(#35) when you need someone to talk, i'm here -r.

La bienvenue qu'elle t'avait dit l'autre soir. Tu la prenais au mot, tu savais qu'elle était souvent chez elle puisqu'elle travaillait à même son appart. Alors, que tu avais ton après-midi libérée, tu décidais de faire un saut dans la boutique de Jazz-Aimée et de dévaliser un rayon entier. Tu te rendis chez ton amie, et une fois devant sa porte, tu sonnais à la porte. « Ding, Dong ! C'est le facteur ! » avais-tu dis doucement en mettant un paquet devant le judas. Même si au son de ta voix, elle avait du te reconnaître. Mais ce n'était pas grave, tu t'amusais. Tu étais d'humeur joyeuses malgré tout ce qui se passait. C'était la folie, la pure folie et tu aimais un peu ça. Même si tout ça te faisait peur, tu ne voulais pas que ça se finisse avec Zach, et tu avais l'impression que tout ça allait réussir à se mettre entre vous. Tu chassais ces idées noires en voyant ton amie sur le pas de la porte. « Coucou, tu vas bien ? » demandais-tu toute guillerette. Te dirigeant vers la cuisine, pour aller accrocher ton manteau à l'entrée. Puis tu retournais à la cuisine pour reprendre ton petit sachet avant de l'agiter sous ses yeux. « J'ai apporté un gros paquets de viennoiseries ! » Tu souriais comme une gamine. Tu avais l'impression d'avoir 15 ans, lorsque vous vous engouffriez dans sa chambre pour parler des garçons. Que tu te laisses rêver par Woody & Félix. Sans pour autant lui en parler avant longtemps. Ses frères avaient toujours été chasse gardée pour toi, et pourtant, tu avais fini par céder pour les deux. C'était aussi un temps révolu. Bien que tu t'étais imaginée cent milles fois devenir sa sœur.

Tu étais un ouragan. Tu passais la porte et filait comme une tornade, dans la cuisine, dans l'entrée, à nouveau dans la cuisine et la seconde d'après tu étais dans son salon, en ouvrant ta boite pour y dévoiler les merveilleuses pâtisseries que tu avais acheté. Tu l'écoutais te parler du bon vieux temps, et tu avais toi-même cette pensée en tête, que tu ne manquais pas d'exprimer. « Like old time ! » avais-tu dis avec un grand sourire avant de te jeter sur son canapé. Tu étais une enfant, tu agissais comme tel. Tu ne savais pas comment agir autrement, parce que tu préférais prendre la vie plus légèrement. « Je passais dans le coin et je me suis dit que tu devais être chez toi, alors j'espère que je ne t'embête pas ? » Tu t'étais installée confortablement, au point de retirer tes chaussures et de plier tes jambes pour les attirer contre toi. Tu attrapais un croissant pour mordre dedans à pleine dent, mettant ta main libre en dessous pour éviter que toutes les miettes ne te tombent dessus. Tu ne voulais pas non en mettre partout. Quoique avec le petit désordre qu'il y avait chez elle, ça ne se verrait peut-être pas. « Et sinon, je vais bien. » avais-tu dis une fois que tu avais avalé ce que tu avais en bouche. Décidement, tu avais pris toutes ces questions à contre-sens en terminant par la première. C'était peut-être déstabilisant. Mais tu avais eu le temps de tout dire avant même qu'elle puisse te couper, elle n'aurait pas l'occasion de te rattraper sur une question oubliée. Tu étais un tel tourbillon que tu aurais pu oublier une chose ou deux, mais non.

