If you need love, well then ask for love. {Kat & Riley} (terminé)

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If you needed love, well then ask for love.

Ca faisait maintenant un peu plus d'une semaine que nous couchions ensemble tous les deux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça avait été une semaine pour le moins chargée. Puisqu'il ne s'était pas passé un jour sans qu'on ne se retrouve pour coucher ensemble. Selon l'heure à laquelle nous finissions tous les deux les cours, c'était soit on se retrouver avant que je n'aille bosser au bar, soit quand j'en sortais. En semaine, je ne finissais pas très tard alors ça restait faisable. Avec toutes ces folles étreintes que cette semaine représentait, on pourrait penser que nous étions en train de nous habituer et de se lasser au moins un peu. Mais il n'en était rien. A chaque fois, ça semblait être encore meilleur que les fois précédentes. Et à tous les coups, on parvenait à innover point de vu positions. Enfin c'était elle surtout. j'ignorais d'où lui venaient toutes ses idées, mais je ne m'en plaignais pas le moins du monde ! A tous les coups, dès qu'on se voyait on se sautait dessus. Et les choses s'emballaient très très vites. Au point où nous n'avions jamais pris la peine des moindres préliminaires. En soit, ce n'était pas comme si on avait besoin de ça. Et puis ça faisait peut-être trop "couple" ? J'en savais rien, vu que je n'avais que très peu d'expérience en la matière contrairement à elle. Quoi qu'il en soit, la plupart du temps je la suivais surtout et dès que je saisissais où elle voulait en venir, les choses se faisaient très naturellement.

Ce dimanche soir, après une nouvelle partie de jambes en l'air particulièrement bestiales, j'eus la sensation de ne plus pouvoir bouger tant j'étais crevé. Depuis une semaine, j'étais sur tous les fronts. A la fac, dans mes révisions, dans mes dossiers, au boulot et au lit avec Kataryna. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle était inépuisable. J'allais bientôt avoir du mal à la suivre. Mais elle risquait alors de se lasser et de me jeter. Ce dont je n'avais pas du tout envie. Parce que même si elle était toujours la même et que notre relation ne bougeait pas non plus, j'éprouvais toujours les mêmes stupides sentiments pour elle. C'était compliqué tout ça. Et parfois douloureux quand je devais prendre sur moi pour ne pas m'émouvoir et fondre devant elle. Me détacher d'elle une fois notre pied prit, prendre à peine le temps de retrouver mon souffle et quitter sa maison au plus vite. L'éviter à la fac, ne pas la contacter, ne pas chercher à entamer la moindre conversation quand on se voyait. On ne parlait pas de notre journée. On ne se demandait pas même un simple "ça va ?". On se contentait d'un salut ou d'un petit sourire. Sérieusement, c'était très étrange et très déroutant comme relation. On baisait et ça se limitait à ça. Mais c'était bien aussi. D'une certaine façon en tout cas ! Mais là pour le coup, je me sentais à moitié dans les vapes. A cause d'un nouvel orgasme dévastateur et du fait que depuis une semaine j'avais à peine le temps de me reposer. Du coup, je traînais un peu de la patte, dans son lit, à partager une cigarette en sa compagnie. Elle ne me foutait pas dehors. elle n'avait plus besoin de le faire puisque je partais de moi même pour éviter ça justement. Je me risquai à un coup d'oeil vers elle, quand je me figeai, regard rivé sur son épaule. J'éclatai de rire sans pouvoir m'en empêcher, posant une main sur ma bouche pour tenter de retenir ça. Merde ... Comment tu vas expliquer ça ... ? Demandai-je aussi innocemment que possible, en faisant courir mon index sur la peau de son épaule où j'avais laissé de sacrés traces de morsure. Impossible de ne pas voir que c'était une morsure. Mon doigt s'attarda sur elle, continuant de la frôler doucement. Si j'en profitais ? Oui un peu ...

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Voilà maintenant une semaine que je m'éclatai au lit avec Riley. Le plus souvent chez lui. Enfaite depuis la dernière fois, nous je l'avions fait chez lui qu'une seule autre fois, quand j'étais allé récupérer mon soutien-gorge. Enfin ça ne faisait qu'une semaine, bientôt il aurait mes sous-vêtements plein son studio. Son minuscule studio. C'est pour ça que la plupart du temps nous étions chez moi. Ma grande chambre et mon immense lit nous permettaient bien plus de choses. Et des choses nous en faisions des tas! Dans tous les sens, dans toutes les pièces ou presque. Nous ne l'avions pas encore fait sous la douche mais pour sur que ça n'allait pas tarder. J'avais une grande douche aussi, et une baignoire... Ouais la salle de bain pourrait être un terrain de jeu plutôt sympa. En espérant que l'un de nous ne finisse pas avec un bras ou une jambe dans le plâtre. Nos ébats bestiaux sur du carrelage glissant, ça peut être dangereux. D'ailleurs avec ce que nous faisions, même sur le lit c'était risqué. Je n'avais jamais vécu un truc pareil. J'ai couché régulièrement avec six mecs, les six petits amis que j'ai eu de mes seize ans à maintenant. Mais jamais une telle passion. J'avais du avoir aller une dizaine de coups d'un soir encore de mes seize ans à maintenant. Une fois je me suis vraiment éclaté avec un mec. Mais je ne me rappel pas son prénom. Et il était bourré. Je me suis vraiment éclaté avec lui. Mais c'est une goutte d'eau dans la mer par rapport à la façon dont je m'éclate avec Riley. Avec lui c'est carrément l'océan la. Je sais qu'en plus je suis hyper demandeuse, enfin lui aussi, mais je me fatigue moins vite. Mais aucun problème jusqu'à maintenant il suit la cadence infernale.

Quand je ne suis pas avec lui. Je pense beaucoup à lui. Et quand je dis que je pense beaucoup à lui ce n'est pas uniquement lors de fantasmes sexuels. Je pense juste à lui. À son visage, son sourire, son regard, sa voix, j'adore sa voix. Je ne suis pas entrain de tomber amoureuse qu'on se le dise. C'est juste que cette passion dévorante me déboussole un peu. Et évidement vu que j'ai envie de lui toute la journée, c'est son image que j'ai dans la tête. C'est uniquement ça, rien de plus.

