dans cette vie, ni tout seul ni tous ensemble - adelita

Adelita sourit à ce qu'il dit. Elle a l'habitude de croiser des gens qui n'aiment pas l'histoire ou qui s'en fiche. Mais c'est agréable de voir quelqu'un d’honnête, de ne pas faire semblant et qui ne la juge pas non plus. Adelita aussi n'imagine pas Ramsay directeur d'une école de danse ou danseur. Donc chacun à ses surprises. Elle le regarde l'imaginant en costume, mais c'est bizarre mais elle n'y arrive pas. Enfin, elle pense qu'il serait très sexy si il en mettait un. En tout cas, elle espère ne pas l'avoir contrarier ou offensé par ce qu'elle lui dit et notamment la carrière qu'elle imaginait.

C'est cool, comme ça, tu avais plus chance pour te faire ta place.

Elle rit quand il dit que si il était proprio d'un bar, il serait toujours ivre. Elle espère quand même qu'il pourrais se contrôler. Enfin, cela ne sera pas vérifier vu qu'il est directeur d'une école de danse. Elle lui sourit et elle est un peu rassurer quand il dit qu'il ne prend pas mal ce qu'elle avait imaginer. Elle avait juste dit la vérité.

J'imagine bien, que je ne dois pas dégager ce que je suis non plus, enfin, tu vois ce que je veux dire. Et puis tout le monde a son jardin secret, sinon, cela ne serait pas drôle.

Elle ne sait pas trop pourquoi mais elle se confie un peu sur son connard de patron. Faut avouer qu'il est exigent, et qu'il se comporte comme un con, mais elle ne veut pas pour autant quitter son travail pour autant, elle adore ce dernier, c'est juste le chef qui est insupportable même si il est sexy. Elle essaye en tout cas d'allier sa vie professionnelle et sa vie personnelle, de profiter comme il le dit. Elle sourit.

Je suis portoricaine. et toi ? tu n'as pas le même accent que les gens d'ici.

Il parlait parfaitement, mais son accent lui disait qu'il n'étais pas de la région en tout cas. Peut-être d'un autre coin de l'Australie. Enfin, elle pourrait deviner un portoricain sans problème mais les autres nationalité ou région, c'est assez difficile pour elle.

En vrai, j'suis personne pour juger la passion des autres. Quand j'étais au lycée et que j'm'étais passionné pour la danse, j'avais été habitué à avoir des p'tites réflexions un peu merdiques de la part de certains mecs, qui se pensaient plus intéressants que les autres. En vrai, j'avais tellement d'autres soucis à gérer, notamment à la maison avec mes parents, que ça me passait au dessus. Je souris à ses mots, c'était plus ou moins ça, c'est vrai, bien que je n'avais jamais vraiment tenter d'avoir une carrière de pro. Il me manquait beaucoup de moyen pour ça, mais j'avais su croiser les bonnes personnes, au bon moment.

On en venait à discuter de l'image qu'on renvoyait aux autres. C'était assez intéressant de voir ce que je pouvais faire passer comme messages à travers mes vêtements, mon allure, mon air et Adélita, elle avait carrément raison. Je ne pouvais qu'hocher la tête. "Ca s'rait bien ennuyeux effectivement si on avait pas besoin de lire entre les lignes." Chacun avait une part de secret, qu'on révélait au fil des rencontres. C'était assez agréable de discuter avec Adélita, c'était fluide. Elle me parla rapidement de son patron, avec qui ça ne passait pas trop. Elle ne revint pas sur le sujet, j'imagine que ça devait être suffisamment lourd à porter au quotidien, quand elle était au travail, pour repenser à ça une fois à l'extérieur. C'était peut-être aussi pour ça qu'elle venait ici, pour travailler. Ca lui permettait de prendre un peu d'air. De distance.

Adélita était donc portoricaine. Elle me retourna la question. "J'suis écossais, je viens d'Edimbourg, mais j'suis ici depuis un certains nombres d'années. Mais ouais, j'ai gardé un peu l'accent de là-bas." J'grimaçais un peu, l'Ecosse, c'était vraiment pas un endroit dont j'aimais me rappeler. "Et toi alors, t'as grandi à Porto-Rico?" que j'lui demandais, avec un sourire.

