand elle relève le regard sur l'horloge, il est déjà tard et elle devrait probablement fermer et rentrer chez elle. Elle sort de son bureau, remet bien sa tenue et descend dans le musée, faisant le tour du musée avant de partir.

Elle arrive dans une salle où un jeune homme est poster devant une statue. Elle a l'impression de l'avoir déjà vu plusieurs fois sur les caméras de surveillances ou au détour d'une salle. Elle est assez étonnée de le voir encore ici aujourd'hui et à cette heure-ci. Elle s'approche doucement, ses talons claquant moins fort, comme pour pas le déranger dans son observation. Elle reste à quelques mètres de lui un instant avant de parler.

Bonsoir, je ne voulais pas vous déranger mais le musée va fermer.

Elle le regarde en souriant.

Je vous ai souvent vu ici, ces derniers temps.

Adelita adore son travail et souvent quand elle dit ce qu'elle fait les personnes trouvent son boulot intéressant mais ils font plutôt semblant, il la trouve trop ennuyante ou trop sérieuse. Après tout le monde a des préjugés sur tout le monde, un avis au premier regard. Tenez, prenez le jeune homme qui se trouve à cet instant devant elle, il est plutôt mignon, tatoué, il a un côté rockeur, mais il cache probablement d'autre chose. D'ailleurs le fait qu'il soit ici, assez régulièrement d'ailleurs, pourrait-être étonnant, mais elle trouve cela plutôt intéressant. Et le voir regarder cette statue comme il le fait, la rend curieuse.

Elle lui annonce que le musée va fermer. Elle sourit alors qu'il regarde sa montre se rend compte de l'heure. Elle peut comprendre ce qu'il ressent, elle se perd parfois dans son travail sans se rendre compte du temps qui passe, quand on est passionné ou prise par quelques choses de passionnant, d'envoutant cela arrive.

Oh ne vous inquiétez pas, je peux comprendre. Cette statue m'a fait cet effet aussi. Elle a été trouvé sur un site de fouille et elle a plus de 1 000 ans.

Elle sourit et regarde aussi cette magnifique statue, avant de reposer son regard sur le jeune homme.

Enchanté Arlo, et l'habit ne fait pas le moine comme on dit. On peut être adepte de tellement de chose. Moi c'est Adélita, je suis une des responsables des acquisitions du musée, dans le domaine historique pour ma part.

Elle regarde Arlo avant de voir le vigile venir vers eux. Mme Sanchez, il ne reste plus que vous, le musée est vide. Merci Beaucoup John, vous pouvez y aller, je vais m'occuper de fermer. . Elle remarque le regard qu'il lance sur Arlo avant de reposer son regard sur elle. Elle lui fait un sourire entendu et rassurant, sure d'elle. Le vigile fait un signe de tête et part après avoir vraiment fermer les portes du musée. Elle se tourne vers Arlo en souriant.

J'ai une question qui me trotte dans la tête. Pourquoi venir aussi souvent au musée. En général, les gens viennent une fois, et revienne pour une nouvelle exposition mais c'est tout. Alors ... je suis curieuse, désole.

Le jeune homme était devant une des statues ou même artéfacts du musée qu'elle préfère. Elle pourrait la regarder toute la journée. Elle aime ses objets qui viennent de loin et qu'elle se demande toujours comment ils ont pu créer de telles choses magnifiques il y a plusieurs siestes. Elle sourit quand il dit exactement ce qu'elle pense sur cette statue. Elle se présente histoire de montrer qu'elle sait de quoi elle parle. Elle le regarde en souriant étonnée un peu par ce qu'il annonce.

Je vous remercie. La médecine ? J'aurais plutôt penser à un rockeur.

Elle étouffe un petit rire, en espérant qu'il ne prenne pas mal cette boutade.

Je crois que vous faites un meilleur métier que moi, plus dure, plus utile et plus beau.

Elle renvoie le vigile chez lui, gentiment et reste avec le jeune homme, curieuse de savoir pourquoi une personne reviens autant alors qu'il n'y a rien de neuf, pourquoi un jeune homme comme lui traine autant dans le musée. c'est assez rare, en général, soit les jeunes sont amener par leurs parents, ou par leurs écoles, mais rare sont ceux qui viennent pour le plaisir, à moins de faire des études d'histoires ou d'avoir un devoir à faire. Elle sourit et même rougit un peu à ce qu'il dit. Elle n'a pas trop l'habitude d'avoir des compliments sur son travail. Son patron est un con.