Enfin pour l'heure nous venons de finir encore une incroyable partie de jambe en l'air, particulièrement éreintante. Si bien que nous finissons si essoufflés que je ne parvint pas à prononcer le moindre mot pendant quelques minutes. C'est pareil pour lui. Je ne vais pas le foutre dehors dans cet état. Et puis quand c'était chez lui, il me laissait le temps de m'en remettre et il ne me mettait jamais dehors comme j'ai pu le faire. Enfin non je ne le mettait pas dehors non plus mais je lui faisait comprendre quand il devait y aller quoi. Mais cette fois j'allais lui laisser tout le temps qu'il veut de s'en remettre parce qu'il est vraiment dans un sale état, et moi aussi. Quand je retrouve mes esprits j'enfile des sous- vêtements car mon tiroir est à porté de main j'enfile une petite culotte en dentelle d'un violet très sombre, c'est plutôt couleur prune à vrai dire, et un soutien-gorge bandeau sans bretelles, de la même couleur. Je suis très à l'aise avec mon corps mais la nudité totale faut pas abuser non plus. Je ne suis pas naturiste. Il on a déjà vu entièrement nue dans tout un tas de position, il connaît mon corps sous tout les angles mais quand même, j'ai du mal à rester entièrement nue juste comme ça comme si de rien n'était. En revanche je pourrait même aller à la fac ou faire mes courses en sous-vêtements ça ne me dérangerai pas.

Quand enfin nous retrouvons une respiration normal, nous allons nous griller une cigarette comme souvent après nos ébats. Une clope après le sexe c'est ce qu'il y'a de mieux au monde. Mais il ne m'en reste qu'une et Riley n'en a plus alors je saisi la dernière entre mes lèvres, je l'allume, et après avoir tiré dessus un coup je la saisie entre mon pouce et mon index et la met entre les lèvres de Riley. Avec tout ce qu'on se fait avec nos bouches, partager une clope c'est rien du tout. J'ai sa langue dans la bouche à longueur de soirée. Et d'ailleurs y'a bien un autre truc à lui que je mettrai bien dans ma bouche mais ça on verra une autre fois. Nous terminions la cigarette de je l'écrase dans le cendrier quand j'entend son rire et je sens son doigt sur mon épaule nue. Il la caresse. J'en frisonne mais j'essaie de ne pas le laisser paraître.

Et ben je vais faire en sorte de ne pas porter de bretelles ou de bustiers le temps que ça disparaisse. Je suis condamnée à cacher mes épaules à cause de toi espèce de carnivore.

Je joins alors mon rire au sien. Puis je me tourne vers lui toujours mort de rire. Je ne peux m'empêcher de sourire.

Tu te moques de moi hein? Tu vas voir si c'est aussi drôle sur toi!

Je me jette alors sur lui à califourchon et plante fermement mes dents dans la peau de son épaule. J'entend un petit sifflement entre ses dents, mais ça a l'air de presque lui plaire, et un nouveau rire.

Pffff ça se soit même pas avec tes tatouages.

Je joins de nouveau mon rire au sien. Il me fait beaucoup rire.

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Quand je plantais mes dents dans sa chaire, j'avais un peu de mal à me raisonner, je devais bien l'admettre. En même temps, nos ébats étaient tellement bestiaux, que je ne pouvais pas me contenter de la mordiller, par exemple ! Non, je mordais. Fort. Et je l'empoignais fort aussi. Ce coup ci encore, alors qu'elle était fesses contre mon bas ventre et dos contre mon torse, je n'avais pu m'empêcher de refermer mes dents autour de son épaule. Et j'avais mordu fort. Assez pour laisser une sacré marque de ma dentition, sur sa peau pâle. Je trouvais ça fort excitant et plaisant de laisser des marques sur elle. Même si ça la contraignait à les cacher avec des vêtements qui recouvraient tout ça. Ca, c'était son problème. Dès la première fois dans la réserve, ça avait été comme ça entre nous. Je ne me voyais pas du tout changer la donne maintenant. J'aimais beaucoup trop tout ça pour cesser en si bon chemin ! Je ne pu m'empêcher de me moquer un peu alors que je lui rendais sa clope. Je ne me moquais pas. Mais j'étais surpris de la jolie trace que j'avais laissé quand même. Vraiment très réussie ! Heureusement, elle ne se vexa pas ni ne s'agaça de me voir rire comme ça. Je te signale que toi t'essaies de m'arracher la peau avec tes ongles ! Lui rappelai-je avec amusement. Et je n'exagérais pas. J'étais certain d'avoir de sacrés marques dans mon dos tant elle aimait à faire courir ses ongles tout le long de celui ci, quand la position le permettait. J'en avais également quelques unes sur le torse et la taille.

Je continuais de rire sans pouvoir m'en empêcher, doigt et regard posés sur la marque ronde. Elle en riait aussi, de quoi me soulager. Je ris de plus bel encore, quand elle me sauta carrément dessus pour tenter de me rendre la pareille. La dernière fois que nous avions été aussi complices, c'était quand on se trouvait chez ses parents. Je devais bien dire que ça me faisait du bien de retrouver cette Kataryna là. C'était celle dont j'étais fou amoureux. Même si je ne pouvais et ne voulais pas l'avouer à qui que ce soit. En même temps, je n'avais pas des dizaines de personnes à qui parler de tout ça hein. Quand elle referma ses dents sur ma peau, j'émis un petit sifflement mi-excité mi-amusé. Je ris presque aussitôt ensuite quand elle sembla déçue de constater que mes tatouages recouvraient trop ma peau pour que sa morsure se voit. Je ris, oui. Mais l'instant d'après, je la poussais/jetais sur le lit avec un grognement purement animal. Et roulai pour me placer au dessus d'elle, mes mains posées sur le lit de part et d'autre de son corps. Méfie-toi que je ne fasse pas pareille sur ton autre épaule. Je crois vraiment qu'elle est jalouse. Fis-je mine de la menacer, avec un petit sourire. Ainsi placé au dessus d'elle et si près, j'avais très envie de l'embrasser. Mais là encore, ce n'était pas une chose que nous avions pour habitude de faire : nous embrasser en dehors de nos étreintes torrides.

