{jassie} love me like you do (#111)

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❝Jassie❞
Love me like you do

"Je le regrette ok ?" Voilà les derniers mots que lui avaient dits Cassandre. Cela faisait déjà plusieurs jours, combien, il ne savait plus. Quatre petits mots qu’il avait tout d’abord prit à la légère, auxquels il ne croyait pas vraiment. Non, elle veut seulement te blesser pour que tu la laisse tranquille avec tes questions. Pensa-t-il. Mais elle ne lui répondit pas. Il attendit quelques minutes, quelques heures. Rien. Il commença alors à la harceler de messages plus le temps passait, sans qu’elle ne lui donne de nouvelles. Il réalisait enfin l’impact de ce qu’elle avait dit, ce qu’elle avait sincèrement pensé. Il n’arrivait pas à y croire et pourtant cela faisait sens. Il était marié, cela ne pouvait pas durer, tout ceci n’était qu’une erreur, un regret à oublier. Il sentit tout son corps se relâcher, son cœur se serrer, alors qu’il comprenait enfin qu’il c’était voiler la face depuis le début. Cassie, sa meilleure amie, lui avait menti et l’avait trahi. Comment avait-elle pu lui faire ça ? Elle qui était la seule personne en qui il avait toujours eut confiance, contrairement à tous ceux qu’il avait rejeté. Jamais elle n’avait baissé les bras et était resté à ses côtés, malgré toute les horreurs qu’il lui avait fait subir, pas une fois elle n’avait abandonné. Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce qu’elle regrette d’avoir fait l’amour avec lui. Alors que tout ceci était sa faute, elle avait été l’investigatrice de ce baiser à Londres et une chose en entrainant une autre ils c’étaient retrouvés dans le même lit. Qu’est ce qu’il y pouvait s’il avait aimé ça ? Si son corps en avait redemandé une semaine entière et gardait encore aujourd’hui des séquelles de son désir. Et il était certain de ne pas avoir été le seul, les soupirs et les regards de Cassandre en disait long sur ce qu’elle ressentait. Du moins c’est ce qu’il croyait. Peut-être même qu’elle avait fait semblant, il n’était plus sûr de rien. Et par-dessus tout, il n’était plus sûr de lui. Tout ce que Cassandre avait construit l’année précédente venait de s’effondrer. Il n’avait laissé personne d’autre qu’elle l’aider et il s’y était finalement reposé, c’est grâce à ses sourires qu’il se levait le matin et retrouvait un peu d’espoir. La seule qui l’aimait vraiment selon lui et qui ne le jugeait pas. Mais voilà, tout ceci venait d’être balayer. Elle était comme eux et tout ce qu’elle lui avait dit était des mensonges. Il c’était ouvert à elle, avait dévoiler son âme et son corps qu’il tentait par-dessus tout de cacher derrière sa carapace. Mais elle était parvenue à entrée et il c’était mis à nu devant elle, car il lui faisait totalement confiance et elle venait de se moquer de lui. Tout ceci n’avait été qu’un jeu pour elle, un bon moment pour prendre son pied et maintenant elle regrettait, pourquoi ? Il n'avait pas été à la hauteur, la répulsait, la dégoutait peut-être même. Au fond, elle ne l’avait jamais vraiment accepté tel qu’il était et maintenant qu’elle avait découvert la vérité, elle le repoussait. Il avait réussi à remonter la pente et elle venait de tout anéantir, il retombait au fond du gouffre, telle une pierre au fond d’un puit, inévitable et douloureux. C’est toute son estime d’homme qu’elle avait brisé, en plus de son cœur, car oui il l’aimait, d’un amour fraternel, pure, spéciale, unique. Sans parler d’amour, elle était sa moitié, celle sur qui il pourrait toujours compter, qui le complétait et il avait besoin d’elle. Et sans elle, plus rien n’avait de sens, plus rien ne comptait. Déçu, désespérer, sa vie était inutile, ses jambes ne fonctionnait toujours pas, tout le monde avait abandonné son cas, y compris sa famille. Il n’était plus rien. Il fit alors ce qu’il savait faire de mieux : se renfermer sur lui-même. Il ferma toute sa maison à clé, éteignit toutes les lumières et coupa son téléphone. Il ne voulait voir personne, rester seul pour ruminer son malheur. C’est pourquoi il resta dans le noir, sans donner aucun signe de vie. Il avait des accès de colère, se vengeant sur tout ce qui passait par là, ou de tristesse et il cherchait quelque chose qu’avait porté Cassandre pour se rassurer en sentant son parfum. Les jours passèrent inlassablement, il se laissait dépérir, car il n’avait plus aucune raison de vivre. Il ne se rappelait plus vraiment comment, mais il avait réussi à tomber de son fauteuil et trop faible pour se relever, il était resté là, face contre terre, à attendre. Quoi ? La mort peut-être. Quelque chose pour le délivrer, terminé ce que son accident avait déjà bien commencé. Crevé, c’est tout ce qu’il méritait, minable qu’il était. Alors il s’endormit ainsi, le délivrant de ses souffrances au moins pour quelques heures, à défauts de les lui retirer pour toujours.