Tu ne la dérangeait pas. Tant mieux, tu avais prévu de passer une bonne partie de la journée chez elle. De toute façon tu n'avais rien de plus important à faire et tu n'avais pas eu l'occasion de papoter avec elle depuis la dernière fois. Tu t'étais posée dans son canapé, tu avais eu le sentiment d'être une tornade dans son appartement à courir dans tous les sens. Mais tu avais examiné un peu les recoins, voir comment c'était rangé. C'était un peu le but de ton passage aussi, elle t'avait dit quand tu voulais, tu l'avais prise au mot sans la prévenir à l'avance. « Pourquoi je ne le ferais pas ? » demandais-tu avec un air innocent peint sur le visage. Tu ne comprenais pas la référence et ça te semblait un peu étrange. Quelqu'un était déjà rentré chez elle sans frapper ? Tu l'ignorais, de toute façon, tu aurais rapidement ta réponse. Mais elle se levait pour aller chercher une petite boîte, ton cadeau d'anniversaire, qu'elle expliquait. C'est vrai que tu n'avais pas eu l'occasion de la voir, ni elle, ni d'autres. Et ça te faisait plaisir qu'elle ait pensé à toi, parce que toi, sa présence avait été plus que suffisante. « Oh, Nev', tu n'aurais pas dû ! » Tu attrapais la petite boîte pour l'ouvrir et y découvrir un magnifique bracelet, avec des breloques qui symbolisaient l'amour, la chance, le bonheur et surtout l'amitié. Tu avais les yeux qui brillaient et tu lui sautais dans les bras pour la remercier. « Il est parfait, merci ! » Tu le sortais de sa boîte pour le poser sur ton poignet et tu lui tendais pour qu'elle puisse te l'accrocher.

Elle attrapait le fermoir, pour l'accrocher à ton poignet, et une fois fait, tu le fis tourner deux ou trois fois, pour avoir le temps de regarder plus en détail chaque breloque. Souriant à chaque fois parce qu'ils te rappelaient tous de très bons souvenirs. Elle avait fait fort avec son cadeau, tu devais l'avouer. Et tu ne pouvais pas en être plus heureuse. Tu rougissais quelques secondes, après son compliment. Elle était bien trop sympathique avec toi. Tu l'attrapais pour la prendre dans tes bras et profiter d'un câlin une bonne minute. Reposant ton regard sur elle, puis sur son cadeau et à nouveau sur elle. « Parfait grâce à toi ! » Tu l'admirais encore une seconde, un fin sourire sur le visage. Tu étais une femme gâtée et heureuse. Et la question que tu attendais ne tardait pas à tomber. Elle voulait savoir la raison de ta présence ici, comme si tu ne pouvais pas juste venir pour lui apporter des viennoiseries et pour la voir comme ça, sans raison. Elle avait raison, tu ne passais pas exactement dans le coin, comme par hasard. Tu avais un peu planifié ton arrivée ici, mais c'était uniquement pour la voir elle. Et pour parler, comme les deux filles, commères que vous étiez, ensemble. De vraies petites chipies, mais sans méchanceté. Juste énoncer ce que vous aviez pu apprendre. Pour l'interprétation, il y avait les "journalistes" de Bowen pour ça. « Je voulais te prévenir pour Zach, mais comme tu as pu le voir à la fête, je suis en couple ! » Tu glissais ta main dans tes cheveux pour attraper une mèche et l'entortiller autour de ton doigt. Rougissant à cette annonce, tu étais une cachottière mais tu avais eu de bonnes raisons de te taire l'autre jour. Aujourd'hui, elle voudrait sûrement tout savoir de cette nouvelle relation. Et tu comptais bien tout déballer. « Et puis à mon anniversaire il s'est passé tant de trucs, on doit avoir tellement de choses à se dire ! » ajoutais-tu avec un sourire angélique sur le visage, bien qu'il n'y avait pas que des bonnes nouvelles dans le lot.