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Se laisser des marques était devenue chose courante entre nous. Des traces de dents, de griffes, quand ses doigts empoignait ma peau et qu'il me laissait des bleus, j'adore d'ailleurs encore la marque de ses cinq doigts sur la fesse pour le prouver. Il m'avait fait mal pour le coup. Mais un mal qui me faisait tellement de bien. Et je ne m'en plaignais pas du tout. C'était juste cette passion bestiale qui nous poussai à agir ainsi, c'était juste incontrôlable, nous ne faisions pas mal en le faisan exprès. Je n'étais pas en reste non plus car son dos ressemblait à un champs qu'on vient de labourer. Et j'adorai ça.

Ouais c'est pas faux. Je t'ai ravagée le dos, tu baises avec une vraie tigresse. Grrrr.

Je mimai de bruit d'un tigre et le geste de griffure avec ma main. En faisant ça j'avais plus l'air d'un petit chaton que d'une véritable tigresse à vrai dire. Mais il se moqua de ma morsure alors je ne me gênait pas pour lui sauter dessus et en faire de même. Ce qui finit par nous faire rire tout les deux. Mais après ça le sauvageon me jeta sur le lit avant de se placer au dessus de moi, en appui sur ses main, il plantait son regard dans le mien. Ça faisait longtemps que n'ont n'avons rien échangé en dehors du sexe. C'était plaisant pour une fois. Et je fini par éclater de rire encore une fois et poser les doigts sur sa bouche.

Non, non pas une autre morsure s'il te plais!

Heureusement je savais bien commencer détourner son attention et je me saisi de sa lèvre inférieure entre mes dents sans mordre cette fois, juste pour tirer un peu dessus. Puis je passai les doigts dans ses cheveux doux pour faire cesser son envie de me mordre. Si je parlais avec une petite voix toute mignonne ça allait l'attendrir n'est ce pas? Je pris alors ma plus belle baby face et ma plus adorable voix de petite fille.

Tu vas pas me mordre hein?

Je refermai alors les bras autour de lui pour caresser son dos. C'est moi ou il était était entrain de trembler sous mes doigts?

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Une tigresse ? Quand on baisait, ouais je pouvais confirmer ça. Mais là tout de suite maintenant, elle ressemblait plus à un petit chaton tout mignon tout adorable, qu'à une véritable tigresse qui sortait les griffes. Ce qui ne fit que redoubler mon rire encore. Quand elle mettait sa froideur de côté, elle était vraiment incroyable. Très marrante et très divertissante. J'adorais ça ! J'adorais ce moment de parfaite détente que nous étions en train de partager. Et je comptais bien en profiter tant que je le pouvais encore. Un instant plus tard, elle se jetait sur moi pour me mordre. Ce qui m'excita un peu, il fallait bien le dire. Si je n'avais pas été aussi crevé, peut-être que j'aurais été partant pour un second round dès le soir même. Mais là, pour le coup, j'avais envie d'autres trucs. Du genre; des petits câlins. Des petits bisous. Mais évidemment, je n'attendais rien de tel de sa part. Je savais que ce n'était pas son genre du tout. Et que ça ne faisait aucunement parti de notre relation ! Je faisais donc encore mine de rien et la balançait assez sauvagement sur le lit pour venir au dessus d'elle et faire mine de vouloir mordre son autre épaule. En réalité, je ne comptais pas du tout le faire. Quand je l'empoignais ou la mordais, c'était seulement en pleine action. Quand je ne contrôlais plus grand chose de mes envies toutes plus bestiales les unes que les autres. Je n'avais aucune raison de le faire en dehors de ça !

Je fus amusé quand elle posa une main sur ma bouche en me demandant de ne pas la mordre. Je perdis toute envie de rire ceci dit, quand elle attrapa ma lèvre inférieure entre ses dents. Elle savait que j'adorais quand elle faisait ça, non ?je trouvais ça super érotique, super sexy, super beaucoup de choses. J'eus ensuite un involontaire frisson au passage de ses doigts dans mes cheveux complètement ébouriffés. Oh mon Dieu non pas les cheveux. Ca me faisait trembler de la tête aux pieds et me donnait envie de dormir. Je fus ensuite troublé par son ton, par son adorable minois et par sa caresse dans mon dos. Je la regardais durant de longues secondes, sans savoir quoi faire. Mais je n'avais plus du tout envie de la mordre là. Elle était tellement adorable ! Tellement craquante ! Sans répondre, j'approchai mon visage du sien et refermai doucement mes doigts sur son menton alors que mes lèvres trouvaient enfin les siennes. Tant pis, je prenais le risque qu'elle me repousse. j'avais trop envie de l'embrasser. Je le fis donc. Avec une certaine tendresse. Sans même ajouter ma langue à la partie. Pourtant, j'adorais quand on se dévorait littéralement la bouche l'un et l'autre, avec la langue au fond de la gorge et tout le bordel. Mais là, je voulais juste un tendre baiser. Un truc où seules les lèvres étaient en mouvement. D'incessants et délicats baisers. T'es à croquer là quand même ... Soufflai-je doucement contre sa bouche. Mais ce genre de croc là ... Ajoutai-je en faisant glisser mes lèvres sur sa joue, pour venir la lui mordiller avec douceur.

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C'était bien la première fois qu'il restait encore avec moi après avoir couché ensemble. Et ça avait vraiment été fabuleux. Vraiment fabuleux. Et ce petit moment de complicité était plutôt plaisant aussi. Je riais facilement avec Riley. Je ne me forçai pas à rire. C'était tout naturel. Je retrouvais un peu de ma vraie personnalité avec lui et je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. Le fait est que nous étions à présent entrant de gentiment nous chamailler alors que je le suppliais de ne pas me mordre. Il mima quand même le geste et je criait en me débattant et riant. C'était vraiment sympa comme moment. Ça me vidais un peu la tête. Je ne me gênais pas pour lui caresser le dos avec ma plus grande tendresse. Cependant quand il prit mon menton entre ses doigts je me figeai. Il approcha son visage du mien pour m'embrasser. C'était un baiser doux, tendre, chaleureux. C'était tellement agréable. Je crois que c'est le baiser le plus délicieux de ma vie. Personne n'a jamais été aussi tendre avec moi. Je posai une main sur sa joue et me laissai faire avec plaisir. Il recula légèrement pour croquer me dire que j'étais et mordre tendrement ma joue. Je riais de bon cœur encore une fois.

Mais oui je suis à croquer comme toujours non?

Je riais encore avant de refermer mes mains autour de sa nuque, mes pouces derrière ses oreilles j'attirai son visage à moi.

Embrasses-moi encore...