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Elle se lève tôt. Cinq heures. Elle va se doucher, elle ne mange pas. Elle n’a rien avalé depuis plusieurs jours, si ce n’est de l’eau. Elle passe une robe blanche, des tennis en toile blanches. Un fantôme, elle, va se balader dans la lumière pâle de la lune sur la plage. Comme elle regrette ! Elle a dû lui téléphoner quelque chose comme un milliard de fois et demi. Elle cauchemarde, elle rêve, aussi. Ses cauchemars lui font constamment rappel à Jamie. Elle voit l’annonce du crash de l’avion aux informations, elle se re voit lâcher son bol de céréales de quatre heures et directement aller téléphoner aux parents Marshall. Découvrir que oui, Jamie était dans cet avion. Découvrir qu’il est dans le coma, et complètement tomber des nues. Le voir lui filer entre les doigts sans pouvoir ne rien faire. Le voilà, son pire cauchemar. Et chaque nuit, depuis qu’il ne répond plus à son téléphone, elle se ré&veille en hurlant, en pleurant. Elle ne peut pas, elle ne le supporte pas. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’une ombre qui erre dans le monde sans le moindre objectif. Boire dormir et pleurer c’est tout ce qu’elle est en mesure de faire. Ses pas au hasard finissent par la guider devant une maison qu’elle connaît par cœur pour y avoir passé d’excellents moments à regarder la télé enlacés, pour s’y être chuchoté des secrets. Elle connaît également cette maison pour y avoir découvert les papillons dans le ventre, les sourires timides et les mêmes rires. Elle s’approche : il fait noir. Normal, après tout il est tôt. Elle appuie doucement sur la poignée pour ne pas le réveiller et fronce les sourcils. C’est fermé. James laisse toujours sa porte ouverte. Toujours. Sauf au début, quand il faisait encore et toujours sa déprime. Machinalement, elle attrape la chaîne à son cou qui a la clé. Elle entre la clé dans la serrure et déverrouille discrètement la porte. Elle entend ronfler et discrètement elle regarde ce qu’il se passe. Là, elle le voit. Elle voit un Jamie par terre, éclairé par la lumière de la lune. Spontanément, elle se laisse tomber à genoux au sol et le prend contre elle, le berçant comme elle pourrait le faire à un enfant. Bébé, je suis désolée… Je suis là, ça va… Réveille toi, me laisse pas… Les larmes aux yeux, elle le serre de tout ce qu’elle peut.

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Le sommeil était le seul moment de répit de Jamie, le seul moment où il n’avait pas à penser et où sa souffrance disparaissait, du moins, quand il ne faisait pas de cauchemar. Et contre toute attente, il n’en fit pas lorsqu’il dormit sur le sol de son salon. La nuit était même d’ailleurs plutôt paisible, à croire que c’était vraiment ce qu’il méritait, d’être traité comme un moins que rien. Mais, il fut brusquement tirer de sa torpeur, soulevé du parquet qu’il commençait à apprécier et se retrouva dans les bras de quelqu’un. Surprit, il eut d’abord un moment de panique, où il se retient à ce qu’il put, soit un bras et tenta d’éclaircir la situation. Le visage presser contre la poitrine de l’inconnue, celle-ci n’allait pas tarder à l’étouffer si elle continuait ainsi. Jusqu’à ce que rapidement, il reconnaisse son odeur. Cassandre. Allongé contre elle, il n’arrivait pas à y croire et pourtant c’était bien elle qui le serrait dans ses bras. Mais la surréalité du moment empêchait le brun d’y croire, qui imagina que tout ceci n’était qu’une rêve, un rêve agréable auquel il voulait se rattacher fermement. Il cessa alors toute résistance et se laissa aller contre elle, se laissant bercer tout en respirant les effluves de son parfum. Pour la première fois depuis longtemps il était serein, détendue, comme si rien ne c’était passer et qu’il n’en voulait plus à Cassie. Il s’accrocha et profita de ce moment, car au fond il savait que ce n’était qu’éphémère et se rendormit tout aussi rapidement. Plus tard, il émergea enfin, difficilement, clignant plusieurs fois des yeux avant de voir clairement. Il ne sentait plus la froideur du bois, mais était lové bien au chaud dans les bras d’une femme. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu’il c’était passer durant la nuit, se rappelant seulement qu’il était tombé de son fauteuil. Il regarda dans cette direction et celui-ci était pourtant toujours renversé. Il commença alors à remuer et leva son regard vers la personne sur qui il était couché, qui n’était autre que sa meilleure amie. Surprit et désorienté, il ne se rappelait pas de l’avoir entendu rentrer et pire de s’être mit dans ses bras. Un air de dégoût sur le visage il se retira brusquement d’elle pour retrouver le sol dur et s’en éloigna. Pour qui elle se prenait de débarquer comme ça ? Elle était bien la dernière personne qu’il voulait voir. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Lui cracha-t-il, le regard sombre.

