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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 breathe me in, i'm yours to keep (sahar)

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grand kangou
Sahar Essaïdi
Sahar Essaïdi
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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 2:28

Tu ne t'en étais peut-être même pas rendue compte, toutefois, et depuis le commencement de la soirée, tu ne t'étais à aucun moment détournée de Levi, même l'espace de quelques secondes. Là aussi, et sans que ça n'ait semblé t'interpeller pourtant, tu étais allée jusqu'à revendiquer son approbation, lorsque ton propre père vous questionna quant à cette éventualité pour que vous passiez le restant de la soirée sur place. Tu ne le réalisais peut-être même plus, et pourtant, chacun de tes comportements reflétaient à la fois l'addiction, mais également la soumission. Effectivement, depuis que tu fréquentais l'anglais, certains aspects de ta personnalité, parfois même les plus inattendus, finirent par littéralement se métamorphoser. Si tu fus longtemps la représentation de l'émancipation dans toute sa splendeur, tu étais également, aujourd'hui devenue le symbole de la dévotion dans sa définition la plus caractéristique. Tu pourrais sans mal adhérer à l'opinion des plus engagées, qui par procuration, considéreraient ton dévouement comme un retour considérable en arrière, mais pour autant, aucune d'entre elles n'iraient jusqu'à s'imaginer à quel point tu t'estimais chanceuse. Effectivement, et même si la plupart de tes décisions dépendaient essentiellement du consentement de ton partenaire, tu paraissais à l'heure actuelle, plus épanouie que jamais, dans ta relation. Parce qu'en contrepartie de tes élans les plus serviables, ce dernier t'aimait tout simplement comme personne, s'assurant systématiquement que rien de suffisamment délétère ne puisse t'atteindre, t'eus rarement connu une âme plus dévouée que la sienne. Dorénavant, il n'était plus question que de ton complice, l'intégralité de ton existence ne se résumant qu'à lui, et de toutes ces choses que tu pourrais potentiellement envisager de régenter à terme, pour davantage le combler. Serait-il préférable d'admettre que ces prétendues festivités, n'eurent pour unique vocation de confirmer ce que tu savais déjà, comme le fait notamment, que ta propre famille n'égalerait jamais à sa présence. T'espérais d'ailleurs, écourter la soirée le plus tôt possible, non pas pour ne plus avoir à supporter les assauts répétés de ton aîné, mais pour enfin soulager au braiser qui pulsait déjà au creux de tes reins. Et autant l'avouer, tu avais largement profité de vos positionnements autour de la table, pour amorcer les premiers rapprochements entre Levi et toi. Ta main ne tardant pas à trouver refuge contre sa jambe, tu décrochas instantanément du brouhaha environnant, au contact de ce dernier, dont les doigts se frayèrent un chemin entre tes cuisses. Remuant légèrement sur toi-même, tant le désir venu s'emparer de toi te parut incontrôlable, l'une de tes mains encore libre se scellèrent autour de son poignet, comme pour l'encourager à continuer. Tu en avais conscience, les conjonctures ne se prêtaient absolument pas à une promiscuité du genre, mais non seulement tu avais pour coutume de te délester des convenances, mais ça confirmait plus que jamais, à quel point le barman était devenu plus qu'une priorité absolue. Peu importe si ni l'endroit ni le moment était opportun, le fait était qu'il pouvait de lui-même se rendre compte, d'ô combien tu ne jurais que par lui. Et soudainement incapable de maîtriser ce besoin relativement oppressant de renouer avec ton amant, tu prétextas vouloir lui faire visiter le reste des lieux sous le regard interloqués de tes parents, qui acquiescèrent chacun, d'un sourire aux lèvres. Incitant aussitôt ce dernier à t'emboiter le pas à bonne distance du reste de la fratrie, tu fus en partie soulagée lorsque ses pulpeuses percutèrent les tiennes de plein fouet. Prolongeant avidement le moindre de vos rapprochements, tu n'étais cependant pas parvenue à endiguer un bruissement d'apaisement à son contact. « On a qu'à mentir Levi. On trouve un prétexte, n'importe quoi. » Vins-tu chuchoter le souffle lourd. Ton visage toujours positionné à proximité du sien, s'fit quant à lui, légèrement plus grimaçant, tant la frustration parut t'envelopper à mesure que tu faisais le décompte des heures supposément restantes. Et à l'instant où les mains de ton favori se faufilèrent sous ton vêtement, tu manquas tout bonnement de chavirer, ton buste se rapprochant instinctivement du sien, tandis que tes doigts s'enfoncèrent sans délicatesse, à hauteur de ses flancs. « J'ai vraiment envie de toi. J'tiendrai même pas jusqu'à la fin du repas. » Admis-tu, tes vaporeuses déjà troubles plongées dans les siennes, tes mains resserrèrent à tour de rôle leurs étreintes, afin de le ramener au plus près de toi. « J'veux juste qu'on soit tous les deux. J'veux même pas retourner avec eux. » Certes dans l'immédiat, mais Levi pourrait également y percevoir le gage de ta loyauté à long terme. Sous-entendu, que tu aspirais à faire de lui ton unique interaction humaine, du moins dans la mesure du possible, à savoir que dans l'immédiat, il restait plutôt complexe dans le domaine professionnel, de ne t'adresser à personne. « C'est intenable à quel point j'suis addicte à toi. » Et il ne s'agissait pas là, d'une façon parfaitement imagée d'interpréter plus ou moins sagement ce besoin de renouer à ton partenaire dans les plus brefs délais. Accroc de toutes les manières possibles et imaginables, tu avais surtout eu la confirmation que ta famille, elle se résumait uniquement à l'homme qui se tenait en face de toi, et non pas à ceux, à qui tu avais tout juste adressé la parole depuis ton arrivée, et avec lesquels tu te sentais éventuellement contrainte de partager une part des festivités.      

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grand kangou
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 10:55

On aurait pu croire qu’ils étaient aimantés l’un à l’autre à la façon dont ils interagissaient, sans daigner se quitter, même une seule seconde. Si c’était habituellement la manière dont Levi fonctionnait avec Sahar, il était évident qu’il n’aurait certainement pas changé son comportement sous prétexte qu’ils avaient été invités chez ses parents. À l’inverse, il avait ô combien besoin de garder un œil sur sa favorite qui représentait son seul repère, sa seule famille, cherchant également à légitimer leur relation qui n’avait absolument rien de frivole, quand bien même ils ne se fréquentaient pas depuis des années. Parce-qu’ils savaient l’un comme l’autre qu’ils comptaient écrire leur histoire ensemble, leurs âmes se désirant comme jamais, leurs corps visiblement façonnés pour se lier l’un à l’autre. Levi, il n’avait jamais eu le moindre doute quant à la puissance des sentiments qu’il vouait à Sahar, et ce, depuis les prémices de leurs interactions. Il était convaincu que leurs âmes avaient été conçues l’une pour l’autre, et que même dans le chaos le plus total, elles auraient fini par se trouver, comme si c’était écrit. Et Sahar était bien la seule à pouvoir comprendre l’intensité de cet amour qui s’était invité entre eux, naissant sous leurs yeux, faisant battre leurs myocardes à tout rompre. Et sa dévotion suintait de chaque pore de son épiderme, lui qui ne jurait que par elle, leurs prises de décision se voulant à chaque fois communes, comme s’ils n’étaient désormais plus capables de fonctionner seuls. Ce fut la raison pour laquelle leurs regards se cherchèrent à la proposition du chef de famille, qui avait évoqué la possibilité pour qu’ils restent sur place pour la nuit à venir. Levi avait immédiatement senti la réticence dans les gestes de sa moitié, eux qui n’attendaient que de pouvoir s’isoler pour exprimer toute l’étendue de leur désir, leurs mains amorçant déjà les hostilités, celle de Levi stratégiquement placée entre les cuisses de Sahar. Et son regard ne laissait aucunement planer le doute quant à ses intentions, lui qui peinait désormais à ne pas contempler les contours délicats de ses lèvres, de ne pas laisser ses yeux traîner vers les prémices de son décolleté, son corps entier réclamant le sien. Décidé à pousser le vice à son extrême, Levi laissa ses doigts remonter davantage sous la robe de sa favorite, incité par sa main enroulée autour de son poignet, jusqu’à ce qu’elle ne prétexte une visite de la villa familiale avant d’entamer le repas. Et il ne se serait certainement pas fait prier pour la suivre, adhérant à son idée pour leur permettre de s’isoler quelques instants du reste des invités. Sans pouvoir s’en empêcher, il attendit d’être suffisamment éloignés des regards interrogateurs pour attirer sa partenaire contre lui, ses lèvres venant s’écraser envieusement contre les siennes, dans une fougue qu’il tentait tant bien que mal de maîtriser. « Ils vont se douter de quelque chose. » Murmura-t-il, cherchant à profiter de cet instant comme s’il s’agissait du dernier, ses mains remontant à hauteur de sa chute de reins, confrontant son épiderme à nu. « J’te promets qu’on fera l’amour toute la nuit, j’te laisserai pas une seule minute tranquille. » Souffla-t-il chaudement contre ses pulpeuses, pressant ses courbes pour lui donner un avant-goût de tout ce qu’il avait en tête. « On finit le repas et on rentre, on fait au plus vite, ok ? » Lui proposa-t-il, conscient que les prochaines minutes s’apparenteraient à des heures pour eux, où le besoin de se retrouver deviendrait de plus en plus insistant. « Tu me montres quand même ta chambre d’ado ? » S’amusa-t-il, le regard joueur, en profitant pour lui voler un baiser, ses mains s’affairant à tirer sur les pans de sa robe pour la remettre en place.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 13:52