Je l'attirai jusqu'à mes lèvres et nous nous embrassons de nouveau. Puis je roulais sur le lit afin me mettre au dessus de lui et je m'attaquai à la peau de son cou mais avec beaucoup de tendresse cette fois.

C'est bien aussi ça pour passer le temps non? J'aime bien ce qui de passe entre nous. Deux adultes consentants qui prennent du plaisir ensemble, pas de prise de tête, pas de sentiments, pas d'étiquette, juste du sexe et des petits moments comme ça. J'aime ça, ça me relaxe, ça me détend, et ça ne signifie rien ni pour toi ni pour moi.

Je voulais juste bien mettre les choses au clair avant de sourire et rouler de nouveau pour l'attirer au dessus de moi et l'embrasser et le laisser goûter à ma peau à sa guise.

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If you needed love, well then ask for love.

J'avais des envies d'embrasser et câliner Kataryna, depuis trop longtemps pour être capable de me contenir. Et puisqu'elle ne me repoussait pas le moins du monde, je ne m'arrêtais pas. Il me faudrait tellement plus de volonté que ce que j'avais actuellement, pour pouvoir me faire à l'idée d'arrêter ça ! Or, je ne le souhaitais vraiment pas le moins du monde. Je l'embrassais donc le plus tendrement du monde, appréciant de la sentir me répondre avec autant de douceur. Quand je détachai mes lèvres des siennes, ce fut pour mordiller sa joue et reprendre nos taquineries. Je ricanai doucement à sa question, l'air de rien. Là t'es à croquer genre trop adorable avec ta petite moue. D'habitude, t'es pas du tout adorable ... T'es chiante mais bonne. Lui répondis-je avant de lâcher encore un petit rire amusé. J'aimais bien la taquiner. Je m'en sentais le pouvoir désormais. Evidemment, tant que ça restait vraiment entre nous. Je n'allais pas faire ce genre de truc en dehors de chez elle ou de chez moi. Je ne lui adressais même pas la parole dehors et à la fac. Ca m'était interdit. Et de toute façon, je ne le souhaitais pas. Je souris un peu quand elle m'attira de nouveau à elle en exigeant un baiser.

Je ne me fis pas du tout prier pour répondre favorablement à sa requête, en venant l'embrasser avec toujours autant de tendresse. Ouais, j'aimais vraiment beaucoup l'embrasser. Je grognai faiblement quand elle roula sur le lit pour reprendre le dessus et venir me mordiller la peau. J'aimais également tout ça. Mais elle cru bon de me rappeler, tout à fait innocemment, que tout ça ne représentait rien du tout. C'était juste du sexe. Avec, un tout petit micro supplément de tendresse comme celui que nous étions en train d'échanger. Elle roula de nouveau pour me laisser revenir au dessus d'elle et m'embrasser encore. Si bien sûr que ça signifie quelque chose. Ca signifie beaucoup de plaisir ! Rétorquai-je avec naturel. Comme si ses paroles ne m'atteignaient pas le moins du monde. Bien sûr que ça me faisait quelque chose. Evidemment, je n'étais pas naïf au point de m'être laissé aller à quelques envies d'un autre genre. Jamais je n'avais envisagé l'idée qu'on serait un jour plus que des partenaires de sexe. Mais je n'avais pas besoin de l'entendre me le rappeler. Après quelques baisers sur ses lèvres, j'enfouis le visage au creux de son cou, où j'entrepris de mordiller et suçoter sa peau. D'abord délicatement. Puis avec de plus en plus d'insistance. Ouais, j'étais en train de lui faire un sacré suçon. Mais elle n'était plus à ça près avec la marque de morsure, n'est-ce pas ?

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Adorable? Moi? C'est bien la première personne à me qualifier d'adorable. Enfin non il y'avait une autre personne qui me trouvait toujours adorable mais il n'était plus de ce monde, c'était mon grand frère. Je préférai ne pas penser à lui alors que j'étais dans cet état d'après baise avec un mec. Et pas n'importe quel mec. Un vrai dieu du sexe. Ses paroles me firent sourire.

Je ne suis pas chiante, je suis exigeante. Et je ne suis pas bonne, je suis une vraie déesse. Dis que je suis une déesse, aller s'il te plais!

J'adore quand on se taquine ainsi. Mais évidement je ne vais pas le lui avouer. Et j'adore aussi qu'il se mette à m'embrasser et me câliner de la sorte. Je le laisse faire et je réponds même. Ça me plais énormément de faire ça, mais je ne l'avoue pas non plus. Je fais même passer ça pour un passe temps agréable sans rien de romantique ou de sentimentale. C'est juste pour le plaisir physique, pas seulement sexuel, le plaisir qu'on prend avec un baiser, avec un peu de douceur également. C'est un véritable délice. Mais je sais bien que ce n'est pas uniquement ça. Putain de merde, je suis entrain de m'attacher à lui. Je ne suis pas entrain de tomber amoureuse ou toutes ces conneries, mais je m'attache à lui. Il y'a plus qu'un simple plaisir physique. Mais je savais bien que ce n'était pas le cas pour lui. Et il je tarda pas à le confirmer. Ou alors il jouait le même jeu que moi? Et si je disais que c'était plus que ça pour moi et ce qu'il l'avouerai aussi. Je ne sais pas. Et je ne saurai jamais car je ne lui dirai jamais.

Exactement. Tu as tout compris. Ça signifie énormément de plaisir. On s'entend à merveille au lit, c'est l'éclate à chaque fois alors pourquoi se priver?

Nous continuions à nous câliner jusqu'à ce que Riley se penche sur moi et en arrive à me faire un suçon. Je me laissai faire avec le plus grand plaisir. C'était douloureux. Et plus il aspirai et mordais fort et plus j'aimai ça. Je fini même par pousser un petit gémissement puis il me relâcha.

J'ai adoré! Je suis peu être un peu masochiste mais je trouve un certain plaisir dans la douleur.

Il m'avait marque au fer rouge. Avec ça pas de risque qu'un autre mec s'approche de moi. Mais il allait quand même falloir que je porte un foulard pendant quelques jours. Je ne couchai plus avec Jason depuis plusieurs mois et si j'avais un suçon il allait se douter que j'avais une aventure et il allait fourrer son nez partout. Je voulais préserver la relation secret avec Riley. Mais je devrai aussi le marquer afin qu'aucune autre fille ne s'approche de lui. Enfin après tout il n'était pas à moi, il avait le droit de faire ce qu'on veut, mais j'aimai avoir l'exclusivité.