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JASSIE

Elle n’est qu’un spectre et quand elle voit Jamie étendu sur el sol, ne pas bouger, elle est prise d’un violent mouvement de panique qui fait qu’elle se jette au sol et le serre contre elle, le suppliant de rester avec elle, de se réveiller. Elle veut qu’il soit là pour elle, elle veut le récupérer comme avant, elle a besoin de lui, plus qu’elle n’a jamais eu besoin de qui que ce soit. Elle le sent se serre contre elle et il semble se rendormir contre sa poitrine pratiquement inexistante vu comme elle a encore plus maigri qu’avant et qu’elle est squelettique à présent. Elle le laisse dormir en caressant ses cheveux et finit par s’assoupir. C’est un sommeil lourd, un sommeil sans rêve dans lequel elle est plongée jusqu’à ce qu’elle sente Jamie la repousser. Quand elle s’éveille et qu’elle voit ses yeux, elle sent quelque chose se briser au fond d’elle. Elle sent son cœur se briser, son ventre se tordre et sa gorge se nouer. Qu’est-ce que tu fais là ? Il crache pratiquement ses mots et chaque mot est une lame de rasoir sur sa peau. Elle le regarde sans vraiment comprendre. Jamie… Je… Cette nuit, je suis arrivée ici, je savais pas où aller, je me sentais mal, j’avais tellement besoin de toi… Je te demande pardon, je pars si tu veux. Elle se lève, chancelante, toute tremblante. Elle est maigre. Trop maigre. Elle tremble, elle ne sait pas quoi faire, elle est perdue. Joues creusées, yeux fatigués, Jamie ne l’a sans doute jamais vue dans un tel état.

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Sortit de ses rêveries, Jamie retournait violemment à la réalité. Une réalité de souffrances qu’il n’aimait pas. Mais les deux semblait s’être confondus dans son esprit car Cassie ce trouvait là aussi, comme dans son rêve. Il remettait en place les pièces du puzzle et réalisait que ce qu’il c’était passer dans sa tête, c’était en vérité produit. Et ce qui lui avait plu dans son sommeil ne lui plaisait plus du tout maintenant. Il se retira donc brusquement d’elle, il ne voulait déjà pas la voir et encore moins qu’elle ne le touche. Il la regardait comme une étrangère et la traitait tel quelle en lui aboyant dessus pour savoir ce qu’elle faisait chez lui sans y avoir été invité. Elle le regardait d’un air bête et il détestait ça. Voilà maintenant qu’elle jouait la carte de la pauvre victime, le faisant passer pour le méchant Jamie qui refusait de la voir. Elle se foutait de qui là ? C’était pourtant bien elle qui l’avait rejeté, lui affirmant qu’elle regrettait ce qu’il c’était passer entre eux et brisant leur amitié par la même occasion. Et là elle venait faire sa malheureuse, abattu, alors que c’était bien lui qui dormait sur le sol et qui se faisait passer pour mort pour le reste de la terre. Ses excuses le touchèrent à peine, mais lorsqu’il la vit se lever, il ne put empêcher son cœur de se serrer. Elle était déjà mince d’ordinaire, mais là c’était encore pire et elle peinait seulement pour se mettre debout. La gorge serrée, il savait bien qu’elle ne pouvait pas faire semblant sur ça et pourtant il ne voulait pas la croire. Non, c’était bien trop facile de venir ici en pleurant pour lui demander pardon. Il aurait bien voulu lui demander de partir, qu’il ne voulait plus jamais la voir, mais il avait trop peur de la voir se briser en mille morceaux sous le poids de ses paroles, trop dur pour qu’elle ne puisse les supportés. Il se redressa alors en position assise et se recula jusqu’à un meuble pour s’y adosser, avant de lâcher un long soupir. « C’est un peu tard pour ça tu crois pas ? Pourquoi t’es dans cet état ? T’as eu ce que tu voulais. Et j’ai pas besoin de te demander de partir, si la porte était fermée c’est bien parce que je voulais voir personne. » Il dit d’une voix froide, distante, sans laisser échapper le moindre signe de pitié pour elle, elle ne le méritait pas, alors que dieu sait à quel point il se sentait mal de la voir aussi faible et vulnérable.

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Il ne la comprend pas. Elle était heureuse quand il s'est blotti dans ses bras contre le peu de poitrine qu'elle a et voilà que maintenant il la rejette plus violemment qu'il ne le faudrait. Elle ne comprend plus rien. Faible, désemparée, elle le regarde s'écarter d'elle avec un air dégoûté qu'elle n'aurait jamais pensé lui voir. Pas pour elle. Elle est blessée mais elle choisit malgré tout de de se lever parce qu'elle sait bien qu'elle est en tord malheureusement. Elle se passerait de tout ça et elle se maudit d'avoir fait ce qu'elle a fait. Mais elle l'a fait et ne peut plus revenir en arrière. Elle le voit se déplacer vers un meuble. S'éloigner d'elle aussi. Mais elle ne sait pas laquelle est la bonne option. Elle ne veut pas savoir au fond. C’est un peu tard pour ça tu crois pas ? Pourquoi t’es dans cet état ? T’as eu ce que tu voulais. Et j’ai pas besoin de te demander de partir, si la porte était fermée c’est bien parce que je voulais voir personne. elle soupire. Elle n'a pas pu s'empêcher d'ouvrir cette maudite porte. Elle enlève son collier avec la clé au bout et lui tend. C'est mon unique clé et personne d'autre ici ne l'a juré. Elle se contente de dire pour commencer. Peut être même qu'il ne va plus la détester. Mais elle ne rêve pas trop, elle sait a quoi s'attendre. Je voulais pas ça. J'aurais jamais ce que je veux. Mais je suis une croyante qui a un minimum de respect pour les rites de passage et le mariage en est un. Je suis dans cet état parce que j'ai pas mangé depuis... ça. J'ai besoin de toi jamie. Vraiment. Ne pas trop en dire ou il va se fâcher.