Oh ! Oui, c'est vrai que c'est différent d'une bibliothèque. Et je vous remercie pour vos mots. C'est du travail, mais c'est aussi un plaisir quand on aime son métier. J'espère que vous aimerez la prochaine exposition. Nous sommes en train de la préparer.

Elle est déjà prête mais pas encore mise en place, enfin en cours, dans des salles à côté. Elle sera ouverte dans 2 mois. Mais quand elle fait une exposition, elle espère toujours qu'elle plaise.

Je serais curieuse de savoir, si vous aviez une envie d'exposition, un thème, quelle serait votre thème idéal ?

Elle doit déjà penser à une prochaine exposition, et si elle peut avoir une nouvelle idée, ou un peu d'aide. Elle a déjà la prochaine sur les aborigènes, elle se demandait si ferait pas une exposition sur la renaissance européenne par exemple, cela pourrait lui permettre de voyager en Europe.

Le jeune Gray était souvent pris pour un autre, alors qu'il était pourtant une personne humble et authentique. À plusieurs reprises, il avait du refuser des invitations d'agences pour être mannequin. Pas que ça ne l'intéressait pas, mais... ça ne l'intéressait pas, non. Ou encore, la fois où Eliot l'avait pris pour un acteur sur le plateau de tournage sur lequel il s'était retrouvé par inadvertance. Cette fois, Adelita le comparait à un rockeur, ce qu'il pouvait comprendre avec son allure et ses tatouages. Ça ne lui déplaisait pas de réserver la surprise sur qui il était aux gens qu'il rencontrait. « Ouais, la médecine, je sais, ça surprend » dit-il en souriant. « En même temps, je vous avoue qu'ils ne m'aident pas à avoir l'air sérieux » ajouta Gray en pointant ses tatouages. Pourtant, les enfants les adoraient. À l'hôpital, il traînait toujours un petit sac de tatouages temporaires pour enfants qu'il partageait avec ses patients, pour leur plus grand bonheur. C'était sa marque de commerce. « Tous les métiers sont importants, je vous assure » poursuit-il, posant sa main sur l'épaule de la jeune femme quelques secondes, se veuillant rassurant. Le vigile les interrompu quelques instants, puis les laissa à eux-mêmes, quittant le musée. « L'important, c'est d'aimer ce qu'on fait, vous avez raison. Ça vient donner un sens complètement différent à notre quotidien. » Et lui, il adorait ce qu'il faisait. Pas un jour ne passait sans qu'Arlo soit reconnaissant de la chance qu'il avait d'étudier en médecine et de pratiquer la chirurgie pour sauver des vies, de jeunes vies. « Je viendrai assurément la voir », répondit le jeune homme à l'affirmation de son interlocutrice. Il passa une main derrière sa nuque, réfléchissant ensuite à la prochaine question de celle-ci. « C'est une bonne question. J'ai cru remarquer que vous aviez peu d'items sur l'Amérique du Nord, peut-être que ce pourrait être intéressant. »

Adelita ne jugeait jamais vraiment les gens au premier abord, mais personne ne peut dire qu'il n'imagine pas des choses quand ils rencontrent quelqu'un, en voyant son apparence. Elle sourit en secouant la tête.

Désole, je ne voulait pas vous contrarier. Mais je ne dirais pas que suis surprise, non. Et pour vos tatouages, et bien, qui n'en porte pas maintenant ? Même moi j'en ai. Et puis je suis sur qu'ils plaisent beaucoup.

Elle sourit et est rassurée par ce qu'il lui dit sur les métiers, même si elle est persuadé que certains sont plus importants que d'autres. Elle renvoie le vigile et retourne vers le jeune homme devant elle. Ils discutent d'expositions et de la future qu'elle vient de finir. Elle lui pose la question qu'elle aimerait d'ailleurs poser à toutes les personnes qui viennent dans ce musée. Elle attend sa réponse avec impatience.

L'amérique du nord ? hum oui, ça pourrait-être quelque chose de bien. on peux se tutoyer ? désolé, j'ai l'impression d'avoir 50 ans en face de toi.

Elle sourit et fronce les sourcils un instant, le temps de penser à quelques choses. Elle relève le regard sur Arlo avec des yeux qui pétillent. Elle lui prend le bras.

Viens.