Et sinon tu couches avec d'autres filles aussi? Je suis certaine que je je suis pas la seule à profiter de tes talents? Tu te protèges avec les autres j'espère? Parce que toi et moi on ne le fait jamais.

C'est vrai vu la façon dont baisait ce mec il est clair qu'il avait pas mal d'expérience et qu'il savait donner du plaisir à une femme. Je devrais peu être lui demander de mettre un préservatif à l'avenir. Je prend la pilule donc pas de risque de grossesse mais je n'avais pas envie de choper une MST à cause de lui. Je n'ai jamais fait l'amour dans préservatif avant lui. Ni avec Jason ni avec aucun mec. Mais avec Riley c'était trop passionné et je n'y pensai jamais. Et quand nous avions fini nous nous séparions aussitôt et donc nous n'en parlions jamais. C'était l'occasion ou jamais.

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Elle pensait vraiment que j'allais dire, moi, qu'elle était une déesse ? Même si je le pensais, plutôt crever que de dire un truc pareil ! Franchement, elle ne méritait pas du tout que je lui dise un truc de ce genre. Elle était incroyablement belle, vraiment. Mais pour le reste ... C'était une sacré emmerdeuse. Et encore, c'était trop sympa pour la décrire tout à fait. Rêve pas trop quand même ! Je viens de dire que t'es bonne. C'est déjà un grand pas en avant ! Un gros effort de ma part ! Lui fis-je remarquer avec un certain amusement. Ce n'était pas mon genre de dire des trucs de ce genre. Et c'était moins mon genre encore, de la complimenter elle. Non pas que je ne pensais pas tout ça sur son compte. Simplement, je savais que tout le monde la complimentait tout le monde. Et moi, j'étais tout sauf un mouton ! Je n'avais pas envie de faire comme tout le monde. Et moins encore de la voir réellement prendre la grosse tête à cause de tout ça. Je ne fus pas surpris, mais quand même un peu agacée, quand elle se sentit obligée de me rappeler qu'entre nous, tout n'était qu'une question de cul. Je ne le savais que trop bien. Malheureusement. Ou pas malheureusement en fait. Parce qu'elle avait toutes les armes du monde pour me blesser très sérieusement, vu comme je tenais déjà à elle. Bon ok, vu comme j'étais amoureux d'elle, pour être plus honnête et plus exact !

Histoire de lui faire un peu penser à autre chose, je me penchai vers son cou où j'entrepris de faire apparaître un suçon bien prononcé. Je mordais et suçotais fort sa peau, pour que la marque prenne bien place. Sur une bonne surface. Et bien foncée. Une fois satisfait, j'eus un petit sourire et me laissai tomber sur le lit à côté d'elle. Son petit gémissement m'avait tout chamboulé, mais je ne voulais pas l'avouer. Je me figeai à sa question et lui lançai un regard un poil paniqué. Je pensais qu'on avait instauré une sorte d'exclusivité. Vu que tu m'as dis que tu couchais avec personne depuis plusieurs semaines ... Je ne pu m'empêcher de rougir à parler de tout ça. Ce n'était franchement pas le genre de sujet que j'avais l'habitude d'aborder avec qui que ce soit. Enfin peu importe. Tu fais ce que tu veux. Mais moi je vois pas comment je pourrais trouver le temps et l'énergie de coucher avec d'autres filles. Quand je suis pas à la fac ou avec toi, je suis au boulot. Lui fis-je remarquer avec une certaine gêne. Elle me parlait de "talents" mais je ne pensais pas en avoir. Si c'était aussi bien entre nous, c'est uniquement parce qu'elle m'inspirait ce genre de ... Trucs là. Je n'avais jamais agis ainsi avec aucune femme. Et puis je ne suis pas ce genre de gars. Je pensais que tu t'en étais rendue compte. Et me voilà en train de rougir de plus bel. je devais avoir l'air tellement idiot, pour ne pas changer. Mais peut-être qu'on devrait utiliser des préservatifs du coup si tu vois d'autres types. Un accident est vite arrivé. Si elle me posait la question, c'est qu'elle même devait voir d'autres mecs. Oh mon Dieu. Des gars tellement plus expérimentés que moi. Est-ce que parfois elle me comparait à eux ? Qu'est-ce qu'elle foutait avec moi au juste, alors qu'elle pouvait avoir n'importe qui ? Ca c'était une question que je m'étais déjà posé. Mais jusqu'à maintenant, je pensais que notre entente sexuelle était juste tellement dingue, qu'elle aussi ne pouvait pas s'en empêcher.

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Non mais quel goujat quand même! Ont couchait ensemble je ne sais combien de fois et il ne pouvait pas me faire un tout petit compliment? Enfin c'était quand même un énorme compliment de dire que j'étais une déesse, mais c'était le cas non? C'était un effort pour lui de me dire que j'étais bonne? C'est complètement nulle ça. Est ce qu'il ne prenait pas autant de plaisir que moi lors de nos étreintes?

Hey, je t'offre mon corps plusieurs fois par semaine, tu peux au moins me dire que je suis belle non? En quoi c'est un effort d'abord? Si c'est un calvaire pour toi de coucher avec moi on peut aussi arrêter?

Ouais je m'agaçais un peu pour le coup. Non mais c'est quoi ce comportement de merde? Est ce qu'il est entrain de se "Jasonifier" ou quoi? Oh bon sang tout mais pas ça! Je n'aurai même plus envie de lui si c'était le cas.

Je sais que je ne te plais même pas dans le fond. Mais bref ça a pas d'importance de toute façon. Embrasses-moi, je préfère quand tu m'embrasse que quand tu parles.

Je me saisie de ses lèvres avec une certaine hargne pour le coup. Il m'avait un peu énervé à jouer au con. Mais bref je ne lui en tenais pas rigueur. De toute façon je n'avais pas besoin qu'il me dise que j'étais belle, tout le monde me le disait tout le temps, et je me fiche de ce qu'il pense. Je suis cependant un peu surprise de sa réponse suivante. Nous avions instauré une exclusivité? J'étais pas au courant. Ou alors j'étais bourré? Je ne crois vraiment pas avoir dis ça. Il avait qu'à de taper d'autres filles je m'en fiche de toute façon.