Le fait était que ce besoin de renouer à l'autre en permanence, n'avait rien de potentiellement normal. À l'inverse, naissait visiblement les prémices d'une addiction plus incontrôlable encore que toutes les précédentes confondues. En dépit de l'endroit, ou encore du moment le moins opportun, tu continuais naturellement de te jouer de la bienséance, pour le littéralement laisser place qu'au désir qui pulsait déjà dangereusement au creux de tes reins. S'il existait effectivement une multitude de penchants plutôt délétères face auxquels tu ne faisais indéniablement pas le poids, tu aurais du toi-même te douter, que ça ne serait que profondément dérisoire en comparaison à la frustration qui semblait à présent, s'être emparée de toi. Et forcée de constater que la présence du reste de ta fratrie n'apaisait en rien tes moeurs les plus tendancieuses ciblant directement ton complice. Ta présence n'étant que d'apparence, tu tentais surtout et plus que jamais de résister au brasier devenu progressivement hors de contrôle, Levi quant à lui, profitant ouvertement de tes fragilités les plus subjectives. Sa main venue momentanément trouver refuge entre tes cuisses, l'une des tiennes se noua aussi vivement autour de son poignet, pour l'encourager à continuer. Cependant, l'euphorie fut à ce point fulgurante, qu'elle en devenait également ingérable, en témoignait notamment, la façon dont tu commenças à t'agiter frénétiquement sur ton siège, jusqu'à céder outre mesure à l'appel de tes envies les moins élogieuses. Prétextant bêtement vouloir lui faire visiter le reste de la bâtisse, tu entraînas aussitôt ton favori suffisamment à l'écart de l'agitation provenant du salon, dans l'espoir de vous isoler le plus possible. Et au travers d'un élan presque désespéré, tes pulpeuses se scellèrent avidement aux siennes, tandis que tes doigts prirent quant à eux, aussitôt position le long de ses flancs, contre lesquels ils resserrèrent fermement leurs étreintes. T'efforçant d'acquiescer d'abord d'un vague hochement de la tête en guise de réponse, tu n'avais en revanche, pas été capable d'endiguer un soupir relativement envieux, au contact de ses paumes, venues s'égarer à hauteur de ta chute de reins. « Va falloir plus qu'une nuit à ce niveau-là. » Soufflas-tu chaudement, avant de t'accaparer une nouvelle fois ses lèvres, dans la foulée. Ton buste effleurant volontairement le sien, l'une de tes mains dévia finalement de son flanc, jusqu'à de sa nuque, sur laquelle tu pressas sans la moindre retenue. « Tu as conscience que ça va être interminable, et que j'vais pas pouvoir prendre sur moi, pendant tout ce temps? » Susurras-tu sur un ton teinté teinté certes, de sarcasme, mais surtout et plus que jamais de frustration. Effectivement les chances pour que tu parviennes à te tenir tout à fait convenablement d'ici la fin de la soirée, restaient maigres, voire quasi-inexistantes. Mais plus que jamais, ce fut également à cet instant précis, que tu reconsidéras l'ampleur de cette dépendance, que tu n'avais jusqu'à présent cessé de minimiser. Pour autant, tu ne ne daignerais strictement rien pour y remédier, ni maintenant, ni jamais, quitte à ce que les circonstances s'octroient une ampleur particulièrement inquiétantes. Tu continuerais simplement de l'implorer, jusqu'à ce que ton amant ne daigne assouvir à ton calvaire. « Tu sais que les signaux sont contradictoires là? Tu me demandes de patienter jusqu'à notre retour à l'appart, mais tu voudrais que j'te montre ma chambre. » Ironisas-tu péniblement, une moue espiègle s'empressant d'étirer les traits de ton visage, jusqu'ici, plutôt grimaçant. T'assurant au passage de ne jamais rompre le contact entre Levi et toi, même l'espace de quelques secondes, ta main s'était naturellement emparée de l'une des siennes, le guidant jusqu'à l'étage où se trouvait toutes les chambres, et notamment la tienne. Sans perdre de temps, tu poussas la première porte survenant dans ton périmètre, et donnant manifestement sur ce qui fut ta demeure durant une éternité. Contrairement à l'image que l'on pouvait potentiellement se faire de ton univers, il n'avait pas été question d'une décoration relativement complexe et désordonnée à l'image de tes propres comportements. C'était sobre, et dépourvue d'une once de folie, d'où le fait que tu continuais peut-être de trouver ça fade. « J'tiendrai pas le coup à proximité d'un lit, alors un conseil, autant qu'on ne s'éternise pas. » Renchéris-tu, un rictus feignant à nouveau l'embrasure de tes pulpeuses, tandis que tu t'étais écartée suffisamment de l'encadrement, pour laisser l'occasion à l'anglais, de s'immiscer dans la pièce. « C'est pas dingue, tu l'auras remarqué, mais ma mère est un peu du genre, rigide. » Sous-entendu, que si l'agencement de ta chambre te paraissait encore aujourd'hui minimaliste, c'était avant tout parce que la matriarche en avait toujours décidé ainsi. Tes vaporeuses lorgnant inlassablement sur Levi, tu continuais de ton côté d'être ravagée par un désir qui ne faiblissait pas, et autant admettre, que les circonstances actuelles, n'aidaient en rien à ménager tes troubles.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 15:51


Qu’importe ce que pouvait en penser le monde, Levi était plus que convaincu que sa vie avait basculé pour le meilleur depuis que Sahar y était présente, elle qui sans le savoir avait ravivé l’éclat autrefois terne dans ses yeux, et fait renaître des sentiments qu’il ne pensait plus pouvoir éprouver un jour à l’égard d’une autre âme. Elle représentait à elle seule l’espoir de toute une existence, et sûrement n’avait elle pas encore conscience du bonheur qu’elle lui apportait quotidiennement, dans sa manière de l’aimer sans limites. Levi, il avait cette impression d’être enfin complet, comme s’il venait de trouver la pièce manquante d’un puzzle resté trop longtemps irrésolu, lui qui avait trouvé l’âme manquant à la sienne, le cœur pour qui le sien se déchaînerait. Et au fond, il se sentait chanceux Levi, de pouvoir connaître une passion aussi démesurée, conscient que ce genre de dévotion n’était pas anodine, surtout pour deux êtres qui n’en avaient jamais espéré autant. Peinant à rester calme face aux effets que lui procurait sa favorite, l’anglais se laissa guider par ses envies les plus impures, sa main retrouvant lentement sa place initiale, au niveau de sa jambe, la faisant volontairement glisser vers l’intérieur de sa cuisse pour provoquer son désir. Reconnaissant son langage corporel, de son agitation jusqu’à sa main venue s’enrouler autour de son poignet, Levi comprit que Sahar était tout autant que lui éprise d’une envie urgente de mettre un terme à cette soirée, pour mieux pouvoir le retrouver dans leur sphère intime. Répondant positivement à sa proposition de s’éclipser quelques instants pour découvrir les lieux où elle avait grandi, Levi suivit sa favorite, sa main toujours nichée dans la sienne, d’un pas un brin pressé, cédant finalement à ses lèvres qu’il embrassa amoureusement. Et Dieu savait que les heures à venir seraient longues pour eux, qui peinaient déjà à entrevoir la fin de la soirée. « T’auras tout ce que tu veux, t’en fais pas pour ça. » Répondit-il, d’une voix ô combien enjôleuse, Sahar pouvait aisément deviner qu’il accepterait absolument tout pour assouvir ses moindres désirs. Ses paumes s’étaient faufilées en dessous de son fin tissu, qu’il avait jugé trop encombrant, pressant ses courbes avec l’envie toujours plus urgente de se les approprier. Ce fut cependant lui qui proposa à sa partenaire de terminer la soirée, pour au moins faire honneur à cette invitation et ce dîner soigneusement préparé par sa famille. « J’peux être plus sage si c’est ce que tu veux. » Souffla-t-il contre ses lippes rougies par leur échange, le regard espiègle, elle qui savait combien il prenait plaisir à la tenter, à provoquer les réactions de son corps qu’il désirait couvrir d’attentions. Et il ne put que frémir à l’intensité de son baiser, se faisant la réflexion qu’il était devenu complètement accroc à son contact, en redemandant à chaque fois un peu plus. « C’est vrai qu’on sait jamais ce qu’il peut se passer dans cette chambre. » Ajouta-t-il, feignant un air pensif, avant qu’un sourire complice ne vienne éclore à la lisière de ses lèvres, lèvres qui finirent par se déposer sur sa joue, au moment où Sahar décida de le guider au travers des pièces. Main dans la main, ils déambulèrent jusqu’à l’étage de la maison, s’engouffrant dans l’une des nombreuses pièces s’y trouvant, Levi explorant la chambre du regard. « Il a l’air confortable en plus, tu permets que je le teste ? » S’amusa-t-il, sa main faisant mine d’appuyer sur le matelas pour en tester sa dureté. Amusé par le regard presque désespéré de sa partenaire, il se redressa pour découvrir la pièce, hochant la tête aux mots de Sahar avant de s’avancer instinctivement vers une étagère où quelques photos trônaient encore. « T’avais l’air de mieux t’entendre avec lui à cette époque. » Releva Levi, en pointant du regard cette photographie où l’on apercevait Sahar et Isaac, avec leurs regards enfantins et presque complices, un sourire attendri étirant ses lèvres.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 20:56