Elle le tire avec elle, et passe une porte qui mène à une autre salle, puis encore une autre avant d'arrivée devant une porte fermée. Elle sort une clé et la déverrouille. Elle se tourne vers Arlo, avec un instant d'hésitation, avant d'ouvrir la porte qui donne sur les salles de la nouvelles expositions sur les aborigènes. Elle n'est pas totalement installer mais il y a déjà des objets et des choses de prêtes.

Hum... un petit avant-goût.

Elle sourit en entendant sa réponse, un peu rassuré, elle aime pas trop contrarié les gens surtout quand ce n'est pas du tout voulu. Et elle était certaine qu'ils plaisaient, ces tatouages, et surtout aux enfants. Elle étouffe un petit rire, imaginant déjà des enfants prendre des stylos pour se faire des tatouages.

J'imagine déjà des enfants s'écrire sur les bras pour te ressembler.

Ils discutent ensemble sur des thèmes pour de futurs expositions, autant savoir ce qui pourrait plaire au public. Pour sa part, elle adore tellement l'histoire, qu'elle pourrait faire des expositions sur pas mal de chose. Il lui propose l'amérique du Nord, et elle trouve que c'est pas une mauvaise idée. Elle va sérieusement y réfléchir. Maintenant qu'ils ont décidé de se tutoyer c'est plus simple, et plus agréable. Et puis elle a une idée qui va lui plaire, et en même temps, elle aura un premier avis sur son travail et si elle doit changer quelques choses.

Adelita entraine Arlo avec elle à travers différentes pièces, avant d'arriver devant les pièces qui vont accueillir la prochaine exposition qui est en cours d'installation. Elle observe la réaction d'Arlo quand elle ouvre la porte et qu'il découvre les premières pièces déjà installées. Il en reste encore bien sur à faire et à arranger, mais déjà quelques trucs sont bien présent. Elle est suspendu à ses mots avant de sourire. Elle se sent fière à ce moment là de son travail. Elle le laisse glisser son bras sous le sien et se laisse entrainer avec lui alors qu'il lui demande de faire une présentation.

Et bien ... tu as devant toi la prochaine exposition du musée. Elle s'appelle "Les origines". C'est centré sur les aborigènes, leurs traditions, et l'histoire qu'on connait d'eux.

Ils se retrouvent devant un artefact qu'elle a elle-même été chercher dans un village, dans le désert. Les membres de la tribu ont accepté de le lui prêter. Elle sourit en se souvenant de cette visite.

Alors cet objet, c'est une tribu dans le désert qui nous l'a prêté au musée. C'est un bouclier en bois peint. Ils nous ont aussi prêter un boomerang mais il n'est pas encore exposer, c'est d'ailleurs une des pièces les plus impressionnantes de l'exposition. Mais tu devras encore attendre un peu pour la voir.

Elle se tourne vers lui en souriant. Elle l'observe alors qu'ils continuent d'aller vers d'autres pièces déjà présentes et installées. Elle espère vraiment que cette exposition va lui plaire à lui, mais aussi aux visiteurs.

Adelita imaginait tellement les enfants essayer de se tatouer pour ressembler à Arlo. Et puis le tatouage n'a plus la même signification maintenant qu'il y a 30 ans. C'est courant et plus artistique, plus joli aussi. Elle doit l'avouer cela donne un côté très sexy si c'est bien fait. Elle lui présente maintenant son travail, le dernier en date, celui qu'elle a mis plus d'un an à monter. Elle ne le lâche pas du regard, elle observe chaque réaction qu'il a. Elle le fait à chaque première. Elle observe chaque visiteurs, cherchant à savoir si il y a des choses à améliorer. Elle est rassurer de voir l'émerveillement sur le visage d'Arlo. Elle lui explique ce qu'il regarde mais surtout elle a envie de présenter la pièce maitresse de cette exposition qui malheureusement n'est pas encore en place.

Il est magnifique. Mais il est encore protéger dans une salle privé. Donc tu devras revenir pour le voir.

Elle le regarde déambuler dans la salle et sourit à ce qu'il lui dit. Elle s'avance vers lui avec un sourire immense. Elle est un peu soulager par ce qu'il lui dit. Elle est toujours assez nerveuse quand elle doit présenter son travail au public, surtout avec son patron sur le dos qui n'arrête pas de lui dire que c'est jamais assez. Bon c'est aussi probablement grâce à cela qu'elle donne le meilleur d'elle-même, histoire de lui montrer qu'il a tors. Mais, elle a toujours un peu d'hésitation.