Non j'ai dis que moi je ne couchais avec personne d'autre. Toi tu fais ce que tu veux. Je ne t'impose rien. On est pas ensemble.

Ouais j'étais un peu peau de vache pour le coup mais c'est lui qui a commencer. Même un moment qui devait n'être que pire détente tournait au vinaigre. Ouais finalement il n'y a vraiment qu'au lit que nous nous entendons bien. Je savais qu'il ne pensait pas à mal avec sa réplique suivante mais ça m'énervai quand même.

Je sais bien ce que tu penses de moi, mais je ne suis pas une pute. J'ai jamais couché avec plusieurs mecs à la fois et je ne compte jamais le faire. J'ai dis que je ne couchais qu'avec toi et c'est le cas. Je n'ai même pas couché avec Jason depuis plus de deux mois si tu veux tout savoir.

Je fini par me redresser et m'éloigner un peu de Riley.

Bon tu devrais rentrer maintenant. Il est tard.

Je sais que j'étais un peu capricieuse pour le coup mais je suis comme ça. J'ai toujours été comme ça. Je suis une fille capricieuse et il doit s'y faire. Il n'a pas fait ce que je voulais et je faisais la gueule. Mais pour le coup je trouvai que c'était plutôt légitime. Je l'avais vraiment eu mauvaise quand il a dit que c'était déjà un effort de sa part de dire que j'étais "bonne". Et qu'ensuite il insinue que j'étais le genre de nana à coucher avec plusieurs mecs à la fois.

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Mais qu'est-ce qu'elle me faisait là encore ? Elle me faisait un caprice parce que je ne venais pas de la complimenter exactement comme elle le souhaitait ? Je ne m'attendais quand même pas à une réaction aussi virulente ! D'accord, j'avais dis qu'elle était "bonne". C'était pas du tout le genre de truc que j'aurais dis en temps normal. J'essayais juste de garder mes distances et de ne pas trop en faire, pour qu'elle ne se rende pas compte que j'étais fou d'elle. Si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais déjà dis des tas de trucs super beaux et tout ça. Non ... C'est pas ce que je voulais dire. Tu es vraiment très belle et tu me pl... Mais elle ne me laissa pas vraiment le temps de terminer. Elle m'embrassa férocement après une remarque pour le moins blessante. Elle préférait quand je me taisais. En même temps, elle m'avait bien dit qu'elle ne voulait rien de plus que du sexe. Ce n'était pas comme si elle souhaitait qu'on soit proche en dehors de nos parties de jambes en l'air. Je ne l'intéressait pas du tout. Et de toute évidence, quand je parlais, je la faisais juste chier. J'étais très peiné. Et trop blessé pour répondre quoi que ce soit. Les choses étaient en train de prendre une tournure très peu plaisante et je ne savais pas du tout quoi faire. J'étais un peu gêné. Et vraiment peiné par tout ça. J'aurais mieux fait de partir tout de suite après qu'on ait terminé de coucher ensemble. Elle ne me supportait pas du tout.

D'accord, désolé, j'ai mal compris. Je ne couche avec personne d'autre de toute façon. Tu risques rien ... Lui répondis-je d'une petite voix. J'avais juste envie de fuir et vite maintenant. Et elle semblait avoir envie que je me casse aussi. Pour une fois qu'on était d'accord sur quelque chose, tiens ! J'ai jamais pensé que t'étais une pute Kataryna. C'est toi même qui assure qu'on est libre de coucher avec qui on veut d'autre. Je comprends pas ... Non, je ne comprenais pas du tout ses sautes d'humeur et ses petits caprices. C'était une nana bien trop compliquée pour moi. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer de la comprendre et de faire en sorte qu'elle me supporte. Mais ça n'avait franchement pas l'air de fonctionner. Je soupirai doucement et quittai le lit pour récupérer mon tee shirt, vu que j'avais déjà renfilé mon pantalon. Rouge de honte, j'évitais de la regarder. Je suis désolé. J'aurais du partir plus tôt. Je fis rapidement demi tour pour quitter la chambre aussi vite que possible, après un petit "bonne nuit". J'étais vraiment naïf de m'être imaginée qu'elle, perfection de son état, puisse un tant soit peu apprécier le type que j'étais. Naïf ... Ou complètement con, selon les points de vu.

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Et voilà que maintenant il changea sa version. Enfin non pas vraiment, c'était plutôt moi qui n'entendais que ce que je voulais, et j'étais vraiment de très mauvaise fois pour le coup. De toute façon j'étais toujours de très mauvaise fois. Mais j'étais comme ça et personne ne pouvait me le changer. A vrai dire je n'en avais rien à foutre que personne ne m'apprécie. Un jour je rencontrerai un mec qui m'accepte telle que je suis. Un mec qui essaie de me calmer quand je m'énerve, au lieu de se vexer. Un mec qui me prend dans ses bras quand je lui sors une vacherie au lieu de m'en sortir une autre. Un mec qui me comprendra et qui tentera de m'apaiser au lieu de me faire changer. Tout le monde essayait de me changer.

Oh je suis très belle maintenant? C'est nouveau ça? Je croyais que j'étais juste bonne, et que c'était déjà un effort de me le dire?

J'étais vraiment chiante je sais. Mais c'est plutôt craquant une fille chiante non? Non ok, moi je n'étais pas du genre chiante mignonne ou craquante, j'étais une vraie chieuse que personne ne supportait. Mais je n'ai pas besoin d'eux. Ni de Jason, ni de mes sois disant amis, ni de Riley. Il se croit différent, plus sensible, plus attentif aux autres, mais en réalité il est exactement comme eux. Il ne voit que la surface, il ne cherche pas à gratter sous la carapace. Il ne voit pas, comme tout les autres, à quel point je souffre et je suis malheureuse. Le pire c'est que c'est à lui que je me suis le plus ouverte mais il ne voir toujours rien. C'était plutôt bien parti. Il a essayé d'être sympa avec moi, et je l'ai été avec lui en retour, mais il a fallut qu'il sorte que j'étais bonne et ça a tout gâché. Enfin en soit ça m'aurait amusé, mais qu'il dise que c'était déjà un effort de dire ça et qu'il ne dirait rien d'autre, ça m'a miné le moral. Enfin nous en venions à parler de nos coucheries et je levais les yeux au ciel.