Tu t'étais mise à rire en l'écoutant te dire comment c'était passée sa soirée. Au moins, elle n'avait pas pu croiser CJ, ce qui semblait être une bonne chose. Elle ne serait peut-être pas aussi joyeuse sinon, ou alors elle serait retombée dans ses travers. Tu verrais bien un peu plus tard. « Oh, c'est toi qui avait kidnappé Ally, je n'ai même pas eu l'occasion de la remercier pour la soirée ! » Tu posais ta main sur son épaule, lui offrant un grand sourire. Ça ne te dérangeait pas, tu comprenais ça très bien. Peut-être mieux que personne. « Ne sois pas désolée, ce que tu traverses, ce n'est pas toujours facile et avoir le bonheur des autres en pleine figure, ça peut être assez dur à vivre, je connais ça très bien ! » Tu glissais une mèche derrière ton oreille, essayant de mettre en ordre les idées dans ta tête. Parce qu'il y en avait des choses à dire. Et elle ne serait pas toutes faciles à dire à voix hautes mais bon, c'était le chemin le plus simple pour aller jusqu'au bout de cette histoire. « Je ne sais même pas par où commencer, tu aurais été fière de moi, j'ai mis des semaines à réaliser que j'en étais amoureuse ! C'était mon coloc depuis des mois et l'histoire va être assez longue, alors accroche et laisses-moi parler ! » ajoutais-tu avec un grand sourire. Tu pris une grande bouffée d'air frais et tu te lançais dans ce qui allait être un très très long monologue. « Il est arrivé de nul part avec un sac à dos et tu m'connais, depuis le départ de ma dernière coloc', j'vis mal toute seule. Alors je l'ai pris chez moi. Et il est drôle. Il a cette manière d'être si léger, comme s'il traversait la vie sans se prendre la tête, comme si elle était simple et belle. Alors au bal de la St-Valentin je lui ai demandé de l'aide et j'ai touché les fesses d'un inconnu en lui faisant un compliment. A son anniversaire, que j'avais organisé avec Ally, j'ai roulé une pelle à mon rencard des enchères. Et j'ai vu Nelligan en rouler une à Lola aussi ! » Tu marquais une pause pour reprendre ton souffle. Elle semblait surprise de cette information et tu hochais la tête pour lui affirmer que c'était vraiment arrivé. « J'ai d'ailleurs croisé Lola un soir, et je lui ai dit, j'avais un peu bu et j'pensais qu'elle savait. Elle avait l'air tellement triste et j'ai fais une bourde parce que c'est moi qui lui ai annoncé. Mais j'ai mangé une glace avec elle et je me suis proposé pour écouter son album, elle m'a d'ailleurs amené sa copie à mon anniversaire et j'me suis pas encore penché dessus ! » ajoutais-tu avec un sourire. Même si là tu t'éloignais un peu des choses que tu avais à dire. « Et sinon, pour en revenir à Zach, il m'a appris à me lâcher. A me laisser aller, à oublier ce que je pouvais ressentir. Alors j'ai commencé à sortir, un peu - beaucoup. A boire aussi. J'ai rencontré pas mal d'hommes et j'te passerais les détails mais je pense qu'on peut dire que j'ai eu des relations d'un soir, sans m'attacher à ses hommes ! » Tu affichais un grand sourire en tapotant dans tes mains tellement tu étais fière de toi. « J'en suis même venu à me faire passer pour une strip-teaseuse, à me laisser prendre au jeu de la séduction, mais j'ai fais un malaise avant que ça devienne intéressant et j'me suis enfuie aussi vite que j'ai pu. Mais passons, après sa rupture avec Lola, on a hébergé Nelligan quelques semaines. C'était un peu tendu, il y avait d'un côté mes souvenirs avec lui, et de l'autre, ce que je partageais avec Zach, en tant qu'amis. » Te souvenir de cette situation te donnait des frissons. C'était toujours compliqué de vivre avec un ex, surtout quand on a l'impression d'être ailleurs. Et le sentiment aussi que l'histoire n'était pas finie, mais d'un côté, qu'il y avait autre chose à vivre. « Et il y a quelques semaine, un peu plus d'un mois, j'ai passé une soirée en tête à tête avec Nell', j'avais ramené à manger, on a parlé, j'ai avoué avoir parlé à Lola, et à Ally. Il était perdu, confus. On s'est plus ou moins pris la tête, dévoilant des sentiments qu'on pensait enfuis et il m'a embrassé avant d'aller dormir. Ce soir là, en l'embrassant, j'ai compris que je l'aimais mais que j'avais tourné la page. Ce n'était plus pour lui que mon coeur battait mais pour un être un peu fou qui vivait dans une autre pièce de la maison. Quelques jours après, j'étais rentrée un peu ivre et habillée comme une prostipute. Et il y avait Zach. Il avait veillé pour m'attendre, tu te rends compte ? » Tu avais un grand sourire qui s'était dessiné sur ton visage. Tu n'en revenais toujours pas toi. « Et je l'ai embrassé. Il m'a repoussé et là j'ai réalisé une nouvelle fois que je l'aimais. J'ai mis tellement de temps à m'en rendre compter c'est fou ! On est parti à Bristol, une semaine, tous les deux, rien que lui et moi. » Tu ne réalisais pas à quel point tu pouvais être guimauve. Tu devais dégouliner d'amour et tu allais sûrement avoir un impact sur elle, sur son moral. Bien que tu ignorais pas mal l'avancée des choses avec son facteur.