Elle sourit à Ramsay. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une conversation aussi agréable. Enfin, si bien sur, avec ses amis, mais bon c'est pas pareil. Elle sourit alors qu'ils en viennent à être d'accord sur le fait que ne pas avoir de secret, ou un part de mystère ne serait pas drôle. C'est presque un peu philosophique tout cela. Mais c'est intéressant.
Adelita s'était ouverte un peu à Ramsay. Il est parfois plus facile de parler à un inconnu. Et elle est quasiment certaine qu'il ne connait pas son patron, donc, il n'ira pas lui rapporter ses paroles. Elle passa vite sur le sujet, pas trop envie de penser à Monsieur Andrews. Elle lui parle plutôt de ses origines et des siennes. Ils ne sont donc pas de l'Australie. Ils ont un point en commun.

Ecossais ? Oh j'ai jamais été en Europe, mais ca serait une destination qui me plairait. Et j'aime bien ton accent ! Je suis aussi depuis mon enfance, mais mon accent aussi est toujours présent.

Elle lui sourit et hausse les épaules.

Et bien mon père et ma mère travaillaient pour l'ambassade de Porto Rico ici, à Sydney. Donc je suis ici depuis mon enfance, mes 10 ans. J'ai fait mes études dans ce pays, et j'ai choisit d'y rester alors que mes parents était rappeler à Porto Rico. Bref voilà un peu mon histoire, et oui, j'ai probablement pas choisit le pays le plus adapté à mes phobies mais j'aime ce pays.

Elle rit en repensant à ses phobies, surtout celle des petites bêtes qui piquent ou qui mordent et ici, elles ne sont pas petites, malheureusement.

Et toi ?

La discussion entre Adélita et moi est super naturelle, et ça fait du bien, parfois, de juste faire connaissance, d'échanger tranquillement. Bowen est une ville qui regorge de p'tits moments comme ça, des rencontres inattendue et c'est franchement très agréable. On en vient tranquillement à parler de nos origines. De toute évidence, ni elle ni moi ne venons d'ici et j'suis toujours assez curieux de découvrir le parcours des gens. Même si généralement, quand mon tour est venu, je reste assez évasif sur mon passé. J'souris en écoutant les mots d'Adélita. "C'est assez beau, effectivement, faut aimer la pluie et le ciel gris pour vivre en Ecosse." Je grimace un peu. C'est un pays que je ne porte pas tellement dans mon coeur, et j'ai toujours un peu de mal à en parler en bien. J'écoutais Adélita avec attention. Je riais lorsqu'elle faisait référence à ses phobies et l'Australie qui regorgeait de toutes les bêtes chelous de la planète. "Ah ouais, donc l'Australie c'est chez toi en fait! Tu retournes à Porto-Rico des fois?" Je marquais une pause. "C'est vrai qu'il est vraiment chouette ce pays, j'm'y sens bien aussi." Comme j'me doutais, Adélita me retourna la question, j'me reculais un peu sur ma chaise, histoire de prendre mes aises, j'faisais ça aussi souvent que j'étais un peu nerveux. Parler de l'Ecosse, c'était toujours compliqué, mais avec le temps, j'avais trouvé des tactiques pour raconter mon histoire sans trop m'épancher. "J'suis ici depuis que j'ai 23 ans .. donc ça fait .." Je calculais rapidement dans ma tête. ".. ça fait 12 ans maintenant. J'suis arrivé ici parce que j'avais une belle opportunité de devenir professeur de danse à l'école de danse que je dirige aujourd'hui. Et puis, j'ai emmené avec moi mon frère et ma soeur. On a tous pris un nouveau départ ici, et j'suis vraiment bien à Bowen". J'souris, terminant ma tasse de café. J'rejetais un coup à mon ordinateur et mes dossiers qui m'attendaient toujours sur la table voisine. Puis je m'étirais un peu, bien flemmard de m'y remettre. "Faudrait vraiment que j'retourne bosser là.." je laissais ma phrase en suspens, avant de replonger mes yeux dans ceux d'Adélita. "Si j'te dis que j'ai la flemme de fou, tu me crois hein?" que j'lui dis, fronçant le nez avant de lui sourire.