Il restait ô combien évident, qu'une passion à l'image de la votre, n'avait strictement rien d'ordinaire, même pour quelqu'un comme toi Sahar. Tu excellais dans l'art de la débauche, certes, mais tu en avais cependant encore jamais été rendue à supplier un amant quel qu'il soit, pour assouvir à tes supplices les plus désespérés. Forcée de constater que cet aspect-là de ta personnalité, ne s'était révélée que depuis que tu fréquentais l'anglais. Une addiction visiblement nouvelle, et non des moindres, qui pour la première fois, semblait occasionner quelques désagréments te concernant. Effectivement, tu pourrais incessamment implorer ton amant pour qu'il apaise à l'euphorie pulsant intensément au creux de tes reins, qu'il n'était pas question selon lui de céder à ton caprice, étant donné les circonstances. Tu avais beau littéralement trépigner d'impatience, que ce dernier insista pourtant, pour ne pas écourter le repas, au risque que le temps ne vienne à s'éterniser. Et dieu savait que tu aurais bien pu aller jusqu'à te damner, dans l'espoir peut-être de prolonger votre échange, de quelques minutes supplémentaires, au moins. Ses mains venues momentanément s'immobiliser à l'intérieur de ton tissu, tu avais tout bonnement été incapable d'endiguer un bruissement envieux, tes lèvres pressant amoureusement contre les siennes. « J'te veux toi. » soufflas-tu, ton visage à proximité du sien, tandis qu'il pourrait sans mal y déceler un éclair joueur venu aussitôt traverser tes iris. Mais alors que ton amant prétexta faussement user de davantage de sagesse pour le restant de la soirée, tu agitas frénétiquement la tête de chaque côté en guise d'opposition. « N'y pense même pas. J'veux que cette main reste-là où elle est supposée être. » Renchéris-tu enjôleuse à en crever, tes propos bourrés de significations particulièrement tendancieuses. Désignant l'une de ses mains d'un mouvement de la tête, tu tenais effectivement, à entretenir cette distraction, aussi dangereuse, que parfaitement indécente. Tu voulais qu'il sache, à quel point, peu importe les conjonctures, tu ne jurais uniquement que par lui. En dépit une situation peu opportune, où les personnes concernées, il ne serait à jamais question que de lui, et de cette nécessité simplement obsessionnelle d'en faire une priorité absolue. Son contact sonnant de loin comme une torture pour le moins exquise, tu n'envisageais pas de t'en détourner, même l'espace de quelques secondes. « Moi je le sais. J't'enferme avec moi, et je profite de toi, tout le temps qu'il faut. » Dis-tu, visiblement dépourvue du moindre filtre. Effectivement, ce n'était pas parce que tu t'apprêtais à lui faire découvrir ta chambre d'adolescente, que tu en oubliais l'essentiel. Tes doigts scellés fermement aux siens, tu l'incitas une nouvelle fois à t'emboiter le pas, jusqu'à ce que vous finissiez par atteindre l'endroit en question. Poussant la porte sur ton passage, tu ne fus pas particulièrement surprise de constater que rien ou presque n'avait changé. La décoration relativement épurée n'était pas forcément à ton goût, mais davantage à celui de la matriarche. Un sujet de plus, sur lequel vous aviez autrefois longuement débattu. T'écartant suffisamment de l'embrasure, tu n'avais pas perdu de temps pour t'engouffrer dans la pièce, laissant aussitôt le loisir à ton partenaire d'en faire de même. « Tu as conscience qu'à ce niveau-là, c'est carrément du sadisme? » Poursuis-tu, tes vaporeuses déjà troublées par un désir laissé en suspens, lorgnant sans la moindre retenue sur ce dernier. Visiblement, tu n'étais pas la seule à minimiser l'étendue de tes envies, jusqu'à ce qu'elles ne deviennent profondément ingérables. Toutefois, et si tu parues plus que jamais rester de marbre face au passé qui momentanément menaçait de resurgir au travers des quelques photos trônant sur le dessus de tes meubles, Levi quant à lui, aspira vaguement à s'y attarder. « Faut croire, que l'adolescence ne nous a pas beaucoup réussi. » Te forças-tu à déplorer, sous prétexte qu'aujourd'hui, l'absence et les malentendus, avaient cessé de t'atteindre. Malgré les apparences, vous resteriez une famille à jamais dysfonctionnelle et ce pour plusieurs raisons, même celles qui ne concernaient pas forcément ton aîné et toi. Et autant l'avouer, tu ne t'en portais pas plus mal depuis que tu avais fait le choix de t'en détourner presque complètement.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 23:23

Levi, il s’était vu plonger dans une folie des plus douces, celle que l’on ne connaissait qu’une seule fois dans une vie, lui faisant aisément comprendre que Sahar était celle pour qui il vibrait, celle qu’il avait attendu et qu’il attendrait désormais jusqu’à la fin des temps. Il n’y avait qu’à constater la manière dont il la regardait, dont il la désirait, peinant à ne s’en tenir qu’à ces caresses plus ou moins tendancieuses alors qu’il rêvait de la retrouver pour de bon dans l’intimité de leur cocon. Ils s’accordèrent en un seul regard pour quitter momentanément la table, prétendant une visite improvisée des lieux, eux qui n’attendaient en réalité que de s’isoler le temps de quelques minutes pour calmer un tant soit peu les flammes du brasier qui ne finissaient jamais de s’étendre, gagnant rapidement du terrain dans le creux de leurs entrailles. Et à peine la pièce franchie qu’ils se ruèrent l’un sur l’autre, Levi faisant en sorte de rapprocher son corps de celui de sa favorite, alors que ses lèvres s’étaient jetées avidement sur les siennes. « J’te veux aussi. Comme un dingue. » Murmura-t-il, le regard ô combien brillant d’une lueur de désir qu’elle saurait aisément reconnaître, alors que ses mains s’étaient faufilées sous sa robe, pour mieux s’approprier la délicatesse de ses courbes. « J’en profite un peu avant que j’sois obligé de me cacher. » Joua-t-il, espiègle au possible, alors qu’il n’avait sûrement pas l’intention de se priver du contact de Sahar, lui qui en crèverait de manque à la simple pensée. Pourtant, il savait que ce besoin constant d’être avec elle et de la sentir n’avait rien d’anodin, qu’il s’agissait là d’une énième preuve de cette addiction pour laquelle il ne désirait aucun remède. Parce-qu’à chaque fois qu’il devait s’éloigner de Sahar pour une raison quelconque, c’était un immense vide qui semblait s’emparer de lui, une sensation de froid qui l’éprenait, jusqu’à ce qu’il ne puisse à nouveau se réchauffer à son contact. « Tu sais que ça me déplaît pas comme idée. Simplement, on risque de se faire attendre en bas. » S’amusa-t-il, son regard se faisant toujours plus insistant et plus que jamais enjôleur, Levi finissant par suivre Sahar à l’étage, où se trouvait sa chambre d’adolescente, soudainement curieux de découvrir une partie de son histoire. Quand bien même cette chambre ne possédait pas de détails extravagants, l’anglais parvenait tout de même à y ressentir une atmosphère particulière, en sachant que son âme-sœur y avait grandi. Il s’intéressa au lit, pointé du doigt par sa favorite, amusé par sa réticence vis-à-vis de ce mobilier qui ne ferait que davantage les tirailler quant aux pensées impures qui semblaient les terrasser. « C’est toi qui as commencé avec ce lit j’te signale. » Se défendit-il, un léger rire s’échappant de ses lèvres alors qu’il se redressa dans la foulée, venant s’intéresser aux quelques photos présentes sur les étagères, y constatant l’ancienne complicité liant Sahar à son frère à une époque et qui semblait maintenant totalement révolue. « Tu regrettes ? » Demanda-t-il doucement, lâchant les clichés des yeux pour reporter toute son attention sur elle, épris d’une envie de se glisser derrière elle, son torse effleurant la cambrure de son dos alors qu’une de ses mains dévia le long de sa hanche. « Sache que moi, j’aime profondément celle que tu es devenue. » Souffla-t-il à son oreille, ses lèvres pressant sa tempe avant de glisser jusqu’à son cou qu’il couvrit de baisers aussi légers que la caresse d’une plume. « On devrait y retourner avant que ça dérape. » Dit-il, conscient qu’il aggravait le manque de par ses rapprochements incessants, déposant quelques pressions supplémentaires contre son épiderme avant de lentement rompre leur étreinte.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyVen 29 Déc 2023 - 1:45