Tu n'arrêtais plus de parler au point que tu avais l'impression de manquer d'air à la fin de ton long monologue. Votre histoire était peut-être touchante et amusante, mais un peu trop longue. Tu aurais pu couper quelques passages, mais tu les avais trouvé important. Et puis tu n'étais pas bonne en histoire, tu rajoutais toujours le plus de détails possible pour détailler au maximum, ce qui fait que c'était parfois confus et que tu partais dans tous les sens. Cette fois, tu avais réussi à rester pas mal concentrée sur le sujet principal : Zach et toi. Tu avais suivis les réactions de Nev' avec la plus grande des attentions, rigolant parfois à certaines de ses expressions. Mais quand elle prit la parole, tu fus assez vite soulagé de sa réaction. « Oui, je ne suis pas spécialement fière de ces parties là, mais je crois que c'était un peu nécessaire. » Un mal pour un bien, c'était bien ça l'adage non ? En tout cas, tu flottais actuellement sur un petit nuage. Et même s'il y avait des petites zones d'ombres, tu n'avais pas peur. L'amour triompherait et puis ce n'était pas comme si tu avais fait une faute non plus. Tu avais agit avec ton cœur, il y a des années de ça, tu assumais les conséquences aujourd'hui. Quoiqu'il en soit, tu posais tes mains sur celles de ton amie, plongeant ton regard dans le sien, étirant un fin sourire sur le visage. « Je te le promets ! » Tu ferais attention à toi. C'était sûr, par contre, si lui venait à disparaître, comme Nelligan, il y a des années de ça, tu ne t'en remettrais probablement pas. Tu étais niaise et mielleuse, probablement collante aussi, mais tu ne pouvais pas imaginer ton avenir sans lui maintenant. C'était un cliché, tu le savais, mais tu en mourrais s'il venait à quitter ta vie. A moins qu'il ne t'aime plus, ça tu ne pourrais rien faire contre, on ne contrôle pas l'amour. On ne choisit pas qui on aime et comment on l'aime. Nous ne sommes que des pantins dans ce monde et si Cupidon décide de jouer avec nous, il est libre de nous torturer. Et en parlant de Cupidon, l'information remontait très vite dans ta petite tête. « D'ailleurs, scoop n°1, devine qui est de retour en ville ? » Tu étais toute excitée à l'idée de crier son prénom, mais tu voulais lui laisser l'occasion de deviner. Surtout que tu avais fait un petit clin d'oeil à cette personne tout à l'heure en arrivant. En espérant qu'elle ferait le lien. Ou alors non, valait mieux qu'elle ne devine pas parce que ça voudrait dire qu'elle l'aurait vu et qu'elle aurait beaucoup de choses à te raconter. Et tu avais un peu peur de leurs retrouvailles. On ne pouvait pas dire que ça c'était bien fini.