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Il pouvait bien la détester tant qu’il voulait, tant qu’elle n’était pas là, c’était facile de la maudire, mais maintenant qu’elle se trouvait là, face à lui, frêle, il n’osait pas avouer ce qu’il pensait au fond de lui. Il aurait voulu lui dire des tonnes d’horreurs pour la faire souffrir autant que lui, mais il en était incapable, elle semblait déjà assez blessée de l’extérieur comme ça. Il lui en voulait, mais il n’était pas inhumain pour autant. A présent assit contre un meuble, il la regardait d’en bas, en ayant mis une bonne distance entre eux. Il chercha donc à régler ses comptes, lui demandant des explications car il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle était là après l’avoir jeté comme un mal propre quelques jours plus tôt. Il lui expliqua par la même occasion que s’il avait verrouillé les portes, c’est bien qu’il ne voulait pas la voir, ni elle, ni personne. Elle essaya alors de s’en défendre, s’en excuser en lui rendant le double de la clé qu’il lui avait donnée. Il ne savait pas vraiment si cela venait d’une bonne attention ou non, mais cela eut au moins le mérite de renforcer ses doutes et planter un nouveau couteau dans son cœur. Il prit la clé et la fit tourner entre ses doigts, la regardant tristement. Il n’ajouta rien et la laissa poursuivre. Elle tenta une fois de plus de lui faire croire ses salades et il ne put retenir un rire, emplit de tristesse et de colère, qui se moquait ouvertement d’elle et qui ferait froid dans le dos de n’importe qui. Il posa son regard sur elle, méprisant. « C'est bon t'as finis de faire la petite malheureuse ? Tu te fous de moi là ? Ça sort d’où tes nouvelles lubies de croyante ? Je suis même pas marié à l’église ! » Son rire glaciale disparu, submerger par la colère qui le remplaça par un regard dur et froid, qu'il planta fermement dans le sien. « Dit la vérité Cassandre. Avoue que tu regrettes juste d’avoir couché avec moi. D’avoir couché avec un putain d’handicapé ! Dit le Cassandre ! » Il cria, serrant la clé dans sa main jusqu’au sang et fracassant celle-ci au sol.

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JASSIE

Elle ne le reconnaît plus. Cassie a été voir son meilleur ami en pleine nuit et pour être honnête elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il réagisse comme a par rapport à elle. Certes, elle sait très bien qu’il lui en veut et elle peut le comprendre, mais elle ne pensait pas que ce serait à ce point. Quand il lui reproche d’être entrée malgré la porte fermée, elle lui donne machinalement son double de clé, qu’on pourrait qualifier assez facilement de signe de leur amitié. Certes, il existe de très nombreuses marques d’amitié pour les deux meilleurs amis –ou ancien, à en juger par les évènements actuels-, mais ceci semble blesser James qui regarde tristement la clé en question. Par la suite, elle tente de s’expliquer à son ami mais tout ce qu’elle reçoit en retour c’est un rire qui lui glace le sang et lui cloue le bec. C'est bon t'as finis de faire la petite malheureuse ? Tu te fous de moi là ? Ça sort d’où tes nouvelles lubies de croyante ? Je suis même pas marié à l’église ! Elle le regarde avec écarquillés. Certes, on ne peut pas dire que ce soit le genre à aller à l’église chaque dimanche, mais il y a selon elle et selon son éducation un minimum à respecter et de toute évidence prêcher l’adultère n’en fait pas partie. Elle peut pas la suite voir son visage e se déformer d’une manière jamais vue par le passé. Dit la vérité Cassandre. Avoue que tu regrettes juste d’avoir couché avec moi. D’avoir couché avec un putain d’handicapé ! Dit le Cassandre C’est plus fort qu’elle, elle a un mouvement de recul, de par la surprise et par la peur. Elle ne reconnaît plus son bébé Jamie et tout ce qu’elle veut c’est qu’on le lui rende. Elle a peur, elle est même terrorisée par l’homme, ses yeux verts écarquillés en témoignent. Elle recule à petits pas. La vérité, hein ? Elle va la lui dire, sa foutue vérité. Mais qu’il ne s’en plaigne pas ensuite. Tu veux la vérité ? Très bien. J’étais amoureuse de toi. Amoureuse de mon meilleur ami, amoureuse de celui avec qui je dormais et qui me faisait rire pour rien. Maintenant, je comprends ce que les autres disent. Tu es un cas désespéré, tu es irrécupérable. Destiné à être un ermite. Pas très glorieux comme vie. Je te connais plus. Je te laisse tranquille et je rentre chez moi. Et pas dans l’appart que j’ai pris pour toi. Je rentre à Londres et tu ne me reverras pas. Elle a parlé vite, dans l’urgence. Elle continue de reculer prudemment jusqu’à la porte de peur de lui tourner le dos.