Prétendre que tu étais addicte à Levi s'apparenterait à un vulgaire euphémisme. À ce niveau-là, on pouvait carrément affirmer que tu étais totalement éprise de l'homme qui partageait pas moins que ta propre vie. Et si l'aspect relativement physique semblait actuellement le plus influent d'entre tous, il n'était pourtant pas question que de ça. Détonnait également certains aspects de ta personnalité, qui connaissaient à chacun une évolution plus ou moins conséquente. Coutumière de l'émancipation sous sa forme la plus caractéristique, tu prônais dorénavant, une soumission des plus inattendues, sous couvert que l'anglais, détenait systématiquement le fin mot de l'histoire, lorsqu'il s'agissait de s'octroyer une décision plus ou moins importante. Cependant, et si la majorité des plus engagé(e)s n'hésiteraient pas à pointer du doigt ton comportement, selon eux, plutôt régressifs, ils n'y distingueraient potentiellement jamais la dévotion profondément sans faille de ce dernier à ton égard. En effet, tu avais rarement connu une âme aussi dévouée et aimante que la sienne. Ce dernier veillant également à te préserver du monde entier, tu avais là-aussi conscience, qu'en sa présence, rien de particulièrement délétère ne parviendrait jamais à t'atteindre. Tu avais depuis, développé une véritable addiction, le terme en lui-même s'avérant finalement bien loin de réalité. Amourante transie, tu en étais même rendue incapable de résister à ce désir qui te tiraillait brutalement les entrailles, à tel point que tu n'avais pas hésité à user de faux prétextes dans l'espoir de t'accaparer le barman, même l'espace de quelques minutes. Tout juste isolés du reste de la fratrie, que vos échanges redoublèrent spontanément de véhémence. Et ce ne fut pas tant la manière dont ses lèvres avaient sauvagement percuté les tiennes, que la dextérité de ses gestes, lorsque ses mains se faufilèrent sous ton vêtement, qui manqua éventuellement de te faire chavirer plus rapidement que prévu. « J'trouve ça pas mal excitant, au fond. » Dépasser les bornes, contourner les règles de bienséances, tout ça, effectivement il aurait été plutôt surprenant que tu ne considères pas ce genre même d'élans profondément tendancieux, comme, quelque peu grisant. Le fait était que, malgré l'aspect relativement euphorique de vos agissements, tu regrettais lourdement de ne pas pouvoir aller au-delà, durant au moins, le restant de la soirée. Le problème finalement, c'était que tu pensais sérieusement, ne pas pouvoir seulement te contenter du supplice auquel vous étiez naturellement limités. « J'en ai rien à faire, ils pourraient bien attendre toute la nuit, y a que toi qui compte. » Avouas-tu au travers d'un souffle profondément envieux, tes iris momentanément en proie à une lueur espiègle, mais non moins sincère. Cependant, et alors que tu aurais aisément pu lui quémander un nombre incalculable de minutes supplémentaires, ainsi lovés l'un contre l'autre, Levi jugea lui-même le moment opportun, pour peut-être lui faire visiter l'empire de tes prémices les moins élogieux. Ce ne fut pas non sans difficulté que tu l'avais néanmoins conduis jusqu'à ton antre, à l'intérieur duquel, rien n'avait véritablement changé depuis ton départ du domicile familial. Forcée de constater que la décoration était quasiment restée la même, toujours notamment, selon la conception que se faisait la matriarche d'une chambre d'ado. Cependant, la riposte de ton amant au sujet de ton lit, t'extirpa brusquement d'une songerie possiblement précoce, ravivant dans la foulée, ce brasier au creux de tes reins, dont la propagation paraissait dorénavant, inévitable. « J'arrive seulement pas à croire qu'on ait un lit à notre portée, et qu'on en fasse, absolument rien. » Vins-tu renchérir, sarcastique au possible, tandis que tu continuas de lorgner sur ton complice, qui lui-même, dévalait du regard, les quelques photographies prostrées sur l'ensemble de tes meubles. L'essentiel d'entres elles retraçant le souvenir d'une époque révolue, lorsque ton aîné et toi, vous ne manquiez pas toutes les trente secondes de littéralement vous entretuer. « Non, j'dirai plutôt que je m'en fous, pour être honnête. » Avouas-tu sur un ton faussement décontracté, épaules haussées. Isaac et toi, vous n'étiez pas fait pour vous entendre, et le fait était que, le considérer comme ton frère, ne signifiait pas grand-chose à tes yeux, si vous ne disposiez aujourd'hui, d'aucun point commun. Et ce fut finalement au travers d'un élan sorti relativement de nulle part, que ton complice se positionna derrière toi, la courbe de ton dos effleurant aussitôt celle de son torse. Tu en avais immédiatement ressentis l'impact, notamment lorsque ton palpitant intensifia considérablement la cadence de ses battements, ta tête inclinée légèrement sur le côté. « C'est l'essentiel Levi, y a que ton avis qui m'importe. » Et c'était peu dire, soyons honnêtes. Soudain, tu te surpris d'ailleurs à fermer les yeux, te délectant au passage, de chaque rapprochement comme s'il s'était agi du dernier. Lèvre pincée, tu aurais pu jurer avoir égaré le contrôle de ton propre corps, tandis que toujours positionnée dos à lui, tu avais fait en sorte d'engendrer davantage de proximité. « C'est quel genre de provocation, ça? » Demandas-tu, un sentiment pour le moins exacerbé de frustration s'étant désespérément emparé de toi, lorsqu'il chercha progressivement à rompre, ce dont il avait lui-même occasionné. « Je suppose effectivement qu'il serait préférable de redescendre, mais s'il te plait, me lâche surtout pas. » Vins-tu quasiment l'implorer, sous-entendu, que tu ne résisterais pas aux heures à venir, si ses mains, devaient potentiellement se tenir à l'écart de ta chair considérablement envieuse. Lui adressant un coup d'oeil plutôt résigné, tu l'inciteras cette fois à daigner le chemin inverse jusqu'au salon, où vous ne tarderiez pas à recouvrer à l'essentiel de ta famille. Plus que jamais consciente quant aux répercussions de ton aparté en compagnie de ton favori, qui t'eut fait réaliser, à quel point, ça ne serait à jamais le meilleur moment de toute la soirée.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyVen 29 Déc 2023 - 14:30

Il ne voyait aucun mal à la passion dont ils étaient victimes, considérant qu’ils ne faisaient de mal à personne en s’aimant aussi fort, quand bien même l’univers ne semblait pas en mesure de comprendre l’étendue de leurs sentiments. Levi, il savait pertinemment qu’il ne se priverait jamais d’apprécier Sahar comme il l’entendait, lui qui était tout bonnement incapable de réfréner à cette addiction qui ne se résumait qu’à elle. Et plus que jamais, il désirait que Sahar puisse ressentir cette entière dévotion qu’il lui vouait, qu’elle ne puisse jamais douter de sa volonté de la protéger de l’univers entier, lui qui serait capable de lui donner sa vie pour sauver la sienne. Parce-qu’elle était devenue en un rien de temps son centre de gravité, celui de son monde qui n’était désormais plus capable de fonctionner sans elle. Son âme désespérément aimantée à la sienne, ils n’avaient pas eu besoin de mots pour reconnaître leur besoin commun de s’éloigner du reste de la famille le temps de quelques minutes, afin qu’ils puissent se retrouver tous les deux. Et Levi, il n’avait pas perdu de temps pour se jeter sur les lèvres de sa favorite, lui qui les avait désiré depuis le début de la soirée sans pouvoir assouvir son envie, ses mains se baladant chaudement le long de ses hanches, profitant de l’absence de témoins pour outrepasser la barrière de son tissu. « Ça nous ressemble bien. Surtout que j’compte plus le nombre de fois où j’ai eu envie de te sauter dessus ce soir. » S’amusa-t-il, se nourrissant de leur proximité retrouvée, de cette complicité inépuisable, eux qui n’avaient certainement pas l’habitude de devoir réprimer leurs élans euphoriques, se foutant la plus grande partie du temps des règles de bienséance. « Si tu savais à quel point je t’aime Sahar. » Murmura-t-il, bouleversé par tout ce qu’elle représentait pour lui, par la réciprocité de cet amour qui n’avait définitivement pas atteint son apogée, lui qui se languissait d’une éternité passée à ses côtés. Décidant finalement de ranger leurs pensées impures au moins pour terminer le repas, Levi laissa son âme-sœur les guider jusqu’à l’étage pour y découvrir la chambre dans laquelle elle avait passé une bonne partie de sa vie. Et si ça ne signifiait pas grand chose aux yeux de la brune, ça en avait pour Levi, qui avait le sentiment de découvrir un peu plus profondément l’histoire de celle qu’il aimait éperdument, comme un accès direct à toute son histoire. « Y’a eu des mecs dans ce lit, avant moi ? » Demanda-t-il d’un air faussement suspicieux, amusé par ses propos, lui qui prenait sur lui pour ne pas céder à ses envies de déshabiller Sahar et de l’aimer jusqu’à ne plus en savoir respirer. Conscient qu’il était certainement plus prudent de s’éloigner de l’objet de toutes leurs tentations, Levi explora les recoins de la chambre, y trouvant quelques photos entreposées sur une étagère, relatant des clichés d’une autre époque où les relations familiales semblaient plus fluides. Il hocha silencieusement la tête aux mots de sa moitié, décidant de venir rapprocher leurs chairs encore bouillonnantes, incapable de ne pas la toucher alors que son torse était venu effleurer son dos, et ses bras l’encercler délicatement. « T’es parfaite comme tu es. Pour rien au monde j’aurais voulu que tu sois autrement. » Souffla-t-il dans la courbure de son cou qu’il parsemait de douces pressions, s’enivrant de son parfum au passage, avant de défaire peu à peu son emprise autour d’elle. « On reprendra ça quand on sera à la maison. » Assura-t-il d’un air espiègle, proposant de rejoindre le reste des convives à table, sa main s’agrippant instinctivement à la sienne alors qu’ils atteignirent le rez-de-chaussée, reprenant leurs places autour de la table. « Désolé pour l’attente. Vous avez une très belle maison en tout cas, c’est indéniable. » Ajouta-t-il, remerciant par la suite les parents de Sahar pour leurs assiettes désormais servies, jetant un coup d’œil complice à sa partenaire avant de débuter le repas. « Et comment vous êtes-vous rencontrés tous les deux ? On dirait presque que vous vous connaissez depuis toujours. » Reprit la mère de famille, en les observant tour à tour, sans imaginer une seule seconde qu’ils avaient longuement arpenté le chaos avant de se rendre à l’évidence.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyVen 29 Déc 2023 - 19:18