Arrêtes de t'excuser tout le temps. C'est bon à savoir que tu ne couches avec personne d'autre. Mais préviens moi si jamais ça arrive, que je prenne des précautions.

Je l'écoutais encore parler avec beaucoup d'attention cette fois mais je ne le croyais pas. Je ne croyais pas un traite mot qui sortait de sa bouche.

Bien sur que si tu le penses. Tout le monde le pense. De toute façon vous êtes tous pareils.

Ouais je parlait bien de lui et de tout les aires de la fac. Ils pensaient tous que j'étais une fille facile qui cochait à droite à gauche. Ok je suis jeune, belle et j'aime m'éclater? Mais est ce que je jette les mecs comme des mouchoirs? Est ce que je me suis tapé tout les mecs de la fac? Non! Je n'ai couché qu'avec deux garçons de cette immense fac, Jason et Riley. Je ne suis pas et t'ai ne que beaucoup de filles peuvent en dire de même. Mais moi je suis Kataryna van der Statten alors aux yeux de tous je ne suis qu'une traînée.

Je t'ai dis d'arrêter de t'excuser pour un oui ou pour un non. C'est pas pour ça que tu devrais t'excuser. Mais peu importe, on est tout les deux fautifs pour le fait que tu sois resté la. On va arrêter ça d'accord? On s'en tiens au sexe, juste au sexe. Et chacun repart de son côté ensuite. Maintenant... Bonne nuit!

Putain j'étais une vraie petasse. Une sale garce sans cœur. Mais il ne voyait donc pas à quel point je souffrais? À quel point j'étais mal? Je n'étais pas en phase avec moi même. J'aimerai qu'il soit plus compréhensif. Mais ce n'est pas une raison pour lui faire payer. Je me levai et me lançai à sa poursuite. Je dévalais les escaliers et le rattrapais alors qu'il se dirigeait vers la porte.

Riley attend...

Il s'arrêta et se retourna. Je plantai mon regard dans le sien.

Écoute... Je ne voulais pas dire ça. Mes mots ont dépassé ma pensée. C'est entièrement ma faute. Je...j'aime bien quand tu restes avec moi quand ont a finit. T'as rien fait de mal c'est moi qui prend la mouche pour rien. Tu...tu connais l'autre Kataryna n'est ce pas? Tu t'en souviens de cette fille? Elle essaie de sortir, de se montrer mais... Mes deux personnalités se livrent une guerre dans mercie et euh... Je ne sais plus qui je suis Riley...

Ma voix se brise sur la dernière phrase mais je me ressaisie immédiatement et je ravale mes larmes. Encore une fois j'étais entrain de montrer l'une de mes faiblesses devant lui. C'était la seule personne à savoir à quel point j'étais faible dans le fond, c'est sans doute pour ça qu'il n'a aucune estime pour moi.

J'ai l'air...d'une folle. Je parle d'une autre moi, et j'utilise la troisième personne pour parler de moi... Je crois que je suis entrain de perdre la tête. Je...je devrais peu être consulter un psy ou je sais pas... Enfin euh... Peu importe c'est rien. J'ai dis ce que j'avais à dire. Je me suis excusé. Maintenant tu peux t'en aller.

Je tournais les talons sans attendre sa réponse. Je montais les escaliers à toute allure et courrais m'enfermer dans ma chambre. J'avais juste envie de hurler, d'exploser. Je devenais dingue. J'avais trop de choses en moi que je n'arrivai pas à extérioriser. Mon masque de froideur et de méchanceté était devenu bien trop solide.

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Elle avait raison. On devrait se contenter de baiser ensemble et point barre. Nous n'étions pas du tout fait pour nous entendre. pas tant que la Kataryna garce, faisait partie de sa personnalité. Elle semblait bien décidée à être une chieuse finie, jusqu'au bout. Etre blessante ne semblait pas encore assez pour elle ! C'est pas ... je ... Bafouillai-je stupidement en rougissant de nouveau. De toute façon, mes efforts étaient vains. Ca ne servait à rien que j'essaie de lui faire entendre mon point de vu et les raisons pour lesquelles je disais et faisais ça. Je voulais juste éviter de me prendre dans la tronche, que je devais garder mes distances et tout ça. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec elle. Et c'était bien en train de se confirmer là ! Je tentai de m'excuser pour rattraper mes conneries. Mais elle détestait vraiment quand je faisais ça et elle n'hésita pas une seconde à me le rappeler. Je me contentai de hocher lentement la tête avant d'insister sur le fait que je ne pensais pas d'elle qu'elle était une pute. Mais là encore, elle ne m'écouta que très peu et rétorqua que j'étais comme tous les autres. De sa bouche, ça sonnait tellement mauvais, que je baissai la tête sans rien ajouter. Ca ne servait à rien que je me défende. J'aurais seulement l'air pathétique. Une fois sur le départ, je m'excusai d'être resté. Sa réponse me glaça pour de bon. Je ne répondis qu'un bref "d'accord" avant de quitter la chambre en catimini. Elle voyait donc vraiment comme une erreur, le fait que je sois resté. J'étais vraiment trop con moi. Evidemment que c'en était une ! Nous ne nous entendions que sur le plan sexuel et il n'y aurait absolument jamais rien de plus entre nous.

A ma grande surprise, elle me rattrapa alors que je m'apprêtais à ouvrir la porte d'entrée. Bras croisés sur le torse comme si ça pouvait me protéger d'elle, je pivotai pour lui faire face. Je fus finalement pris de court par ses mots et par son ton également. Elle avait l'air tellement détruite. Je me détendis aussitôt et eus la violente envie de la prendre dans mes bras et de la serrer fort pour la rassurer et lui assurer qu'elle était une fille géniale. Et pour lui dire que je l'aimais. Mais ça, c'était interdit. Purement et définitivement interdit ! Elle conclut en mettant ouvertement à la porte encore une fois. Mais ce coup ci, c'était totalement différent. Elle ne le faisait pas avec une once de rage. Juste une détresse évidente, avant de tourner les talons. Je la suivis du regard jusqu'à ne plus la voir et entendis bientôt la porte de sa chambre se refermer. Aussitôt, je montai à mon tour les marches quatre à quatre, pour la rejoindre. J'ouvris la porte pour la trouver là et après une courte hésitation, m'approchai d'elle. J'aime bien la gentille Kataryna. Par contre, l'autre, elle me fait carrément flipper. Déclarai-je avec naturel en m'arrêtant devant elle. Je suis désolé mais j'arrive vraiment pas à te cerner. Je sais jamais sur quel pied danser avec toi ... Ajoutai-je doucement, sans la quitter des yeux. Finalement, je pris son visage entre mes mains pour venir l'embrasser du bout des lèvres. J'avais bien envie de la serrer fort contre moi, mais je n'osais pas trop. L'embrasser semblait être un bon entre-deux.