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C’était sorti, comme ça, sans qu’il ne puisse rien retenir. Il ne pesait pas ses paroles et laissait simplement la colère qu’il avait retenu se déverser sur celle qu’il avait toujours considérer comme sa meilleure amie. La seule en qui il avait toujours eut confiance et sur qui il avait pu compter chaque instant de sa vie, celle qui l’avait le plus déçu. Son poing frappa le sol avec violence et l’impact se répercuta dans tout son bras, lui arrachant une grimace, d’autant plus que la clé qu’il serrait dans sa paume lui lacérait la peau. Son regard était dur, froid, méchant et directement diriger vers Cassandre. Celle-ci eut d’ailleurs comme reflexe de se reculer et il put voir de la peur dans son regard, comme un petit animal craintif. Se rendant compte de l’état dans lequel il c’était mit, de ses membres qui tremblaient par la colère, il baissa son regard pour découvrir sa main de laquelle coulait du sang. Il l’ouvrit, laissant tomber la clé qui tinta en rencontrant le parquet et il relâcha toute la pression de ses muscles, choqué par son propre comportement. Elle décida finalement de lui répondre et il releva un regard timide vers elle pour l’écouter. Et ses premiers propos le scotchèrent sur place, à tel point qu’il écouta à peine ce qui suivit. Elle était amoureuse de lui ? Il n’arrivait pas à y croire, elle n’avait jamais rien dit et rien de ce qu’elle avait fait récemment ne pouvait en montrer le signe. C’était-il réellement tromper sur toute la ligne ? Qu’avait-il fait ? « Cass… Je… » Commença-t-il d’une voix tremblante, complètement perdu, il ne savait quoi répondre. « Tu.. Quoi ? Je comprends rien, pourquoi tu m’as dit que tu regrettais alors ? » Il essuya ensuite rapidement sa main sur son pantalon, qui ne craignait plus grand-chose à présent et se déplaça comme il le put vers son fauteuil. Difficilement il le redressa et reposa son regard sur Cassandre, qui continuait de se diriger vers la porte. Et dans un acte désespérer, il la regarda et l’implora. « Attends, ne pars pas, je t’en prie… Je te demande pardon… » Par la suite il tenta de se soulever à l’aide de l’accoudoir, en espérant pouvoir s’asseoir, mais il n’y arrivait pas et ne se sentait pas capable de lui demander de l’aide. Il avait fait fuir la seule personne qui l’aimait et il était là, ridicule et honteux, à même le sol.

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JASSIE

Elle est terrorisée. Pour être tout à fait honnête, jamais au grand jamais Cassandre n’aurait pu un jour imaginer que son Jamie chéri lui parlerait de la sorte. Certes, elle n’est pas complètement naïve, elle ne sait que trop bien comme il se comporte avec les autres, mais avec elle ? Jamais il n’a fait ça avec elle. Terrorisée comme une enfant et complètement sous le choc, elle recule sans le quitter des yeux, des fois que l’adrénaline lui fasse brusquement récupérer ses jambes et qu’elle ne soit plus en mesure de s’échapper loin de lui. Des fois qu’il se décide à lui en mettre plein la tête et à aller jusqu’à lui lever la main dessus. Après tout, maintenant, elle ne sait plus de quoi il peut bien être capable. Cass… Je… Il semble réaliser la manière dont il vient tout juste de se comporter, il semble réaliser l’ampleur des dégâts qu’il vient de faire chez la brune qui s’apprête à détaler de chez lui comme un lapin pourrait le faire. Tu.. Quoi ? Je comprends rien, pourquoi tu m’as dit que tu regrettais alors ? Pourquoi elle lui a dit ça ? parce qu’il est marié, parce qu’il appartient à Sara et non pas à elle. Parce qu’elle est stupide. Elle voit bien que la colère est retombée mais elle continue d’avoir peur et hésite entre se sauver ou non. Elle le voit se trainer jusqu’à son fauteuil renversé et vraisemblablement cassé. Attends, ne pars pas, je t’en prie… Je te demande pardon… elle hésite mais quand elle le voit avec son air désespéré, elle craque. Il n’a rien fait pour mériter ça, elle le connaît et elle sait bien que c’est un chic type, dans le fond. Elle va redresser son fauteuil et l’aider comme elle le peut à s’y réinstaller, sans mot dire. Elle va le regarder bêtement, elle va lui donner de quoi nettoyer sa main, telle un automate, avant de se remettre à bonne distance de lui. Distance de sécurité, qu’on pourrait dire. Elle le regarde. Quand on s’est connu le courant est directement bien passé, rappelle toi. Et j’ai aimé ce courant entre nous, le fait que je puisse jouer à des jeux avec un mec autre que mon jumeau, le fait que tu me prennes pas pour une princesse. Mais tu courrais après d’autres filles et j’ai fini par m’y habituer alors j’ai pris la place de la bonne copine, là où tu m’attendais. Je me suis jamais moquée de toi, je me suis jamais servie de toi, j’ai foutu en l’air mes études pour toi, pour être présente. Tu peux me reproche ce que tu veux, mais pas de pas avoir été là. Parce que j’ai été là quand personne ne l’était, j’étais là pour tes cauchemars la nuit, pour supporter tes railleries et tes blagues douteuses en journée. J’ai jamais manqué à ma mission, sauf depuis que mes sentiments sont revenus. Et jambes ou pas, je crois que j’ai toujours pensé être faite pour toi. Elle lâche en le regardant timidement.