Il était évident que la manière dont tu aimais ton partenaire dépassait de loin l'entendement. Il n'existait effectivement, rien de moins anodin que ton changement délibéré d'attitude à son égard. Évoquer potentiellement la passion dans ce cas précis, s'apparenterait là aussi à un vulgaire euphémisme. Tu ne jurais dorénavant que par l'anglais, à tel point que ta vie semblait parfois, en dépendre. À l'instar de ce soir, peut-être, lorsqu'il détenait entre ses mains, le pouvoir ou non d'assouvir à tes pulsions les plus tendancieuses. Selon toi, ce dernier en avait parfaitement conscience, raison pour laquelle, il semblait ouvertement se jouer de tes supplications les plus équivoques, sans pour autant aller jusqu'à adoucir à ton calvaire. Et si tu avais potentiellement tenté d'adhérer à cet aspect plutôt raisonnable de sa personnalité, ce fut pas cependant pas, sans te contraindre à une certaine frustration. T'efforçant laborieusement de faire bonne figure dans la mesure du possible, tu t'contenteras essentiellement de rictus discrets, couplés à chacun d'un regard profondément espiègle en guise de réponse, avant de finalement l'entraîner en direction de ce qui fut autrefois, ta chambre. Et tu ne pensais pas fabuler en affirmant, que tu n'avais pas franchi le seuil de cette porte, depuis une éternité. Forcée de constater qu'après ton départ, pourtant rien n'avait véritablement changé, pas même la disposition de l'ameublement. Pourtant, ce ne fut pas tant les souvenirs d'une époque définitivement révolue, que l'entêtement de ton amant venu s'assurer que la tension n'aille possiblement pas jusqu'à s'estomper de ton côté, qui continua manifestement d'entretenir le trouble parmi ton esprit déjà ravagé. « Tellement, que j'ai arrêté de les compter. » Le sarcasme feignant aussitôt l'embrasure de tes pulpeuses, tu n'étais également pas parvenue à lui dissimuler une moue à la fois joueuse, et profondément complice. « Pas tant que ça, en fin de compte. » Poursuis-tu, de loin plus sincère que la fois précédente. Et si la période de l'adolescence avait effectivement été propice aux premiers débordements, tu t'étais pourtant assurée qu'ils n'arrivent pas jusqu'ici. Restée parfaitement immobile depuis que vous aviez à tour de rôle franchi le seuil de la porte, tu laissas ton favori se délecter des photographies entreposées soigneusement de part et d'autre de la pièce, visiblement bien moins réceptive que lui, quant à ta propre histoire. En revanche, tu l'étais immédiatement devenue, lorsque son buste percuta ton dos de plein fouet, ses bras encerclant toute une partie de ton corps. Il avait beau savoir Levi, ô combien tu étais incapable de lui résister, et à quel point tu luttais activement pour ne pas totalement en égarer le contrôle de toi-même, qu'il n'avait pas quand même pas hésité à user d'une énième promiscuité, et pas des moindres. « Je crois que tu n'aies juste pas bien regardant quant aux personnes que tu fréquentes. » Soufflas-tu d'une légèreté presque déconcertante, sous-entendu, que tu étais en terme de choix, certainement le pire. Vulgaire junkie, outrageusement alcoolique, à l'esprit complètement saccagé, forcée de constater que tu n'étais pas la définition exacte, de ce qu'on considérait généralement être la perfection. Mais l'heure n'étant par chance, peu opportune aux raisonnements du genre, vous étiez surtout contraints de revenir au reste de la fratrie, qui commençait possiblement à s'impatienter de votre absence. Une main toujours lovée à l'intérieur de la sienne, qu'il fut désespérément temps de recouvrer à vos positionnements autour de la table, l'assiette déjà garnie d'une multitude de choix. Mais à peine venais-tu de te ressaisir, que les interrogations de la matriarche reprirent, tandis que tu fus au même instant, incapable de ne pas arborer une moue profondément agacée. « Pourquoi il faut toujours que tu poses des questions? » Répondis-tu sèchement, tout grattant nerveusement le fond de ton assiette à l'aide de ta fourchette. « Je m'intéresse Sahar, c'est tout. Excuse-moi, mais c'est normal que je me renseigne un tant soit peu. » Renchérit-elle sur un ton identique au tien, ce qui ne manqua pas de te faire bondir davantage, sous couvert, que ni Levi ou toi, n'aviez à vous justifier. « Tu veux peut-être un extrait de son casier judiciaire aussi? » Et malgré la manière dont tu t'étais ouvertement adressée à la matriarche, ton géniteur, ne jugea pas forcément nécessaire d'intervenir. À l'inverse, ce dernier arbora une moue visiblement amusée, et presque défaitiste à la fois. « J'espère que tu es du genre patient Levi. » S'exclama-t-il directement en direction de ton favori, sous-entendu que le flegme serait de loin son arme favorite au fil des heures. Et dans la foulée l'une de tes mains trouva à nouveau refuge contre sa jambe que tu pressas plutôt fermement, comme si tu tentais de toi-même de t'encourager, tes vaporeuses relativement brumeuses, cherchant plus d'une fois l'approbation des siennes.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptySam 30 Déc 2023 - 1:59

Il n’y avait aucun doute sur le fait que leur histoire revenait de loin, Levi se rappelant des prémices de leur relation, ô combien bancale, tous les deux unis par ce besoin de sombrer dans le chaos le plus total. Et sans doute qu’à cette époque, ni l’un ni l’autre n’avaient envisagé une suite romantique à leurs échanges, d’autant plus que le cœur de Sahar avait été longuement occupé par un autre. Aujourd’hui, Levi était pourtant intimement convaincu que ce revirement de situation lui avait sauvé la mise, que tomber éperdument amoureux de Sahar l’avait empêché de se noyer dans des eaux profondes et mortelles. Et c’était aussi la raison pour laquelle il désirait préserver ce lien ô combien précieux à ses yeux, prêt à tout pour en écarter les plus envieux, pour éliminer le moindre obstacle qui cherchait à se dresser sur leur chemin. S’il arborait un visage relativement détendu, Sahar savait sans doute qu’intérieurement, il brûlait d’envie de lui céder, peinant à limiter les gestes baladeurs de ses mains qui réclamaient son corps. « J’crois qu’on aime un peu trop jouer avec le feu. » Rétorqua-t-il, trouvant l’écho de son désir dans le regard de sa favorite, qui lui confirmait dans la foulée à quel point ils étaient épris des mêmes envies impures, condamnés à les réprimer jusqu’à la fin de la soirée. « Finalement, j’crois que je préfère ne pas savoir. » S’amusa-t-il, conscient qu’il l’avait lui-même lancé sur le débat, quand bien même il ne s’était jamais attendu à une véritable réponse de sa part, surtout parce-qu’il savait qu’il était question d’une époque entièrement révolue. Et il comprenait que Sahar ne possédait plus aucune attache avec la jeune adolescente qui avait autrefois été maîtresse de ces lieux, remarquant sans trop de mal qu’elle n’y était pas la plus à l’aise, elle qui semblait redécouvrir la pièce en même temps que lui. Levi, il pouvait aisément comprendre que ce retour dans un passif qui n’était plus, pouvait être déstabilisant, lui qui avala les derniers mètres qui les séparaient encore, se glissant avec délicatesse dans son dos alors que ses bras s’affairaient à la rapprocher au plus près de lui. « Et moi je suis convaincu que si. J’espère que t’as conscience que c’est moi le chanceux dans l’histoire. » Murmura-t-il, ses lèvres continuant leur parcours sur la courbure de son cou et de sa nuque, conscient qu’il peinerait à se détacher d’elle maintenant qu’il avait amorcé un rapprochement des plus conséquents. Et Levi, il avait beau être amoureux transi, il ne pensait pourtant pas moins de ce qu’il avançait, plus que persuadé qu’il restait incroyablement chanceux d’avoir été choisi par la brune. Décidant d’un commun accord de retrouver le reste de la famille après cet aparté qui aurait pu davantage déraper, l’anglais suivit sa favorite au travers des pièces, leurs doigts entrelacés alors qu’ils regagnèrent leurs places initiales autour de la table maintenant garnie des mets soigneusement entreposés. Levi ne fut pour autant pas étonné d’entendre un autre questionnement leur tomber dessus, un peu plus personnel, concernant l’origine de leur rencontre, sa main venant à son tour presser doucement la cuisse de sa partenaire en percevant l’agacement l’éprendre. « Tout va bien. » Souffla-t-il, alors qu’il capta son regard, arborant ce calme olympien qui ne visait qu’à canaliser son agitation avant d’adresser un sourire amical à son père. « On s’est rencontrés dans l’ancien bar où on travaillait tous les deux. Et inutile de vous préciser que j’suis rapidement tombé sous le charme de votre fille. » Relata-t-il, tentant de faire diversion pour ne pas rentrer dans les détails les plus intimes de leur relation, qui ne concernaient qu’eux. « Oh. Donc tu travailles dans ce milieu, toi aussi. » Levi n’eut pas trop de mal à discerner, dans l’intonation employée et l’écho de ce qui apparaissait plus comme une affirmation qu’une question, une forme de déception concernant cet aspect de leur vie. « J’ai l’air d’avoir perdu quelques points là. » Souffla-t-il discrètement à l’intention de sa favorite, profitant du brouhaha environnant, ses doigts effleurant toujours lentement sa cuisse.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptySam 30 Déc 2023 - 15:48