Adelita discute avec l'écossais devant elle. C'est assez drôle cette rencontre, même si pour sa part, elle aurait préférer éviter le moment de l'abeille. Mais on ne choisit pas toujours. Elle rit quand il parle de son pays comme gris et pluvieux.

Je suis certaine, qu'il ne fait pas que pleuvoir et heureusement d'ailleurs. et puis comme on le dit souvent on n'est jamais content et on veut toujours ce que les autres ont.

Elle remarque un peu sa grimace et qu'il reste assez évasif. Elle ne veut pas non plus le gêner ou paraître indiscrète. Elle n'insiste donc pas plus sur cela. D'ailleurs elle en revient à l'Australie et probablement au fait, que c'est pas le pays le plus adapter pour elle et ses phobies. Elle sourit.

En quelques sorte c'est chez moi, disons que j'ai deux chez moi, Porto Rico et l'Australie. Et oui, je part quand je peux voir ma famille, et ils font aussi le chemin inverse de temps en temps.

Elle lui pose la même question, cherchant à connaitre un peu plus la personne en face d'elle, l'homme qu'il est et comment il est arriver dans ce pays. Elle le regarde un peu mieux et sa position confirme ce qu'elle a ressentit plus tôt quand il parlait de l'Ecosse de sa gène.

Oh c'était vraiment une sacrée opportunité ! Et puis apparemment, elle t'a bien réussit. Donc tu as de la famille, ici avec toi. C'est super.

Elle sirote son verre tranquillement avant de remarquer son regard vers son ordinateur et sa table. Elle se rappelle qu'il est aussi là pour travailler et qu'elle l'en empêche. Elle aussi devrait reprendre son travail. Elle l'écoute et regarde elle aussi son travail et grimace et elle éclate de rire quand il ajoute qu'il a la flemme.

Si tu savais.

Elle rit car elle est bien avec lui et qu'elle n'a pas non plus envie de reprendre son boulot. Mais elle repense aussi à son connard boss et grimace aussi.

J'ai beaucoup de travail, mais prendre une pause de temps en temps est bénéfique ! Et c'est pas moi que moi qui le dit !

Elle lui sourit, leur donnant un raison de ne pas reprendre le travail tout de suite, ou du moins d'avoir pris cette petite pause et de ne pas culpabilisé.

Parler de mes origines, c'est toujours un sujet un peu délicat. J'essaye au maximum d'oublier l'Ecosse et tout ce à quoi ça me renvoie mais j'peux pas nier que c'est un beau pays dans lequel je ne veux jamais retourner. Je hoche la tête aux paroles d'Adelita. "C'est vrai qu'on essaye toujours de trouver mieux ailleurs. Parfois, ça paie, comme ici." J'souris, ouais l'Australie c'était vraiment un endroit où j'me sentais bien et même si parfois c'était compliqué de me justifier auprès de mon frère et de ma soeur, du pourquoi je les avais emmené ici, j'étais à peu près certain qu'au fil du temps, ils finiraient par comprendre. On avait un peu sauver notre peau en quittant notre Ecosse natale. Adelita, contrairement à moi, elle avait gardé des repères à Porto Rico. "T'as de la chance de te sentir bien à deux endroits différents." que j'dis un peu pensif. Ouais, j'aurais aimé aussi avoir des membres de ma famille qui viennent me visiter ici, mais chez les Lockwood, on était juste la fratrie et rien d'autre. On s'était reconstruit ici. J'parle un peu de tout ça à Adelita, pour qu'elle comprenne pourquoi j'étais pas tellement rattaché à mon pays d'origine. Je hoche la tête à ce qu'elle vient de dire. "Ouaip, on est entre frères et soeurs. J'essaye au maximum de faire en sorte que tout le monde se sente bien ici. J'avais ma plus jeune soeur et mon frère en garde jusqu'à pas si longtemps." J'marque une pause. Bien conscient que j'dévoile pas mal d'élément. En même temps, ce n'est un secret pour personne que j'étais le représentant légal de Skye et Lewis jusqu'à ce qu'ils deviennent majeur. J'retourne la question à Adelita. "T'as des frères et soeurs à Bowen toi?" Histoire que j'sache si elle vivait ici toute seule loin de sa famille ou si elle était elle aussi entourée. Le temps passe vite et finalement, j'regarde mon ordinateur qui n'attend que moi. J'le cache pas, j'ai la flemme de reprendre le travail, j'suis bien là, à discuter avec Adelita, au soleil. "J'suis d'accord, une pause, ça fait vraiment du bien. Parfois, j'me dis que j'bosse trop mais j'crois que j'ai ça dans les gênes." J'grimace un peu. Généralement, quand je laisse trop traîner les différentes tâches que je dois faire, j'me mets à culpabiliser. Comme si j'devais sans cesse justifier ma place à Bowen, comme si j'voulais me prouver à moi même que je méritais ce poste de directeur.