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Après des années d’amitié, de disputes et de réconciliations, de pleurs et de rire, il avait tout gâché. Il c’était monté la tête et avait fait fuir la seule personne qui le voyait encore tel qu’il était réellement, derrière sa carapace. Mais il avait tout fichu en l’air, elle était effrayer par lui, après qu’il ait laissé exploser sa rage, sa déception d’avoir été trahie par sa meilleure amie. Maintenant il s’en voulait et essayait de se faire pardonner, lui lançant des regards implorants, dans l’espoir qu’elle lui donne une dernière chance. Mais il n’était vraiment bon à rien, incapable même de se remettre sur son fauteuil duquel il était tombé tout seul. Il n’y croyait pas et pourtant elle vint l’aider, du mieux qu’elle pouvait, mais qui était suffisant pour lui permettre de se rasseoir. Mal à l’aise, il n’osait pas la regarder et elle fuyait tout autant son regard. Elle l’aida à nettoyer sa main, sans aucun geste tendre qu’elle aurait pu avoir auparavant, avant de se remettre loin de lui. Cette distance, cette crainte qu’elle mettait entre eux lui faisait mal au cœur et pourtant, elle avait toutes les raisons de le faire. Elle lui expliqua donc ce qu’elle ressentait pour lui et il tombait des nus en l’écoutant, il se souvenait de tous ses moments passés ensemble, complices et pas un instant il n’avait soupçonné qu’elle puisse avoir des sentiments pour lui. L’air hébété, il lâcha simplement. « Je savais rien de tout ça… » Il avait l’impression de redécouvrir Cassandre, celle qui n’était pas seulement son amie, mais cette autre fille qui n’avait jamais osé lui avouer ce qu’elle ressentait, il ne la connaissait pas et la connaîtrait peut-être jamais après toutes les conneries qu’il avait enchainé. En l’écoutant les larmes lui étaient montés aux yeux et il espérait qu’elle ne les verrait pas, il baissa d’ailleurs sa tête, appuyant ses coudes sur ses genoux avant de poser sa tête dans ses mains pour se cacher. Il s’en voulait et ne savait pas comment se racheter auprès d’elle. « Je suis qu’un con… Je mérite pas qu’une fille comme toi m’aime. J’ai pas été correct avec toi, j’ai été horrible à vivre, et pourtant tu as toujours été là. Comment j’ai pu croire que tu m’avais menti, que tu me détestais, que tu me voyais que comme le handicapé que je suis… Je suis désolé… » Il se maudit encore mentalement quelques instants, avant de relever un regard pleins d’émotions vers elle, pour lui chuchoter. « Mais la vérité c’est que j’ai besoin de toi, plus que personne et j’aurais rien pu faire sans toi. Tu vois bien où j’en serais si tu n’étais pas là… Je veux pas te perdre bébé… »

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Cassandre est une fille patiente. Jamais au grand jamais elle n'a laissé ses sentiments la dépasser et elle a toujours tout fait pour permettre a Jamie d'être heureux. Pas par pitié mais plutôt par altruisme et par envie que l'homme pour qui son petit coeur battait soit heureux. Elle lui explique ses années de mensonges et de cachotteries seulement pour pouvoir être proche de lui. Je savais rien de tout ça… Elle sait bien ça. Et pourtant elle se dit qu'il doit être aveugle puisque tout le monde le savait a part lui. Ça veut dire que ton entourage voulait pas t'en parler... tout le monde le savait. Un sourire en coin sur ses lèvres qui se rappellent de combien elle se faisait charrier a ce sujet, elle se plonge dans ses pensées. Je suis qu’un con… Je mérite pas qu’une fille comme toi m’aime. J’ai pas été correct avec toi, j’ai été horrible à vivre, et pourtant tu as toujours été là. Comment j’ai pu croire que tu m’avais menti, que tu me détestais, que tu me voyais que comme le handicapé que je suis… Je suis désolé… Elle est patiente et elle prend sur elle. Sans doute trop mais elle n'aurait pas été là qui l'aurait été après tout? Personne. Elle le sait, c'est clair: n'importe qui aurait abandonné son meilleur ami depuis bien longtemps mais pas elle. Ça fait rien chaton... vraiment. Ca me fait plaisir. Elle ment; son ton rassurant est faux. Mais qui est elle pour le lui reprocher? Elle comprend mieux que personne son mal être. Mais la vérité c’est que j’ai besoin de toi, plus que personne et j’aurais rien pu faire sans toi. Tu vois bien où j’en serais si tu n’étais pas là… Je veux pas te perdre bébé… Bébé. Tout son corps en frémit et elle le regarde patiemment. La voiw de l'homme n'est que chuchotement et elle lui sourit doucement. Elle a aussi besoin de lui. On a besoin l'un de l'autre... Elle chuchote en s'approchant de lui pour se mettre sur ses genoux en douceur. Elle lui sourit tendrement et se mord la lèvre. Je sais pas si ce sera pareil le temps que je refoule mes sentiments. Mais si tu as besoin de moi je ne peux pas te refuser ca. Elle dit en riant timidement.