Merci. Ca me fait vraiment plaisir de l'entendre. J'ai toujours un peu peur. Je suis tellement contente que cela plaise déjà à quelqu'un.

Elle se pose à côté d'un artéfact médical ancien et le regarde avant de poser son regard sur Arlo. Elle l'observe en silence un instant avant de relativiser son travail face à celui d'Arlo.

J'espère que cela te plaira quand se sera terminer et que cela t'aidera à décompresser après ton travail.

Adelita sourit alors que Arlo annonce qu'il reviendra, au moins pour voir l'exposition. Elle est contente, elle se dit que son travail plait au moins à quelqu'un, même si c'est pas son boss. cela fait toujours plaisir. Enfin, ce qui est certain c'est que lui a un travail encore plus important qu'elle. Elle a confiance en elle, enfin, sauf quand il s'agit de son travail et c'est probablement à cause de son connard de patron qu'elle doute ainsi, alors entendre ce genre de phrase, de compliment par un inconnu, ça fait du bien. Ils se promènent un peu dans la salle encore en désordre, avant de regarder un artefact médical, une relique. Elle sourit alors qu'elle pense à la modernité des instruments actuels.

Si on ne sait pas trop trompé dans nos recherches, c'est une sorte d'ancêtre du stéthoscope. Pas sur que cela était très efficace.

Elle sourit, alors qu'il regarde l'objet. Elle regarde aussi sa montre à son tour, et hausse les épaules. Elle a l'habitude de rester tard à travailler, mais elle espère qu'elle ne le garde pas non plus. Il doit avoir de longue journée et besoin de se reposer. Son travail doit être tellement plus dur et intense que le sien.

Oh ! Heu, non, j'ai l'habitude de travailler tard, mais je ne veux pas te retenir plus longtemps, surtout si tu as déjà eu une journée assez longue. A vrai dire, cela m'a sorti un peu de ma routine, et de mon bureau.

Elle se tourne vers lui et attend de savoir. Si cela se trouve c'est elle qui le retient. Elle pourrait lui en montrer tellement plus ici. Mais le temps passe et puis, il n'est pas censé être présent dans cette partie du musée. Heureusement, qu'il n'y a personne.

Désolé de pas pouvoir t'en montrer plus pour l'instant. Mais je peux t'offrir un café ? j'en ai dans mon bureau, enfin si tu as du temps.

Elle regarde Arlo alors qu'ils analysent tous les deux l'objet qui se trouve devant eux. Elle rit même à la réflexion du tatoué.

T'imagine si les médecins pratiquaient encore les saignées, ou autres lavements ?

Elle a un frisson qui la parcours alors qu'elle imagine trop cela. Heureusement que les pratiques ont vraiment évolué. Elle peut remercier la science pour cela, même si elle n'a jamais été très portée sur la biologie, plutôt sur l'histoire, et tout ce qui tourne autour de cela. Elle regarde Arlo alors qu'il regarde sa montre. Elle lui dit qu'elle a l'habitude de veiller tard. Et c'est vrai, comme elle n'est pas vraiment attendue chez elle, elle passe son temps au travail et puis comme ça, son patron, n'a rien à lui reprocher. Elle lui propose un café dans son bureau. Bon, elle ne lui a pas dit que cela serait un déshydraté, avec de l'eau chaude de sa bouilloire, et donc pas un café très bon. Elle sourit alors qu'elle l'invite à la suivre. Elle referme la porte derrière eux pour se retrouver dans un couloir réserver au personnel.

Tu découvre les coulisses du musée.

Elle sourit, et ouvre une porte qui donne sur son bureau. Un petit bureau, pas mal de papiers qui trainent dessus, un ordinateur et le reste. Des photos sur les murs de fouilles, d'artefacts ou autres, des étagères remplies de livres, de petits artefacts privés, et une commode, sur laquelle, il y a un lot de tasse, sous tasse, une bouilloire, et des sachets de café solubles et sucres.

Hum, voici mon bureau, et maintenant que j'y pense, je t'ai proposer du café, mais j'en ai que du soluble, donc si tu veux changer d'avis je comprendrais.

D'ailleurs en y pensant, elle pourrait investir dans une cafetière à dosette, cela pourrait être meilleurs. Elle y pensera plus tard. Pour l'instant elle observe Arlo alors qu'il entre dans son entre privé, son petit bureau personnel.