Le fait le plus flagrant depuis que tu côtoyais Levi, s'apparentait probablement à la façon dont tu menais une existence qui ne t'avait jamais ressemblé, mais à laquelle, pourtant, tu t'étais plus que rapidement acclimatée. Effectivement, tu excellais généralement dans l'art de courir après une liberté potentiellement illusoire, détalant systématiquement à la moindre occasion. L'esprit nomade, tu n'hésitais jamais à disparaitre des semaines entières, que ce soit par pure volonté de fuir, ou tout simplement parce que la situation finissait parfois, par l'exiger. Ce que tu tentais éventuellement de pointer du doigt à cet instant précis, c'était à quel points tes accoutumantes avaient pour certaines d'entre elles, drastiquement changé. Si tu ne cesserais jamais d'envisager de quitter Bowen, que ce soit l'espace de quelques mois, ou de manière bien plus définitive, ça ne serait dorénavant plus qu'en présence de ton partenaire. Tu menais à terme, une réalité, que tu t'étais littéralement efforcée de fuir depuis une multitude d'années, et forcée de constater que tu ne semblais pas particulièrement t'en plaindre. Et si tes penchants les plus sordides continueraient potentiellement de subsister à travers le temps, n'en restait pas moins que tu en étais également devenue, plus dévouée que jamais. Tes jours semblaient à présent se résumer à cette volonté totalement assumée de faire de ton amant une priorité absolue, sous tous les aspects possibles et imaginables. La preuve étant, tu n'avais acquiescé aux festivités de ce soir, sous prétexte uniquement, qu'il s'agissait de l'un de ses souhaits, autrement ça fait déjà bien longtemps que tu te serais empressée de vous épargner ce calvaire à tous les deux. Davantage, lorsque la tournure des évènements paraissait très clairement s'octroyer un revirement des plus tendancieux, mais auquel vous ne pouviez désespérément répondre favorablement. La frustration s'étant totalement emparée de toi, tu t'efforcerais au mieux de faire bonne figure, consciente quant à cette probabilité pour qu'il suffise à l'avenir d'un rien, pour que tu vrilles complètement, au moment le moins opportun. « Tu aimes surtout un peu trop me tenter, au plus mauvais moment. » Soufflas-tu profondément enjôleuse, ton regard plongé amoureusement parmi l'infini azuré du sien, un sourire amusé feignant également l'embrasure de tes pulpeuses à l'évocation de tes anciens partenaires, du temps où tu n'étais encore qu'une adolescente. Pour être honnête, tu ne conservais pas un souvenir impérissable de cette époque, sous couvert notamment, que rien véritablement n'avait changé entre hier et aujourd'hui. Quasiment aucune de tes frasques n'avaient véritablement cessé, à l'exception peut-être, de ta manière de te procurer ta came. « T'es aveuglé, c'est tout. » Poursuis-tu laborieusement au travers d'un murmure, t'assurant plus que jamais de te délecter au possible de cette promiscuité tout juste éphémère. Les heures à venir sonneraient à chacune tel un véritable fardeau, auquel t'ignorais comment mettre un terme. Ce fut d'ailleurs parée d'un désarrois relativement palpable que tu avais fait ton retour dans le salon, accompagnée de complice. Recouvrant succinctement à vos places initiales sous l'oeil interrogateur du reste de la fratrie, tu fis volontairement le choix de conserver le silence, jusqu'à ce que la matriarche ne daigne le choix malheureux de s'exprimer à nouveau. Outre le fait que vous n'ayez absolument jamais entretenu une relation parfaitement idyllique elle, et toi, tu avais également tendance à interpréter chacune de ses interventions, comme un prétexte à l'indiscrétion, et forcée de constater que tu n'avais là aussi, pas perdu de temps pour le lui faire savoir. Aussitôt l'une de tes mains trouva refuge contre la jambe de ton amant que tu pressas fermement, l'autre quant à elle, continua de gratter nerveusement le fond de l'assiette soigneusement ranger face à toi. Venu d'abord discrètement s'adresser à toi, ce dernier ne tarda pas non plus à imiter ton geste à hauteur de ta cuisse, avant de finalement reprendre la parole à l'attention cette fois, de toute la famille. Il faudra noter en revanche, l'attitude relativement impassible de ton paternel ainsi que de ton aîné, qui malgré la virulence de tes revendications, firent le choix de ne pas intervenir. Néanmoins, il serait fabuler de prétendre que tu n'avais pas toi aussi remarqué l'intonation plus ou moins changeante de tes géniteurs, lorsque ce dernier mentionna le secteur professionnel dans lequel vous évoluez tous les deux, pour l'instant. « Ça vous pose un problème? » Demandas-tu toujours sèchement, mais peu intéressée en réalité, par la réponse susceptible ou non de surgir. « Absolument pas. » Vint aussitôt renchérir ton paternel, paré de cette même moue visiblement amical, qu'il n'avait cessé d'arborer depuis votre arrivée. Rapprochant dans la foulée ton siège de celui de ton partenaire, tu t'contenteras essentiellement d'un bref hochement de la tête en guise de réponse, tandis que tes iris, quant à elles momentanément traversées d'une lueur espiègle, s'obstinèrent, envieuses à en crever, à le dévisager. « Et sinon, vous avez déjà commencé à faire des projets tous les deux? Professionnels, ou non. » L'interrogation te paraissant peut-être un peu étrange voire déplacée au premier abord, tu fus tout bonnement incapable d'y répondre. Le fait étant que votre avenir à Levi et toi, ne concernait tout simplement que vous, autrement, tu n'irais assurément pas jusqu'à leur avouer, que tu comptais en définitive, le contraindre à l'engagement de toute une vie, tant tu l'aimais. Faisant aussitôt mine de t'intéresser à ton assiette, tu avais surtout profité pour laisser ta main glisser plus fourbement contre la cuisse du barman, suffisamment abritée par chance, par votre positionnement autour de la table, autant que par la longueur du tissu minutieusement agencé contre cette dernière. L'objectif se résumant comme d'habitude à pousser le vice à son paroxysme, à vous jouer de la bienséance, pour mieux vous rendre fous, quitte à finir par sérieusement écourter les festivités.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyDim 31 Déc 2023 - 1:08