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C’était vraiment une drôle de journée qui commençait pour Jamie, qui venait à peine de se réveiller et qui avait déjà réussi à se fâcher avec sa meilleure amie, puis à se réconcilier. En effet, il l’avait jeté comme il avait l’habitude de le faire avec n’importe qui, mais encore plu violemment car elle l’avait réellement blessé. Il s’avéra finalement que tout ceci était un malentendu et le jeune homme s’en voulait de s’être comporter de la sorte avec elle, car elle ne méritait pas qu’on lui crie dessus ou qu’on la fasse passer pour ce qu’elle n’était pas. Elle était la personne la plus gentille qu’il connaisse et elle avait toujours été là pour lui, pour le supporter, ce dont elle ne se gêna pas de lui rappeler pour le remettre à sa place. Dégouté de lui-même, il s’auto-flagella, et une fois de plus elle vint à son secours en lui avouant que cela lui avait fait plaisir. Mais il savait bien qu’elle mentait, car venir s’occuper d’un homme grincheux n’était surement pas une partie de plaisir. Il la remercia tout de même pour son attention par un sourire triste et reconnaissant à la fois. Le plus surprenant encore était le secret qu’il venait de découvrir sur elle, sur lui, sur toute leur vie depuis leur rencontre. Elle était amoureuse de lui. Et cela ne semblait pas être né de la dernière pluie, car apparemment toute sa famille le savait, mais personne ne lui avait rien dit. Pourquoi ? Il aurait aimé savoir, par honnête simplement et parce que cela aurait pu changer les choses, il aurait pu la voir différemment, comme il la voyait maintenant. Mais c’était surement trop tard à présent, il avait laissé passer sa chance et avec les derniers incidents, elle ne voudrait certainement plus de lui. Décidément, il n’arrivait pas à croire qu’il n’ait jamais vu quoi que ce soit alors qu’il partageait ses journées, ses nuits, pensait tout connaître d’elle. Par la suite il lui avoua à quel point il avait besoin d’elle, bien que la situation montrait déjà combien il était démuni sans elle et elle partagea cette opinion. Il vit bien que ce qu’il lui venait de dire lui a fait plaisir, car elle se décrispa et son visage retrouva des couleurs, de même que son éternel sourire. Elle le rejoignit sur ses genoux et il ne put l’accueillir qu’avec plaisir, la prenant automatiquement dans ses bras, espérant ne pas se faire repousser. Il sentait son petit corps frêle et fit attention de ne pas la casser, profitant de cette étreinte et de son odeur enivrante. Elle se détacha ensuite doucement de lui, pour lui dire une chose qui ne lui faisait pas vraiment plaisir. Non, il ne voulait plus de cachotteries, ni qu’elle fasse passer son bonheur en second, ceci était révolu et elle allait devoir l’accepter. Il prit alors le temps de réfléchir à ses paroles, tenant la main de Cassie pour la caresser tendrement, avant de relever son regard vers elle et dire d’une voix douce. « Non Cass, c’est fini les mensonges. C’est fini que tu prennes soin de moi. Tu es ni ma cuisinière, ni ma femme de ménage, mais bien ma meilleure amie. Je sais que tu es amoureuse de moi et j’aimerais pouvoir te dire que moi aussi, mais j’suis vraiment paumé pour l'instant tu sais. » Anticipant aussitôt sa déception, il reprit, cherchant son regard. « Mais ça ne veut pas dire que je t’aime moins pour autant Cassie. Depuis notre première rencontre je sais qu’il y a quelque chose entre nous, un lien fort, spécial, indestructible. Peu importe qu’on s’aime d’amitié, d’amour, tant qu’on s’aime, parce que… tu es mon âme sœur Cassandre, tu es ma moitié et ça, ça changera jamais… » Il lui fit un tendre sourire et caressa doucement sa joue en ajoutant. « Si tu savais tout ce que je serais capable de faire rien que pour t’entendre rire comme ça… »