Elle sourit aux paroles de Ramsay. Elle ne dira pas le contraire. Elle a choisit de rester en Australie pour poursuivre ses études alors que ses parents et son frère et sa soeur sont repartis à Porto Rico. Elle s'est retrouvée assez seule mais elle s'est fait des amis, et c'est aussi une des raisons pour lesquels, elle est arrivée à Bowen pour retrouver Ella.

Bon après avec ma phobie des petites bêtes c'est peut-être pas le meilleur pays où m'installer mais voilà, j'aime cette ville, ma vie ici. Donc je ne te contredirais pas sur le fait d'avoir choisit d'être ici. Et oui j'ai cette chance.

Elle sourit, ne montrant pas le fait qu'elle comprend qu'il n'est pas forcément bien en Ecosse. Elle n'insiste pas si il veut en parler, c'est lui qui prendre cette décision. Mais elle est contente qu'il ne soit pas seul ici.

Donc tu t'occupais de ta famille. C'est ... je sais pas quoi dire, tu m'impressionne. Mais si je comprend bien, tu es seul maintenant, ils ont quittés le nid ? Pas trop dur ?

Elle le regarde avec encore plus de respect. Elle ne sait pas trop pourquoi il était le représentant légal, mais elle imagine bien, le sacrifice qu'il a du faire. Elle lui sourit avant de penser à sa famille quand il parle de ses frères et soeurs.

Et bien j'ai un grand frère et une petite soeur. Mais ils sont tous les deux à Porto Rico. Après si ils veulent revenir dans ce pays, je les aiderais sans problème. Donc non, je suis seule, enfin sans famille ici. Mais j'ai quelques amis, heureusement.

Elle ne dit pas que parfois c'est dur, et qu'elle aimerait avoir ses parents, sa famille auprès d'elle. Elle a eu des coups de blues, surtout au début. Mais depuis elle s'y ai faite. Et puis, avec internet, le téléphone, les visios, c'est quand même bien plus simple de garder contact. Et elle va les retrouver de temps en temps, et inversement quand c'est possible.

Ils se rendent compte qu'ils devraient bosser au lieu de parler, mais ils n'en ont pas envie, aucun d'eux. C'est agréable de prendre une pause en bonne compagnie. Elle éclate de rire.

Le travail dans l'ADN. Je pense que je l'ai aussi. Si j'écoute mes amis, faudrait que je m'amuse plus. Sans compter mon chef qui est un connard et ne me laisse rien passer.

Elle rit. Elle ne devrait pas dire du mal de son patron, si cela se trouve ils se connaissent. Mais, franchement, cela fait parfois du bien de se lâcher. Et si il savait qu'elle était là à discuter au lieu de bosser, elle en prendrait plein la tête. En réponse à cette envie de ne pas travailler, elle prend son ordi et le claque. Comme ça, elle finira son boulot plus tard, et elle prend la décision que lui aurait dit de prendre Ella, c'est à dire de profiter un peu de la vie et pas du boulot. *

Ca fait du bien ! Même si je ressent un peu de culpabilité, je suis un peu soulager.