Leur vie et leurs habitudes avaient drastiquement changé depuis les prémices de leur relation amoureuse, eux qui avaient vu leurs quotidiens bousculés par ces changements qui s’étaient vite présentés à eux, sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Pour Levi, c’était comme s’il n’y avait jamais eu de transition, lui qui s’était rapidement acclimaté à l’idée de n’être désormais plus seul, comme si du jour au lendemain, son âme s’était conformée à ce besoin d’être constamment auprès de la sienne. Il avait volontiers délaissé ses nuits de solitude derrière lui pour goûter à la chaleur de bras aimants, dans lesquels il avait trouvé son aise sans le moindre mal, maintenant convaincu que sa place avait toujours été avec Sahar. Parce-qu’il lui était impossible d’expliquer une telle connexion, une harmonie aussi parfaite soit-elle de leurs corps dés lors qu’ils s’abandonnaient l’un à l’autre, comme si leurs chairs avaient été conçues pour vivre en symbiose. Levi, il vibrait à chacun de ses contacts, en redemandant sans arrêt, comme un camé en manque de sa dose, découvrant qu’il n’était même pas capable de tenir ne serait-ce qu’une seule soirée sans éprouver le moindre désir pour sa favorite. « C’est pour ça que tu m’aimes. T’aurais pas voulu que j’sois plus sage. » La tenta-t-il, littéralement envoûté par son regard enjôleur, qui ne l’aidait clairement pas à calmer ses ardeurs, eux qui prenaient conscience que tout semblait réuni autour d’eux pour qu’ils ne finissent par céder à l’inévitable. Et Levi, il avait visiblement décidé de ne pas leur faciliter la tâche, trop attiré par Sahar pour ne pas venir délicatement l’enlacer, se permettant un écart de douceur, juste pour lui rappeler qu’elle serait à jamais la femme avec laquelle il n’entrevoyait pas moins que l’éternité. « J’suis amoureux, ouais. Mais je sais reconnaître quand une âme me fait vibrer. » Poursuivit-il, ses lèvres allant et venant le long de la courbure de son cou, y déposant des attentions brèves et pourtant d’une tendresse qui n’était plus à prouver. Sans trop de surprise, l’anglais eut un mal fou à rompre leur semblant d’étreinte, regrettant de ne pas pouvoir la poursuivre comme il l’aurait désiré, se rappelant qu’ils étaient encore attendus par le reste des convives dans le salon. Ce ne fut pas sans déception qu’ils écourtèrent leur aparté, leurs mains se retrouvant dans la foulée pour quitter la chambre et regagner la salle à manger où les regards inquisiteurs ne manquèrent pas de les questionner silencieusement. S’installant de nouveau à leurs places attitrées, Levi comprit qu’il ne serait jamais plus à l’aise que lorsqu’il se coupait du monde avec sa partenaire de vie, trouvant d’ailleurs son regard en un coup de vent au questionnement de sa mère. Décidé à ne pas laisser le malaise s’installer, il décida de jouer le jeu, quand bien même il considérait que ce qui touchait à leur relation ne regardait personne d’autre qu’eux, comprenant pourtant les divers questionnements autour de leur histoire. Sans même le moindre doute, Levi avait compris que sa réponse n’avait pas fait l’unanimité aux yeux des parents de Sahar, en évoquant le milieu dans lequel ils évoluaient tous les deux. Sa main ne perdit pas de temps pour glisser sur la cuisse de sa moitié, imitant ses gestes qui faisaient déjà crépiter les flammes de son désir, elle qui chercha à connaître le fond de leurs pensées. Presque déstabilisé par l’interrogation suivante, Levi profita d’une gorgée supplémentaire du contenu de son verre pour réfléchir à ce qu’il devait dire ou non, captant le regard de Sahar dans la foulée. « A part adopter un chat prochainement, on est plus du genre à vivre au jour le jour tous les deux. Et ça nous réussit plutôt bien pour le moment. » S’amusa-t-il, en évoquant cette adoption à venir, lui qui ne vit aucunement l’intérêt de s’étaler sur les projets qu’il désirait accomplir avec son âme-sœur, sur cette envie de plus en plus urgente de voir leurs existences se lier plus officiellement. Et c’est en ayant cette pensée qui traversa son esprit qu’il perçut la main baladeuse de Sahar dévaler sa cuisse, l’obligeant à rester de marbre alors qu’il bouillonnait sous ce contact, décidant de lui faire subir une vengeance similaire en faufilant sa main sous sa robe, se rapprochant dangereusement de son entrejambe. « Et toi Isaac, tu fais quoi dans la vie ? » Relança-t-il la conversation, dans le simple but de détourner l’attention, sentant une vague de chaleur l’éprendre soudainement, l’incitant discrètement à déboutonner le haut de sa chemise.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyDim 31 Déc 2023 - 16:30

Effectivement, l'anglais marquait un point, en affirmant que tu l'aimais tel qu'il était. Une logique plutôt imparable au-délà les histoires qui généralement perduraient. Toutefois, il restait indispensable de noter, que malgré la frustration engendrée par ses quelques tentatives ne visant essentiellement qu'à te faire languir, tu n'aurais souhaité le voir changer pour rien au monde. En effet, même si tu peinais considérablement à prendre sur toi, dans l'espoir, peut-être vain, d'endiguer à tes pulsions les plus tendancieuses, tu payerais cher pour t'assurer que cet aspect-là de votre relation, ne connaisse jamais de fin. Pour autant, tu ne détonais d'aucune explication potentiellement rationnelle lorsqu'il s'agissait de justifier à cette nécessité, presque substantielle de vous unir dès que vous en aviez l'occasion. Forcée de constater, que ton partenaire s'avérait tout aussi incapable que toi d'empêcher le brasier qui menaçait de se propager jusqu'à l'infini. « C'est un fait. » Avais-tu aussitôt admis au travers d'un souffle, t'empressant le plus possible de te délecter de chaque attention engendrer par ton complice, au niveau de ton cou. Et ce ne fut pas tant l'ampleur des aveux prononcés, que cette promiscuité désespérément tentatrice et à laquelle tu ne pouvais répondre favorablement, qui manqua de peu de t'faire chavirer. Malheureusement, vous aviez tous les deux conscience quant au fait que le reste des convives devaient probablement déjà commencer à s'impatienter, même si admettons-le, ce n'était pas vraiment ce qui t'aurait retenu, si vous aviez fini par complètement égarer le contrôle de la situation, Levi et toi. Et ce fut naturellement main dans la main, que vous aviez tous les deux fait votre apparition dans la pièce, sous les regards plus ou moins interrogateurs du reste de la fratrie. Recouvrant dans la foulée à votre positionnement initial autour de la table, vous pouviez à chacun remarquer la garniture disposée soigneusement dans vos assiettes, mais également sur le reste de la table, auquel cas, si vous prenez l'envie de vous resservir. Mais tout juste débarqués, que les questionnements reprirent à leur tour, la pause manifestement de courte durée. Et même si la plupart des raisonnements parurent parfaitement anodins, tu avais quant à toi, la sensation qu'il ne s'agissait-là, que d'une porte ouverte à l'indiscrétion dans toute sa splendeur. Et si ton regard se détournait rarement de ton amant, sur lequel tu n'avais de cesse de lorgner sans la moindre retenue, ce dernier se dispersa à maintes reprises, en direction de la matriarche à qui tu adressas quelques-uns de tes coups d'oeil les plus assassins. Venue sans plus tarder rapprocher ton siège de celui de Levi, l'une de tes mains se fraya habilement un chemin jusqu'à sa jambe, à hauteur tactique. Camouflée par chance par le surplus de tissu disposé sur la table, et un tant soit peu à l'abri des regards, tu n'avais pas hésité une seconde à t'moquer de la bienséance, et de ses conformités en te rapprochant de ce dernier, de la plus subjective des manières. Tu avais beau espérer un peu de répit parmi les interrogations des uns et des autres, que la dernière fut selon toi, celle de trop. Il n'était pas question de divulguer un brin de vos projets à autrui, sous-entendu, que tes parents, y compris ton aîné, s'avéraient les premiers à les considérer comme totalement lunaires et hors circuit. Pas sûr que tu t'serais outrageusement enrichie de leurs réactions en mentionnant ton souhait, devenu quant à lui, de plus en plus pressant, de te lier officiellement à ton partenaire. Par chance, la réponse de Levi, fut bien meilleure que toutes celles que tu aurais bien pu toi-même rétorquer, et sèchement en plus de ça. « Un chat, mais tu n'as pas déjà un chien Sahar? » Un motif supplémentaire de justifier à ton manque cruel de proximité avec les membres de ta famille. Arborant aussitôt une moue agacée, tu t'étais surtout contentée de secouer la tête de haut en bas, en guise de réponse, sans jamais juger indispensable de t'exprimer de vive voix. Possiblement irrité lui aussi par cette multitude de revendications vous ciblant directement, tu fus plutôt surprise de constater à quel point ton amant, n'avait pas hésité une seconde, en s'adressant directement à ton aîné, qui releva immédiatement la tête à l'évocation de son nom, une mine relativement neutre fichée sur le visage. « J'suis architecte, du moins pour l'instant. » Et il ne fallait pas être devin, pour comprendre qu'il ne s'était pas agi du métier de ses rêves. Peut-être était-ce même la raison plus ou moins évidente, pour laquelle, il ne s'était pas spécialement empressé de vous acculer de ripostes profondément ingrates lorsque Levi et toi, aviez évoqué votre secteur d'activité actuel, précédemment. « Et toi, le monde de la nuit, tout ça, tu comptes t'y attarder, ou tu aspires éventuellement à autre chose? » Il serait fabuler d'affirmer que tu n'avais pas été stupéfaite par l'échange venu s'amorcer entre ton frère et Levi. Calmé probablement pas les blâmes de ton géniteur au fil de la soirée, tu avais cru comprendre qu'Isaac opté dorénavant, en faveur d'une approche un peu différente. Cependant, et à l'heure où certains faisaient volontairement le choix de s'adoucir, toi à l'inverse tu brûlais d'une euphorie pulsant frénétiquement au creux de tes reins, et se propageant durablement dans l'intégralité de ton corps. Tes doigts s'agitant dangereusement à hauteur de sa cuisse, remontèrent progressivement jusqu'à l'endroit le plus stratégique de tous, cependant ce fut sans compter sur la détermination du barman, à t'faire subir une torture similaire. Tu aurais littéralement pu crever sur place, lorsque sa main, s'enfonça plus profondément à l'intérieur ton vêtement. Et si autrui ne se doutait éventuellement pas de la supercherie, dieu savait pourtant, que la nervosité que tu semblais momentanément afficher, tu ne la devais qu'à l'anglais. Tu n'étais également pas parvenue à endiguer un rictus à première vue satisfait, en constatant l'agitation qui émanait soudain de ton voisin de table, peu décidée de ton côté à lui accorder le moindre répit. Tous les deux incapables de réfuter à vos penchants les plus équivoques, tu rapprochas ton visage du sien, cependant, ce qui paraissait parfaitement innocent au premier abord, l'était bien moins en réalité. « Faut qu'on trouve une solution. J'arrive plus à prendre sur moi. Même toi, tu en peux plus. » Murmuras-tu envieuse à son oreille, davantage concentrée sur l'avancée de sa main entre tes jambes, que le contenu de ton assiette et le brouhaha ne faiblissant pas autour de la table.