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JASSIE

Ça y est. Cassandre a enfin dit ce qu’elle a caché à son Jamie pendant des années ; Elle a fait le choix, à l’époque, de lui cacher ses sentiments afin de ne pas briser leur amitié, leur amitié si précieuse qui compte tellement à leurs yeux à l’un autant qu’à l’autre. Elle a un petit sourire quand elle parle, elle se doute bien de combien il doit être choqué d’apprendre que sa petite Cass, sa petite Cass chérie avec qui il dormait innocemment comme il aurait pu le faire jusqu’à il y a deux mois environs, avait en réalité des sentiments et pas de n’importe quel type : des sentiments amoureux envers son petit Jamie. Non Cass, c’est fini les mensonges. C’est fini que tu prennes soin de moi. Tu es ni ma cuisinière, ni ma femme de ménage, mais bien ma meilleure amie. Je sais que tu es amoureuse de moi et j’aimerais pouvoir te dire que moi aussi, mais j’suis vraiment paumé pour l'instant tu sais. Elle fait un petit sourire triste. Elle aimerait pouvoir le croire, mais elle ne sait que trop bien qu’il n’est pas amoureux d’elle et qu’il ne le sera jamais : c’est certain, elle n’est qu’une gamine et c’est comme ça qu’il l’a toujours vue. Au fond, elle est déçue, mais bon, à quoi elle pouvait bien s’attendre ? Mais ça ne veut pas dire que je t’aime moins pour autant Cassie. Depuis notre première rencontre je sais qu’il y a quelque chose entre nous, un lien fort, spécial, indestructible. Peu importe qu’on s’aime d’amitié, d’amour, tant qu’on s’aime, parce que… tu es mon âme sœur Cassandre, tu es ma moitié et ça, ça changera jamais… Elle rit doucement et le regarde en rougissant. Son âme sœur, hein ? Jamais on a parlé d’elle de la sorte, jamais qui que ce soit ne l’a fait. En même temps, elle a eu un copain dans sa vie, et ils sont tous les deux partis du principe que ça ne durerait pas donc ça ne risquait pas d’aller bien loin. Si tu savais tout ce que je serais capable de faire rien que pour t’entendre rire comme ça… Elle glousse doucement et le regarde. Il a ses mains autour d’elle, et elle se sent à sa place, installée ainsi. Elle a un doux sourire sur les lèvres et elle le regarde. Mon chaton… J’veux pas que tu penses à mes sentiments d’accord ? Je mens pas, ils sont là mais il ne vaut dans tous les cas pas y penser je suis toujours passée au dessus, et t’es marié quoi… Même si vous êtes plus ensemble comprend que ça me gêne chaton. Tu veux que je reste pour te faire à manger petit chat ? Elle lui demande tout en caressant doucement ses mains.

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Après avoir découvert les sentiments cachés de sa meilleure amie, ce fut au tour de Jamie de faire une petite déclaration d’amour à la jeune femme. Certes, ce n’était pas vraiment de la même nature, mais il voulait lui montrer qu’il l’aimait autant, que malgré tout ce qu’il pouvait se passer entre eux, bon ou mauvais, ils étaient fait pour être ensemble. Il espérait ne pas trop la décevoir, car il ne pouvait pas encore lui dire avec certitude pour l’instant qu’il était amoureux d’elle, il avait adoré la semaine qu’ils avaient passés ensemble au chalet, plus qu’il n’aurait pu l’imaginer et il ne voulait pas abandonner cette magie, sauf qu’il était encore marié et il se devait, ainsi qu’à Sara et Cassie, de terminer son histoire d’abord. Elle rougit et rit comme une gamine en l’entendant, il pouvait donc en déduire qu’elle était contente et que cela la touchait. Il ne put se retenir de rougir aussi un peu, gêner par ce qu’il venait de dire, même si c’était la vérité, car il n’avait pas vraiment l’habitude d’ouvrir son cœur de la sorte à qui que ce soit. Mais sa réponse le chagrina un peu, il ne voulait pas qu’elle croit qu’elle devait les mettre dans un petit coin de son cœur pour essayer de les faire disparaître. Elle avait le droit de ressentir ça et elle n’y pouvait rien, ils devraient à présent vivre avec tous les deux, jusqu’à ce qu’ils puissent sortir au grand jour. « Je comprends, mais moi je ne peux pas ne pas y penser Cass… On continue comme avant et quand je serais plus avec Sara, on verra ce qu’on fait toi et moi, ok ? J’veux pas qu’on abandonne ce qu’il y a pu y avoir entre nous… » Il lui fit un sourire timide et baissa les yeux. Elle lui avait également proposé de lui faire à manger et une fois de plus elle ne semblait pas l’avoir écouté, prenant un malin plaisir à rester la petite Cass dans l’ombre. Alors il rit doucement et colla un baiser dans son cou. « Et non, je ne veux pas que tu me fasses à manger. Tu t’es occupé de moi pendant une année et personne s’est occupé de toi. Donc maintenant, c’est moi qui prends soin de toi. C’est le moment où Cendrillon devient enfin une princesse ! Ça te dirait de prendre un bon bain et je t’apporte ce que tu veux à manger ? J’aurais bien dit commander une pizza, mais à six heures du matin… »

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