Ton questionnement était fini, tu pouvais aborder un autre sujet à présent qu'elle était soulagée. Elle était mignonne à veiller sur toi prête à casser la gueule au premier venu s'il te faisait du mal. C'était bien ce que tu appréciais chez elle, mais si avec Zach, elle n'avait aucun mauvais sang à se faire. Il était gentil, c'était tout ce qui comptait dans le fond. Tu pensais lui faire une annonce surprise, mais visiblement elle était déjà au courant. Dommage pour toi et ton effet. « Oh ! » Ca alors, pour une surprise, ça en était une grande. Tu devais bien admettre que tu ne t'attendais pas à une telle révélation. Alors comme ça, elle l'avait déjà revu et tu l'apprenais que maintenant ? Tu avais le sentiment d'être un peu à côté de la plaque pendant que tu vivais ton amour passionnelle. Tu ne voulais pas de petit nuage, alors tu t'enfermais dans ta bulle. Oubliant même ton amitié, tes amitiés même. « Il est livreur ? » demandais-tu un peu surprise. Tu n'étais pas sourde pourtant, tu avais bien compris qu'il lui avait livrait son nouvel ordi, ce qu'il voulait dire qu'il livrait le courrier. Ce qui était une nouvelle pour le moins surprenante elle aussi. Tu l'aurais bien vu en tant que serveur ou tout métier où il pouvait draguer chaque fille qui passe. Pourquoi les choses seraient-elle différentes aujourd'hui ? « Alors, tu vas te remettre avec lui et lui faire plein de papouilles ? » demandais-tu comme une gamine en pouffant. C'était une question un peu puérile, c'était vrai, mais c'était surtout une blague. Tu ne savais pas du tout comment ça allait se passer entre eux, tu espérais juste que cette fois il ne lui ferait pas de mal. Elle avait déjà eu du mal avec Tim, une déception amoureuse avec CJ, ça pourrait être de trop. Mais tu ne pouvais rien faire pour la protéger, elle était libre de choisir de l'aimer si c'est ce qu'elle voulait. « Non, plus sérieusement, vous avez eu le temps de discuter, de sérieusement discuter ? »

Tu l'écoutais parler de CJ. CJ le facteur. C'était amusant en y repensant mais chacun était libre de trouver le métier de son choix. Elle revenait sur ses sentiments, sur le fait qu'elle était incapable de l'oublier, qu'elle ne pourrait jamais l'effacer de sa vie parce qu'il avait tellement compté à l'époque. Tu ne connaissais que trop bien ce sentiment. « CJ est comme Nelligan pour moi. Que tu le veuilles ou non, tu ne pourras jamais l'oublier ! » Tu souriais à cette pensée. Tu étais heureuse d'être avec Zach, mais tu ne pourrais jamais t'enlever Nell de la tête. C'était ton premier amour, ton amour de jeunesse, tout comme CJ l'était pour Nevaeh. Elle avait eu la chance de connaître Tim, par la suite même si de ce que tu savais, Tim n'avait pas été un homme parfait. Aucun homme ne pouvait être parfait en même temps.  « Mais prends ton temps et ne fait rien de précipité ! » ajoutais-tu en souriant avant d'entendre ce qu'elle venait de dire. Un rendez-vous où elle l'avait embrassé. Tu ne pouvais t'empêcher de sourire, en la voyant toute intimidée, comme si elle avait peur de ce que tu allais dire. Tu étais heureuse c'est vrai, elle méritait d'être heureuse. Mais CJ était un peu comme Woody à tes yeux, vagabond, volatil et incapable de se poser. Tu ne voulais pas qu'elle souffre parce qu'il était incapable de l'aimer en retour. Ou pas suffisamment pour faire les choses bien. « Bon, c'est peut-être un peu tard.. Mais si tu penses qu'il est capable de changer, si tu penses qu'il est capable de t'aimer réellement, alors tu devrais prendre le risque. » Pour toi, elle devait foncer. Elle devait prendre son courage à deux mains et mettre les choses au clair. Après tout, s'il y avait eu un baiser c'est que les choses étaient sur la bonne voix ? Il fallait juste les clarifier, voir ce qu'il voulait, voir ce qu'elle voulait et voir si tout était compatible. « Et moi je pense que tu es prête, mais que tu as peur de souffrir ! » Et elle avait raison, après son histoire avec Tim, on ne pouvait pas dire que ça c'était bien fini et qu'elle ne voulait pas vivre une autre histoire désastreuse. Mais aurait-elle la chance de connaître le bonheur si elle se referme sur elle ? Si elle s'empêche d'essayer ? Probablement pas.