L'Australie, clairement, j'la considérais comme une vraie terre d'accueil. C'était ce pays là, qui nous avait accueillit, dans lequel on s'était reconstruit, nous les Lockwood mais j'pouvais bien comprendre Adelita lorsqu'elle parlait de toutes les bêtes qui vivaient sur ce continent. J'riais avec elle et j'rajoutais, le sourire aux lèvres. "Nan, mais, c'est comme si tous les animaux les pires du monde avaient été mit ici. Mais clairement, Bowen, c'est vraiment un endroit génial. Ni trop grand, ni trop petit." Et c'était surtout très loin de l'Ecosse. Ca, c'était un gros point positif. J'parle un peu de mes origines à Adelita et j'lui fais comprendre que j'avais ma soeur et mon frère en garde avant leur majorité. J'souris sincèrement et doucement lorsqu'elle me dit que j'l'impressionne. C'était pas tellement l'idée que j'me faisais de moi même, j'avais juste tenter comme j'avais pu d'offrir une nouvelle vie à Skye et Lewis et c'était pas toujours une franche réussite mais personne ne pourrait me reprocher de ne pas avoir essayé. "Ouais, Skye, ma petite soeur, avait sept ans et Lewis en avait quinze quand on est arrivé ici. Et j'en avais vingt-trois. Autant te dire que c'était pas hyper facile." J'marque une pause et je rajoute, pour répondre à sa question : "Skye vit encore chez moi, mais elle est majeure, c'est un peu .. la guerre froide entre nous, j'voudrais qu'elle étudie plus, qu'elle soit plus sérieuse mais elle, elle veut juste vivre sa vie tu vois." J'sais pas pourquoi je raconte tout ça à Adelita, généralement, avec les inconnus, j'suis plus réservé, j'suis plus évasif, mais elle, avec son regard sincère, elle m'inspire plutôt d'la confiance et j'me laisse aller à quelques révélations. Elle ne tarde pas à son tour à me parler de ses frères et soeurs. Elle vivait donc loin de sa famille sans pour autant être fermée à les accueillir ici. Elle dégage vraiment un trop positif Adelita. "J'suis assez certain que tu les accueilleras bien oui. Tu crois qu'il pourrait venir un jour?" Alors qu'on discute, le temps passe et j'reporte mon attention vers mon ordinateur sur la table d'à côté. J'crois qu'elle comme moi, on a pas tellement envie d'y retourner et ça fait du bien aussi de pouvoir déconnecter, de plus penser au boulot. Adelita se confie un peu sur son patron qui semble vraiment lui en demander beaucoup trop. J'soupire un peu, en hochant la tête. "C'est pas très sain d'avoir un patron qui t'pousse. J'ai personne pour me mettre la pression et franchement, c'est bien appréciable." J'marque une pause avant de rajouter : "A moi aussi on m'dit souvent de lâcher un peu, mais j'crois que j'arrive à profiter les week-ends, pas autant que certains par contre.." que j'dis en pensant à certaines de mes connaissances qui se contentent de leur travail la semaine et lâche la pression une fois le samedi venu. Parfois, j'aimerais faire comme eux, c'est une certitude. Adelita, en réponse à tout ça, elle prend son ordi à côté d'elle et le ferme bruyamment. J'éclate de rire à ses mots. "Attends, j'vais faire pareil, juste pour voir!" J'me lève et j'ramène mes affaires et j'ferme mon ordinateur à mon tour. J'le fourre dans sa pochette et j'me recule dans ma chaise, me mettant bien à l'aise. "Oh ouais, c'est vrai que ça fait du bien." J'souris et j'attends quelques secondes. "Bizarrement, j'ai pas de culpabilité j'crois." J'regarde un peu autour de nous, le soleil commence à décliner dans le ciel. "Ca te dis qu'on aille fêter cette non envie de travailler en allant manger un truc quelque part?" Histoire de continuer sur cette belle lancée, et de poursuivre cette rencontre.