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Je ne savais vraiment pas ce qui me prenait. J'étais vraiment trop etrange. J'en avais assez d'être... moi. Je sais que j'ai l'air très à l'aise et très sur de moi. Mais je suis très mal dans ma peau. Je suis mal dans ma tête et dans ma peau. J'ai envie de quitter tout ça. Si je n'étais pas aussi attachée à mes études, aussi désireuse de devenir médecin et aussi déterminée, je serai déjà retournée chez mes parents depuis bien longtemps. Je ne supportais plus tout ça. Et malheureusement, c'était la personne la plus proche de moi qui prenait. Et en ce moment la personne la plus proche de moi, c'est Riley Burton. Et je lui en met plein la gueule. Mais cette fois je sens que je l'ai vraiment blessé alors je vais le rattraper pour m'excuser.

Je ne lui laissai pas le temps de me répondre et fondai dans ma chambre en vitesse. J'avais envie de pleurer, mais je n'y arrivai pas. J'étais devenue trop dure. Je m'asseyais contre ma tête de lit et me roulais en boule, tête sur mes genoux. Je ne l'entendais pas entrer dans ma chambre et je relevais la tête quand je le sentais près de moi. Je l'écoutais me répondre sans rien dire pendant un moment. Je me laissai embrasser bien volontiers. Il était si doux avec moi. Si parfait. Même s'il me trouve juste bonne. Rien d'autre que bonne. Alors que moi je le trouve merveilleux, incroyable.

Ouais ben...tu sais quoi? Moi aussi je me fais flipper. J'ai peur de moi même Riley. Tu te rend compte, j'ai peur de moi même. Moi non plus j'arrive pas à me cerner. Tu crois que je suis entrain de devenir folle? Je le crois moi. Je suis... J'ai peur.

Je me levai et lui sautai au coup comme une gamine. Comme une fille amoureuse de son petit ami. Mais je ne suis pas amoureuse de lui et il n'est pas mon petit ami. J'enroule mes bras autour de sa nuque et je le serre fort, toute collée contre lui. J'aime tellement être dans ses bras. Ça me rassure. Je reste un moment blottie dans ses bras. La encore j'aurai peu être du craquer mais rien ne sortait. À force de renfermer tout ça j'allais finir par exploser.

Tu peux y aller si tu veux Riley. C'est sympa d'être revenu. Je ne vais pas t'emmerder plus longtemps avec mes conneries.

Je le relâchais légèrement et l'embrassai avec autant de douceur qu'il l'a fait quelques minutes avant.

Merci...

Puis je déposai un petit bisou sur sa joue. Avant de vraiment reculer pour le laisser tranquille. Ce mec était vraiment adorable. Il méritait bien mieux que quelques baises par semaines - enfin tout les jours - avec une fille flippante et bonne. Il méritait vraiment d'être heureux, il méritait une relation plus stable, plus saine, avec de l'amour, et surtout avec une autre fille que moi. Il méritait tellement mieux que moi.

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J'avais beau être totalement perdu face au comportement de Kataryna, je n'en étais pas moins touché pour de bon. Touché par elle pour qui je ressentais de réels sentiments amoureux. Même si je ne pouvais pas le lui avouer ni rien. Ca ne m'empêchait pas de sérieusement l'aimer. Même quand elle réagissait de façon étrange et s'en prenait à moi sans véritable raison. Je ne contrôlais plus mes sentiments depuis bien longtemps. Le fait qu'elle me rattrape pour s'excuser et tout ça ... Putain ça me rendait dingue ! Encore plus amoureux d'elle. Evidemment, je ne pu que la rejoindre pour tenter de la rassurer et tout ça. Parce que malgré tout, je ne pouvais pas lui en vouloir bien longtemps. C'était idiot et j'en étais bien conscient. Mais c'était ainsi ! Je l'embrassai bien vite avec une certaine tendresse, souriant un peu à ses mots. Kataryna, quand tu es chez tes parents, tu n'as aucun mal à redevenir la fille que tu es vraiment. Je suis certain que ce sera également le cas quand tu auras terminé tes études. Ne t'en fais pas pour tout ça. Sérieusement ... J'ai connu des gens plus fous que toi ! Lui assurai-je avec tendresse. Avant qu'elle ne se lève pour me sauter carrément au cou. Elle réagissait donc plus que positivement à ma tentative pour la rassurer et l'apaiser. J'en étais foutrement heureux et soulagé ! J'enroulai donc mes bras autour de sa taille pour la serrer contre moi en retour et la câliner ainsi pendant un bon petit moment.

Evidemment, elle fini par se détacher de moi. Mais ce ne fut pas du tout pour me jeter dehors comme un malpropre. Pour le coup, elle continuait d'être super adorable. Et j'adorais ça ! Entre deux paroles, elle m'embrassa encore avec une certaine tendresse avant de me remercier également. Ouais, terriblement adorable ! Hey, je me suis pas forcé à revenir et rester un peu. Lui assurai-je doucement. Je t'apprécie tu sais. Alors oui, ça me dérange de te savoir mal. Je me penchai vers elle pour lui voler encore un lent baiser. Enfin, je trouvai le courage de me détacher et m'éloigner d'elle. Je ne voulais pas qu'elle s'imagine que j'étais en train de craquer à fond pour elle ou quoi que ce soit d'aussi fort. Enfin, bien sûr que c'était le cas. Mais je ne voulais pas qu'elle le sache. Ce serait presque lui demander de tout arrêter entre nous quoi. A demain ? Question, requête. Je lui offris un bref sourire avant de quitter enfin sa maison. Evidemment, ma seule hâte c'était de la retrouver au plus vite ! Le lendemain, je pris quand même mon mal en patience sans rechigner. Je l'évitai toute la journée, puis j'enchaînai avec deux heures de service au bar à la fin des cours, avant de filer chez elle à l'heure précédemment convenue. C'était presque une routine qui était en train de s'installer entre nous, sérieusement !

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