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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyLun 1 Jan 2024 - 15:58

Si ça n’avait tenu qu’à lui, Levi se serait déjà entièrement abandonné à Sahar, qu’importent les convenances, lui qui crevait littéralement de désir pour son âme-sœur, le lui rappelant dans sa manière de l’approcher, de la tenter, quand bien même il restait la première victime de leur promiscuité. Il avait souri à ses mots, son visage toujours enfui contre son cou qu’il tentait avec ses lèvres, l’effleurant lentement. « Tu te serais ennuyée avec un mec trop sage. » Ajouta-t-il, ses mains dévalant le dessin parfait de ses hanches, avant de finalement s’écarter en se rappelant qu’ils étaient encore attendus par le reste de la fratrie pour débuter le repas. Ils refirent leur apparition dans la salle à manger, leurs mains toujours liées, la peau visiblement plus réchauffée maintenant qu’ils avaient pu s’échanger quelques marques d’attention, reprenant leurs places autour de la tablée familiale. Et rapidement, alors que les premières bouchées furent à peine amorcées, les questions autour de leur histoire reprirent de plus belle, à commencer par leurs différents projets. Sahar, tout comme lui, n’avaient visiblement aucune intention de dévoiler les profondeurs de leur intimité, jusqu’aux confidences et promesses qu’ils s’étaient faites, comme celle d’une union éternelle. Levi avait donc évoqué de manière beaucoup plus légère leur envie de compléter leur famille bien plus différemment qu’à l’accoutumée, en adoptant un autre animal. Il s’amusa silencieusement de la réponse qui en découla, eux qui ne voyaient visiblement aucun inconvénient à accueillir un être de plus au sein de leur cocon. « Luke saura s’adapter, c’est un amour. Et puis peut-être qu’on envisagera plus grand si on décide encore d’accueillir d’autres animaux. » Lâcha-t-il, jetant un regard complice à Sahar, partageant son amour pour ces êtres pour lesquels ils auraient de l’attention à donner. L’anglais profita du silence environnant pour donner la parole à Isaac, qui semblait bien plus silencieux depuis les réprimandes de son paternel, cherchant également à faire diversion alors que la main de sa favorite s’était vilement faufilée contre sa cuisse. Levi tenta de se forcer au calme, peinant à se concentrer sur les réponses de l’aîné tant les gestes de Sahar le déstabilisaient, au point où il décida de lui rendre la pareille, ses doigts effleurant sa cuisse, remontant lentement jusqu’à la lisière de son entrejambe. « L’idéal ça serait de m’en défaire le plus vite possible. De nous en défaire. Ça a toujours plus été une question d’obligation que de choix. » Avoua-t-il, bien conscient de l’incompatibilité de leurs carrières avec leurs attentes, eux dont la jalousie explosait à la moindre étincelle, les ayant déjà mené à en perdre le contrôle d’eux-mêmes. Et le contrôle, à ce moment précis, Levi était plus que jamais en passe de le perdre, alors que sa favorite en jouait toujours un peu plus, cherchant à l’accabler d’une euphorie insoutenable. « Tu m’aides pas du tout bébé. On finit ça et on s’enferme dans la chambre au moins pour les deux prochains jours. » Lâcha-t-il dans un souffle aussi envieux que discret, décidé à ne plus lâcher Sahar après ce repas, sa main continuant discrètement à l’accabler de caresses brûlantes, parvenant aux pans de son dernier tissu. « Ça ne te plaît pas, Sahar ? » Demanda la mère de famille en constatant que sa fille n’avait pratiquement pas touché le contenu de son assiette, n’imaginant certainement pas ce qui se tramait entre eux sous l’obscurité de la table.

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MessageSujet: Re: breathe me in, i'm yours to keep (sahar)   breathe me in, i'm yours to keep (sahar) - Page 2 EmptyLun 1 Jan 2024 - 20:01

Tu aurais pu jurer qu'un sourire relativement discret était aussitôt venu s'enticher de tes pulpeuses, lorsque l'anglais avait mentionné cette possibilité pour qu'avec un autre, tu te sois éventuellement ennuyé. Le fait étant, qu'avant de le côtoyer d'une manière bien différente à l'accoutumée, Levi n'avait rien à tes yeux d'un individu particulièrement indiscipliné, ce n'était donc pas en faveur de ce motif-là que tu l'avais choisi au commencement. Mais forcée de constater qu'à ton contact, ce dernier s'était révélé au moins autant que toi, laissant ainsi apparaitre une facette largement plus complexe de sa personnalité. Également, et depuis que votre relation s'était octroyée une tournure bien plus plus étroite, naissait des penchants que ni Levi ni toi, n'aviez été en mesure de réfuter, à l'exemple de ce besoin particulièrement substantiel de recouvrer à votre traditionnelle promiscuité, malgré les circonstances les moins opportunes. Et ce soir en restait de loin, la preuve la plus flagrante. Tout juste revenue de votre aparté, de bien trop courte durée, que vos mœurs les plus subjectives, parurent considérablement s'enflammées au pire moment. Venue sans plus tarder rapprocher ton siège de celui de ton amant, tu fis à peine cas de l'assiette minutieusement garnie, disposée tout juste devant toi. Là aussi, c'était à peine si tu continuais de distinguer le brouhaha de fond qui semblait momentanément s'amorcer, quand bien même les questionnements te concernaient un tant soit peu. Tu en étais désormais rendue au point, que tu demeurais incapable de raisonner tout à fait normalement, tant le brasier pulsant au creux de tes reins, continuait de se propager bien au-delà. Admettons que depuis que Levi était devenue ta priorité absolue, tu avais littéralement vrillé nympho, il serait d'ailleurs fabuler de prétendre l'inverse, en témoignait notamment la manière dont tu peinais visiblement à tenir en place. En effet, même les propos de ton amant, visant essentiellement à répondre à l'interrogation de la matriarche ne suffirent pas à te déloger de ta bulle profondément envieuse, tandis qu'au même moment l'une de tes mains, s'était déjà frayée un chemin jusqu'à sa cuisse. Et ton regard, soudainement happé par le sien, parut comme incapable de s'en détourner, jusqu'à dévisager ce dernier, avec plus ou moins d'insistance. Longeant lentement tout une partie de sa jambe jusqu'à en effleurer les pourtours des zones les plus tactiques, tu fus plutôt satisfaite de constater à quel point ton partenaire, lui aussi se heurtait à quelques difficultés, lorsqu'il s'était agi de conserver son flegme. Cependant, il serait mentir de prétendre que tu n'avais pas été surprise par l'échange, même bref, survenu momentanément entre ton aîné et lui. « Et qu'est-ce que tu voudrais faire à la place? » Vint aussitôt renchérir Isaac, au moment où tu arboras une mine relativement agacée par les questionnements successifs et potentiellement indiscrets à l'attention de ton partenaire. « Putain Isaac, je lui en pose des questions à ta nana? » Soufflas-tu sèchement, ta main pressant fermement contre la jambe de ton complice, ton aîné faisant quant à lui spontanément mine de se racler la gorge, sous prétexte ne pas s'emporter plus brusquement à l'avenir.  « Qu'est-ce que vous avez tous à poser plein de questions? C'est un interrogatoire? Pourquoi on y dit rien à elle? » Désignant spontanément la conjointe de ton frère d'un mouvement de tête, tu réalisas également, que tu t'étais si peu intéressée à cette dernière que tu ignorais son nom. « Sahar, s'il te plait. » Lâcha calmement ton géniteur, peu étonné manifestement, par tes élans régulièrement emplis d'impulsivité. T'efforçant finalement de te ressaisir, tu n'étais également pas sans savoir que cette soudaine nervosité, provenait aisément de la frustration venue s'emparer de toi. Laissant de côté le reste de la conversation, tu rapprochas ton visage de celui de Levi, de manière à ce qu'il n'ait été le seul à pouvoir t'entendre, l'implorant à nouveau d'écourter les festivités, tant la tension s'avérait ingérable. « Deux jours, ça sera pas suffisant. Je crois que t'ignores vraiment à quel point j'te veux. » Murmuras-tu laborieusement, tandis que tes lèvres effleurèrent volontairement toute une partie de sa joue, tes doigts continuant quant à eux, de s'immiscer parmi les recoins les plus tabous. Cependant, ce fut sans compter la détermination de ce dernier à t'accabler d'une vengeance encore plus exquise. Et ce fut d'ailleurs de justesse que tu étais parvenue à endiguer un bruissement incontrôlable, au contact de sa main venue effleurer les prémices de ton sous-vêtement. Comble de l'ironie, ce fut le moment choisi par ta mère pour se pencher sur le contenu de ton assiette resté quasiment intact. Tu ne t'en étais peut-être pas rendue compte, mais tu n'avais jusqu'à là, fait surtout que picorer, davantage obnubilée par la distraction malsaine se déroulant entre ton âme soeur, et toi. « J'ai juste pas très faim. » Dis-tu, ton regard traversé d'une lueur espiègle cherchant obstinément à s'accaparer celui de ton amant, ne prêtant définitivement plus aucune attention au tumulte environnant. « On va pas tarder à passer à la suite de toute façon. » Releva la matriarche, sans que tu ne t'octroies la peine d'acquiescer de ton côté, le corps démangé par cette envie pour le moins irrépressible, de recouvrer à cette proximité qui n'engageait que Levi et toi.                  

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